Contrat de mariage d’Anthoine Thomé et Marie Roussin, Saint Rémy de la Vanne (77) et Provins (77) 1617

Introduction

Je remercie le Cercle de Généalogie et d’Héraldique de Seine-et-Marne (CGHSM) pour son aide sur place aux Archives, et c’est grâce à leur aide que je peux vous communiquer ces retranscriptions.
Merci aux lecteurs de ne pas photocopier pour diffuser aux autres, mais de leur donner uniquement le lien vers cette page. Merci aux lecteurs de ne communiquer avec moi qu’à travers les commentaires de ce blog. Je ne réponds jamais aux courriels, uniquement aux commentaires du blog. 

Je vous avais mis 2 articles importants qui complètent ce qui était connu à ce jour concernant les ascendants de Jules Verne :

Ascendance THOMÉ de Jules Verne en lien avec le moulin à papier de Saint Rémy de la Vanne (77), 1596

Il y a 120 ans Jules Verne s’éteignait le 24 mars : il descendait de Denise Desoubzmarmont à Provins

Je poursuis ce jour les découvertes concernant les ascendants de Jules Verne à Saint-Rémy-de-la-Vanne, et j’ai encore sur le même sujet 2 actes notariés importants qui vont remonter en 1556 avec tout plein de détails sur le moulin à papier de la Fontaine Chailly à cette époque.

les frères d’Agnès Jaillard à la Fontaine Chailly

Le contrat de mariage du fils d’Agnès Jaillard et François Thomé est assez bavard puisqu’il nous donne quelques liens, en particulier nous avons 2 frères d’Agnés Jaillard, Balthazar et Nicolas. Ils sont dits tous deux marchands, mais ceci cache en réalité la vente du papier car un moulin à papier tel que celui de la Fontaine Chailly au 16ème et 17ème siècles, vendait son papier certes à Provins mais aussi à Paris, comme je vais vous le mettre prochainement sur ce blog. Donc, ce sont des fabriquants de papier qui vendent assez loin leur production. Le moulin à papier nécéssitait donc plusieurs adultes. Et bien entendu les premiers acheteurs sont les imprimeurs, et on trouve ainsi dans l’acte qui suit Philippe Bondis, imprimeur à Provins. Le lien commercial à travers le papier entre Saint-Rémy-de-la-Vanne et Provins, à travers l’imprimeur Philippe Bondis, est aussi devenu lien d’alliance entre ces familles, et Philippe Bondis devait avoir pignon sur rue à Provins, et c’est chez lui que le contrat de mariage du fils d’Agnès Jaillard est passé. Les notaires à l’époque se déplaçaient souvent dans les familles pour passer sur place les contrats importants, mais pour les familles importantes. J‘ai trouvé par ailleurs où était cette maison et si vous le souhaitez je publierai les actes que j’ai trouvé sur cette maison Bondis car je ne sais si elle est encore existante, puisqu’il y a tant d’anciennes maisons à Provins.

Le registre paroissial de Saint-Rémy-de-la-Vanne

Il est inexistant, et ce qui existe sur le site des Archives Départementales de Seine-et-Marne en ligne n’est qu’une table de ce registre, donc aucun acte de baptême, mariage et sépulture n’existe pour cette paroisse. C’est donc que le registre et sa copie ont tous les deux disparu, ce qui est rare en France, et je pensais pour avoir étudié des paroisses qui ont souffert une telle perte durant les guerres de Vendée que les autres régions n’avaient pas eu à souffrir de telles pertes. Donc, je me demande ce qui a pu causer une telle perte à Saint Rémy de la Vanne.

contrat de mariage d’Anthoine Thomé et Marie Roussin

 

AD77-260E215 Babée notaire à Provins – vue prise par le CGHSM de Melun, avec son aimable autorisation

AD77-260E215 devant Babée notaire à Provins – Le samedi 25 fevbrier 1617 après midy furent présents en leurs personnes Anthoine Thomé fils d’honorable homme François Thomé marchant papetier demourant à la Fontaine Chailly paroisse de St Remy de la Vanne et d’Agnès Jaillard ses père et mère procédant de l’auctorité desdits François Thomé et Agnès Jaillard et assisté de vénérable et discrette personne Me Pierre Marie prêtre chanoine en l’église collégialle St Quiriace de Provins, noble homme Me Jehan de Beaufort conseiller au baillage et siège présidial dudit Provins, Baltazar Jaillard et Nicolas Jaillard marchands demeurant en ladite paroisse oncles maternels dudit Anthoine, Jehan Deniset et Jehan Bruneau aussi marchands demeurant ledit Deniset en la paroisse de La Ferté Gaulcher et ledit Bruneau en la paroisse de Bereu (non idendifiée) gendres dudit François Thomé et beau frères d’iceluy Anthoine d’une part, et Marie Roussin fille de deffuncts Gabriel Roussin vivant aussi marchand demeurant audit Provins et Restitue Sachot ses père et mère assistée et auctorisée de Me Jacques Roussin prêtre grand vicaire en ladite église St Quiriace frère de ladite Marie, honorable homme Philippes Bondis marchand imprimeur son beau père et tuteur, Jehan Sachot laboureur son oncle maternel, Pierre Bondis aussi marchand imprimeur et Charles Canys Me boucher beau frère d’icelle Marie, et Nicolas Milllet marchand boullenger tous demeurant audit Provins d’autre part, lesquels Anthoine Thomé et Marie Roussin de l’auctorité ci-dessus ont promis et prometent eulx prendre et avoir l’un d’eux par nom foy et loy de mariage le plustost que faire se pourra et sera advisé entre eux leursdits parents et amis et nostre mère ste église s’y consentent et accordent aux biens et droits (f°2) qu’ils ont de part et d’autre ; en faveur et contemplation duquel futur mariage lesdits François Thomé et sa femme ont promis et prometent de marier leurdit fils franc et quicte de toutes debtes, luy fournir d’habits selon sa qualitté avec de la menuiserie pour son mestier, et aussi de fournir et bailler bagues et joyaulx à la future espouze, plus de bailler audit futur espoux leur fils dedans le jour ou veille des espouzailles la somme de 150 livres tz en argent pour et en récompense de pareille somme qui luy peut … lors du mariage de leurs autres enffans et sans ce que ledit futur espoux leur fils puisse estre tenu cy après de rapporter ladite somme après le décès de sesdits père et mère …, et de la part dudit Philippe Bondis beau-père de ladite Marie et future, a promis rendre compte de la charge et administration qu’il a eue de ses biens et payer le reliqua si aucun est ; … ledit mariage consommé a esté accordé que ledit futur espoux ne pourra vendre engager ou autrement allyéner les immeubles propres de ladite future espouze, et si aulcune vendition ou allyenation auroit esté par luy faite sera tenu remployer les deniers en … en autres immeubles … pareille nature de propre à icelle future espouze et aux diens, et au surplus iceluy futur espoux doue icelle future espouze du douaire coustumier, car ainsi a esté dict convenu et accordé et autrement n’eust esté fait ; … fait et passé en la maison dudit Philippe Bondis (f°3) pour ce faire mandé en présence de Me Claude Lachy procureur es sièges royaulx dudit Provins et Nicolas Mullet sergent royal audit Provins requis pour tesmoings, lasdite Agnès a dit ne savoir signer

Contrat de mariage de Pasquier Gailliat et Jeanne Lange, Sourdun (77) 1617

Introduction

Les contrats de mariage de l’époque ne donnent pas beaucoup de chiffres concernant l’apport financier de chacun des époux, et même les clauses qui y sont écrites ne sont que copie du droit coutumier, donc n’apportent rien de particulier.

Pasquier Gailliat et Jeanne Lange, 1617

Ce contrat donne cependant beaucoup de famille.

AD77-260E215 Babée notaire à Provins – vue prise par le CGHSM de Melun, avec son aimable autorisation

1617.05.16 vue 11 – Furent présens Pasquier Gailliat tailleur d’habits fils de Denis Gailliat et de Nicolle Lange et procéddant de l’auctoritté et consentement d’iceulx, et de Gratien Gailliat oncle et parrain, Samson Gailliat aussi oncle dudit Pasquier, Crespin Proudhomme leur beau frère, et messire Pasquier Gilquin prêtre parrain et amy dudit Pasquier Gailliart tous demourans à Sordun hormis ledit Gratien qui demeure à Jutigny et ledit Gilguin à Donner d’une part, et Jehanne Lange fille de deffunct Jehan Lange dit Durisme vivant laboureur et de Marion Valtin ses père et mère proceddans aussy de l’auctoritté et consentement de Jehan Chevrier le jeune à présent mary de Marion Valtin et d’icelle Valtin a la puissance, et encore de discrette personne messire Fiacre Valtin prêtre cousin de ladite Lange, Creat Jeubert et Jehan Herbelin ses beaufrères, Denis Pascherat son cousin et parrain, et de maistre Nicolas Bardin procureur es sièges royaulx de Provins leur amy d’autre part, lesquels Pasquier Gailliat et Jehanne Lange de l’advis et consentement des dessusdits ont promis et prometctent par ces présentes eulx prendre l’un d’eulx l’autre par foy et loy de mariage au plus tost que faire se pourra et sera advisé entre eulx leursdits parens et amis sy Dieu et nostre mère Ste église y consentent, en faveur et contemplation duquel futur mariage a esté accordé et promis par ledit Denis Gaillat et sa femme père et mère dudit futur espoux d’habiller et vestir leur fils bien et honnestement suivant sa qualitté, baguer ladite furure espouze aussy de bagues et joyaulx, et faire moictyé des frais de bancquet le tout à leurs frais, et encores de marier ledit Pasquier leur fils franc et quite, et y a esté convenu que parce que ldite Lange future espouze apportera en leur communaultté tous son bien qui luy est advenu et escheu par la succession dudit deffunct Jehan Lange dit Derisme son père, qu’advenant le décès de l’un ou l’autre desdits futurs espouz sans enffans procédez de leur corps en légal mariage sequamment ledit Gailliat futur espouz en ce cas ladite Lange future espouze survivante reprendra par préciput et … part sur les biens de leur communaulté la valleur de moitié de la somme à laqualle se trouvera monter le droict successif et mobilier qui luy appartient en la succession dudit feu son père jusques à présent ou lors dudit mariage, et si ladite Lange future espouze décéda la première et auparavant ledit futur espoux sans enffans procédés de leurs corps comme dict est en ce cas ses héritiers reprendront ladite moictié et ce fait le surplus se partagera entre les héritiers du survivant et premier décédé, et au surplus ledit futur espoux a douée et doue ladite future espouse du douaire coustumier, car ainsi a esté accordé et aultrement n’eust esté fait

Marie Boucher femme délaissée de Pierre Mouton, Provins 1595

Introduction

La société à Provins différait vraiement de celle d’Angers. Je vous ai déjà dit que les veuves y étaient fort nombreuses, et voici un autre exemple très moderne : femme délaissée. En effet, il semble que de nos jours ce cas soit devenu très fréquent alors qu’autrefois il n’en est jamais question, du moins dans les notaires que j’ai étudiés en Anjou. Or, j’en trouve à Provins au 16ème siècle, et la justice reconnaissait l’absence du mari pour donner ses droits à la femme délaissée. Décidément, Provins au 16ème siècle était une société très moderne.

Marie Boucher femme délaissée

 

AD77-1057E422 Jacques Delanoe notaire à Provins – vue prise par le CGHSM de Melun, avec son aimable autorisation

1595.01.25 vue 86 – fut présent honorable homme Claude Roze marchant demeurant à Provins lequel recognut avoir pris et retenu prent et retient à tiltre de loyer d’argent à années d’honneste femme Marie Boucher femme délaissée de Pierre Mouton auctorisée par justice pour l’abscence dudit Mouton présente bailleresse audit tiltre qui a promis garentir, c’est à savoir une maison de fond en comble court derrière le tout comme il se comporte assise à Provins devant la boucherie du Val tenant d’une part à Nicolas Mouton d’autre la la veuve et héritiers Martin Mouton … jusques à 6 ans moyennant la somme de 6 escuz deux tiers en 2 termes

Contrat d’apprentissage de patissier de Claude Thienot, 12 ans, Provins 1595

Introduction

Provins était au 16ème siècle un lieu de douceur car j’ai trouvé plusieurs patissiers, sans que j’ai pu trouver à ce jour les producteurs de miel dans la Brie, car le sucre n’existait pas encore. Je tenterai prochainement de vous dresser la liste des patissiers à Provins.

apprentissage de 3 ans

Ce contrat d’apprentissage est le premier que je rencontre à Provins, donc je ne peux comparer la durée aux autres métiers sur Provins, et je vais donc comparer avec les innombrables contrats d’apprentissage que j’ai étudiés en Anjou à cette époque.
En Anjou, une durée de 3 ans d’apprentissage était rare car les durées étaient bien plus courtes, comme 12 mois pour un chirurgien !!! et les durés longues étaient pour les métiers difficiles comme les fabricants d’instruments de musique, armes etc… qui sont des métiers d’art.
Le contrat d’apprentissage de patissier à Provins en 1595 est d’une durée de 3 ans. En fait, cela ne signifie aucunement une difficulté mais on peut en conclure que le maître a ainsi un ouvrier qui fabrique avec lui plus que gratuitement, puisque c’est l’apprenti qui paie le maître.
Le prix de cet apprentissage, payé par l’apprenti, et en l’occurence par son oncle car manifestement il n’a plus ses parents, est comparable aux prix rencontrés en Anjou, les clauses d’absence aussi, si ce n’est qu’en Anjou j’ai souvent rencontré la clause de prise de corps en cas d’absence, qui signifie poursuites judiciaires, et ici aucune clause aussi sévère n’est prévue.

AD77-1057E422 Jacques Delanoe notaire à Provins – vue prise par le CGHSM de Melun, avec son aimable autorisation – vous pouvez zoomer ou enregistrer la vue pour la lire plus grande

1595.01.11 vue 59 – Claude Thienot fils de Pierre âgé de 12 ans ou environ procédant de l’auctorité de religieuse et discrete personne Jehan Thienot religieux trésaurier du prieuré conventuel monsieur St Ayoul de Provins son oncle, lequel recognut soy estre mis et met apprentil au mestier de boullanger et paticyer avec et en la maison de Constantin Farouel Me dudit mestier audit Provins présent et retenant ledit Claude pour son apprentil pour 3 années consécutifves commanceant le jour de demain, pendant lesquelles 3 années sera tenu et a promis ledit Farouel monstrer et faire apprendre audit Claude son apprentil ledit mestier de boullanger et paticier et tout ce qu’y en déppend … luy livrer faire giste et demeure bien et deubment selon son estat et qualité ; sera aussi tenu ledit Claude servyr ledit Farouel son maistre tant à son mestier et ce qui en despend que en toutes choses licites honnestes et convenables, son proffict faire et davantage au mieux que pourra ; et outre moyennant la somme de 8 escuz sols pour ledit apprentissage que ledit frère Jean Thienot en a promis payer audit Farouel ou au porteur moictié du jourd’huy en ung an l’autre moictié dans deulx années ensuivantes à pareil terme et esgalle portion ; advenant qe ledit Claude s’absente du service dudit Farouel auparavant ledit temps sans justification (f°2)  en ce cas sera tenu payer ung escu deux tiers pour les fautes et ung escu immédiatemet après sondit despart …

Pierre Jacquot, vigneron à Provins, loue un potager à Notre Dame des Champs, 1595

Introduction

Pierre Jacquot est vigneron à Provins. Il y avait alors de nombreux vignerons à Provins. Comme les autres, il sait signer, et rares sont ceux qui ne savaient pas signer en 1595. Je vous mets ci-dessous la vue avec sa signature.

un jardin potager 

Comme dans toutes les grandes villes, il fallait des jardins potagers, et manifestement un vigneron avait aussi du temps pour cultiver quelques légumes non seulement pour sa famille, mais sans doute pour quelques familles bourgeoises et augmenter ainsi ses revenus.  Le bail ci-dessous ne spécifie pas que c’est pour faire un potager, mais c’est tout à fait à lire entre les lignes car toutes les villes étaient ainsi entourées de jardins potagers.

Notre Dame des Champs

Je trouve ce lieu à l’est de Provins sur la carte de Cassini, ci-dessous.

Bail d’une pièce de terre

C’est un bail moderne car il est un loyer, et le terme loyer est même employé. Il est pour 3 ans payable en argent par an, d’un montant peu élevé.

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1595.01.11 vue 58 – Le mercredy unziesme jour de janvier an 1595 fut présent Pierre Jacquot fils de Pierre vigneron demeurant à Provins lequel recognut avoir pris et retenu prent et retient à tiltre de loier à années de messieurs les vénérables doyen chanoines et chappitre de l’église collégiale Notre Dame du Val de Provins … ung quartier de terre assis près Notre Dame de Champs tenant d’une part à la chaussée allant à la rivière de Voulsye d’autre à Pierre Doyen colleron, d’un bout sur le chemin de Notre Dame des Champs avec la sixiesme partie d’une autre pièce de terre contenant 20 perches ou environ, la pièce comme elle se comporte assise près la pièce devant dicte, le reste de laquelle pièce est tenu par la Fallette, l’estendue desquelles ledit preneur a dict bien savoir, pour en jouir par ledit preneur du jour de St Martin d’hiver dernier passé jusques à 3 ans après ensuivant moyennant la somme de 12 sols 6 deniers tz de loyer par chacune desdites années

Ayoul Ythier en procès avec son gendre pour non partage des biens de sa défunte femme, Provins 1595

Introduction

Autrefois on vivait moins longtemps, aussi les successions des parents étaient déjà réglées avant le mariage des enfants. Mais, parfois on vivait plus longtemps. Ainsi, Ayoul Ythier, veuf, est mis en procès par son gendre pour ne pas avoir partagé les biens d’Agnès Jeubert sa défunte femme.

Transaction entre Ayoul Ythier et son gendre

Les transactions sont fréquentes, et ce sont des actes de plusieurs pages puisqu’ils énoncent tous les points de la transaction. Je vous mets la première page d’un acte de 5 pages, juste pour vous montrer qu’un gendre pouvait se plaindre de son beau-père… en justice, même chez les bourgeois.

AD77-1057E422 Jacques Delanoe notaire à Provins – vue prise par le CGHSM de Melun, avec son aimable autorisation – vous pouvez zoomer ou enregistrer la vue pour la lire plus grande

1595.01.07 vue 46 – furent présents en leurs personnes honorables hommes Ayoul Ythier marchand demeurant à Provins d’une part, et Estienne Genais tanneur demeurant audit lieu à cause d’Adrienne Ythier sa femme fille dudit Ayoul d’autre, disans lesdites parties qu’ils estoient en procès soit par devant monsieur le prévost de Provins sur ce que ledit Genais et sa femme demandaient partages des biens immeubles rentes et revenus demeurés du décès de deffunte Agnès Jeubert mère de ladite Adrienne et femme en premières nopces dudit Ythier …