Chronique de la famille de Cevillé 1638 f°109 de 162
Ces photos sont là pour protéger ce document rarissime. Cette chronique a été intégralement retranscrite, analysée (car tout n'est pas crédible), commentée et complétée. Reportez vous à :  Chronique des Ceville.HTML | histoire des Goucet de Cevillé.PDFhistoire des Cevillé.PDF
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Gervais Chesnais fils et frère des susdits, fut premièrement tanneur et appris son métier chez Pancelot à Cherré ainsi que m’a dit Guyonne Chesnays ma mère, et de fait il fit bâtir dès le vivant de sa mère une tannerie à Champfleury, où j’ai vu la plus grande partie des marques d’icelle, et l’ai encore lu en un de ses journaux. Il laissa ce métier, fut fermier et puis marchand de vin et de toile en gros, à quoi il gagna un grand bien. Il épousa Ambroise Lemasson fille unique de Robert Lemasson et Françoise Joüault. Il fit bâtir pour la plupart les logis de Chanfleury en Fromentière, où il demeura, puis il se retira à Angers et demeura au logis de la Bouvraye qu’il avait acheté par engagement de l’Abbé de St Nicolas d’Angers, lequel donna aux Ursules pour partie de la dot de sa fille Françoise Chesnaye, et l’échangèrent pour celle où elles sont à présent près les Cordeliers. Il continua presque toujours sa demeure audit Angers. Il y fit son testament Dvt Bertran Lecour Nre royal y résidant, par lequel il désire être inhumé en l’église de la Trinité de ladite ville. Il a fondé à perpétuité la 1ère messe tous dimanches en l’église de Fromentières avec les prières et mémoire de soi et Ambroise Lemasson à haute voix par le célébrant, pour laquelle messe il lègue 12 L par an. Il lègue 50 s à la boîte des Trépassés dudit Fromentières par chacun an, et il lègue à perpétuité 30 s de rente à la fabrique de Fromentières pour l’achat d’un cierge blanc posé Dvt l’image de la Sainte Vierge audit Fromentières, et finalement il donne 100 L en une seule fois à la Trinité d’Angers pour être dit tous les ans au jour de son décès une messe haute et l’office des morts, et 120 L pour les prières et services au jour de sa sépulture, desquelles fondations il charge seulement le lieu de la Roulière et en décharge tous ses autres héritages. Il décéda à Angers au Tertre St Laurent où il logeait pour lors à louage le 5.1.1624. Après son décès Ambroise

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