- René
Chesnays fils et frère des susdits, avec ses frères et sœurs ils
partagèrent certaine succession avec leur oncle Jean Chesnais prêtre,
comme j’ai lu de l’acte du 7.7.1587 ci-devant cotté. A ce que m’a dit
Ambroise Lemasson il était fort somptueux. Il hantait la noblesse, entr’autres
Mathurin de Montalais Sr de Chambellay et de Fromentières, lorsqu’il
cherchait à se marier. On dit qu’il était de très bonne mine, et
qu’on pense qu’il fut empoisonné. Pour moi je pense qu’il
était mort avant les années 1598 et 1599, dans lesquelles se firent
les partages des biens de deffunt Jean Chesnais prêtre son oncle et
il n’est point compté entre les cohéritiers des enfants de Pierre Chesnaye
son père
- Julien
Chesnays fut fils et frère des susdits comme appert des actes tant
de fois cottés. Il reçut de sa mère un titre pour se faire prêtre par
lequel on lui donne la métairie de l’Isambaudière, certaines vignes
en Rallié, la closerie de Chanfleury, des logis du bourg de Fromentière
avec d’autres vignes et prés près ledit bourg de Fromentière, aux charges
d’acquiter et faire dire 2 messes fondées par ledit Jean Chesnays prêtre
son oncle, chacun an une messe basse avec la passion à la fin de tous
les mercredis audit Fromentière, de payer 9 L à Rallié pour une messe
et absolution fondée chaque vendredi, 15 s pour les anniversaires, 30
s pour deux anniversaires, et un cierge blanc à perpétuité Dvt Notre
Dame fondées par Jeanne Delaunay sa mère en l’église de Fromentière.
Ledit titre passé par Robert Lemasson l’an 1583
Chronique de la famille de Cevillé 1638 f°112
de 162