Deux
bourgs, Grez et Neuville, séparés par la rivière de la Mayenne, près
du Lion-d'Angers. Le port fluvial a connu un trafic important,
venant de Normandie vers Angers. Même les fers du Maine passaient
là. Les voituriers par eau, tel était le nom des bateliers, y étaient
nombreux, et propriétaires du bâteau comme de la marchandise, à leurs
risques et périls, comme le montre l'accident
survenu au niveau de Thorigné
Le
trafic était réglementé. L 22.3.1767 Claude Fremont voiturier par
eaux, fils de Mathurin Fremont et Anne Meline anciens voituriers par
eau, Dt au Lyon, fait témoigner en sa faveur pour certifier qu’il
n'a jamais fait de contrebande. En effet, ses deux bateaux, vulgairement
appelés hannequins, ont été saisis avec quelques ballots de tabac prohibés
par l'ordonnance, et il a été obligé de vendre le peu d’effets
mobiliers qu’il avait pu amasser.
seigneuries
: elles étaient nombreuses : la Beuvrière, Feudonnet, la Grandière
....
la
Beuvrière : ruisseau, né sur la commune
de Grez-Neuville, s'y jette dans le ruiss. de Neuville ; 3 200 m
de cours. -
laBeuvrière,
chât. et f., commune de Grez-Neuville. — L'ancien château jeté bas vient
d'être refait à neuf. Dans la chapelle étaient desservies à la lin du
xviie s. les fondations de la chapelle seigneuriale des Essarts. Tout
pris un bel étang, avec chaussée, long encore de près de 2 km, donne
issue à un ruisseau qui en sortant faisait mouvoir un moulin. — De la
famille de Yalleau la terre passa à Christophe de Pincé, premier mari
de Marie de Maridor, qui démembra le fief au profit d'un d'Orvaux, seigneur
de la Perrière des Jonchères, son cohéritier, en lui cédant les fief
du Feil et du Cléreau et divers domaines. Marie de Maridor l'apporta
tel quel à son second mari René de Mauny 1539 (C.105, f .111 v), qui
vendit la terre le 10 juillet 1553 à Louis d'Orvaux et celui-ci le 3
novembre 1586 à son frère Charles. L'importance du domaine fut rétablie
par les nouveaux propriétaires qui se rattacheront surtout à la paroisse,
jusqu'alors étrangère, de Brain-sur-Longuenée. Anne Avril, veuve dès
1648 de René d'Orvaux, y acquit (1651) la seigneurie de paroisse et
obtint même le 27 avril 1702 un décret épiscopal qui y réunissait «
la maison principale » de la Beuvriére, à charge par les seigneurs de
servir une rente de 8 boisseaux de seigle à la cure de Neuville. — Le
château est advenu de l'héritage régulier des d'Orvaux aux Hullin de
la Selle par le mariage en 1735 de Georges Hullin de la Selle avec Madeleine
d'Orvaux, dont la fille Eulalie épousa Pierre-Charles de Terves, mort
à Angers en 1804 ; elle-même mourut à la Beuvriére en 1827. Ils avaient
eu dix enfants parmi lesquels le comte Prosper de Terves. ancien adjoint
d'Angers, mort le 9 janvier 1839, à la Beuvriére où il habitait d'ordinaire,
comme aujourd'hui ses enfants. — D'après le Dictionnaire de Pomologie
de M. Leroy, la poire Bergamote-d'Eté, que le catalogue de Le Lectier
(Orléans, 1628) désigne du nom de Bergamote ou Milan de la Beuverière,
serait originaire de ce domaine. - Arch. de 31.-et-L. C 105, f. 171
vo ; E 3263. — Arch. de la Beuvrière. Notes mss. de l'abbé
Gourdon, à la cure de Brain, et de M. Denais. — Arch. commun.
E — A. Leroy, Dic. de Pomo!., t. I, p. 238.
la
Beuvrière : moulin à eau et à vent, Ce de GrezNeuville.
la
Basse-Beuvrière, f., Ce de Grez-N.
la
Haute-Beuvriére, f., Grez-Neuville. — Relevait du Plessis-Macé et
de Grez et restait la seule terre inféodée après le démembrement de
la seigneurie.
le
Chastelier : Le 22.6.1558 dvt Michel Théart Nre Angers, Jacques
Eveillard Sr de la Gasnerye et Renée Eveillard chatelaine de Briollay
Dt à Angers la Trinité vendent à René Aruchon docteur en médecine la
métairie du Chastelier à Neufville près les combes de Grez pour 500
écus tz
le
Port : Le 30.8.1557 Dvt Grudé Nre Angers, n.h. René de Breon Sr
de la Lande Dt au port de Grez-Neuville du côté de Grez, confesse qu’à
sa prière et requête François Fournier Sr de la Grandière s’est
porté avec lui emprunteur près des chanoines du châpitre de StMainboeuf
les
Touches : le lieu devait au prieuré de la Jaillette 2 septiers de
froment mesure du Lyon d’Angers au terme d’Angevine - Le 15.10.1629,
Bertran de Valleaux écuyer Sr du Boisrobin et des
Tousches Valleaux à Neufville et Grez (AD72-H489) -
René
Lemesle : prêtre
clandestin à Saint Julien de Concelles 1794-1802
Enfant
de Grez-Neuville, où il naît le 23.2.1766, il choisit le prêtrise,
délaissant la forge de maréchal en oeuvres blanches de ses parents,
entre-temps établis à Vern-d'Anjou. La tourmente révolutionnaire le
surprend à Chemazé où il fait ses débuts à l'ombre d'un curé révolutionnaire.
Entraîné par celui-ci, il jure puis se rétracte aussitôt, prenant
la clandestinité et le parti adverse, ce qui l'entraînera à Saint Julien
de Concelles, où il assurera, toujours clandestinement, un ministère
fructueux, par le nombre d'actes et par leur géographie. Manifestement
d'une solide constitution et vu son jeune âge, il se déplacera sans
cesse sur des dizaines de kilomètres, desservant ainsi à de nombeux
fidèles privés de secours religieux. Le nombre de sacrements administrés
est vertigineux... et longuement étudié dans mon ouvrage «Mémoire d'Avent,
l'Oeuvre clandestine d'un Angevin, 1794-1802» (vente chez moi)
Un
devoir féodal bien particulier était dû par certains sujets au seigneur
du Feudonnet : ils devaient venir au
matin, la Vigile de Noël, mettre le tréfaut (la souche) au feu dans
la cheminée du seigneur qui fournissait la bûche devant sa maison, puis
leur servait un verre de son vin et deux pommes. Depuis
le temps que je lis des chartriers Angevins, c'est la première fois
que je rencontre ce type de devoir féodal, plus connu dans les contrées
de l'Est. Cette bûche de Noël est à l'origine du Feu Donné. Plus tard,
Anselme Buscher de Chauvigné, maire d'Angers, qui possédait le Feudonnet,
utilisa cette bûche de Noël dans ses armoiries : ainsi en
terme d'héraldique c'est un meuble parlant, d'autant qu'il jouait aussi
sur son nom.
Le
tréfaut est le nom utilisé pour désigner la légendaire bûche de
Noël, ainsi nommée parce qu'elle est trois fois plus grosse qu'une bûche
ordinaire (c'est souvent une souche ou un véritable tronc d'arbre) ou,
plus vraisemblablement, parce que sa combustion doit durer 3 jours,
ou au moins trois nuits. Les cendres que l'on recueillait de cette combustion
prolongée protégaient humains, troupeaux et récoltes. Le terme se rencontre
de l'Orne au Cher avec des graphies multiples : tréfeau, treffau, tronche,
truffiol en Berry ; tréfoir, terfouet, tréfol dans le Maine ; trafoyau
dans le Gâtinais ; tréfeu en Vendômois ; tréfouel dans l'Orne et en
Eure-et-Loir ; tréfou en Loir-et-Cher ; terfau en Anjou ; terfou en
Blaisois et en Touraine (LACHIVER Marcel, Dictionnaire du Monde rural)
Je mets ci-dessous les textes originaux de
cette jolie coutume disparue de la bûche de Noël du Feudonnet, soit
6 textes trouvés entre 1436 et 1559, dans lesquelles
on remarque des variantes : la distance devant la porte de la maison
n'est pas toujours mentionnée, le verre de vin et les pommes que doit
le seigneur non plus. Ces variantes sont le signe d'un rituel bien connu
et non totalement répété dans chaque texte.
Les
voici, téléchargeables, suivis ci-après de la retranscription
1436
: aveu de Michel Chefdebois Sgr de Feudonnet au Sgr de Montergon pour son
fief de Feudonnet
sous
ladite foy et hommage simple que je vous
doy
et à plusieurs festes de l'an
et
premmier au jour de l'Angevine
les
hoirs Estienne Allard de Cramesières cinq
deniers,
Jehan Danlicoul cinq deniers
Item
au jour de la veille de Noel, Michel
Quenion
et sa fraresche douze deniers, Jamet le
Hobé
huict deniers, Guyon Baujays quinze
deniers,
les hoirs feu Perrin Houdouin maille et en
outre
me doibvent lesdits Quenion, le Hobé
Baujays
et Houdouin oultre lesdits cens par
deniers
audit jour veille de Noël venir
mettre
ma souche appellée la soche (souche) de
Noël
en ma cheminée et y allumer le
feu
et je la leur doy rendre près l'huis
de
ma maison à la longueur de six
boeufs
couplez (couplés) et de la chareste et après
que
ladite soche (souche) sera au feu je leur
doy
(doit) donner à chacun une fois à boire
de
tel vin comme je boy (bois). Item au jour
Sainct
Denis les Hobés du Pas dix solz six
deniers,
Colin Hamelin deux solz six deniers
Macé
Brocier treze (treize) deniers, Jehanne veufve de feu
Jamet
Bellomme deux deniers Gabriel Foucault
1481
: aveu de Pierre Mauclerc Sgr de Feudonnet au Sgr de Montergon pour son
fief de Feudonnet
etme
doibvent oultre lesdits Quenyer
Le
Hobé, Franchequynne et Houdouynoultre
lesdits
debvoirs par denyers venyr mettre
ma
souche appellée la souche de Nouel
en
la cheminée et y allumer le feu et
je
leur doy rendre près l'huys de madite
maison
ladite souche à la longeur de
six
boeufs couplez et de la charette
et
après que ladite souche sera au feu
je
leur doy donner une foys à boyre de
tel
vin comme je boy. Item au jour
Sainct
Denys la veuve et hoirs feu Jamet
1491
: aveu rendu par Jean Mauclerc Sgr de Feudonnet à Jean de Mergot Sgr de Montergon
identique
au précédent de 1481
parchemin
du 14.3.1514René Juffé Sgr de Feudonnet acquiert de Laurent Fleurs
et Pierre Allard une demie hommée de pré au lieu du Pas chargée de 12 d de cens
et de fournir un homme à mettre la souche au feu en
la maison dudit Sgr de Feudonnet la vigile de Nouel en la cheminée de ladite
maison dudit lieu de Feudonnet
vente
du 1/3 de Frezelle le 11.1.1554
icelles
choses tenues du Sgr de Grez
sur
Mayenne et du Sgr de Feudonnet
aux
charges et devvoirs qui s'ensuyvent
svavoir
du Sgr de Grez six
deniers
par argent et par bled seigle
huict
bouesseaulx à la mesure
de
Grez, rendus audit lieu de Grez
par
chacun an au jour de
l'Angevine,
et audit Sgr du Feudonnet
la
tierce partie de dix neuf
deniers
tournois payables par chacun
an
audit jour de (l'Angevine), et aussi
à
la charge de aller avecques
les
aultres subjects par chacun
an
la vigile de Noël audit
lieu
de Feudonnet mectre la
souche
au feu et pour ce faire
ledit
Sgr leur doibt à chacun plein
ung
? de vin et chacun (deux pommes)
Le
6.1554 aveu au fief de Feudonnet rendu par Thomas Brecheu pour 1/3e de la métairie
du Pas
dudit
lieu il confesse est deu par chacun an
au
jour et feste de Sainct Denys et Nouel
par
moictié la somme de dix solz tournois à la recepte
dudit
lieu de cens rente ou debvoir annuel et
oultre
pour raison dudit lieu sont les seigneurs et
détencteurs
tenuz par chacun an fournir ung
homme
pour ayder à mettre le treffouan (tréfaut)
la
vigille de Nouel en la cheminée dudit lieu de
Foudonnet
environ soullain (soleil) levant dudit jour avecques
plusieurs
autres, lesquels y sont pareillement tenuz
Le
30.6.1559 aveu rendu par Thomas Brecheu pour la métairie du Pas
Grez,
bourg, commune de Grez-Neuville. — Gradus 1030-1047 (1er Cartul.
St-Serge, p. 146 ; Ronc. Rot. 1, ch. 49, etc.). — Gretum 1082-1094
(2° Cartul. St-Serge , p. 140 et 141). — Greium 1094-1100 (St-Serge,
1er Cartul., p. 229 , — 2° Cartul. , p. 111). 1114-1134 (1er Cart., ib.,
p. 169), 1135 (Epit. St-Nic., p. 57 et 72). — Ecclesia de Greio 1159
(1er Cart. St-Serge, p. 16). — Gre 1124 (2e Cart. St-Serge, p. 271),
1114-1134 (lb., p. 231-271). — Grecum, Gre 1135 (Cart.
Fontev., 572, 573). — Grez 1183 (H.-D. E f. 10), 1247
(G 240). — Grès 1252 (2e Cart. St-Serge, p. 101). — Locus de Gradibus
1390 (Prieuré, ch. or.). — La ville de Grez 1414 (lb.). — Villa
de Gressibus 1454 (St-Serge, Prieuré de Grez). - Grez-sur-Maine en
Neuville 1639 (G Cure). — Le Prieuré de Grenneville 1760 (H St-Serge).
— Sur la rive gauche de la Mayenne.
Ce
n'était jusqu'au XIIe s. qu'une agglomération sans importance, traversée
par la grande route, qui longeait la rivière et dont on trouve encore des
vestiges dans la direction de Sautré. Un pont, que la tradition raconte
s'être écroulé au XVe s. dans un combat, mais dont je n'ai trouvé aucune
mention dans les titres, y communiquait, dit-on, aux temps antiques avec
Neuville, situé vis-à-vis sur l'autre rive, et qui formait le centre paroissial.
Le seigneur de Grez, Raoul, obtint en 1122 seulement de son suzerain de
Neuville, la grâce d'élever auprès de son manoir une petite chapelle en
l'honneur de St Jacques, avec défense au desservant d'y jamais marier et
de n'y confesser qu'en cas extrême. Une autorisation nouvelle du pape, de
l'archevêque de Tours et de l'évêque d'Angers approuva en 1124 le don fait
par le fondateur de la chapelle St-Jacques à l'abbaye St-Serge d'Angers,
qui y constitua près l'église un prieuré avec cours, jardins, bois taillis
et parc. Ces origines étaient si bien oubliées qu'au XVIIIe s. le prieur
en était venu à se prétendre curé primitif des paroisses de Neuville ét
de Pruillé.
La
chapelle comprenait une vaste nef avec chœur sans lambris ni voûte ; sur
le grand autel, les statues de la Vierge et de St Jacques,
et un retable de cuir doré ; sur un côté, dans le mur, derrière une forte
grille de fer, un reliquaire contenant un doigt de St Jacques. On y amenait
les fous, qu'on enfermait pendant neuf jours dans deux loges à solides barreaux,
installées sur le jubé, d'où ils entendaient la messe, nourris par le fermier
du prieuré, moyennant pension, pendant la durée de ce traitement spirituel.
— Le prieur devait chaque année fournir un emplacement pour l'Assemblée
qui se tenait le jour du patron (25 juillet). — La mesure locale publique
comptait 15 boisseaux des Ponts-de-Cé au setier ; la mesure rentière, 16
boisseaux 3/4.
Prieurs
: Guillaume Bellon, 14I0. — Jean de Maillé, 1426, 1432. —
Jean, évêque de 1459. — Jean Champion, docteur régent
en médecine d'Angers, 1518. — Jean Champion, licencié ès-droits,
étudiant et suppôt de l'Université, 1527, 1533. - René Hamon, 1554.
- Sébastien Hamon, son frère, mars 1564, 1576. - Christ. Doissé,
1588, 1604. - Jean Besnard, 1630, 1642. - Et. Hamelin, bénédictin
de StMaur-sur-Loire et prieur de la Pélerine, 1647, t le 4 janvier 1694.
- Et. Hamelin, religieux de St-Léonard-de-Ferrières, t en janvier
1727. - Jacq. Robillard, d'Orléans, reçu docteur à Angers en 1725,
nommé le 1er février 1727, t en 1759. - Pierre-Gab. de Bar, religieux
do St-Thierry au Mont-d'Or-lès-Reims, 4 août 1760,1778.
Il
y existait dès la fin peut-être du XVe s. une école, dont le prieur nommait
le « magister ». Hélène Fournier, femme de Jean de Bréon, y fonda par testament
du 1er janvier 1592 « un collège ou école pour instruire jeunes enfants
à a bonnes lettres. » - Le maitre les devait recevoir gratuitement, en nourrir
un de 7 à 14 ans et le mettre ensuite en apprentissage, « s'il ne veut pas
continuer à étudier » - et tous les ans marier une fille pauvre en lui donnant
6 ézus 2/3 le jour des noces. Le « principal » avait pour temporel
les terres et maisons de la Garenne, de la Mouchetière et de la Cherbonnerie.
C'est en 1600 Maurice Buffé, t le 22 juillet 1628, - en 1749, Louis-Séb.
Bestrie, t le 22 novembre 1774, âgé de 63 ans.
Le
fief, titré dès le XVe s. de châtellenie, relevait de Sautré et pour partie
de Marigné, le Lion-d'A. et la Bodinière. - En est sieur Jean de Vendôme
1469, 1495, - René Dubellay 1515, Franç. du B. 1539, - Charles D. 1613,
- René Leclerc de Sautré 1676, - son gendre Fr. Goddes de Varenne 1694,
- Gilles-Franç. de la Grandière 1710, t le 18 avril 1714, - Palamède-Guy-Marie
de la Gr. 1774.
Le
territoire dépendait de la paroisse de Neuville, de l'Election d'Angers,
du Grenier à sel de Candé, des Aides d'Angers, sauf la partie au-delà du
ruisseau descendant de la Grandière, qui dépendait des Aides de Châteaugontier.
Au
sommet de la côte, une Eglise neuve (succursale, 30 janvier 1839)
, a remplacé l'ancienne église (arch. Dellêtre). C'est un large et haut
vaisseau, précédé d'un clocher à triple étage aveu flèche de pierre et terminé
par un transept et un long chœur à trois pans coupés, avec double vitrail
dans chaque fenêtre., Un dessin en est donné par M. Millet, Indic. de
M.-et-L., pl. 79. - Au-dessous, jusqu'au bord de l'eau, s'étage le bourg,
semé de vieux logis ; à l'entrée vers S. le Cimetière et vis à vis, l'École
(soeurs d'Evron) ; - sur la Maine, se rattachant par un fort barrage à la
rive, l'ancien moulin, comme entouré d'une large retenue d'eau vive, actuellement
en pleine reconstruction (octobre 1874) ; - au-dessous, un bac, emplacement
désigné d'un pont
La
paroisse comprend 123 mais., 585 hab., dont 76 mais., 347 hab. au bourg.
Arch.
de M.-et-L. C 405, f. 49; D 37; E 623, 774; 11 Abb. St-Berge.- Arch. comm.
Et.-C.- Bodard du la Jac., Chron. Craonn., p. 66