Livre d’Or de décembre 2009

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Depuis 11 mois, je ne réponds plus aux innombrables emails de questions personnelles, parce que le plus souvent elles étaient immédiatement suivies d’emails d’insultes car je n’en fais pas assez à leur goût. Afin de me protéger des innombrables indélicats qui m’utilisent, désormais tout échange sera public, sur mon blog, et bien visible par tous.
Par contre, je réponds à toute question d’intérêt général si elle relève de ma compétence et je réponds toujours à ceux que je considère comme mes amis.

Chaque premier du mois une telle feuille est à votre disposition : remerciements, commentaires autres que ceux des sujets du blog, questions intéressantes et non personnelles… Ces feuilles sont toutes accessibles dans la catégorie Livre d’Or colonne de droite de ce blog.

Cette page n’est pas destinée à mes habitués, mais uniquement destinée à remplacer mon email vis à vis de prétendus internautes de tous poils, armés de questions plus ou moins bienveillantes, afin que leurs interventions soient publiques, ce qui limitera leurs insultes en retour.

15 réponses sur “Livre d’Or de décembre 2009

  1. Chère Madame,
    Après lecture de l’ouvrage de Payan d’Augery (1894) Vie du Vénérable JB Gault page 352, il semble que le père d’Antoine Gault époux de Guillemette Godet serait Claude Gault gouverneur de Dijon époux de Jeanne Brinon. Avez-vous connaissance de ce livre ? Qu’en pensez-vous ?
    Merci à vous de bien vouloir me répondre,
    Cordialement
    Odile Lescure Gault

      Note d’Odile : Vous êtes ici sur un site de preuves et non de compilation. Le travail sur les GAULT tel que sur mon site est le mien, à partir de preuves.
      Les ouvrages, en particulier ceux du 19e siècle, puis ceux qui les ont gentiement compilés, sont généralement parsemés d’erreurs, en particulier parce qu’autefois on faisait des généalogies de complaisance ou de fantaisie.
      Et pour répondre plus directement à votre question, je ne connais pas l’ouvrage dont vous parlez et je ne souhaite pas le connaître car manifestement il est inventif !

    Voyez mes pages à cet effet sur la généalofolie
    Voyer ma page sur un autre ouvrage fantaisiste sur les Gault, au § LA LEGENDES DES GAULT

  2. Bonjour,

    Je visite actuellement votre site internet et vous tire « mon chapeau » pour le travail titanesque accomplit.
    Je suis issue de la Vendée par mon papa et ma maman et actuellement expatriée en Amérique Latine.
    Mes recherches sur internet mon amener sur votre site dans le cadre de recherche sur patronyme.

    Comme vous le dite, il faut être prudent sur les recherches…je viens donc vers vous pour un conseil sur une histoire de famille. Je me permets de vous l’écrire telle que ma maman me l’a dit. Maman avait a cette époque 15 ans, c’etait donc en 1964. Je ne donne volontairement aucun nom car je ne souhaite pas actuellement diffuser le nom de mes parents. Merci de votre compréhension.

    Maman etait chez ses grand-parents en Vendée lorqu’une femme (maman a oublier son nom) se présente à leur domicile. Elle habite Chantonnay et elle souhaite parler au Gd Père de maman. (mon AR Gd-Père)
    Elle explique que mon AR Gd-Père est l’unique heritier de sa famille et qu’il doit engager une procédure de récupération de titre…. et qu’elle peut l’y aider..
    Mon AR Gd-Père ni comprends rien, elle raconte alors l’histoire suivante:
    Le grand-père de mon AR Gd-Père est en fait un moine defroqué ayant épouse une religieuse.
    Ce moine etait propriétaire du Chateau de Begrolles et comte de « SERIT » (l’orthographe est incertaine le nom ayant changer au court des periode pour SERY-DESSERY-CERIT etc…) et était à l’abbaye de Belle-Fontaine.
    En quitant les moines et en remoncant pour épouser une religieuse, le clergé lui aurait fait signé des documents de transmission du titre et des biens…D’après les dire de cette femme le nom de famille serait SYRE…
    Mon AR Gd-Père n’étant pas vraiment très instuit, il écouta la femme et cela en resta là me dit ma maman.
    Je n’ai eu connaissance de cette histoire qu’il y a quelques années, après le décès de mon AR Gd-Mère. Maman me disant c’est dommage que pépé n’avait pas fait les recherches. Au moins pour savoir la vériter.

    Je me pose donc la question suivante: Cette histoire pourrait’elle avoir une part de véritée, dans mes recherches, (issues pour le moment des AD donc des registres civil et paroissiaux) je n’ai rien trouver, La seule chose « Bizarre » est dans un acte de mariage une publication de bans à Limoges pour des mariés vivant, habitant et tavaillant en vendée.

    Je sais pour avoir parcourue votre site que vous avez une grande expérience dans le domaine de la généalogie et de la recherche.
    Savez-vous s’il existe un registre des moines et prêtres défroqués et ou je pourrais le consulter?
    Si comme l’histoire le dit le clergé a fait signer des documents, il doit s’agir d’acte notarié, enfin je le suppose, pensez-vous que je pourrais en trouver trace au AD Maine et Loire?

    Et enfin dernier point, j’ai téléphoner à l’abbaye de Begrolles et j’ai eu l’archiviste lequel m’a dit que oui on pouvais avoir accès aux archives, il m’a demander ce que je cherchais pour eventuellement faire des recherches pour moi en attendant que je puisse me déplacer, donc je lui ais expliquer mon histoire…il y a eu un « blanc » et ensuite il m’a poliment envoyer sur les roses en me disant que les archives ne sont pas consultable. Que dois-je en penser?

    Je vous remercie pour le temps que vous consacrerez à lire mon message.

    Cordiales Salutations
    Josiane Demay

      Note d’Odile : Il existe effectivement parfois un légende familiale, parfois même un tabou familial. Il est souvent difficile de vérifier si tout ou partie est fondée. Mais dans tous les cas, il faut plusieurs semaines à plusieurs mois de recherches intenses aux Archives sur place.
      Pour la méthode qui vous concerne, je suggère que vous commenciez par identifier les propriétaires successifs des Bégrolles mais là je vois déjà une difficulté car il existe 4 lieux répondant à de nom : Bégrolles en Mauges (49), Bégrolles (Drain, 49), Bégrolles (Niort, 79), Bégrolles (Saint-Laurs, 79). Il vous faut donc faire sur place pour ces 4 lieux dans les cadastres et les matrices cadastrales, les noms des propriétaires.
      Enfin, je n’ai pas compris votre question car vous parlez du château de Bégrolles, puis de l’abbaye de Belle-Fontaine, et enfin avoir téléphoné à l’abbaye de Bégrolles ? Je ne comprends par où vous avez téléphoné ?
      Enfin, vous avez utilisé un qualiticatif susceptible de heurter bien des interlocuteurs, je veux parler du terme « défroqué », que je vous recommande vivement d’oublier dans vos recherches, même si c’était vrai, vous ne devez pas provoquer vos interlocuteurs avec de tels termes.
      Sans doute d’autres ici auront-ils de meilleures suggestions que les miennes.
  3. Une piste éventuelle : les archives diocésaines. Il y a une trace de tous les ordinations et surement des départs. Maintenant, les faits semblent assez « récents », et les archives ne sont peut-être pas encore consultables… Je vous souhaite bonne chance dans vos recherches. J’ai aussi eu une découverte « étrange » dans ma famille, avec une union entre oncle et nièce en 1874. Heureusement que ma mère en avait entendu parlé, car sinon je n’aurais rien compris !

      Note d’Odile : oui, c’est une piste, mais le droit canonique ne permet pas de consulter d’archives de moins de 100 ans.
      Mais Philippe a raison : dans une légende familiale, il y a une part de vrai, reste à savoir laquelle.
      Je viens de consulter le Dict. du Maine et Loire, de Célestin Port, qui donne la commune de Bégrolle, canton de Beaupréau. Il n’y donne aucun château, mais précise que « le seigneur temporel était l’abbé de Belle-Fontaine ». Vous pouvez vérifier sur le cadastre Napoléonien qui est en ligne sur le site des Archives Départementales du Maine et Loire, et aussi voir la carte dite de Cassini En effet, je ne comprends plus cette histoire de château dans votre histoire.
      Bonne continuation
  4. La Brède, le 06/12/2009

    Madame,

    Dans le cadre de notre scolarité, nous travaillons en T.P.E. (Travaux Personnels Encadrés) sur le thème de la généalogie avec la problématique suivante : Y-a-t-il des limites à fixer pour la recherche de ses racines (généalogiques)?

    Nous avons abordé trois parties dont deux traitant des lois : Les lois empêchent-elles le progrès? et Les limites légales sont-elles trop restrictives? Nous avons procédé à des recherches , et nous avons accédé à une page internet traitant du code de déontologie et de la généalogie. Nous en avons déduit que vous pourriez peut-être nous éclairer sur notre sujet.

    Pourriez-vous nous informer et nous faire parvenir des conseils et/ou des documents qui pourraient faire progresser nos recherches. Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions de croire, Madame, en l’expression de nos sentiments respectueux.

    Côme de BELLABRE

      Note d’Odile : Merci de votre question. Passionnant sujet, réponse suit sur long billet etc…
      Ps : je suis sincèrement désolée, car vous aviez pris soin de présenter votre email comme une lettre, mais le format WIKI du blog réduit hélas tout au ridicule. Enfin, il a le mérite de permettre tout de même l’échange, alors il faut s’en contenter.
  5. Extrêmement intéressée, j’ai moi même aidé mes enfants sur des TPE donc je connais le contexte .Le coté déontologique est intéressant mais je pense aussi à l’éthique intrafamiliale ( secret de famille) ,nous en avions parlé ,ensemble Odile..Petite anecdote personnelle, j’ai enfin ,après consultation auprès de mon mari et de sa sœur, révélé à ma belle-mère ( qui m’avait demandé ces recherches)que son grand père ( chef d’entreprise à Nantes ,notable)était né avant le mariage de ses parents avec légitimation de deux autres enfants naturels(1867)et sa mère était domestique .Bon tout va bien : c’est le contraire elle s’est senti vexée que je ne lui en parle pas plus tôt et nous avons tous pensé que la réussite de son grand père était fantastique. La jeune génération ne voit même pas où le problème du secret se situe , ils ont du mal à comprendre les mœurs du XIXs et les catégories sociales sont plus brassées actuellement ne serait ce que par l’école. Voilà des explications historiques en perspective, la généalogie mène au droit ,à l’histoire et à la sociologie…

  6. Bonne fête,Odile.Mr Symphorien l’a effectivement souhaité la veille comme il est coutume mais quelle est l’origine de cette tradition?

      Note d’Odile : Merci, bonne question, et je me posais ces jours ci la même question vis à vis de nos ancêtres, d’autant qu’autrefois les jours étaient plutôt rythmés avec le nom du saint du jour, comme je l’ai étudié sur mon site à la page de Saint-Aubin-du-Pavoil, où le curé mettait la date uniquement avec le nom du saint du jour.
      J’hiberne totalement avec le froid, c’est à dire sans ordinateur, dans ma pièce la plus chaude, mais j’ouvre chaque matin le blog, et vous pouvez continuer, les commentaires seront lus et exploitiés. Pour me réchauffer je vais ce jour avec gros manteau et bonnet à la médiathèque et je regarderai l’historique des fêtes des saints.
      Mon ordinateur est situé pignon nord-est d’une tour qui domine la Loire, vents froids garantis ! d’autant que la VMC est puissante, hélas ! au point de me remuer les cheveux à l’intérieur de la pièce !
  7. Nous avons été devancés ! Bonner fête Odile et bonne journée malgré le froid;

  8. Bonsoir
    Au cours de mes recherches, j’ai trouvé deux actes bizarres liés directement aux décès de 2 ancêtres de mon épouse.
    Il s’agit du couple BASTARD Adam et CHALLUMEAU Sébastienne, tous deux décédés le 30 Avril 1653.
    Décès dûes au chavirage d’une emùbarcation alors qu’ils partaient à ANGERS.
    Voir Sites AD 49 / Vue 67/219 à MORANNES et Vue 39/263 à BRIOLLAY
    Avez-vous d’autres informations sur cet accident.
    Eric

      Note d’Odile : De mémoire, je me souviens d’un chavirage important, et je vais tenter de retrouver où j’avais lu cela, mais mes neurones hibernent ces jours-ci car l’ordinateur est situé dans une pièce trop difficile à chauffer. Merci de patienter.
  9. Il me semble avoir appris quand j’étais jeune, que les fêtes importantes commençaient après les vêpres. Dans les monastères on chante les vêpres la veille au soir. en principe seuls sont concernés les grandes fêtes: Noël, Pâques, la Pentecôte,
    Pour les saints la coutume s’est répandue de souhaiter la fête la veille comme pour les grandes fêtes

  10. Madame, je vous remercie pour l’ensemble des informations que vous avez gracieusement mises à la disposition de l’ensemble des généalogistes.
    Lors de la lecture des actes de mariages de Beauchêne dans l’orne, page 11 en bas à gauche j’ai découvert un acte de mariage concernant Gilles ROULLEAUX avocat sieur du Langey se mariant avec il me semble Elisabeth DUBOSC. Je ne suis pas expert loin de là en lecture d’acte ancien et vous voudrez bien m’excuser s’il s’agit d’une erreur de ma part.
    cette petite information est à mettre en rapport avec le Gilles ROULLEAUX de votre document sur la famille ROULLEAUX originaire de Vitré (35)

    Cordialement
    Fernand CHARDON

      Note d’Odile : Merci de m’inviter à revoir mes travaux anciens, du temps où il fallait se rendre à Alençon avec un papier et un crayon de bois.
      J’avais donc été troublée à l’époque de mes recherches par ce couple car le premier enfant naît en 1652 et j’avais noté brièvement le mariage en 1667. Mais cela avait dû me paraître alors assez incohérent.
      J’ai aujourd’hui plus de maturité dans les recherches, et voici ce qui s’est passé :
      Le mariage est à Beauchêne, après au moins 15 ans de vie commune, et l’acte précise que l’évêque de Bayeux a autorisé le mariage : « Le 18 avril 1667 ont je prestre curé de Beauchesne avoir fait le mariage de Me Gilles Roulleaux advocat sieur de Longuey, et de damoiselle Elisabet du Bosc lequel mariage j’ai fait après les fiançailles et la publication des bans le tout suivant l’ordre que m’en a donné monseigneur l’evesque de Bayeux par lettre du 30 avril 1667 ». Ceci signifie que le curé n’avait pas donné son autori-sation après vie commune, et que pour cette régularisation, ils sont dû demander l’autorisation à l’évêque. D’ailleurs, on devine dans cet acte que le curé les marie presque à contre son gré.
      Quoiqu’il en soit, je suis certaine que Gilles Roulleaux est frère de mon Laurent Roulleaux, et j’oserais ajouter qu’à cette époque dans certaines familles très notables ou nobles, il n’était pas rare d’avoir maîtresse.

    Voir mes travaux sur les ROULLEAUX de Beauchêne, Orne

  11. même si c’est toujours Noël ici avec les cadeaux que vous nous faites chaque jour
     » JOYEUX NOEL  » à vous Odile et à tous les habitués

  12. Je profite aussi de ce livre d’or pour fêter un joyeux Noël à Odile et tous les intervenants de ce blog qui le font ainsi vivre et lui apportent leurs connaissances ô combien intéressantes.

  13. Avec 24 heures de retard, mais je pense qu’Odile me pardonnera, (nous étions 20 à table hier, et nous serons encore 20 demain), Pierre se joint à moi pour souhaiter à tous et particulièrement à vous Odile un bon Noël

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