L’hôtellerie du Boeuf Couronné de Provins en 1584

Introduction

Il existe encore quelques enseignes au Boeuf Couronné en France. Cette enseigne était déjà citée par François Villon selon le dictionnaire de l’Ancien Français en ligne :
[Comme enseigne] : Le Beuf couronné… (VILLON, Lais R.H., c.1456-1457, 21).
Mais celle de Provins semble ne plus exister, la voici donc en 1584

don entre vifs

Nos députés sont occupés à tout imposer et nous interdire d’épargner, donner etc… Mais autrefois on avait le droit de donner, et je rencontre un nombre importants de donations immobilières, le plus souvent bien entendu entre parents et enfants.

l’hôtellerie du Boeuf Couronné

AD77-1057E414 Delanoe notaire à Provins

1584.08.29 vue 145 – Comparut personnellement honorable homme Olivier Bidault marchand demourant à présent à Provins lequel de son bon gré sans force ne contraincte recogneut avoir donné céddé quicté transporté et délaissé en pur don irrévocable fait entre vifs sans espérance de révocquer, et par ces présentes cèdde quicte transporte et délaisse à Jehan Bidault son fils aussi marchand demeurant audit Provins à ce présent et acceptant pour luy ses hoirs c’est à savoir tout tel droit part portion nom raison action fonds treffonds propriété possession et tous autres que ledit donataire a et peult avoir tant par acquisition que autrement en quelque sorte et manière que ce soit en une maison et hostellerie assise en ceste ville de Provins en la vieille rue ou pend pour enseigne le beuf couronné consistant en ung grand corps de logis sur le devant, ung autre corps de logis sur le derrière estables courts jardins et aireaux, les lieux comme ils se tiennent et comportent sans rien en réserver ne retenir

 

 

Jean Blondet, torcheur à Provins, rend aveu pour sa maison couverte de tuiles, 1584

Introduction

Le torcheur en 1584 est : A. – « Ouvrier qui fait des torchis » B. « Celui qui essuie, qui frotte » (selon le dictionnaire du Moyen Français en ligne sur ATLIF)
Je découvre ainsi que le terme torcher qui existe toujours mais que je croyais  vulgaire n’avait rien de vulgaire. On frottait en 1584 et on appelait cela torcher. Les maisons en 1584 étaient écologiques au torchis.

aveu de Jehan Blondet

AD77-1057E414 Delanoe notaire à Provins

1584.07.14 vue 137 – Comparurent personnellement Pierre Maisières tixerand en thoilles demeurant à Provins et Jehan Blondet torcheur audit Provins lesquels recognurent et confessèrent estre détempteurs d’une maison couverte de thuille sise audit Provins en la rue Pavée tenant d’une part à Claude Robynot et autres, d’autre à Jehan …

Le meunier de Sepveilles prêtait des grains, à rendre en nature, Sainte Colombe (77) 1670

Introduction

Autrefois, la majorité de la population était rurale et son alimentation principalement tirée de son potager, sauf les céréales pour le pain. Dans tous les villages il y avait au moins un four à pain, et des meuniers pas très loin. Et dans tous les inventaires après décès que j’ai déjà faits, on trouve un coffre à pain. Donc on faisait son pain dans la majorité des foyers.

comment s’approvisionner en farine

En l’absence de commerces comme les épiceries du 19ème siècle, que j’ai encore connues vu mes 87 ans, et oublions les grandes surfaces, comment s’approvisionner en farine au 17ème siècle et avant.  Je n’y avais jamais pensé !
Cherchant à comprendre le fonctionnement d’un meunier j’ai étudié un inventaire après décès de meunier, sachant qu’un tel acte est un formidable outil pour comprendre le mode de vie et même des détails sur le fonctionnement d’une profession.
C’est ainsi que je découvre dans l’inventaire après décès de Toussaint Lancelot meunier de Sepveilles à Saint Colombe près Provins, que le meunier achetait les céréales directement aux exploitants agricoles qui les produisaient.
Mais il prêtait des grains à quelques particuliers et même à rendre en nature. Il prêtait au boisseau, mesure très variable selon les régions, serait d’environ 13 livres soit environ 6,5 kg.

en Brie, la farine était surtout de méteil

En fait, le méteil était du froment avec un peu de seigle ou une autre céréale. Le meunier de Sepveilles achète surtout du méteil, selon ce qui figure dans son inventaire après décès. Donc le pain était rarement de froment au 17ème siècle à Sainte-Colombe.

mesures de racle et de main torse

Il existait en Brie des expressions pour mesurer le boisseau : mesure de racle, et mesure de main torse. Je suppose que l’une est sans tasser, l’autre après avoir tasser, mais je n’en suis pas certaine car je n’ai rien trouvé.

les prêts étaient sans doute pour payer la taille

Dans l’inventaire de ce meunier de Sainte Colombe, après une longue liste de prêts, qui suit ci-dessous, je trouve :
« Un petit livre couvert de parchemin sur 14 feuillets duquel sont escripts plusieurs mémoires et entre autres de quelques grains prestés à quelques particuliers de payements faictz à la thaille etc… »
Je suppose donc que tous ces prêts étaient pour payer l’impôt de la taille en nature, et pour la payer on passait par l’aide du meunier qui détenait des grains qu’il avait achetés pour faire sa farine. C’est assez stupéfiant !

inventaire après décès du meunier de Sepveilles, Sainte Colombe (77)

Toussaint Lancelot, meunier de Sepveilles, décède en 1670 et l’inventaire est effectué après son décès par Me Jacques Beschefer notaire à Provins cote AD77-260E29 le 4 juillet 1670. Or, dans les titres et papiers qui sont listés à la fin de ce long inventaire on trouve des prêts de grains, et je ne comprends pas ces prêts :

« Un petit livre de papier sur 9 feuillets duquel sont escripts les prests qui ont esté faits à plusieurs particuliers ainsi qu’il ensuit : 20 mai 1669 ledit deffunct Lancellot avoit presté au nommé Pierre Mignot de Sepveille 6 boisseaux de mestail mesure de Racle qu’il doibt rendre à pareille mesure – Au nommé Nicolas Ribost du Melz la Magdeleine (f°21 vue 676) le 15 dudit mois et an a esté presté 8 boisseaux de mestail à rendre en nature – Le 17 dudit mois a esté presté à Gabriel Goijat de Sepveille 4 boisseaux de mestail à rendre en nature – Le 22 dudit mois a esté presté encore audit Nicolas Ribost dudit Melz la Magdeleine 8 boisseaux mestail – Le 23 dudit mois jour et an a esté presté audit Pierre Mignot 6 boisseaux de mestail – Le mesme jour a esté presté à Pierre Camuset demeurant à (blanc) 8 boisseaux de mestail mesure Main torse à raison de 12 sols le boisseau sur quoy il a fait des voyages et labourages – A esté encore presté 60 sols sur quoy et il a fait des voyages et labourages – Le 30 dudit mois a esté encore presté aidot Nicolas Ribost du Melz la Magdeleine 8 boisseaux mestail – Le mesme jour et an a esté encore presté audit Gabriel Goijat 4 boisseaux de mestail – le 5 juin audit an a esté presté à Pasquier Hatton demeurant à Sepveille 3 boisseaux froment et 3 boisseaux mestail – Le 6 juin a esté presté à Simon Pigot de Sepveille 6 boisseaux de mestail main torse à raison de 12 sols le boisseau – Sur quoy a esté receu 30 sols le 28 – Le 18 juin a esté presté au nommé Charles Baudin de Sepveille 3 boisseaus mestail – Le 10 juin a esté presté à la veufve Gabriel Boucher 5 boisseaux mestail (f°22 vue 677) – Le 11 dudit mois de juin a esté presté audit Nicolas Ribost 8 boisseaux mestail – Ledit 11 juin a esté presté audit Pierre Mignot 6 boisseaux mestail – Le 13 juin a esté  presté audit Gabriel Gorjat 4 boisseaux de mestail – Le 15 juin a esté presté à Henry Larivière de Sepveille 5 boisseaux de mestail – Le 17 dudit mois de juin a esté presté audit Pasquer Hatton 6 boisseaux de grain et 3 de froment et 3 de mestail – Le 18 dudit mois a esté presté à la veufve Gabriel Boucher demeurant au Melz la Magdeleine un boisseau de mestail – Ledit jour 18 juin a esté presté audit Nicolas Ribost 8 boisseaux de mestail y compris 2 boisseaux donnés à son vacher par son ordre et son acquit – Le 20 juin a esté presté à Jean Blondeau de Sepveille 4 boisseaux de mestail – Le 22 dudit mois de juin a esté presté à Maurice Baudin de Sepveille 3 boisseaux de mestail en l’acquit dudit Nicolas Ribost – Le 26 dudit mois de juin a esté presté à Michel Blondeau du Melz 8 boisseaux de grain scavoir 3 de froment et 5 de mestail y compris 3 boisseaux donnés en son acquit à son berger – Le 26 dudit mois de juin mesme jour et an a esté presté 2 boisseaux de mestail au berger du Melz la Magdeleine en l’acquit dudit Nicolas Ribost – Le mesme jour et an a esté presté 6 boisseaux de grain audit Pasquet Hatton scavoir (f°23 vue 678) 3 de froment et 3 de mestail – Le 27 dudit mois a esté presté audit Nicolas Rebost 8 boisseaux de mestail – Le 28 dudit mois de juin a esté presté audit Simon Pigot de Sepveille 4 boisseaux de grain scavoir 2 de froment et 2 de mestail – Le 29 dudit mois a esté presté à ladite veufve Gabriel Boucher du Melz la Magdeleine 2 boisseaux de mestail – Ledit jour 29 juin a esté presté à Nicolas Jeubert du Melz la Magdeleine 4 boisseaux de mestail de main torse à raison de 12 sols chascun boisseau – Le 1er juillet a esté presté à Michel Blandeau 2 boisseaux de mestail pour donner à son vacher – Le 4 juillet a esté presté audit Nicolas Ribison 8 boisseaux scavoir 3 de froment et 5 de mestail – Ledit jour 4 juillet a esté presté ausit Pasquirt Hatton 6 boisseaux de froment – Le mesme jour 4 juillet a esté presté à Jean Jacquenin 2 boisseaux de mestail – Le 8 juillet a esté presté audit Simon Pigot 4 boisseaux de mestail – Le 10 juillet a esté presté audit Michel Blondeau 8 boisseaux de grain scavoir 3 de froment et 5 de mestail – Le 11 juillet a esté encore presté audit Pierre Mignot un boisseau de mestail – Ledit jour 11 juillet a esté encore presté audit Pasquier Hatton 6 boisseaux de grain scavoir 4 de froment et 2 de mestail – (f°24 vue 679) Le 14,dudit mois de juillet a esté encore presté audit Nicolas Rebost 8 boisseaux de grain dont 3 de froment et 5 de mestail – Le 19 dudit mois a esté presté à ladit veufe Gabriel Boucher un boisseau de mestail – Le 22 dudit mois a esté presté audit Jean Blondeau 4 boisseaux de grain scavoir 2 de froment et 2 de mestail – Le 29 dudit mois a esté presté à Croisette femme demeurant au Melz un boisseau de mestail – A Charles Chappottot de Sepveille un boisseau de mestail main torse franc moulu de 12 sols – Le 30 juillet a esté presté à la veufve Billot du Melz un boisseau de mestail mai, torse franc moulu de 12 sols – Le 12 aoust a esté presté à la veufve Perné 6 boisseaux de bled froment et un de mestail – Le 23 avril 1670 a esté encore presté audit Gabriel Gorjat 4 boisseau de mestail – Au nommé Perné de Sepveille un boisseau de mestail à raison de 12 sols – Le 2 mai a esté presté à Potantien Blanot de Sepveille 4 boisseaux de mestail à 12 sols chascun – Le 9 mai a esté presté à Jacques Jorré de Sepveille 5 boisseaux de mestail – Le 17 mai encore audit Jorré 6 boisseaux de mestail – Le 19 mai a esté presté audit Potentien Blanot 4 boisseaux de mestail à (f°25 vue 680) 13 sols le boisseau franc moulu main torse – Audit Jean Blondeau 2 boisseaux de mestail à raison de 12 sols le boisseau – Le 21 juin a eté presté audit Patientien Blanot 4 boisseaux (f°25 vue 680) de mestail à raison de 13 sols le boisseau – Le 26 juin a esté presté à la veufve Jacques Fromont 2 boisseaux de mestail – Le 30 juin a esté presté à Louys Guerin demeurant à Sepveille 4 boisseaux de mestail à raison de 12 sols chaque boisseau main torse franc moulu – Livré audit Louys Guerin un demy boisseau de froment – Livré encore audit Louys Guerin 6 boisseaux de mestail franc moulu scavoir deux à raison de 13 sols le boisseau et 4 à 12 sols – Le 5 juillet 1670 a esté encore presté audit Patientien Blanot 4 boisseax de mestail à main torse franc moulu à raison de 13 sols le boisseau – Le 9 dudit mois a esté presté à Julien Pastre de Hault de Contour 6 boisseaux de mestail comble – Le 10 juillet a esté encore presté audit Louys Guerin 4 boisseaux de mestail mesure comble »

Ledit livre de papier cy-dessus inventorié a esté paraphé ..

 

 

Saint Aygulf, plus connu sous le nom de saint Ayoul. martyr il y a 1350 ans

Introduction

La messe de 11 h sur la 2 dimanche 5 octobre sera célébrée en l’église Saint Ayoul de Provins. La vie de ce saint Aygulfe est sur Nominis.  Hélas, sur ce site le prénom Ayoul est inexistant.
J’ai découvert Provins, et ce saint en 2024 et depuis j’ai fait beaucoup de relevés sur les plus anciens registres de la paroisse de Saint Ayoul, et pour honorer les 1350 ans de ce saint Ayoul, je vous les récapitule ci-dessous.

mes travaux sur saint-Ayoul de Provins

J’ai fait des relevés des plus anciens registres des baptêmes de la paroisse Saint Ayoul de Provins :

A la mémoire des femmes de Provins Saint Ayoul 1581-1582 : registre des baptêmes, ordre alphabétique
A la mémoire des femmes de Provins Saint Ayoul 1607-1625 : registre des baptêmes, ordre alphabétique
Provins paroisse Saint Ayoul (77) : relevé intégral des baptêmes 1607-1618 ordre alpha
Calice et vêtements liturgiques de Jean Coffery prêtre en l’église Saint Ayoul, Provins 1617
Le couvent Saint-Ayoul de Provins devant sa part de la rente de 100 000 écus prélevée par le roi sur le temporel des religieux.
Reconstruction du moulin de Saint-Ayoul brûlé pendant les guerres de religion, Provins 1598

et des habitants de Provins portant ce prénom Ayoul

Ayoul Ythier en procès avec son gendre pour non partage des biens de sa défunte femme, Provins 1595
Ayoul Bondier faiseur d’aiguilles à Tours était natif du village du Plessis-Pigy, Léchelle (77) 1597
Les enfants d’Ayoul Camuset, vigneron à Rouilly (77) déclarent leur bien, 1598

Saint Potentien, compagnon de saint Savinien, donna son prénom en particulier dans la Brie

Introduction

Les prénoms étaient infiniement plus variés en Brie qu’en Anjou et après avoir découvert mon ancêtre Sydrach, j’ai rencontré beaucoup de prénoms qui m’étaient totalement inconnus. Ces jours-ci j’ai rencontré 2 Potentien à Sainte Colombe et à Rouilly, je vous en livre un.

Potentien Faroüel, Rouilly

Ladite veufve a déclaré qu’il est deub à la succession par le nommé Potentien Faroüel vigneron à la Berthomine paroisse de Rouilly la somme de 80 livres aux causes de son obligation passée devant ledit juré soubzsigné le 12 may 1661 sur quoy il y a plusieurs payements de faicts (extrait de : 1670.07.04 – Inventaire fait par moy Jacques Beschefer notaire et tabellion royal gardenote héréditaire en la ville et baillage de Provins soubzsigné à la requeste poursuitte et dilligence d’honneste femme Edmée Louguer veufve de deffunt honneste personne Toussaint Lancelot vivant détempteur du moulin de Sepveilles paroisse de Sainte Colombe)

Saint Potentien

Le voici selon le dictionnaire de L.M. Pétin, et je découvre qu’il était avec saint Savinien que je connais mieux.

POTENTIEN (saint), Potentianus, martyr avec saint Savinien, premier évêque de Sens, dont il fut le compagnon, annonça l’Evangile à Troyes et à Chartres. Il se trouvait à Sens lorsqu’il fut martyrisé avec saint Savinien après le milieu du IIIe siècle. – 31 décembre

 

 

 

 

 

Colin Lecourt tanneur à Provins, vend à rente perpétuelle en nature une terre de son feu père Jean, 1503

Introduction

Il y a peu je vous mettais la preuve que Jehan Lecourt le jeune, tanneur, fils de feu Colin, vend un jardin près des murs de Provins, 1558

les nombeux tanneurs à Provins

et je vous ai aussi mis Les tanneurs de Provins, 1503  qui listait les 13 tanneurs que j’ai pu trouvés en 1503 dans le fonds du notaire Dechoisy, sachant qu’il y en avait certainement plus car tous ne venaient pas tous les ans chez le notaire et pire il y avait plusieurs notaires à Provins. Donc beaucoup de tanneurs en 1503.

ma Elisabeth Lecourt, épouse de Sydrac Fauchon

Elisabeth Lecourt est mon ascendante à la 14ème génération du côté maternel de Clisson (44) remontant à Provins (77). Elle vivait encore en 1578 et serait née vers 1555-1560. Elle est liée à Gaspard Lecourt tanneur à Provins, qui est soit son père soit son frère, au stade où en sont mes recherches à travers les actes notariés. Or, même si les tanneurs étaient nombreux à Provins, on peut supposer que la tannerie Lecourt est unique, et que les Lecourt n’ont pas eu plusieurs tanneries. Donc puisque Colin Lecourt est tanneur, et mieux encore fils de Jean, on peut pour le moment supposer que ma Elisabeth Lecourt descend de Jean Lecourt père de Colin, ce qui la remonte vers 1480.

15-Claude Fauchon apothicaire à Provins St Pierre en 1554 x/1540
14-Sydrac Fauchon x /1583 Elisabeth Lecourt
13-Antoine Fauchon apothicaire à Provins St Ayoul x /1612 Anne Guichard
12-Louis Fauchon apothicaire x Provins 1637 Louise Charpentier
11-Louise-Catherine Faulchon x Paris 10 décembre 1692 René Audineau arquebusier à Chemillé (49)
9-Etienne Audineau x Clisson Notre Dame 24 novembre 1717 Jeanne Dutemple
8-Etienne Audineau x Clisson Notre-Dame 28 janvier 1744 Jacquette Boisseau
7-Bruno Audineau x Maisdon-sur-Sèvre 14 novembre 1768 Jeanne Leroy
6-François Audineau x Clisson 8 juin 1817 Elisabeth Mechinaud

les nombreux Lecourt à Provins en 1502

Depuis un an que je dépouille exhaustivement quelques notaires anciens à Provins, certes représentant une partie infime des fonds notariés, je n’ai vu aucun Fauchon, mais des centaines d’actes sur des Lecourt, soit tanneur, soit possédant un office, ce qui signifie qu’ils étaient très prolifiques. On peut s’étonner de voir sur les bases de données actuelles aussi peu de généalogies sur Provins !!! Une chose est certaine, les notaires n’intéressent pas grand monde dans la Brie !!! J’ai l’impression d’être une pionnière.

les Chaises à Hermé

Hermé est situé au sud de Provins, à aller vers la Seine.

Le fait d’y posséder des terres pour un bourgeois de Provins ne signifie pas qu’il en est natif, seulement qu’il fait des placements qui rapportent.

Colin Lecourt tanneur fils de feu Jean

AD77-1056E586 Dechoisy notaire à Provins – vue prise par le CGHSM de Melun, avec son aimable autorisation

1503.02.21 n.s. (1502) vue 3274 – Martin Petit demourant à Toury paroisse d’Ermée, Estienne Lambert le jeune demourant aux Chaises en leurs noms et Estienne Lambert laisné au nom et comme tuteur et curateur de Perrette fille de feu Pierre Lambert père dudit Estienne son frère, recognut retenir à tiltre de rente annuelle et perpétuelle de Colin Lecourt marchant tanneur demourant à Provins la moitié des héritages que tenait feu Jehan Lecourt père dudit bailleur assis es finages des Chaises Ermée Toury et es environs qui jadis furent à feu Pierre Moynel, de la déclaration situation tenans et aboutissant desquels lesdits preneurs se sont tenuz pour contens et bien notierez, dont l’autre moitié desdits héritages ung nommé Mathe Bureau tient dudit bailleur à rente ; pour de ce que dit est jouir et posséder par ledit preneur ses hoirs etc dès maintenant à tousjours moiennant trois septiers de bled froment de rente annuelle et perpétuelle bon grain marchand mesure de Provins et rendu audit Provins es greniers à douze deniers pres du prix du meilleur chacun septier chacun an au jour de saint Martin diver …