Introduction
Les épingles étaient très utilisées autrefois ce que nous avons oublié avec tout ce qui adhère partout. Pour ma part, j’ai encore connu l’épingle anglaise car j’étais l’aîné de 6 enfants au temps de la couche à laver et non jetable, et même des langes. L’acte qui suit cependant prouve que Pierre Verot est de Falaise, mais ne prouve pas qu’il fabriquait lui-même les épingles, et on peut supposer que si son frère est venu à Provins acheter les biens de son frère à Falaise, c’est contraire à ce qui se passait toujours, à savoir c’était celui qui était parti qui venait effectuer la vente de ses biens sur son lieu de naissance, ou donnait procuration de ce faire, On peut supposer que ce frère est l’épinglier et qu’il a apporté des épingles à vendre à Provins… Ce qui signifierait que les épingles étaient fabriquées à Falaise.
Voici un site sur ce métier d’autrefois.
Pierre Verot vend ses biens à son frère, 1502
AD77-1056E586 Dechoisy notaire à Provins – vue prise par le CGHSM de Melun, avec son aimable autorisation
1502.09.12 vue 3058 – Pierre Verot marchand mercier et esplingliers demourant à Provins en son nom et comme soy faisant fort en cette partie des enfants de luy et de Colette sa femme … vendu … à Pierre Duvalet bourgeois de Falaise en la Basse Normandie près la Gibray et seigneur des Hales de ladite Gibray ad ce présent en personne acheteur pour luy ses hoirs tel droit part portion nom raison propriété fons seigneurerie appartenance et possession en toutes maisons manoirs terres prés vignes et autres héritages rentes et revenus quelconques et à luy advenuz et escheuz par les décès de feuz Jehan Verot et Jehanne jadis sa femme ses père et mère et aussi de son acquest et autrement pour quelque cause que ce soit lesdits héritages situés et assis à Tassilly et à Bons à une lieue ou environ près dudit Falaise et ailleurs illec environ dudit pays de Normandie sans rien excepter ne retenir … moyennant la somme de 100 livres tournois que pour ce ledit vendeur en a confessé avoir eu et receu dudit acheteur et l’en a quicté …
Merci pour le texte sur l’épinglier. Connaissez-vous l’entreprise BOHIN qui fabrique encore des épingles dont le bout m’enchante à chaque fois que j’en utilise. Les bouts d’épingles sont faits avec du verre de Murano. Ayant visité plusieurs fois cette usine pendant la fabrication, je ne saurais que la recommander. Elle est française. Elle soutient l’association France Patchwork dès qu’elle le peut. Je me souviens de toutes les couvertures petites ou grandes confectionnées par les petites mains des adhérentes, afin de venir au secours des Japonais obligés de se réfugier après le grave problème connu il y a plusieurs années. C’est l’entreprise grâce à un ou plusieurs containers qui s’est chargée d’acheminer ces m3 d’ouvrages venant de toute la France et, ô miracle, j’avais découvert plus tard l’enfant qui avait hérité de mon ouvrage où j’avais brodé une phrase en japonais, grâce à l’aide d’une jeune connaissance étudiant cette langue. Chère Odile, je vous suggère d’envoyer à cette usine BOHIN votre texte ou une partie. Et aussi peut-être à France Patchwork pour une future revue trimestrielle.