Contrat de mariage de Robert Leduc et Yolande Belot, Angers 1574

Je descends d’un BELOT drapier à Pouancé, et bien que je ne puisse établir aucun lien avec les Belot d’Angers, je m’y suis vivement intéressée. Je vais vous mettre plusieurs actes concernant Pierre Belot qui tenait à Saint Michel du Tertre à Angers l’hôtellerie de la Pie au 16ème siècle. Les hôteliers sont alors des bourgeois, dont certains auraient même des filiations nobles, et ici, vous allez découvrir que son épouse est une de La Fuye.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (je vous mets la première vue pour vos exercices de paléographie) :

Le 24 mai 1574 (Michel Hardy notaire royal Angers) sachent tous présents et advenir que en traictant et accordant le mariaige futur d’entre honneste homme Roberd Leduc fils de deffunctz Nicollas Leduc et Jehanne Beton demeurant à La Chapelle d’Alligné d’une part, et honneste fille Yolland Belot fille de deffunct honneste homme Pierre Belot et Anthoinette de La Fuye dame de l’houstelerye ou pend pour enseigne la Pye forsbourgs saint Michel du Tertre dudit Angers d’autre part, et auparavant aulcune bénédiction nuptialle ont esté faictz les accords pactions et conventions matrimonialles qui s’ensuivent pour ce ce est-il que en la cour du roy notre sire et du roy de Poullougne duc d’Anjou à Angers endroit par davant nous personnellement establyz ledit Roberd Leduc et encores vénérable et discret Me Sanson Leduc prêtre curé de Morenne et de présent estant demourant en ceste ville d’Angiers d’une part, et ladite Yollant Belot et encores ladite Anthoynette de La Fuye sa mère d’autre part, soubzmectans lesdites partyes chacunes d’elles seules et pour le tout sans division etc confessent avoir fait et font par ces présentes les accords pactions et promesses de mariage en la forme et manière qui s’ensuit, c’est à savoir que ledit Roberd Leduc o le voulloir et consentement dudit Me Sanson Leduc son oncle et autres ses parents et ladite Yolland Belot o l’authorité voulloir et consentement de ladite de La Fuye sa mère se sont promis prendre l’un l’autre en mariaige touteffoys et quantes que l’un en sera requis par l’autre pourvu qu’il ne s’y trouve aulcun empeschement canonique légitime ; en faveur duquel mariaige et lequel autrement n’eust esté fait consommé ne accomply ladite de La Fuye a promis est et demeure tenue payer et bailler auxdits futurs espoux en advancement de droit sucessif la somme de 700 livres tz dedans le jour des espouzailles, de laquelle somme y en aura 100 livres qui demeureront auxdits futurs espoux pour meuble commun et don de nopces et le surplus montant 600 livres tz lesdits que Me Sanson Leduc et Roberd Leduc et chacun d’eulx seul et pour le tout ont promis et demeurent tenuz convertir et employer en acquestz d’héritaiges au proffit de ladite Yolland Belot qui sera censé et réputé le propre patrymone de ladite Belot sans ce que lesdits deniers ne l’herytaige ou rente qui en seront acquis ou constitué puisse entrer en ladite communauté et à faulte qu’ils chacun d’eux feront de convertir ladite somme en acquetz d’héritaiges dedans deux ans ont dès à présent comme dès lors vendu créé et constitué et par ces présentes vendent crééent et constituent à ladite Yolland Belot ladite de La Fuye et elle se stipulant et acceptant la somme de 40 livres de rente ypothécayre annuelle et perpétuelle sur tous et chacuns leurs biens présents et advenir desdits les Ducs et sur chacune pièce seulle et pour le tout ladite rente admortissable par les héritiers dudit Roberd Leduc deux ans après la dissolution dudit mariaige sy bon leur semble en payant et rendant à ladite Belot ou ses héritiers ladite somme de 600 livres tz avecques les arréraiges de ladite rente si aulcuns sont deuz lors dudit admortissement, et outre a ladite de La Fuye promis est et demeure tenue habiller ladite Belot sa fille d’habyz nuptiaux selon son estat et qualité et passée la nopce, et lesquels Me Sanson et Robert les Ducs ont assigné et assignent douayre coustumier à ladite Yolland Belot, et de tout ce que dessus les partyes sont demeurées à ung et d’accord par davant nous auxquels accords pactions et conventions et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages etc obligent lesdites partyes mesmes les dits les Ducs chacun d’eux seul et pour le tout sans division renonczant etc et par especial au bénéfice de division d’ordre et de discussion foy jugement et condemnation, fait et passé audit Angers en présence de honorable homme Me Jehan Babineau licencié ès loix advocat Angers cousin dudit Robert Leduc, Pierre Leduc cousin germain dudit futur espoux, René Brossier notaire en cour laye Pierre Ragaigne beau frère de ladite Yolland et René Houssays le jeune demeurant Angers tesmoings, ledit Raigaigne déclare ne savoir signer

 

Charles, Marc, Pierre, Jean Belot, enfants de Mathurin et Mathurine, tous drapiers, Angers 1522

Je descends d’un BELOT drapier à Pouancé, et bien que je ne puisse établir aucun lien avec les Belot drapiers à Angers, je m’y intéresse vivement, car je reste persuadée qu’ils étaient drapiers de père en fils et qu’il y a une forte probabilité pour que le mien s’y rattache, et sans doute, un jour, après moi, un chercheur dans les archives notariales, trouvera un acte de mariage ou succession, ou une transaction qui permette d’établir un lien. Mais, je le répète, à ce jour, ces BELOT sont pour moi dans les NON RATTACHÉS, ce qui est ma méthode jusqu’au jour ou peut-être un acte donnera un lien. Mais j’ai 85 ans, je ne peux plus me rendre  à Angers, et ce sera un autre chercheur avec ma méthode rigoureuse, car uniquement basée sur les preuves fiables : notaires, chartriers, et non les racontars dont beaucoup de généalogistes étaient friands aux siècles passés, et pire de nos jours.
L’acte qui suit est riche en informations généalogiques puisque c’est une transaction entre frères et l’acte donne les parents.
Mathurin BELOT †/1522 x Mathurine †1522/
1-Charles BELOT †/1522 x Jeanne TANNERIE †1522/
2-Marc BELOT †/1522
3-Pierre BELOT †1522/
4-N. BELOT x Colas GUYET †1522/
5-Jean BELOT †1522/ curé de Souvigné

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (je vous mets les 2 premières vues pour vos exercices de paléographie) :

Le 30 novembre 1522 Comme dès le 1er mai 1519 honnestes personnes feu sire Marc Belot en son vivant marchand d’une part, et honneste femme Jehanne Tannerye veuve de feu sire Charles Belot d’autre part, eust esté fait contrat et association par entre eux touchant le fait de marchandises de drapperie durant le temps de 3 ans lors prochainement venant ainsi et comme plus à plein appert par lettres de contrat d’icelle association passé par nous notaire souscript, durant le temps de laquelle association est ledit Marc Belot allé de vie à trépas au moyen de quoi luy auroit succédé honneste femme Mathurine veuve de feu Mathurin Belot sa mère, laquelle ensemble ladite Tannerye auroient fait vendition des draps et biens de ladite association par plusieurs personnes à ce cognoisseurs, mesme par sires Pierre Belot et Colas Guyet marchands drappiers en la présence de vénérable et discret maistre Jehan Belot licencié es droits curé de Sauvigné, lesquels les Belots enfants de ladite Mathurine, par lesquels a esté trouvé ladite marchandise et biens d’icelle association valoir tant de draps debtes que autres choses jusques à la somme de 2 652 livres 5 sols 6 deniers, sur le total de laquelle somme ladite Tannerye a repris de ladite association la somme de 431 livres tournois (f°2) pour remboursement de pareille somme que ladite veuve avoit baillé à ladite association des debtes dudit feu Charles Belot son mary et elle, qu’elle estoit tenue prendre en debtes à la fin de ladite association comme il est contenu par le contrat d’icelle association, et sur le parsus de ladite somme de 2 652 livres 5 sols 6 deniers tz a esté pour ladite Tannerye d’une part, et lesdits maistre Jehan et Pierre les Belots pour et au nom d’eulx faisant fort de ladite Mathurine leur mère héritiers dudit feu Marc Belot le principal … (encore 5 pages de détails des partages)   

Missire Jean Belot, vicaire à Saint-Germain-des-Prés, venait sans doute de Craon, car il y a eu des liens, 1690

J’ai une étude des familles BELOT de la région de Pouancé et de Craon mais aucun lien entre beaucoup de familles de ce nom.

Acte des Archives de Loire-Atlantique 4E31 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 4 septembre 1690[1] avant midy, par devant nous Georges Berault notaire sous la cour de la baronnie d’Ingrandes et chastelenye de Champtocé, fut présent en sa personne estably et duement soubzmis sous ladite cour missire Jean Belot prêtre, vicquaire de la paroisse de Saint Germain des Prés, y demeurant, chapelain de la chapelle ou chapelenie de Madiot, desservie dans l’église du chapitre de St Nicolas de Craon, lequel a fait, nommé et constitué pour son procureur général et spécial missire (blanc) auquel il a donné pouvoir et puissance de résigner et remettre purement et simplement entre lez mains de vénérables et discrets messieurs les chanoines dudit Craon collateurs[2] ordinaires de ladite chapelle ou chapelenie de Madiot, pour en pourvoir par une telle personne capable qu’ils jugeront à propos, consentir que toutes lettres de provision luy en soient expédiées en la meilleure forme que faire se pourra, mesme jure qu’en la présente résignation et démission n’est intervenu et n’interviendra aulcun dol, fraude, symonie ou autre paction illicite et généralement, promettant etc obligent etc fait et passé au bourg dudit St Germain maison de nous notaire en présence de vénérable et discret Me Estienne Chartier prêtre curé dudit St Germain, et Me Jean Fresneau aussi prêtre, demeurant audit St Germain, tesmoings à ce requis et appelés

[1] AD44-4E31/249 Georges Berault notaire à Saint Germain des Prés

[2] celui qui avait droit de conférer un bénéfice ecclésiastique

Faire-part de la famille BELOT de Pouancé et Chateaubriand 19ème siècle

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Voici quelques faire-part qui concernent les BELOT de Pouancé puis Chateaubriand, qui sont reconstitués pages 17 à 21 de mon étude des nombreuses familles BELOT, qui ont aussi une descendance au Brésil. Ces BELOT ont possédé le château et parc de la Gaudinière à Nantes de 1918 à 1936. Je descends aussi de BELOT de Pouancé, mais pas les mêmes, car il y a existé plusieurs familles BELOT de passage car Pouancé, tout comme Clisson, était ville frontière de passage.

 

Le surprenant lieu du mariage de Jean Belot et Marguerite Aveline : Clisson 1675

Jean Belot est de Tours mais vit à Angers la Trinité.
J’ai des BELOT à Angers la Trinité, et je les ai longuement étudiés autrefois, très, très longuement, y compris ceux de Nantes, et cela donne une immense étude BELOT. J’ai aussi beaucoup étudié les Aveline et l’Anjou. Tous sont le plus souvent aisés, bons bourgeois, voire même pour quelques uns très aisés.

J’ai par ailleurs un grand amour pour Clisson, et tout particulièrement un faible, c’est à dire une affection très prononcée, pour l’ancienne paroisse la Madeleine du Temple. Cette paroisse, comme toutes les autres paroisses de Clisson, manque de registres car les guerres de Vendée sont passées par là et tout est détruit. Mais pas tout le patrimoine, car les splendides ruines du château sont splendides et si vous y allez, car il faut y aller, surtout allez à l’église de la Trinité, car c’est de là que vous aurez la vue innoubliable sur le château. Et voyez sur mon site mes cartes postales et surtout l’histoire de Clisson de Paul de Berthou.

Et j’y ai même beaucoup d’ancêtres, hélas sans pouvoir les remonter loin faute de registres. C’est ainsi que 35 ans après en avoir fait les mariages, j’ai pensé faire les plus anciens registres à ma manière EXHAUSTIVE, qui est une retranscription exhaustive de tout le contenu. Donc, je commence par la petite paroisse de la Madeleine du Temple, si petite que les actes sont rares, et les registres non seulement brulés donc beaucoup de lacunes, mais le reste abimé.
Je les ai souvent lus, mais ma patience exhaustive est encore la plus grande des certitudes que je n’ai rien laissé passé.
Donc je commence ces jours-ci la retranscription, jusqu’à ce que samedi matin je tombe totalement interdite sur le mariage qui suit. Non seulement il est de Tours, demeurant à Angers la Trinité, mais l’acte dit clairement que le mariage est célébré dans la paroisse de Clisson Notre Dame, mais il est classé dans le registre de la paroisse de la Madeleine du Temple. L’autorisation est donnée par l’évêque de Nantes, dont on peut se demander à quel titre ils se sont adressé à lui. Bref, c’est incroyable, si ce n’est qu’à la fin de cette retranscription je découvre que Marguerite Aveline avait un oncle à Clisson.

Donc voici un bien curieux mariage, loin de tout, mais chez le tonton.

« missire Jan Boutin prêtre sacriste de l’église collégiale de Notre Dame de Clisson diocèse de Nantes soubzsigné certifie à tous qu’il appartiendra avoir ce espouzé et célébré le mariage de Me Jan Belot fils de defunt h. personnes Jan Belot et Julienne Duvaud, originaire de la ville de Tours paroisse de St Hillaire, paroissien de la Trinité d’Angers, avecq Marguerite Aveline fille de defunts Laurent Aveline et Jeanne Baraud, demeurant actuellement en ladite paroisse de la Trinité d’Angers, suivant la permission de monseigneur l’illustrissime et révérendissime evesque dudit Nantes en date du 10, signé aegidius espicopus Nannentensis et plus bas Picot, estant ladite permisson dispense des deux bans dudit mariage, la publication ayant esté faite ainsi qu’il est incéré en ladite permission et datée par icelle, lesdites espouzailles faites en la présence de Me Jan Macé soubzdiacre et chantre de l’église collégiale de Nostre Dame dudit Clisson, Me Pierre Gouraud notaire dudit Clisson, du sieur René Pavageau bourgeois, et h. homme Anthoine Baraud oncle maternel de ladite Aveline, tous demeurans en la ville dudit Clisson, auxquelles espouzailles ne s’est trouvé aucun empeschement ny opposition » vu 4 et 5

Contrat de mariage de Denis Belot et Françoise Landais : Murs-Erigné 1583

Le couple qui promet une dot ne porte pas le même nom que les parents de la future, et je n’ai pas compris à quel titre ils sont liés, mais ils sont certainement liés. Il faut ajouter que l’acte est passé à Angers alors qu’ils sont modestes et vivant à Murs, sans doute la future était-elle domestique à Angers ? Ce qui signifirerait que le couple qui est là présent serait un employeur ?

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le lundi 25 juillet 1583 après midy, en la cour du roy notre sire à Angers et de monseigneur duc d’Anjou endroit par devant nous Mathurin Grudé notaire de ladite cour personnellement establyz Denys Belot marchand tailleur demeurant en la paroisse de Meurs, fils de deffunt Jacques Belot et Perrine Conterye ses père et mère d’une part, et Françoise Landais fille de deffunt Thomas Landais et Jacquine Chevalier ses père et mère et honneste personne Guillaume Fremont et Jehanne Jouault sa femme, laquelle ledit Fremont a auctorisée par devant nous quant à l’effet et contenu des présentes, demeurant ès faubourgs de Bressigné paroisse de Saint Michel de la Palluz d’Angers d’autre part, soubzmectant lesdites parties respectivement mesmes lesdits Fremont et femme eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens etc confessent avoir fait et par ces présentes font les accords conventions et pactions matrimoniales qui s’ensuyvent,(f°2) c’est à savoir que ledit Denys Belots avecques l’advis et consentement de Nicolas Belot son frère, demeurant en la paroisse de Meurs, et de Jehan Baudrillier, mary de Perrine Belot, son beau-frère, de meurant audit lieu de Meurs, a promis prendre à femme et espouse ladite Françoise Landais, et ladite Landais avecques l’advis et consentement desdits Fremont et Jouault sa femme prendre à mary et espoux ledit Denys Belot et iceluy mariage solemnisser en face de notre mère saincte église catholique apostholique et romaine quand l’un en sera requis par l’autre pourveu qu’il ne se y trouve empeschement légitime. En faveur duquel mariage lesdits Fremont et sa femme ont promys baillet et payer auxdits futurs conjoints dedans ledit jour des espouzailles la somme de 100 livres tournois évaluées à 33 escuz ung tiers, quelle somme ledit Denys Belot et pareillement (f°3) lesdits Belot et Jehanne Baudrillet pour cest effet establis soubz ladite cour eulx et chacun d’eux seul et pour le tout sans division ont promis sont et demeurent tenus à convertir et employer en acquests d’héritages de la valeur de ladite somme qui sera censée et réputés le propre patrimoine de ladite Françoise Landais sans que ladite somme entre en la communauté desdits futurs conjoints, et moyennant laquelle somme et icelle poyée et dès à présent comme deslors lesdits futurs conjoints ladite Landais en tant que besoing est ou seroit ont quité cédé délaissé et transporté et par ces présentes quitent cèdent délaissent et transportent auxdits Fremont et femme pareille somme de 33 escuz ung tiers donnée et léguée par deffunte Jehanne Jouault à ladite Landais avecques tous les droits et actions qui luy appartiennent pour icelle avoir et s’en faire payer ainsi que eust fait ou peu faire ladite Landais ; et outre en faveur dudit mariage, lesdits Fremont et femme ont (f°4) donné et donnent à ladite Landais et promis bailler auxdits futurs conjoints dedans le jour des espouzailles en advancement de droit successif qui lui pourroient compéter à ladite Landais en ladite succession de ladite Jehanne Jouault femme dudit Fremont à la somme de 16 escuz deux tiers évalués à la 50 livres en deniers ou en meubles de la valeur de ladite somme de 50 livres au choix et option desdits Fremont et sa femme, et a ledit Denys Belot constitué douaire coustumier à ladite Landais cas de douaire avenant ; et à tout ce que dessus respectivement stipulé et accepté par chacune desdites parties lesquelles avons avertyes faire enregistrer ces présentes dedans 2 mois … ; auxquelles choses susdites tenir etc garantir etc et lesdites sommes payer etc et aux dommages etc obligent lesdites parties respectivement etc mesmes lesdits Fremont et sa femme eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division etc et (f°5) lesdits les Belot et Baudrillier eulx et chacun d’eux seul et pour le tout sans division etc renonçant etc et par especial les parties respectivement au bénéfices de division de discussion et d’ordres et encore lesdites Jouault et Landais au droit Velleyen à l’epistre divi adriani et à l’authentique si qua mullier et à tous autres droits faits et introduits en faveur des femmes que leur avons donnés à entendre et lequels sont et veulent que sans expresse renonciation auxdits droits femme ne peult intercéder ne intercéder ne s’obliger pour autrui mesmes pour son mary foy jugement et condemnation etc fait et passé Angers maison de nous notaire en présence de Jacques Bourre Me tailleur d’habits demeurant en la paroisse de Ste Croix, Jacques Maillard marchand demeurant en la paroisse de St Maurille des Ponts de Sée, Jehan Bonnyon demeurant au lieu des Ponts de Sée et honorable homme Me Jehan Boullault sieur de la Pinsonnyère advocat demeurant Angers et Gilles Desnoes demeurant audit Angers tesmoins