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- cancer du sein : « Le 7.5.1685
la femme de Mr Decorce avocat mourut d’un abcès
au téton, elle a souffert pendant plus d’un an, elle n’a
point laissé d’enfants, elle s’appellait Gabrielle Gault
» (in TOYSONNIER Estienne, avocat au présidial d’Angers 1683-1714,
Journal publié d’après le manuscrit n°883 de la bibliothèque d’Angers,
AD49-BIB 3368)
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- acharnement thérapeutique ou boucherie ?
: « le 8.4.1705, a eté ensépulturée en l’église du Lion-d'Angers par
nous curé de cette paroisse le corps de honorable femme Anne Bonneau
épouse d’honorable homme Jean Fourmond en présence dudit Fourmond
et autres parents signé Fourmond, et son enfant, qu’un nommé Boucher
(sic, cela ne s'inventa pas ! )
chirurgien demeurant à Angers
assistant la mère cy-dessus desnommée en ses couches, qui y est morte,
lui fit l’opération d’ouverture de son corps, ainsy donna
la vie du corps et de l’âme dudit enfant en le baptisant, qui est mort
après la mère, ce qui est véritable en foy de quoi j’ay subscrit ces
présentes d’autant que j’ay assisté la mère en luy administrant les
sacrements. » Haut
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- rage : Le 17.11.1680 furent enterrés en même fosse dans le
cimetière de Saint Sigismond Mathurine Guetreau femme de Mathurin Poilpré
et Jacques Poilpré son fils, âgé d'environ 15 ans, et elle 55 ans, furent
mordus d'un loup enragé d'où sont mort trois semaines après - Le 20.11.1680
fur enterré Mathurin Poilpré vigneron, lequel est mort d'une blessure
de loup enragé avec sa femme et son fils, 3 semaines après
avoir été mordu (R.P. St Sigismond, relevé par P. Bourget)
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- les eaux de Bourbon
l'Archambault : La reine d'Angleterre passa à Nantes en 1642
pour aller à Bourbon l'Archambault, et la ville lui fit une réception
magnifique qui coûta 2 400 L (Guépin, Histoire de Nantes)
hygiène
:
- « Les gens étaient d'une grande malpropreté. Les inventaires ne
montrent jamais d'objets de toilette, aussi étaient-ils infestés de
puces, punaises, poux de tête. Les chambres comportaient plusieurs lits,
les voyageurs couchaient dans un même lit. Les femmes étaient aussi
sales que les hommes. Les gens mangaient généralement avec les doigts
qu'ils essuyaient avec leurs habits » BOUTON André, Le Maine, histoire
économique et sociale, 17-18e siècles - 1932 tome 3 Haut
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