Jean d’Hatstein, gentilhomme Allemand, demeure près de Francfort, et traite affaires à Angers : 1591

EN CETTE PERIODE ESTIVALE, JE VOUS PROPOSE DEPUIS QUELQUES JOURS DES ACTES ANGEVINS TRAITANT DE PERSONNAGES HORS ANJOU
UN PEU DE VOYAGE EN QUELQUE SORTE
MAIS A L’EPOQUE DES 16 ET 17èmes siècles

et il maîtrise manifestement la langue Française.
J’ai orthographié son nom selon sa signature, car manifestement le notaire Lepeletier a écrit phonétiquement ce qu’il a entendu, mais mal.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 29 mai 1591 en la cour du roy notre sire à Angers endroit (devant Lepeletier notaire royal à Angers) personnellement estably noble homme Jehan d’Achetain gentilhomme alman natif dudit lieu près Franquefort en Allemagne de présent en ceste ville d’Angers soubzmetant confesse que bien que honorable homme Marin Fournier sieur du … et Michelle Lemercier sa femme demeurans en ceste ville se soyent avec luy mis … etc
Le 29 mari 1591 en la cour du roy notre sire à Angers par davant nous (Lepeletier notaire royal à Angers) personnellement establys noble homme Jehan d’Acheptain gentilhomme Alman natif du lieu et maison d’Achetain près Franquefort en Allemagne estant en ceste ville paroisse de la Trinité et honneste femme Michelle Lemercier femme dudit Fournier et de luy deuement et suffisamment autorisé par devant nous quant à ce soubzmectant lesdits establis chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personne ne de biens leurs hoirs etc confessent avoir eu et receu d’honorables hommes Georges Guyette et Hilaire Chenaye en la personne dudit Guyette présent stipulant et acceptant tant pour luy que pour ledit Chenaye la somme de 150 escuz sol vallant 450 livres tz que lesdits establyz chacun d’eulx seul et pour le tout sans division comme dessus ont promis et promettent payer et bailler auxdits Guyette et Chenaye ou l’un d’eulx ou à celui qui aura le pouvoir d’eulx par les … à la feste de Pasques dernières passées par vertu et au moyen de la lettre de change que ledit d’Achetain en a ce jourd’hui baillée première et seconde signées de lui pour délivrer et payer ladite somme de 150 escuz or sol .., et néanlmoins ont promis et promettent lesdits establiz chacun d’eulx seul et pour le tout sans division comme dessus audit Guyette stipulant et acceptant tant pour luy que pour ledit Chenaye que au cas que …
etc…

Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

Louis Bourdais sieur de Péju se remarie avec Sarra Lemercier, Angers 1602

L’acte qui suit ne donne pas sa filiation, même pas le fait qu’il est veuf, et ne donne aucuns chiffres pour les fortunes respectives.
On pourrait donc le dire déceptif.
Or, il n’en est rien, cet acte est précieux, car à la fin, on découvre des témoins parlants, car données comme « proches parents »
Or, ces proches parents sont ni plus ni moins que les Bourdais père et fils sieur du Bignon.
Ainsi, je découvre que mon ancêtre Louis Bourdais sieur de Péju est proche parent des Bourdais du Bignon, dont j’avais mis jusqu’à ce jour les données dans ma catégorie NON RATTACHES A CE JOUR, comme j’ai l’habitude de procéder dans mes recherches.
Il reste à savoir quel est ce lien précis de parenté, mais c’est tout de même une donnée importante.

Voir mon étude BOURDAIS

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 10 février 1602 après midy, (devant nous Pierre Rogier notaire) comme en traitant et accordant le mariage futur d’entre honorable homme Loys Bourdays sieur de Peju demeurant à Thorigné d’une part, et honneste fille Sarra Lemercier fille de deffunts honorables personnes René Lemercier et Jehanne Millon d’autre, auparavant aulcune bénédiction nuptiale ont esté faites les pactions et conventions matrimoniales telles que s’ensuivent, pour ce est-il que en la cour du roy notre sire à Angers endroit par devant nous Pierre Rogier notaire juré d’icelle personnellement establis ledit Bourdays d’une part et ladite Sarra Lemercier demeurante en ceste ville en la maison et avecques Me Balthazar Mousteau son beau frère paroisse st Jehan Baptiste, soubzmetant lesdites parties respectivement confessent avoir sur ledit traité de mariage convenu et accordé ce qui s’ensuit c’est à savoir que ledit Bourdays a promis et promet prendre en mariage ladite Sarra Lemercier sa future espouse avec tous ses droits, et laquelle Lemercier avecques l’autorité et consentement dudit Mousteau et de Suzanne Lemercier sa soeur et autres cy après nommés à promis et promet prendre ledit Bourdais à mary et espoux et sollemniser leurdit mariage en face de sainte église catholique apostolique et romaine quantes que l’un en sera requis par l’autre tous empeschements légitimes cessans, et ledit futur espoux donné et par ces présentes donne à ladite Lemercier future espouse en faveur dudit mariage la somme de 200 escuz à prendre sur le plus clair des biens dudit Bourdays tant meubles qu’immeubles, et est convenu et accordé que ou ledit Bourdais futur espoux vendroit cy après les biens immeubles de ladite future espouse il a promis et demeure tenu luy en récompenser de pareille valeur sur les propres dudit Bourdais ses hors part de la communauté sans que ledit Bourdays jouisse desdites venditions, et au surplus ledit Bourdays a constitué et constitue douaire coustumier à ladite future espouse cas de douaire avenant, dont et de tout ce que dessus lesdites parties sont demeurées à un et d’accord, ce qui a esté respectivement stipulé et accepté, auquel contrat promesses de mariage pactions don et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages etc obligent lesdits futurs espoux eux leurs hoirs etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé ausit Angers maison dudit Mousteau en présence de honorables hommes Jehan Lebreton, maistre Loys Bourdays lesné sieur du Bignon, Me Pierre Bourdays advocat Angers, Christophle Lebreton, René Leprest sieur du Rydeau, proches parents dudit futur espoux, honorables hommes Me Jehan Foussier sieur de Hellaut advocat, Me Hylaire Villays greffier civil, Me François Duguet aussi advocat, Me Nicolas Bertrand sieur de la Minute proches parents de ladite future

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François Goisbault engage la closerie dont il a hérité, Saint Quentin les Anges 1594

et l’acte donne le nom de ses parents.
La closerie est rémérée 2 ans plus tard.

Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

et l’acte donne ses parents. Puis, deux ans plus tard il fait le réméré de la closerie.

Le 2 juin 1594 après midy, en la cour royale d’Angers, endroit par devant nous François Revers notaire de ladite court, personnellement establys honneste homme François Goisbault marchand demeurant à la Chaumellaye paroisse de Coudray près Château-Gontier soubzmetant confesse avoir ce jourd’huy vendu quitté ceddé délaissé et transporté et encore par ces présentes vend quite cèdde délaisse et transporte perpétuellement par héritage
à honneste homme François Lemercier demeurant Angers paroisse monsieur st Pierre lequel à ce présent stipulant et acceptant a achapté et achapte pour luy et honneste femme Thulerence Seman ??? sa femme et pour leurs hoyrs et ayant cause
la closerie des Rehardières sis et situé en la paroisse de monsieur st Quintin iceluy lieu constitué de maison rues issues jardins vergers de terres labourables et prés le tout contenant ensemble 12 journeaux de terre ou environ, comme ladite closerie se poursuit et comporte avec ses appartenances et qu’il est escheu et adveneu et demeuré en partaige audit vendeur à cause de la succession de deffuns Jehan Goybault et Loyse Leridon vivant ses père et mère et que lesdits vendeurs en ont cy devant jouy sans aulcune chose en excepter retenir ne réserver
tenu ou fief et seigneurie de la baronnie de Château-Gontier aux charges cens rentes et debvoirs anciens et accoustumés que lesdites partyes par nous advertyes de l’ordonnance n’ont peu déclarer et néantmoins demeure tenu et promet ledit achapteur payer à l’advenir ce qui se trouvera deuz franc et quite de tout le passé jusques à huy
transportant et est faite la présente vendition cession et transport pour le prix et somme de 100 escuz vallant 300 livres tz quelle somme ledit achapteur a ce jourd’huy solvée payée et baillée manuellement content audit vendeur qui esdits noms l’a eue prise et receue en présence et à veue de nous en 100 escuz d’or sol au poids et prix de l’ordonnance dont et de laquelle somme de 100 escuz ledit vendeur s’est tenu et tient à content et en a quicté et quite ledit achapteur ses hoyrs et ayant cause
avecq grâce et faculté donnée par ledit achapteur audit vendeur se requérant et par luy retenue de pouvoir rescoucer et rémérer les dites choses cy dessus vendues du jourd’huy jusques à 2 ans prochainement venant en rendant payant et reffontant par ledit vendeur audit achapteur ladite somme de 100 escuz pour le prix principal du présent contrat frais et mises raisonnables
et a ledit vendeur promis faire ratiffier et avoir ces présentes pour agréables à Genevieve Thureau sa femme et la faire obliger avec luy et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens au garantage dudit lieu cy dessus vendu et accomplissement du contenu en ces présentes et en fournir lettres de ratiffications bonnes et vallables qu’il promet fournir et bailler à ses despens audit achapteur en sa maison Angers dedans 3 mois prochainement venant à peine de toutes pertes despens dommages et intérests néantmoings ces présentes demeurent en leur force et vertu
à laquelle vendition cession transport et tout ce que dessus est dit tenir etc garantir etc dommages etc obligent ledit vendeur au garantage dudit lieu cy dessus vendu soy ses hoyrs etc foy jugement et condemntion etc
fait à notre tabler à Angers en présence de Jacques Vallier Guillaume Richomme et André Baudin praticiens demeurant audit Angers tesmoings
ledit vendeur a dit ne savoir signer

    Et suit le réméré

Le mardy 23 juillet 1596… etc…

    Je vous mets ici le passage du début car je ne suis pas parvenue à lire correctement ce qui concerne le nom de l’épouse, puis à la fin de l’acte elle était à nouveau lisible et vous pourrez donc voir le nom.

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Contrat de mariage de Julienne Guillouard et Léonard Lemercier, La Sauvagère (Orne, 61) 1675

Je poursuis l’étude ce la fratrie Guillouard, mes plus anciens ancêtres sur ce patronyme, à travers leurs contrats de mariage.

Le mariage de la soeur de Pierre Nicolas Noël et Gilles Guillouard, dont le père vit toujours, et même sans doute la mère, est surprenant.
Les registres paroissiaux commençant plus tard, on ne peut dire si le couple a eu des enfants, et quant ils sont décédés, mais manifestement ils vivent à La Sauvagère puisqu’on apprend que Léonard Lemercier y possède une maison qu’il laisse à sa future. Mais une chose est certaine, on ne trouve aucune postérité à ce couple, soit par les mariages de la génération suivante etc…
Le père, François Guillouard, présent, ne promet strictement rien à sa fille !!!
C’est curieux, et même très curieux.
Alors, le futur, malgré son argent, est-il contrefait ??? J’en suis à me poser une telle question !!! On peut aussi supposer qu’il avait été militaire et rentré au pays car tous ne mourraient pas au service, ce qui lui donnait un petit pécule, mais l’âge et probablement les handicaps physiques. En rentrant de l’armée ils ont généralement 35 à 40 ans.

En tous cas, une chose est certaine, le père et les 4 frères casent bien leur soeur et s’économisent de la doter !!!!
Malheureusement, les archives notariales de l’Orne contiennent fort peu de successions, car les successions y étaient le plus souvent traités par un sergent royal donc sans acte qui nous soit parvenu, car ceux-ci ne conservaient pas leurs fonds. On ne peut donc savoir si le petit bien de Léonard Lemercier est retourné aux Lemercier collatéraux et à combien il pouvait se monter.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales de l’Orne, E172/60 – vues 261-262/333 – La Ferté-Macé – notariat de Briouze – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 5 janvier 1672 devant les tabellions royaux soussignés, pour parvenir au mariage qui au plaisir de Dieu et en face de nostre mère ste église catholique apostolique et romaine sera fait parfait et accomply les constitutions et ordonnances d’icelle bien et duement observées par entre Léonard Lermertier fils de deffunt André et de Robine Lenglois ses père et mère d’une part, et de Julienne Guillouard fille de François et de Jeanne Bordel aussy ses père et mère d’autre part, tous de la paroisse de La Sauvagère, lesquels se sont promis la foy l’un à l’autre et s’espouser à la première réquisition d’une des parties à quoy a esté présent ledit François Guillouard père de ladite affidée lequel a eu se présent pour agréable et en faveur d’iceluy a promis donner et garder à sadite fille sa part de sa succession et de celle de sa mère et ledit Léonard Lemertier futur espoux a promis et a donné par le présent à sadite future espouse la maison manable et tous ses héritages pour par elle en jouir sa vie durant sans les pouvoir vendre ny aliéner et en oultre luy donner en cas qu’il allast de vie à trespas auparavant sa dite future espouse tous ses meubles tant morts que vifs sans aucune réservation sans quoy le mariage n’auroit esté fait et en oultre se sont promis douaire l’un l’autre sur tous et chacuns leurs biens et ainsy demeurés à un et d’accord présentes Gilles et Jean Fourray, Pierre Nicollas Noël et Gilles Guillouard et Gilles Duvel

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Un licenciement par consentement mutuel, Angers 1602

qui commence avec un contrat d’embauche dans lequel seul le prix du salaire mensuel figure, puis quelques semaines plus tard rupture du contrat.
Pourtant, ils sont plusieurs confrères tailleurs de pierre à assister au contrat d’embauche, donc ils devaient plus ou moins connaître le garçon embauché, à moins que l’un de ces aimaibles confrères n’ai débauché le garçon en lui offrant quelques sols de plus par mois ?
J’ai admiré les signatures de tous ces tailleurs de pierre, qui manifestement sont des artistes plus que des artisans.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 1er octobre 1602 avant midy, en la cour royale d’Angers endroit par devant nous Jehan Bauldry notaire héréditaire d’icelle personnellement establiz Macé Breon Me tailleur de pierres d’une part
et Michel Lemercier âgé de 22 ans comme il a dit, travaillant à l’état de maczon, demeurant en ceste ville d’autre part
soubzmectants respectivement eulx leurs hoirs etc au pouvoir etc confessent etc avoir fait et font entre eulx ce que s’ensuit, c’est à savoir que ledit Breon a promis et promet avoir et tenir en sa maison ledit Lemercier par le temps d’un an à commencer du jourd’huy et finir à pareil jour l’an révolu, et pendant ledit temps le nourrir et loger et luy fournir de giste et luy monstrer et enseigner bien et deument comme il appartien l’estat et mestier de tailleur de pierres et fournit d’oustils pour travailler dudit estat pendant ladite année, sans autre entretennement, lequel Lemercier de sa part a aussy promis et promet faire bon et loyal service audit Breon et se tenir actuellement à la besoigne ainsy qu’il luy sera commandé par ledit Breon sans qu’il puisse vaquer hors de sa maison sans son congé et permission, et pour ce que ledit Lemercier scait ja travailler dudit estat ledit Breon luy paiera la somme de 20 soubz tz par chacun mois outre sa nourriture, ce qu’ils ont stipulé et accepté et dont ils sont demeurés d’accord et à ce tenir etc dommages etc obligent lesdits establiz d’une part et d’autre eulx leurs hoirs etc avec tous et chacuns leurs biens etc à prendre vendre etc et encores ledit Lemercier son corps à tenir prison comme pour les propres deniers et affaires du roy renonczant etc foy jugement et condemnation etc
fait et passé audit Angers à notre tablier présents Claude Porcher et Pierre Berthelot praticiens, Claude Besnier Me tailleur de pierres et Pierre Soutif Me maczon et Magdelon Soutil aussy tailleur de pierres demeurant audit Angers tesmoins
ledit Besnier a dit ne savoir signer

Et le 14 novembre après midy audit an 1602, en ladite cour par devant nous notaire susdits, ont esté présents duement establis et soubzmis lesdits Breon et Lemercier, lesquels ont voulu accordé et consenty veulent accordent et consentent que le marché cy dessus soit et demeure nul et résolu et comme non advenu et y ont resdit et resdissent, et se sont quités et quittent l’un l’autre de tout ce qu’ils ont eu affaire ensemble de tout le temps passé jusques à huy, ce qu’ils ont stipulé et accepté, fait audit Angers à notre tablier présents René Cotin tailleur de pierres et Pierre Berthetlot praticien demeurant audit Angers tesmoins

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Pierre Davy sieur de la Souvestrie et du Hallay, était fils de Jean, 1520

comme ces 2 minuscules actes délavés par le temps, et partiellement illisibles, l’attestent formellement. J’avoue que je ne m’attendais pas à retrouver un jour une génération de plus à mes Davy, et en retranscrivant ces actes insignifiants, je voulais surtout voir l’activité de mon Pierre Davy, et soudain, au fil de la retranscription, je découvre qu’il est dit « fils de feu Jehan Davy » qui possédait une maison à Angers.

Je m’empresse donc d’ajouter ce Jean Davy, comme étant mon premier ascendant DAVY et donc décédé avant 1519, et selon toute vraisemblance marié avant 1495.
Certes, j’avais noté que :

Certains auteurs ont publié que Pierre DAVY est fils de Jean DAVY sieur du Grand Souchais, lui-même fils de Jean Davy sieur du Grand Souchay, vivant à Chambellay an 1430, originaire du Maine. Mais je n’ai pu trouver les preuves qui ont permis à d’autres auteurs d’écrire cette filiation, qui reste donc pour moi une hypothèse à vérifier le jour où je trouverai la preuve.

donc, j’ajoute que j’ai retrouvé une preuve de Jean Davy père de Pierre.

    Voir mon étude DAVY

Il est à noter que les titres de Pierre Davy varient selon l’humeur du notaire : « sieur de la Souvesterie », « sieur de la Souvesterie et du Hallay », mais comme mes travaux le montrent j’ai la preuve de la possession de ces 2 lieux.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
ATTENTION, cette retranscription est garantie mais l’acte était si délavé que tous les termes n’ont pu être déchiffrés, par contre, il y a 2 actes du même jour et du même sujet, qui permettent de se compléter l’un l’autre.

Le 3 avril 1519 avant Pâques (donc 13 avril 1520 n.s.) en notre cour royale à Angers (Cousturier notaire) personnellement establyz honneste homme Me Pierre Davy sieur de la Souvesterye et du Hallay, soubzmectant etc confesse avoir vendu et octroyé et encores vend etc à honneste personne maistre Jehan Lemercier paroissient de St Maurille d’Angers qui a achacté pour luy ses hoirs etc
deux quartiers de vigne sis au cloux de la Petite Malleliève près la croix de Pellouaille en la paroisse de Villevesque en 2 petites pièces l’une joignant d’un cousté à la vigne Jehan Grezillon d’autre cousté aux vignes de la chapelenie st Hervé et dudit Grezillon abouté d’un bout au chemin tendant de ladite croix de Pellouaille à la Callerye et d’autre bout à la vigne dudit achacteur, l’autre pièce joignant d’un cousté à la vigne de ladite chapelenie et st Hervé d’autre cousté à la vigne de messire Michel Boullenger prêtre abouté d’un bout au grand chemin tendant d’Angers à Sicet et d’autre bout à la pièce dessus confrontée
et tout ainsi que lesdites deux pièces de vigne ont acoutumé estre tenues et possédées par noble homme Ant … ou fief et seigneurie de … deniers de cens payable par chacun an au terme de la feste … transporté etc et est faite ceste présente vendition pour le prix
/ et somme de 30 livres tz payés comptés et nombrés par ledit achacteur audit vendeur qui ladite somme a eue prise et receue en présence et à veue de nous en 15 escuz d’or au merc de la couronne bons et de poids et le surplus en monnaie et dont etc et en aquite etc
et a promis ledit vendeur faire ratiffier ces présentes à Marguerite du Moulinet son espouse et la faire obliger dedans la Penthecouste prochainement venant à la peine de 10 livres tz de peine commise à applicquer ces présentes demourant néanmoins en leur vertu
et en vin de marché 10 sols
à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir etc garantir etc dommages etc oblige etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
présents à ce Jacques Tredehan marchand apothicaire Pierre Baillif et … Joullain tesmoins etc

PS : Aujourd’huy 3 avril l’an susdit noble homme Aulbin de Mascon sieur de Blece a donné et donné audit Me Jehan Lemercier les ventes telles qui luy compectent et appartienent pour raison du contrat dessus escript … que ledit Lemercier en demeure seigneur … sans préjudice de ses droits féodaulx en autres choses et ce fait pour ce que très bien luy plaist
à ce que dessus tenir s’est obligé et oblige …

  • le second acte, qui a dû être passé le premier par le notaire
  • Le 3 avril 1519 avant Pasques (donc le 3 avril 1520 n.s.) en notre cour royale à Angers (Cousturier notaire) estably noble Aubin de Mascon escuier sieur de la Perrière de la Grusse et Blere d’une part,
    et honneste homme Me Pierre Davy sieur de la Souvesterye paroisse de St Maurille d’Angers d’autre part
    soubzmectant etc confessent avoir fait et font entre eulx les eschanges des choses héritaulx à eulx appartenant cy après déclarés en la manière qui s’ensuit
    c’est à savoir que ledit Aulbin de Mascon sieur de la Perrière a baillé et baille par ces présentes audit Davy audit tiltre d’eschange deux quartiers de vigne ou environ sis au cloux de la Petite Mallelièvre près la croix de Pellouaille en deux pièces joignant d’un cousté à la vigne Jehan Grezillon d’autre cousté aux vignes de la chapelenie St Hervé et dudit Grezillon et à l’autre pièce cy après confrontée, abouté d’un bout au chemin tendant de la Croix de Pellouaille à la Callerye et d’autre bout à la vigne de maistre Jehan Lemercier, l’autre pièce joignant d’un cousté à la vigne de ladite chapelenie de St Hervé d’autre cousté à la vigne André Leprince ( ? trop effacé) pintier qu’il a acquise de messire Michel Boullenger prêtre abouté d’un bout au grand chemin tendant d’Angers à Suet ? et d’autre bout à ladite pièce dessus déclarée
    ou fief de Blere appartenant audit de Mascon et chargée audit lieu de 6 deniers tz de cens rente ou debvoir chacun an pour toutes charges paiables au terme de la feste aux Mars
    et en contreschange ledit Me Pierre Davy a baille et baille audit de Mascon escuier susdit qui a prins et accepté pour luy ses hoirs etc une maison o ses appartenances sise sur la rue tendant d ela rue de la Finoire ? à la rue pante près la rue de la Tannerye de ceste dite ville d’Angers qui fut feu Me Jehan Davy père dudit Me Pierre Davy et que ledit Me Jehan Davy eut par retraict sur Lezin Guyet,

    joignant d’un cousté à ladite rue de la Furnerie ? et ladite rue Pante, d’autre cousté à la maison qui fut feu Pierre Chaillou appartenant audit de Mascon abouté d’un bout à la maison qui fut feu Guillaume Souvestre à présent appartenant à Jehan Auleret d’autre our à l’appentiz et dépendances dudit de Cheré ou fié de l’abbesse de (illisible) et tenue dudit lieu avecques les maisons Corbiers à 5 sols de cens de charges par lesdites maisons eschangées et dudit Ma… de 5 sols tz de rente pour toutes charges
    auxquelles eschanges et tout ce que dessus est dit tenir etc et lesdites choses eschangées garantir de part et d’autre etc dommages etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc$
    présents à ce Pierre Bel.. et Allain Noullau paroissiens de Pellouaille tesmoings

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