Niafles
  
par O. Halbert
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  lieux   familles  mes relevés de BMS
Abbé Angot ce qui est en vert est de l'Abbé Angot
M. de Bodard de la Jacopière

  

Niafle, carte de Cassini

 Le mercredy huictième jour de juillet (1620)

Lieux 

 Dugrais   Gault
 
 
Daudier : d'azur au chevron d'argent, accompagné de trois roses d'or.(Bodart de la Jacopière, Chron. craonnoises)
 
Hullin : famille qui s'éleva dans les charges de magistrature, anciennement anoblie, que Thorode signale à Bouère en 1457, mais qui s'établit surtout à Craon et dans le Craonnais. Elle posséda les terres de Saint-Amadour, de la Selle-Craonnaise, la Suhardière, de la Lande Balisson, du Margat (Contigné), de la Pommeraie, de la Poissonnière (la Boissière), etc. En 1669, Mathurin H., fils de Jean H., sieur de la Fresnaie, Georges H., sieur de la Selle, Mathurin H., sieur de Saint-Amadour, René H.. sieur de la Guilletière, Mathurin H., sieur de la Poissonniére, firent admettre leurs titres de noblesse depuis leur trisaïeul, vivant en 1501. Ils portaient de gueules à deux bandes d'argent accostées de six besans de même. Ces armoiries, sommées d'une couronne de marquis et soutenues de deux lévriers, sont sur une belle plaque de cheminée dans une maison voisine de l'hôpital de Craon. (Jean), qualifié honnête homme et sage, bachelier ès lois, 1458, est lieutenant du sénéchal de Craon, 1461, 1477. = (Antoine) est sénéchal de Daon, Festillé, Vièves, etc., 1478, 1496. C'est lui sans doute qui épousa Marguerite Domin, de Courbeveille, et qu'on dit écuyer en 1540. Noble Julien Hullin, mari de Christophette Le Maçon, qui fit baptiser à Courbeveille un fils nommé François, devait être son fils. = (Jean), qualifié noble homme et sieur de la Grange, 1597, avocat puis procureur fiscal de Craon, mourut le 22 octobre 1616, laissant de nombreux enfants de Marguerite Fardeau. = (Georges), fils du précédent, sieur de la Chabossière, mari de Catherine Cormier, juge civil de Craon, fut aussi gouverneur du château après Julien, son frère, et mourut en 1651. (Georges), sieur de la Chabossière, marié en 1650 à Claude Poulain, de Château-Gontier, dame de la Lande-Balisson, succéda à son père comme juge civil, et eut sa sépulture dans la chapelle de l'hôpital de Craon le 28 août 1665. (Georges), seigneur du Margat en Contigné, du chef de N. Lasnier, était lieutenant criminel au présidial d'Angers, en 1698. Sources : Bibl. d'Angers, fds Thorode. — V. les noms indiqués dans l'art. et aussi : Forêt-Beaufils, Motte-Diot, la Hulinière, la Frênaie, Limesle, la Joubardière, et — Arch. de M.-et-L., E. 2.887. — Ch. Pointeau, notes mss. — Arch. nat., T. 56/1. — Bull. hist. de M. 31., t.III  p. 404.
De gueules, à 2 bandes d’argent côtoyée de 6 besants du même.
(Abbé Angot, Dict. de la Mayenne ; Rietstap)
De gueules, à 2 bandes d’argent accompagnées de 3 besants du même, rangés en barre.
(Rietstap)
De gueules, à 2 bandes d’argent, chargées chacune de 3 tourteaux du champ.
(Rietstap)
La Chesnaie (Joachim de), d'une famille qu'il ne faut pas confondre avec les Lallier de la Chesnaie, et qui posséda les seigneuries de Congrier et de la Lande de Niafle, était fils de Nicolas de la Chesnaie. On ne sait si c'est lui ou Nicolas, son frère aîné, qui figure parmi les conspirateurs d'Amboise en 1560. Le 9 février 1589, il prête à Angers serment de fidélité au roi, entre les mains du duc de la Rochepot, promettant « de garder et entretenir sur son honneur la religion catholique, apostolique et romaine,... suivant la profession qu'il en a faite ce jourd'hui et abjuration de la nouvelle opinion ». Nommé par Henri IV en 1589 gouverneur de Château-Gontier, il fut cause que beaucoup d'habitants se réfugièrent à Angers «à raison des grandes. garnisons que M. de la Lande de Niafle, leur gouverneur, auroit mises audit Château-Gontier et grande levée de deniers qu'il faisoit sur eux, et aussi les tyrannies qu'on leur faisoit. Lequel auroit voulu, comme huguenot, mettre le feu dans le couvent de Saint-Julien, où il y avoit des religieuses bien vivantes ». Il fit du moins incendier beaucoup de maisonsdu faubourg. Joachim de la Chesnaie rendit Château-Gontier aux Ligueurs aussitôt après la bataille de Craon, mai 1592. Il était mort en 1602, laissant une fortune très compromise. Sources :  Mémoires de Louvet.
 
La Chevallerie (de)   :
 
d'argent chargé de trois chevrons de gueules,
ou
d'argent chargé d'un cheval au galop.
(Bodart de la Jacopière, Chron. craonnoises)
 
Lantivy (de), famille de noblesse bretonne dont une branche se fixa au XVIe s. au Craonnais, d'abord à l'Ile-Tison, puis posséda la Lande de Niafle, la Cour de Livré, l'Éperonniére, la Vieuville, l'Épinay de Bouchamp. Pierre de Lantivy, demeurant à la Lande de Niafle, présenta ses preuves de noblesse en 1667, affirmant qu'il « restoit seul de son nom et armes, avec ses enfants », et qu'il portait : de gueules à l'épée d'argent en pal, la pointe en bas. = (Louis-André), fils de Louis-Pierre-Jacques de Lantivy et de Louise Langlois, fit les deux campagnes de Bavière et de Bohême à la tête d'un escadron du régiment de Fouquet-cavalerie qu'il avait été autorisé à lever. Il épousa : 1er, le 11 février 1749, Marie-Marthe-Henriette de Milon, d'où une fille mariée à  M. Le Roy de la Poterie ; et 2e, le ler février 1754, Charlotte-Hyacinthe-Claudine-Joseph de Montécler de la Rongère, dont deux filles et deux fils ; l'un d'eux signa le traité de la Mabilais. Une des soeurs, épouse divorcée de Charles-Jérôme de Maurey, épousa le curé intrus d'Azé, Louis Bavière, devenu secrétaire-greffier de Château-Gontier. Sources : Reg. par. de Craon. - Arch. de la M., 8. 2.276, 2.377, 2.410. 2.471, 2.610, 2.977, 3.001, 3.091: C. 180, 197. - E. Chambois, Recherches de 1666.— Arch. municip. Château-Gontier, an II. — Cab. P. de Farcy.
NB : en passant le curseur devant les armoiries vous découvrez celles données par Riestap D’azur, à 8 billettes d’or, 3, 3, 2, 2 et1, au canton de gueules chargé d’une épée d’argent. (Rietstap)
Leviston, famille d'écuyers d'origine écossaise ou lorraine, qui devint propriétaire de la Hulinière (Niafle) par le mariage de Louis de L., sieur du Coudray, avec Marie de la Chesnaye.
En 1602. René de Leviston, mari de Suzanne de la Chevalerie, déclara, le 17 septembre 1668, « maintenir la qualité d'escuyer », réclamant un délai pour retirer ses titres que l'aîné de la famille possédait dans l'Orléanais,
et justifia en 1669 posséder « titre de noblesse depuis l'année 1541 » et porter : d'argent à 3 carreaux de gueules, 2 et 1.
Sources : Reg. par. de Niafle. — Arch. de la M., B. 2.385. - E. Chambois, Recherches de 1666, p. 469.
 

 Mes relevés de registres paroissiaux

 Abbé Angot, Dictionnaire de la Mayenne, 1902, tome 1