Pierre Crespin n’est pas venu aux Assises de Saint Julien l’Ardent en Châtelais, faire les obéissances au seigneur, 1682

Je viens de vérifier mon compte bancaire pour voir si mes impôts fonciers de 1477 € pouvaient bien être débités, en cette année 2023 où j’ai eu pour la première fois à déclarer mon appartement… puis, relisant de vieilles prises de vues pour m’occuper et/ou me distraire, je tombe sur mon ancêtre Pierre Crespin qui se fait remonter les bretelles car il n’est pas venu déclarer aux assises de la seigneurie de Saint Julien l’Ardent les vignes qu’il possède aux Gaulleries en Chatelais. Pire, il semble bien que cela fait 29 ans qu’il n’a pas payé ses devoirs…
Chatelais s’étend beaucoup vers le nord, jusqu’à toucher le bourg de Saint Quentin les Anges, et voici les cartes qui montrent bien des coteaux, d’où la vigne.


Le procureur qui tient les assises de Saint Julien l’Ardent écrit un très long procès verbal d’absence… alors il convient que je vous le mette ci-dessous,..
En fait, ces jours-ci je vous prépare la table d’un chartrier, dont celui de Craon terminé, et je tente Chatelais…

Cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne série H64 chartrier de Saint Julien l’Ardent en Chatelais : Ma retranscription est fidèle et l’orthographe aussi, mais c’est un premier jet, sans me soucier en première lecture des rares mots qui m’échappent…



CRESPIN Pierre (f°8) propriétaire en partie du clos des Gaulleries deffaut – Partie comparante vuye nous avons donné et donnons deffault dudit Crespin faulte qu’il a fait de comparoir suivant l’assignation à luy donnée par ledit Delaunay sergent, et pour le proffit après que le procureur de la cour a conclud à ce que faulte que ledit Crespin a fait de comparoir pour faire ses obéissances féodalles telles qu’il les doibt tant pour raison de ses vignes sises au clos des Gaulleries, qui furent Jean et René Gastineau, qu’autres terres qu’il possède en et au-dedans de cette seigneurie, représenter et exhiber les contracts en vertu desquels luy ou ses consorts ont entré en la possession et jouissance desdits héritages, ensemble les autres contracts par eux faicts en et au-dedans de cette seigneurie pour ladite exhibition faicte prendre et requérir telles conclusions qu’il verra bon estre soit pour la perception des ventes issues desdits contracts ou réunion desdits choses au domaine de cette seigneurie, aux amendes coutumières tant faulte d’exhibition desdits contracts qu’autres ses devoirs seigneuriaux et féodaux non faicts et … (f°8v) et debvoirs … mesme 18 deniers de cens ou debvoir … confessés par ledit Jean Gastineau à cause de ses vignes en payer 29 années d’arrérages … ou acquiter vallablement escheues à l’Angevine dernière, aux amendes coutumières faulte de debvoirs non payés, il lui soit permis de jouir de ses droits de coutume le tout aux deppens sans préjudice de ses autres droits seigneuriaux et féodaux, nous avons condamné et condamnons ledit Crespin exhiber tous et chascuns les contracts par luy et ses consorts faicts en et au dedans de cette seigneurie dans le 7 mai prochain jour de la remise de la présente assise en ce lieu, autrement et à faulte de ce faire sera faict droit et cependant lecture fait de la déclaration rendue par ledit Jean Gastineau aux assises de cette seigneurie le 19 juin 1600 –

Aveu d’André Ory à la seigneurie de Craon, Juillet 1596

J’ai dans mes ascendants une ORY de Craon, à cette période. Elle a épousé MASSEOT et j’avais mis cet André Ory dans les liens plus que probables. J’avais aussi fait autrefois les relevés du registre de catholicité de cette période à Craon, et je sais que cette famille est la seule famille de ce patronyme à Craon à cette date. Je viens de trouver surtout dans cet aveu, la signature d’André Ory, et tous les chercheurs savent bien qu’une signature est importante, tant pour la catégorie sociale que pour le plaisir d’illustrer nos recherches de ces belles signatures d’autrefois.
Cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne série H138 chartrier de Craon : Ma retranscription est fidèle et l’orthographe aussi


Juillet 1596 chartrier de Craon, AD536-H138 ORY André (f°36) mari de Claude Gueniart fille et héritière unicque de deffunts Me René Gueniart et Renée Juffé appelé pour exiber bailler par déclaration et respondre à la demande de payement des cens rentes et debvoirs, présent en personne lequel a requis de la luy estre prorogé de bailler par déclaration les choses par luy exploitées et tenues de la seignerie de séans (por « céans ») et confesse debvoir (f°36v) par chacuns ans au terme notre dame Angevine la somme de 9 sols deux deniers tz de laquelle déclaration et confession l’avons jugé et suivant notre jugemens iceluy condemné bailler par devant nous les choses par luy tenues de céans dedans 6 semaines pour touttes … et délais et outre le condamnons paier ladite somme de 9 sols deux deniers … de l’année dernière passée et icelle continuer à l’advenir sans préjudice d’autres plus grand debvoir et d’autres arréraiges si aucuns sont deubz autrement et à faulte de bailler par déclaration dedans ledit temps sera procédé par saisie … signé ORY

Bornage pour délimiter le fief de l’abbaye aux Bonshommes et celui du couvent Notre Dame : Montreuil Belfroy 1546

Je vous ai déjà mis ici l’engagement de ce cloux de vigne, et je viens de vous trouver le bail à ferme fait à Jacques de Lucigné et Suzanne de la Béraudière.
Et tout plein d’autres actes concernant Montreuil-Belfroy, aujourd’hui devenue Montreuil-Juigné. J’ai travaillé dans les années 1963 aux Tréfileries et laminoirs du Havre, aliàs Tréfimétaux, à Montreuil-Belfroy, et j’étais logée dans cette propriété, mais dans les combles par derrière, et sans fenêtre renaissance, juste un vasistlas. Je vous raconte demain comment.

L’Epine, commune de Montreuil-Belfroy, ancienne maison seigneuriale dans le bourg, comprenant un grand corps de bâtiment, dont une transaction du 17 février 1545 attribua la partie vers la Maine, avec les jardins du côté des moulins, aux Religieux de la Haie-aux-Bonshommes d’Angers, tandis que le principal logis, aec le cellier, la boulangerie et la grande cour d’honneur, restait du domaine du Ronceray. (Célestin Port, Dictionnaire du Maine et Loire, 1876)
L’Epinay, voir l’Epine (idem)

Je vous avais aussi mis hier les filles d’Hardouin de Lussigny, et le voici du temps de son vivant. Il assiste en fait à une transaction intéressante car elle illustre les difficultés du bornage autrefois, et ici concernant les fiefs voisins, qui ne savent plus très bien où s’arrête leur domaine. Et Hardouin de Lussigny qui possède l’Epine et les Vaux à Montreuil Belfroy relève des 2 fiefs.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :







Le 17 février 1545 (calendrier Julien, soit avant Pâques qui était le 25 avril 1546, donc 1546 n.s. – devant Marc Toublanc notaire royal à Angers) Comme procès fust et soyt meu par devant monsieur le séneschal d’Anjou ou messieurs son lieutenant général et particulier à Angers entre les religieuses abbesse et couvent du moustier et abbaye de notre Dame du Ronceray de ceste ville d’Angers demanderesses et déffenderesses d’une part, et les religieux prieur du prieuré de la Haye aux Bonshommes sis et situé en ceste ville d’Angers déffendeurs et aussi demandeurs d’aultre pert, sur ce que chacune des parties disoit c’est à savoir lesdites religieuses abbesse et couvent de Notre Dame de ceste dite ville d’Angers disoient que à cause de l’ancienne fondation et dotation dudit moustier elles estoient dames de la terre fief et seigneurie d’Espinatz, le fief de laquelle se estend audit lieu d’Espinatz ès paroisse de Monstreuil Bellefroy, Cantenay et ès environs, et que le lieu et maison noble ses appartenances et dépendances, vulgairement appellées l’Espine, sis au bourg dudit lieu de Monstreuil Bellefoy estoit leur fief, nuepce et seigneurie, et pour raison de ladite maison ses appartenances et dépendances et de certaines terres estantes en cousté et vallée tirant sur la rivière de Mayenne et sis au derrière de ladite maison estoit le fief seigneurie et nuepce desdites religieuses abbesse et couvent de Notre Dame d’Angers et demandoient en estre obéies comme dames de fief avecques despens et intérests ; à quoy de la part desdits prieur religieux dudit prieuré estoit dit que ladite maison noble ses appartenances et dépencances de l’Espine estoit leur fief et nuepce ensemble ledit lieu et terre appellé les Vaulx estans sis et situé au derrière de la maison de l’Espine par les faits moyens et raisons qu’ils alléguoient ; et estoient sur ce en involution de procès, pour ce est il que en la cour du roy notre sire à Angers endroit par devant nous personnellement establys maistres Mathurin Rabegeau licencié ès loix procureur et soy faisant fort desdites religieuses abbesse et couvent de Notre Dame d’Angers demandeurs et déffendeurs d’une part, et maistre Jacques Surguyn licencié ès loix au nom et comme procureur desdits religieux et prieur dudit prieuré de la Haye aux Bonshommes aussi demandeurs et deffendeurs d’aultre part, lesquels procureurs ont promis doibvent et sont demeurés tenus faire ratiffier et avoir agréable le contenu en ces présentes respectivement dedans le jour et feste de la Nativité Notre Dame dicte Angevine, et en bailler lettres de ratiffication vallables les ungs aux autres dedans le jour et feste d’Angevine, à la peine de tous intérests ces présentes néanmoins etc soubzmetant eulx esdits noms scavoir est ledit Rabergeau tous et chacuns les biens dudit moustier et abbaye de Notre Dame d’Angers présents et advenir et ldit surguyn tous et chacuns les biens dudit prieuré aussi présents et advenir, lesquels après avoir esté sur les lieux et en présence de noble homme Hardouyn de Lussigni sieur de l’Espine et après avoir veu les tiltres et fait communication de l’un à l’aultre et de leur conseil de chacune desdites parties ont transigé pacifié et accordé et appointé et encores etc transigent paciffient accordent et appointent en la forme et manière qui s’ensuit, c’est à savoir que le grand corps de maison où est la salle haulte et le celier dessoubz comprins le vir, celier, boulangerie et une maison estent en appentis à la grand cour de ladite maison seigneuriale de l’Espine le tout tenant ensemble tirant vers l’église dudit lieu de Monstreuil Bellefroy et depuis le coign de la muraille estant en ladite cour et où seront mis et assis bournes tirant en droit fil à la grande porte de ladite maison de l’Espine, est et demeure le fief seigneurie et nuepce desdites religieuses abbesse et couvent du moustier et abbaye de Notre Dame d’Angers, joignant d’un cousté lesdites choses estant audit fief desdites religieuses aux maisons pressouer et jardin dudit lieu de l’Espine et à ung autre grand corps de maison contigü et joignant ledit grand corps de maison cy dessus déclaré, et qui demeure auxdites religieuses comme estante leur fief et nuepce ; et auxdits religieux et prieur demeure ledit corps de maison auquel y a une salle basse depuis le coign de muraille où sera mise et assise ladite bourne, ensemble les jardins tirant vers les moulins de Monstreuil demeurent le fief et nuepce desdits religieux et prieur de l’abbaye aux Bonshommes ; et en tant que touche la pièce de terre qui est en cousté estant au derrière de ladite maison de l’Espine appellé les Vaulx où y a boys taillis boucaiges et noyers dans et depuis une joincture et fante de muraille à l’endroit de laquelle joincture et fante sera mis une bourne et une autre bourne près les soubzerain noyer tirant au bas dez Vaulx et près ladite rivière de Mayenne à une autre bourne qui sera mise près ladire rivière vis-à-vis et au droit fil l’une de l’aultre, faisant la séparation et division dudit corps de maison cy dessus mentionné, ladite terre des Vaulx tirant devers ladite église maison presbitérale maison et jardin de Estienne Guillebault et Jehan Houessart sergent royal tout ainsi que se poursuivent lesdits Vaulx dedans et depuis ladite fente de muraille estant en ladite maison et bournes qui seront mises tirant vers ladite église de Monstereul maison jardin desdits Guillebault et Houessart demeure le fief et nuepce desdits religieuses abbesse et couvent et le surplus desdits Vaulx tirant vers lesdits moulins de Monstereul et la porte de Monstereul où passent les grands bapteaulx est et demeure le fief et nuepce desdits religieux et prieur de la Haye et pour raison de ladite maison cour celier vir et aultres choses cy dessus déclarées qui est le fief desdites religieuses abbesse et couvent dudit moustier ledit de Lussigne sieur de l’Espine en a confessé debvoir par chacun an la somme de 6 deniers tz de cens et debvoir, et pour raison desdits Vaulx en tant et pour tant qu’il y en a audit fief desdites religieuses abbesse en debvoir par chacun an la somme de 11 deniers tz de cens et debvoir, et auxdits religieux et prieur de l’abbaye a confessé debvoir de cens et debvoirs la somme de (blanc) payable tous lesdits cens aux jours et festes de (blanc), et baillera ledit sieur de l’Espine par déclaration ce qu’il tient desdites parties cy dessus nommées dedans 6 mois prochainement venant tous despens compensés respectivement du consentement desdites parties ; à laquelle transaction et tout ce que dessus est dit tenir etc et à garantir etc dommages etc obligent lesdites parties respectivement scavoir ledit Rabergeau tous et chacuns les biens dudit moustier et abbaye de notre Dame d’Angers et ledit Surguyn tous et chacuns les biens dudit prieuré de la Hayes aux Bonshommes, présents et advenir etc renonçant etc foy jugement condemnation etc fait et passé au pallais royal d’Angers par nous Marc Toublanc et François Legauffre notaires le 17 février 1545

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Montre de 1536, la déclaration d’impôt militaire au roi des nobles : Mandé de Chazé en 1536

Nous venons de faire notre déclaration d’impôts, et voici celle de mon ancêtre Mandé de Chazé seigneur du Bois-Bernier en 1536.  Je n’ai que cette famille noble dans mes ascendants et j’ai trouvé ces jours-ci un point important de l’histoire du Bois-Bernier (Noëllet, 49), dont je vais vous entretenir. En attendant, voici l’aveu de Mandé de Chazé en 1536 :

Le seigneur du Boys Bernier qui soulloit faire
ung archer s’est présenté Mandé de Chazé
qui a promis faire son devoir 11 août

souloir : verbe disparu signifiait : Avoir coutume de

Aveu au roi des enfants mineurs de Portebize, août 1536

Le service militaire dû au roi par les nobles n’épargnait pas les enfants mineurs, et ici c’est donc le tuteur qui rend aveu et nomme une tierce personne pour aller servir à leur place. Je mets ici cette vue prise aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, cote 1B54, du rôle des gentilshommes de 1536, pour les Canadiens qui descendent des de Portebize, en particulier Jonathan Chénier-Daoust.

Missire Martin de Portebize prêtre tuteur
ou curateur des enffens myneurs d’ans
du feu seigneur du Boys de Soullerre son frère
aisné a déclaré qu’il obéira 11
aoust 1536, présent Gatien
de La Pasturelière escuier seigneur dudit
lieu qui s’est chargé fournir et conduyre
Etienne Godebille pour ledit Portebize.

La maison appelée « la Grange » hostellerie en 1538 au bourg d’Armaillé, appartenant à René Gault

Mon étude des Gault montre 3 lieux-dits « la Grange » autour des Gault :

    • à Feneu pour René Gault sieur de la Grange en 1693 acquise dans la branche de Laurent Gault
    • à Armaillé, dans le chartrier, la maison de René Gault l’hoste en 1538 et années suivantes.
    • à La Prévière dans l’estimation en 1662 des biens de défunte Catherine Gault épouse de Maurice Barré. C’est cette dernière qui est celle qui concerne Clément Gault parti vivre à Valpuiseaux.

Je vous ai mis celle de Feneu dans mon précédent billet, et voici celle d’Armaillé.

Je descends personnellement de ce René Gault car j’ai pu m’y rattacher à travers le chartrier d’Armaillé. Il était hostelier à Armaillé et sa maison s’appelait « la Grange » et les assises de la seigneurie d’Armaillé s’y tenaient très souvent :

« Le 15 mars 1540[1] Déclarations amendes ventes et autres exploits de justice des pletz d’Armaillé et de Boysgellin tenus au bourg d’Armaillé en une maison appelée « la Grange » appartenant à René Gault, par nous Jehan Galliczon bachelier es loix sénéchal, sergent Julien Gault, recorder Jehan Maslin et Marin Aubert » Avouez que j’ai beaucoup de chance d’avoir une telle lettre D dans une archive concernant mes GAULT, et je ne me lasse pas de la regarder, et surtout je me demande combien on mettait de temps à faire une aussi belle lettre D et quelle formation on avait.

Cette maison existe toujours, bien que reconstruite en 1609. Elle possède une très grande longue pièce souterraine qui était probablement la grange aux dîmes et permettait de conserver les produits récoltés. Ce souterrain fait l’objet de sa place dans la base Mérimée[2] qui recense le patrimoine en France. J’ai des photos de cette maison « la Grange » mais pas de droits pour l’afficher, mais le bourg est si petit qu’on ne peut la manquer sortant du pont à droite.

La génération suivante, je retrouve bien ma branche Gault dans le chartrier d’Armaillé : « Le 13 août 1577[3] en la cour de Pouancé, honnorable homme René Gault marchand demeurent au Tertre en Armaillé au nom et comme se faisant fort de honnorable femme Perrine Galliczon sa mère, à laquelle il demeure tenu faire ratifier ses présantes néanmoings, et honnorable homme Pierre Galliczon mari de Françoise Lemesle fille et héritière de défunts Guillaume Lemesle et Perrine Gault ses père et mère demeurant à la Morelaye à Saint Michel-du-Boys d’une part, et noble homme René d’Armaillé seigneur dudit lieu et du Boys-Geslin et des fiefz et seigneuries en dépendant d’autre part, soubmetant lesdites parties respectivement avoir ce jourd’huy accordé sur les procès que ledit seigneur faisoit au siège présidial d’Angers de 2 boisseaux d’avoine grosse à main à la mesure du fief d’Armaillé et le 1/3 plus d’avoine menue dite mesure et 4 s tz le tout de devoir requérable par chacun an par les Galliczons et les prieurs religieux de la Pimauldière à cause de leurs choses qu’ilz tiennent au bourg d’Armaillé qui est la closerye de la Grange appellée le Buron quel devoir est du chacun an au terme Notre Dame angevine ou autre terme chacun pour 1/3 dudit devoir second 1/3 par ledit Galliczon et parce que ledit seigneur d’Armaillé s’adressoit auxdits les Galliczons pour le payment dudit devoir et en demandoit les aréraiges offrant céder aux Galliczons ses droitz en poyant le total dudit devoir pour ce faire par eux rembourser d’1/3 dudit devoir contre lesdits prieurs et couvent de la Primauldière, le tout seulement du fief d’Armaillé et comme il y était fondé sans en prendre le droit de ses précédants fermiers et en faisant ledit accord ledit René Gault audit nom et ledit Pierre Galliczon mari de ladite Lemesle ont promis et sont demeurés tenus à l’avenir payer ledit devoir cy-dessus tant par avoine qu’argent, chacun pour 1/2 et ce jusques à ce qu’ilz eussent contraints lesdits prieurs pour 1/3 –

[1] AD49-E1134-f°114

[2] https://mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr/immeubles-monuments-historiques

[3] AD49-E1136-f°079