Pierre Possot apothicaire ordinaire de l’artillerie de France demeurant de présent à Provins y acquiert une maison, 1596

Introduction

Vous avez bien lu mon titre, et je vous mets ci-dessous l’original de ma source pour que vous puissiez le lire en 1596, car j’avais bien trouvé le métier d’apothicaire du roi, ou d’un autre membre de la cour, mais je n’avais j’avais encore rencontré l’artillerie !

Il acquiert une belle maison à rente

La maison est belle car la somme de 16 écus de rente perpétuelle est élevée pour une maison, mais manifestement il n’a pas les moyens de la payer comptant comme c’était déjà souvent devenu le cas en 1596, contrairement à l’année 1506 que j’ai faite et au cours de laquelle on achetait les biens fonciers en les payant très rarement comptant, mais à rente annuelle perpétuelle. Cette forme de vente n’est pas un bail, même si en 1596 on disait encore « bailleur » pour le cédant, car un bail c’est à terme non perpétuel. Mieux, par la suite, l’acquéreur était bien dénommé « propriétaire » et cela figure dans les nombreux aveux qu’on y rencontre. Et vous pouvez vous-même voir des aveux en marge de l’acte qui suit, car le notaire a par la suite écrit par moins de 3 aveux dans la marges.
Ceci dit, j’indexe tous ces actes et je vous mettrai bientôt en ligne ces relevés, et j’affirme qu’on y trouve une multitude de ventes, d’aveux, etc… avec beaucoup de données filiatives, puisque le plus souvent le notaire doit indiquer tout vient le bien etc…

acte d’acquisition d’une maison à Provins, 1596

Cet acte est facile, mais ce notaire avait plusieurs clercs L »un d’entre eux avait par contre l’écriture particulièrement peu lisible pour mes lecteurs, et même si je sais les déchiffer, je crains de vous affoler en les mettant en ligne…

 

AD77-1057E422 Jacques Delanoe notaire à Provins – vue prise par le CGHSM de Melun, avec son aimable autorisation

1596.02.26 vue 143 – fut présent en sa personne honorable homme Pierre Possot apothicaire ordinaire de l’artillerie de France demeurant de présent à Provins lequel recognut avoir pris et retenu prent et retient par ces présentes à tiltre de rente annuelle et perpétuelle d’honorable homme François Goijat marchant demeurant au chastel de Provins et Catherine Michau sa femme à cause d’elle de sondit mari suffisamment auctorisée pour faire et passer ce qui s’ensuit présents bailleurs audit tiltre qui luy ont promis garentir etc c’est à savoir une maison couverte de thuille assise en ceste ville de Provins en la grand rue que soulloit teni audit tiltre desdits bailleurs Nicolas Lambert orloger tenant d’une part à une ruelle d’autre part à Jehan Lange appoticaire d’un bout sur la rue d’autre sur la veuve et héritiers feu Me Denis Saulsoy, à ladite bailleresse appartenant de propre et à elle advenuz par la succession de deffuncte Jehanne Cordyer veuve de feu Jehan Michau sa mère suivant le partage qui en a esté fait entre elle et les héritiers feuz Jacques Privé et Symone Lecourt sans en riens réserver ne retenir, et à telle charge qu’elle peult debvoir envers le seigneur dont elle est mouvante que les parties n’ont peu déclarer d’eux sur ce enquis, et chargé ladite maison outre ledit alise de 50 sols tz de rente de telle nature qu’elle est envers Me Jehan de Beaufort conseiller et dame Symone Privé sa femme héritier en partie desdits Jacques Privé sans autres charges quicte de ladite rente jusques à huy, pour de ladite maison et héritage jouir par ledit preneur ses hoirs en tous jours aux charges susdites à toujours perpétuellement et outre moyennant le prix et somme de 16 escuz deux tiers de rente annuelle perpétuelle de bail d’héritage que pour ce ledit preneur en sera tenu rendre et payer auxdits bailleurs leurs hoirs par chacun an à deux termes et parfaitement (f°2) esgaulx qui seront de 6 mois en 6 mois, premier terme de payement commenceant le premier jour du moys de septembre prochainement venant, le second le premier jour de mars ensuivant et à continuer de terme en terme auxdits jours à tousjours, en et sur ladite maison et lieux qui en sont demeurés chargés ypothéqués et asservis lesquels ledit preneur sera tenu entretenir et faire valloir … (en marges des 2 pages, plusieurs aveux ultérieurs)

Claude Hemot doit payer les frais de la contagion et inhumation de son père, Provins 1597

Introduction

Le Covid , contagion récente, ne nous a pas trop coûté grâce à notre système d’assurance maladie, mais notre inhumation coûtera environ 5 000 €. Autrefois il fallait aussi payer les frais de maladie, et ici même la décontaminaiton de la maison du père de Claude Hemot.

épidémie en 1597

Cette épidémie ne figure pas sur le livre de Miche Veisseire Histoire de Provins, mais il y en a eu en France cette année là.

Sentence du prévôt de Provins

C’est le prévôt qui autorise Claude Hemot à vendre des biens de son défunt père pour payer tous ces frais.

Vente de la maison et boutique

la maison est si petite qu’elle en vaut que 16 écus 40 sols

AD77-1057E422 Jacques Delanoe notaire à Provins – vue prise par le CGHSM de Melun, avec son aimable autorisation

1597.02.19 vue 108 – Fut présent en sa personne Claude Hemot Me serrurier demeurant à Provins lequel de son bon gré sans force ne contraincte aulcune et suyvant et en vertu de certaine lettres de sentence donnée de Monsieur le prévost de Provins ou sur icelle monsieur le procureur du roy audit Provins en datte du 15 janvier 1597 signé Billot par laquelle il est permis audit Hemot vendre et alliéner des héritages de la succession de deffunt Jehan Hemot laisné son père jusqu’à la concurrence de la somme de 20 escuz sol tant pour le remboursement des frais qu’il a faits pour faire penser et inhumer ledit deffunt son père décédé de la contagion que Marye Hemot sa fille atteinte d’icelle et les gardes qui estoient en la maison pour netoyer icelle le tout comme plus au long est porté par ladite sentence, recognue avoir vendu ceddé quicté transporté et délaissé et par ces présentes vend cèdde promis et promet garentir de tous troubles et empeschements à Augusin Lucier Me menuisier demeurant audit Provins présent et achepteur c’est à savoir une petite maison consistant en une petite boutique sur le devant et sur la bretesche une petite chambre basse attenant ladite boutique, une chambre haulte sur la part qui est au dessus de la boutique dudit achepteur et de la petite chambre basse dudit lieu, ung grenier au dessus de ladite chambre haulte, ung petit sellier à farine attenant des degrès de ladite chambre haulte avec les aisances et droits de communs et passage dépendans de ladite maison tant en la court   …  pour 16 escus 40 sols comptant

Pierre Verot, épinglier à Provins en Brye, venait de Falaise en Normandie, 1502

Introduction

Les épingles étaient très utilisées autrefois ce que nous avons oublié avec tout ce qui adhère partout. Pour ma part, j’ai encore connu l’épingle anglaise car j’étais l’aîné de 6 enfants au temps de la couche à laver et non jetable, et même des langes. L’acte qui suit cependant prouve que Pierre Verot est de Falaise, mais ne prouve pas qu’il fabriquait lui-même les épingles, et on peut supposer que si son frère est venu à Provins acheter les biens de son frère à Falaise, c’est contraire à ce qui se passait toujours, à savoir c’était celui qui était parti qui venait effectuer la vente de ses biens sur son lieu de naissance, ou donnait procuration de ce faire, On peut supposer que ce frère est l’épinglier et qu’il a apporté des épingles à vendre à Provins… Ce qui signifierait que les épingles étaient fabriquées à Falaise.

Voici un site sur ce métier d’autrefois.

Pierre Verot vend ses biens à son frère, 1502

 

AD77-1056E586 Dechoisy notaire à Provins – vue prise par le CGHSM de Melun, avec son aimable autorisation

1502.09.12 vue 3058 – Pierre Verot marchand mercier et esplingliers demourant à Provins en son nom et comme soy faisant fort en cette partie des enfants de luy et de Colette sa femme … vendu … à Pierre Duvalet bourgeois de Falaise en la Basse Normandie près la Gibray et seigneur des Hales de ladite Gibray ad ce présent en personne acheteur pour luy ses hoirs tel droit part portion nom raison propriété fons seigneurerie appartenance et possession en toutes maisons manoirs terres prés vignes et autres héritages rentes et revenus quelconques et à luy advenuz et escheuz par les décès de feuz Jehan Verot et Jehanne jadis sa femme ses père et mère et aussi de son acquest et autrement pour quelque cause que ce soit lesdits héritages situés et assis à Tassilly et à Bons à une lieue ou environ près dudit Falaise et ailleurs illec environ dudit pays de Normandie sans rien excepter ne retenir … moyennant la somme de 100 livres tournois que pour ce ledit vendeur en a confessé avoir eu et receu dudit acheteur et l’en a quicté …

Jean Dargent notaire royal à Provins en 1560, sans fonds déposé aux archives donc inconnu d’elles

Introduction

Les archives de Seine-et-Marne, comme celles de tous les départements, ont en ligne une liste des notaires. Toutes les archives donnent en fait les notaires qui sont dans les fonds déposés et rares sont celles qui signalent d’autres notaires ayant existé mais non déposés. Voici un notaire non déposé car ne figurant pas dans la liste publiée par les Archives de Seine-et-Marne.

Jean Dargent notaire royal au baillage de Provins 1560

Non seulement Jean Dargent a été notaire royal au baillage de Provins comme l’acte qui suit le prouve, mais vous allez remarquer en marge du  document, une annotation postérieure car l’écriture est moderne, qui atteste que quelqu’un s’est intéressé à cet acte à une époque où on avait (ou on se permettait) de trifouiller dans les archives en les annotant… Je suppose qu’il vivait à Provins paroisse St Pierre mais qu’il n’a pas eu de descendants directs, en tous cas aucun dans les bases de données.

Jean Dargent échange sa grange avec Claude Dutartre 1560

Il est même dit qu’il a hérité de cette grange de Mathurin Dargent sans que l’on sache le lien entre eux. En tous cas on sait où se trouvait la grange.

AD77-1056E475 Baiselo notaire à Provins – vue prise par Monsieur Miraucourt du CGHSM de Melun, avec son aimable autorisation.

Le 4 mai 1560 (p185 vue 204) comparurent en leurs personnes honorable homme Jehan Dargent notaire royal au baillage de Provins d’une part et Claude Dutartre couvreur demeurant à Ernier soy faisant et portant fort de Barbe Robinot sa femme à cause d’elle prometant luy faire ratifier toutefois etc d’aultre part, lesquelles parties recognurent et confessèrent avoir fait et font entre elles les eschanges permutations qui s’ensuyvent, c’est à savoir que ledit Dargent a baillé et délaissé audit tiltre d’eschange et promis garantir audit Claude Dutartre et sa femme ce acceptant ad ce présent tel droit part et portion que ledit Dargent a et luy peut compéter et appartenir par le moyen de la succession de deffunt Mathurin Dargent et aultrement en une vieille grange jardin et court près assise aux greniers dernier tenant d’une part et d’aultre audit Dutartre (f°2) d’un bout sur la court commune et d’aultre sur ledit Dutartre à la charge des cens et rentes que peuvent debvoir lesdites portion de grange jardin et court que lesdites parties sur ce enquises nous ont déclarer ne exprimer ; pour en jouyr par ledit Dutarre et sa femme dès maintenant à tousjours, et pour et à l’encontre de ce que dit est dessus ledit Dutartre soy faisant fort de sadite femme a baillé et délaissé en contre eschange et promis garantir audit Dargent ad ce présent et acceptant ung quartier de terre labourable assis au finage de Sernolles au lieudit le huysbelledennes ? tenant d’une part audit Dargent et d’aultre audit Dutartre d’un bout sur le chemin et d’aultre bout aux … mouvant en censyve du sieur de Gouix à la raison d’un denier pour quartier paiable au jour st Remy au lieu accoustumé …

 

 

 

 

Maison couverte d’aissis à Fontaine Yot, Champcenest (77) 1559

Champcenest relevait de Provins, et les habitants devaient se rendre à Provins pour passer une vente devant notaire. A cette époque, l’immense majorité des ventes foncières sont payées à rente perpétuelle en nature, c’est à dire en blé. Le notaire dont j’ai déjà relevé 400 actes en 1558-1559 fait court, et pourtant très riche en informations, ainsi il donne très souvent l’origine du bien vendu ou l’origine de la part en indivis d’un bien, et indique donc le nom des défunts dont c’était la succession, en d’autres termes le document que je dépouille depuis 4 semaines est une mine d’or pour les origines familiales, donc la généalogie, malheureusement, rares sont les généalogies qui remontent à 1558 dans cette région…
Ce notaire a une autre particularité : ses clients sont tous manuels : vigneron, laboureur, maçon, colleron, manouvrier etc… et aussi quelques tanneurs bien que pour ces derniers, que je connais pour les avoir étudiés, ce n’est pas une profession pauvre, mais des revenus intermédiaires… Le fonds de ce notaire est donc particulièrement intéressant…
J’y rencontre le plus souvent des difficultés à identifier les noms de tous les lieux, très nombreux à avoir été modifiés au fil des siècles et même parfois disparus… mais ici je suis certaine de la Fontaine Yot qui existe encore ainsi, même si en 1559 elle est écrite Fontaine des Yaunes. Ainsi, la modernité a conservé le Y et la phonétique…
Mais cet acte nous délivre une maison très particulière, car malgré l’immensité de mes dépouillements et curiosités, je n’avais encore jamais vu une telle couverture de maison. Je vous ai souligné l’original.

Vous lisez bien AISSIL avec un magnifique L à la fin. Il n’en est rien car voici ce que donne M. Lachiver, Dictionnaire du monde rural, 1997 :

  • aissil : vinaigre
  • aissis : petit ais, petite planche mince qui sert à couvrir les maisons et les granges

C’est la première fois que je rencontre des planches et pour tout vous dire, j’ai été autrefois une petite fille qui connaissait la grande brière et les maisons couvertes de paille, et je les regardais toujours avec beaucoup d’émotion… mais jamais de planches… Le notaire de Provins en 1558 donne le plus souvent les maisons couvertes de tuiles.

Voici la retranscription : Le 24 novembre 1559 Gilet Bourgeois laboureur demourant à la Fontaine des Yaunes paroisse de Champsecret recognait avoir baillé et délaissé à tiltre de rente annuelle et perpétuelle et promis garantir de son fait et obligation seulement et pour toute autre garantage de Jehan Cheneau aussi laboureur demourant en ladite paroisse ad ce présent preneur audit tiltre 7 arpents de terre en une piece ou y a maison couverte d’aissil court lieu et comme le tout contenant ensemble assis et situé à ladite Fontaine des Yaunes tenant d’un bout à Jehan Cheneau d’autre à Raolin Guillault d’un costé sur les … (AD77-216E1258)

Pierre Auvray, teinturier à Nantes Ste Croix, acquiert une maison à Angers, 1626

Introduction

Cette vente fait suite à l’héritage des Molendin, et de nombreux Molendin sont cités, donc intéressent un certain Jean Claude LECOINTE qui en descend, et faîtes lui signe car l’acte ci-dessous l’intéresse pour compléter son arbre.
Le teinturier Auvray est-il à l’origine de l’immense teinturerie que donne Wikipedia à Rouen. C’est fort probable… En tous cas, le fait qu’il soit allé à Angers acquérir une partie de cette maison, bien située qui plus est, semble montrer un entrepreneur qui entreprend …
J’ai sur mon site plusieurs teinturiers de cette époque, dont l’un à Angers, l’autre à Craon, etc… et même l’inventaire de la boutique.

 

Voici sa retranscription 

acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 
Le lundy 15 juin 1626 avant midy, par devant nous Nicolas Leconte notaire gardenottes royal à Angers fut présent Mathurin Goubault marchand tant en son privé nom que de Marye Molandin sa femme, fille et héritière en partie de deffunct Henry Molandin et Louise Hardy sa première femme, et de Claude Molandin fille du second lit dudit feu Molandin, promettant luy faire avoir ses présentes agréables, et à lacomplissement d’icelles solidairement obliger et à l’acquéreur cy après en fournir lettres de ratiffication et obligation solidaire dedans le payement du prix du contrat cy après à peyne etc ces présentes néantmoins demeurant en la propre de sieur Pierre de Cheville, lequel esdits noms et en chacun d’iceux seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens estably et deuement soubzmis a volontairement confessé avoir vendu vend quitte cedde délaisse et transporte a honnorable homme Pierre Auvray marchand tainturier et bourgeoys demeurant en la ville de Nantes paroisse St Nicollas à ce présent tous et chacuns les droits noms raisons (f°2) et actions qui audit Goubault sa femme peuvent compéter et appartenir en la succession desdits deffunts Molandin qui consistent en une maison située sur la rue St Noz de ceste ville, laquelle fut acquise et bastie par ledit feu Molandin durant son second et dernier mariage avecq deffuncte Marye Pinain et en sa part et portion des raports que ledit Auvray comme mary de Marguerite Molendin a comme héritière de ladite Claude Molendin vivante femme de Jean Menard décédée audit Nantes 5 ou 6 ans sont ou environ, est tenu de raporter à ladite Marye et Jean Molendin aux enfants et héritiers de defunte Anne Molendin qui sont les trois enfants dudit premier mariage, pour par ledit Auvray prendre et disposer de ses droits ainsi qu’il verra bon estre et comme eust fait peu faire et faire pourroit ledit vendeur esdits noms … (f°3) … transportant ceste présente vendition delaye transport faite pour et moiennant la somme de 112 livres tz laquelle somme ledit acquéreur aussy estably soubzmis et obligé a promis et demeure tenu la payer audit vendeur dedans d’huy en ung an prochain venant et jusques à payement rente ou intérests stipulés à la raison du denier seize … (f°4) … et encores à la charge dudit acquéreur de payer et acquite pour le vendeur esdits noms tous et chacuns les raports tant en principal que intérests qu’il pourroit estre tenu de raporter tant audit Molandin que aux héritiers Hector Levyre et Anne Molendin sa femme et à ladite defunte Claude Molendin et le rendre quite de ce qu’il en pouroit estre vers ledit acquéreur tenu au désir de son contrat de mariage passé par Guibert notaire de Chemillé le 22 septembre 1620 et outre de payer et acquiter les parts et portions en quoy ledit vendeur esdits noms peult estre tenu des rentes créées par ledit deffunt Molendin aux chappittres St Maurille St Maimbeu et au couvent de St Serge de ceste ville qui reviennent à 55 livres 16 sols 2 deniers par an et en faire les admortissements en la descharge dudit vendeur qu’il aquitera aussi de la rente de 4 livres 10 sols deue par ladite maison à noble homme (blan) Davy (f°5) sieur de la Bournée conseiller du roy et juge magistrat au siège présidial de ceste ville gendre du deffunt sieur Joachin Vollage, et du tout lessdites parties sont demeurées d’accord et l’ont ainsy voullu stippullé et accepté tellement que audit contrat de vendition et ce que dit est tenir etc garantir etc payer …