Jean Huchedé emprunte 54 écus, Freigné 1593

Jean Huchedé demeure au château de Bourmont, probablement comme fermier de la seigneurie, ou officier de la seigneurie.

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Freigné - collection particulière, reproduction interdite
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L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici la retranscription de l’acte : Le 16 septembre 1593 avant midy en la court du roy nostre sire à Angers endroit par davant nous (Jean Chuppé) personnellement estably honorablee homme Me Pierre Huchedé sieur de la Fanoyre demeurant à présent au château de Bourmond paroisse de Freigné confesse estre tenu et par ces présentes promet rendre payer et bailler à honorable homme Guy Jouvelin demeurant en l’abbaye St Serge (écrit « Cierge ») de ceste ville d’Angers paroisse de St Samson dedans d’huy en ung an prochainement venant la somme de 54 escuz 10 sols qu’elle somme est à cause et pour raison de principal loyal prest fait manuellement contant en notre présence et à veue de nous en quarts d’escu et autre monnaye estant de prix et poids de l’ordonnance royale de laquelle somme ledit estably s’est tenu à contant et en a quicté et quite ledit Jouvelin etc
à laquelle somme rendre etc oblige etc renonczant etc foy jugement condemnation etc
fait et passé à notre tablier en présence de François Garsenlan et Jehan Appert praticiens demeurant à Angers

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René Denis de Belligné, détenu en prison à Candé à la demande de sa future épouse qu’il a engrossée sous promesse de mariage, 1669

Charles Gilberge, qu’on dira ensuite meunier à Moiron à La Cornuaille, est ici gardien de prison.

L’acte est dans le registre paroissial de Candé, vue 77 : Le lundy 29 avril 1669 ont esté espousés par nous curé de Freigné Missire Charles Guérin, René Denis de la paroisse de Belligné et Perrine Georget de la paroisse de Freigné, attendu que ledit René Denis était détenu prisonnier aux prisons ordinaires de la baronnie de Candé, à la requeste de ladite Perrine Georget, disant qu’il l’avait engrossée sous la promesse de mariage, ce que ledit Denis a recognu estre véritable, et de son consentement l’a épousé en présence d’h. h. Antoine Guyot cordonnier et René Peletier meusnier demeurant au lieu de la Mortrais paroisse de la Cornuaille, de Charles Gilberge concierge et de nous Pierre Guyot notaire de la baronnie de Candé y demeurant et de Georges Bodard praticien, demeurant audit Candé. Signé : R. Denis, R. Peltier, L. Gilberge, G. Bodard, A. Guyot, P. Guyot, L. Guérin, P. Girault

Paiement des bestiaux de la Riveraie à Mathieu Legrand, Freigné 1608

RIVERAIE (LA). ferme. — La Ryvraye, 1486. – La Ryveraye, 1509, – La Rivraye, 1602. — La Riveraye, 1654, 1712. – Relevait du Breil, et pour une partie, de Bourmont. – Le « fief de la Rivraye » appartenait en 1486 à Olivier le Feuvre et à Mathurin Ryvraye ; il est vraisemblable, que ce dernier lui donna a son nom. – Olivier le Feuvre confesse devoir une rente de vingt-trois sols à la seigneurie du Breil, 1509. – Jean du Vivier, marchand, était sieur de la Riveraie en 1562 . — Sa fille, Jeanne du Vivier, veuve de Guillaume le Duc, vendit la métairie à Bertrand Dutillet, apothicaire à Candé, par contrat du 9 mars 1595, devant Jean Goussault, notaire à Angers. – Suivant acte passé par Julien Deillé, notaire à Angers, le 12 juillet 1602, B. Dutillet la revendit à maître Jean-Mathieu le Grand, docteur-régent en l’Université d’Angers, pour le prix de trois cents écus soleil. — Noble homme René de la Marche, sieur de Gaufouilloux, rend sa déclaration au sieur du Breil, pour « le lieu et métairie de la Riveraye contenant quarante journaux ou environ, non compris les terres au midi du chemin de Candé à Freigné, lesquelles dépendent du fief de Bourmont. » Il devait à ce dernier une rente de deux sols et de six boisseaux d’avoine, 10 janvier 1641 . – Sa fille aînée, Marie de la Marche, mariée à noble homme François Allaneau, sieur de la Passandière, eut la ferme en partage et la laissa à sa sœur, Renée de la Marche, qui épousa noble homme Louis Aubron. – Celui-ci se reconnut sujet et haut et puissant messire Antoine de l’Esperonnière, lieutenant de Vénerie du Roi, le 23 mars 1654, pour « le lieu et mestayrie de la Riveraye, despendant de la seigneurie du Breil, consistant en maisons, granges, laicteryes, bois de haulte fustaye, terres arables et non arables…, etc. » Il confessait devoir « le nombre de six grands bouesseaux d’avoine menue, mesure anxienne de Candé, une oye, une poule, quatre gerbes de gerbage et la somme de vint-cinq solz tournois de cens, deub le tout de rente féodalle, rendable aux jours et festes de Nostre Dame Angevine…, » et déclarait « avoir droict de mener paistre et pasturer ses bestiaux ès lieux et endroictz communs de la paroisse de Freigné, et particulièrement en et au-dedans de ladite seigneurie du Breil, sans qu’il puisse estre empesché ; comme aussy, avoir droict de pesche à toutes sortes d’engins et filletz à prendre poisson, en la rivière d’Erdre joignant ses dittes terres… » – Louis Aubron, sieur de la Rouillière, sénéchal de Chantoceaux, René Locquel, mari de damoiselle Aubron, et plusieurs autres, 2 janvier 1690 . – En 1712, une contestation s’éleva entre les seigneurs de Bourmont et du Breil, relativement à la mouture des grains de la Riveraie, Dame Hélène de Maillé, veuve de Marie-Henri de Ghaisne, ayant enjoint au fermier d’aporter ses blés aux moulins de Bourmont, François de l’Esperonnière revendiqua ce droit pour ses moulins du Breil, et un jugement de la Sénéchaussée d’Anjou, en date du 10 mai 1712. lui confirma ce privilège, à l’exclusion de tout autre. – Joseph Gigault, 1766. – Par acte des 3 et 18 février 1783, passé devant François-Pierre Edin de la Touche, notaire royal à Candé, Louis Gigault de la Giraudaie, et Charlotte Rayneau, son épouse, vendirent la Riveraie à Pierre Grosbois, marchand apothicaire à Candé, moyennant la somme de dix mille cinq cent livres. (René de l’Esperonnière, Histoire de la baronnie de Candé, Angers, Lachèse Imprimeur, 1894)

    Voir ma page sur Freigné et l’histoire de Freigné selon M. de l’Esperonnière, entièrement numérisée par mes soins

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici la retranscription de l’acte par P. Grelier : Le 19 juin 1608 après midy, devant nous Jullien Deille notaire royal Angers fut présent Me René de La Marche demeurant Candé lequel duement estably et soumis sous ladite cour ses hoirs etc confesse debvoir et par ces présentes promet rendre payer et bailler dedans la feste de Toussaints que l’on comptera 1609 en ceste ville maison de Me Jehan Sursin docteur en la faculté de médecine de ceste dite ville à Messire Jehan Mathieu Legrand docteur régent des droits en l’université d’Orléans ce acceptant la somme de six vingt seize livres tz pour la vendition que ledit Legrand luy a faicte et faict de deux bœufs de harnois, trois mères vaches, une thore, ung veau de lait, deux chèvres et trois porcs lesdits bestiaux estant sur le lieu de la Riveraye paroisse de Freigné où ledit de La Marche les a tenus pour livrer et s’en tient comptant, et a ladite somme de six vingt six livres tz (126) rendue et payée etc dommages intérests et despens amandes etc oblige ledit de La Marche soy ses hoirs etc biens et choses à prendre vendre etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
fait et passé audit Angers maison de nous notaire présents à ce sire Gabriel Beaufaict sieur de la Rivière demeurant à la Ramée près Candé et Pierre Portrait clerc audit Angers témoins.
Signé Mathieu Legrand, R. de La Marche, G. Beaufaict, Portrait, J. Deillé

Legrand (Jean-Mathieu), originaire de Gaillardon (Gallardon, 28) , était déjà en réputation, quand il vint à Angers passer son doctorat en la Faculté de droit et y fut retenu pour une régence par la ville et par l’Université, 1592. Il y professa 12 ans et se retira en 1605 devant les avantages excessifs faits à Barclay, V. ce nom. Il conquit aussitôt une chaire à Orléans où il est mort. — Son portrait figure gravé parmi les cuivres de l’ouvrage de Cl. Ménard. V. Pocq. de Liv., Hist. de l’Univ. t. II, Mss. 1027, p. 33.(C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876)

Sursin (Jean), né vers 1560 à Nogent-le- Rotrou, son nom est encore aujourd’hui commun à plusieurs familles, suivit les cours du Collége royal de Paris et fut ramené à Chartres pour suivre l’éducation de deux jeunes seigneurs Louis et Henri d’Angennes, qui lui était confiée. Chassé par la guerre civile, il conduisit ses élèves à l’Université d’Angers où il fut associé dès 1592 à la direction du collége de la Fromagerie par le principal, Jean Legrand, qu’il remplaça en fait dès 1594 et en titre, par une résignation à son profit, le 19 juin 1599. — Dès l’année précédente (9 avril 1598) des lettres-patentes lui avaient conféré le titre de professeur du roi ès-lettres grecques, pour l’ouverture d’un cours public et quotidien, qu’il continua plus ou moins régulièrement pendant dix ans, sans autre avantage que l’exemption des taxes. Il avait fait aussi tous ses efforts pour obtenir à Angers la création d’une chaire d’hébreu. — Tournant ailleurs ses visées, le 2 août 1601 il se fit recevoir docteur en médecine, grade qui l’agrégeait à une faculté supérieure à celle des Arts, et donna en 1604 sa démission du principalat. En décembre 1604 comme en mars 1605 il est recteur de l’Université, de nouveau en 1611 et pendant plusieurs trimestres, sans qu’on lui voie en réalité ni rechercher la pratique médicale ni abandonner absolument son collége. Il en reprend même quelque temps, en 1615, l’administration. — Il mourut le 11 octobre 1625 et fut inhumé le 13 dans l’église St-Martin, sa paroisse, dont il était procureur de fabrique. — Il avait épousé à Angers vers 1603 Gabrielle Bouttelie, d’une famille de robe, veuve de René Hernault, — et leur fille, Jacquine, baptisée le 31 décembre 1604, avait eu pour parrain Franç. Davy, doyen des docteurs de la Faculté de Droit. — L’acte donne à tort au père le prénom de Jacques. — On a de lui une grammaire grecque en vers latins, en VI livres, avec des commentaires et un lexique des racines, sous ce titre : Joannis Sursini Carnutis Nogentini Grammaticce Grœcce Libri sex… (Angers, Ant. Hernault, 1595. — Le privilège est du 22 décembre 1594. — « achevé d’imprimer », du 22 juin 1595 , — in – fol. de 8 ff. liminaires non chiffrés, de 338 pp., plus 44 p. pour le lexique). — L’ouvrage est précédé de deux dédicaces au prince Charles de Bourbon, comte de Soissons, avec son portrait gravé, et aux magistrats et habitants d’Angers, avec les armes de la ville. — Suivent 27 pièces de vers ou latins ou grecs par d’anciens maîtres, élèves ou amis de l’auteur, entre lesquels Daniel d’Auge, Henri de Monanteuil, Georges Critton, professeurs au. Collége royal, Franç. Guyet, helléniste, et Mathurin Régnier, le futur satirique (2 distiques latins) — Le lexique est dédié à Henri d’Angennes, un de ses élèves, et a été réimprimé en 1598 sous une forme nouvelle par un autre de ses élèves, Maurille Deslandes, V. ce nom. – De Lens, Deux Hellénistes de l’ Unie. d’Angers, dans la Revue d’Anjou, juillet 1872, et à part, in-8″ de 42 p. — Pocq. de Liv., Mss. 1068. — du Biblioph., 1876, p, 217. — Arch, de M.-et-L. D 26. — Arch. murée. d’Ang. GG 28,31 décembre 1604 ; GG 12,6 mars 1605; GG 90,13 octobre 1625. — Moréri. (C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876)

Barclay (Guillaume), jurisconsulte, né en Ecosse, à Aberdeen, en 1543, étudia à Bourges et vint enseigner avec éclat à Pont-à-Mousson. Appelé par Jacques ler d’Angleterre (1603), il refusa ses offres brillantes pour ne pas embrasser la religion anglicane et revint à Paris sans emploi et sans fortune. A ce moment la ville d’Angers qui cherchait un professeur pour une de ses chaires de droit, lui adressa Pierre Ayrault, qui, aidé de Dupineau, de Ménage et d’autres magistrats de distinction, le décidèrent à accepter, sons la réserve expresse mise par Barclay que la Faculté lui accorderait la prééminence. Le 9 février 1604 le nouveau professeur se présenta dans l’Université et fit reconnaître ses droits ; mais le doyen François Davy protesta et Barclay, par respect pour le vieillard, subit sa protestation, sauf à en appeler, comme il fit, pour le maintien du contrat, au jugement de l’Evéque, du Conseil de ville, du Présidial. L’Université lui rendit justice par décision du 7 février 1605. Il régenta quatre ans et par la réputation de son cours remplit la ville d’écoliers. Quand il allait faire sa leçon, il était accompagné de son fils, précédé de son bedeau et de deux valets, et aux jours d’apparat, vêtu d’une robe magnifique avec une grosse chaîne d’or au cou, présent du roi d’Angleterre. Il mourut le 3 juillet 1608 et fut inhumé le jour suivant dans l’église des Cordeliers « où, dit un contemporain, pour son mérite, science, capacité et bonne vie, MM. de l’Université et de la Justice l’ont assisté avec beaucoup de regrets et de tous les habitants parce qu’il estoit homme de bien, bon a catholique et bon vivant, et entre autres de pauvres, auxquels il distribuoit et donnoit de ses biens ; lequel a esté enterré sans aulcune pompe et n’y avoit à son enterrement que cinq torches » (Journal de Louvet). — Le portrait de Barclay fait partie du Peplus de Claude Ménard et figure aussi en tète de son traité De Regno et regali potestate (Paris, 1600, in-4e). Son ouvrage le plus célèbre est son livre De Potestate papae, an quatenus in principes soeculares jus et imperium habeat, que son fils publia à Londres en 1607, in-8., et auquel répondit Bellarmin. Pocq. de Liv. Mss. 1067. — Hst. de l’Anjou, 1855, t. I, p. 16.—Bayle.—Ménage, Vie de P. Ayrault, p. 228, 231. — Niceron, t. 27, p. S77.— Philandinop. Mss. 870, f. 827. — Arch. mun. AA 5, f. 147; BB 137,148,157,160, 193; 1113 52, f. 19, 26; GG 112.(C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876)

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Donation mutuelle de Claude Simon à Anne Davy sa femme, Freigné, 1593

L’acte qui suit est extrait des insinuations AD49-1B159 – Voici la retranscription : Sachent tous présents et advenir que en notre court de Bourmont en droit par davant nous Denis Morice notaire d’icelle personnellement establiz chacuns et hault et puissant Claude Symon chevalier seigneur de la Saullaie du Mortier Garnier et de la chastelenye terre et seigneurie de Vriz et damoyselle Anne Davy sa compagne et espouse demeurant à présent audit lieu et maison seigneuriale de la Saullaye paroisse de Freigné en Anjou ladite femme autorisée par justice et encores présentement autorisée par sondict mary davant nous pour l’effet des présentes soubzmettant respectivement eux leurs hoirs avecques tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles au pouvoir ressort et juridiction de notre dite court quant à ce confessent de leur bon gré pure et franche volonté avoir fait et font entre eulx la donnaison mutuelle qui s’ensuit scavoir que le premier mourant d’eux a donné au survivant par donnaison pure et irrévocable tous et chacuns ses meubles d’or et d’argent cédules obligations droits et actions et toutes aultres choses censées et réputées meubles de quelque espèce qualité et valeur qu’ils soient tous et chacuns ses acquetz et conquestz et la tierce partie de son patrimoine et matrimoine que ledit premier mourant a et aura lors et au temps de son décès et généralement se sont fait et font donnaison l’un a l’aultre de tout ce qu’ils s’entreprennent donné par la coustume des pays et duchez d’Anjou Bretaigne et Poitou pour desdites choses données jouir et user par ledit survivant à perpétuité et en pleine propriété pour luy ses hoirs et ayant cause ou par usufruit la vie durant dudit survivant seulement s’il y a enfant de leur mariage survivant ledit premier décédé et desquelles choses données ledit premier mourant s’est dès à présent comme dès lors dévestu et desaisy vestut et saisit par ces présentes ledit survivant et luy en a baillé et baille la seigneurie possession et jouissance ou usufruit et s’en est constitué détempteur et usufruitier pour et au nom dudit survivant sans qu’il soit tenu demander ne requérir à son héritier autre tradition et saisissement en justice et est faite ladite donnaison mutuelle l’un à l’aultre pour la bonne amitié mutuelle et conjugale qu’ils se sont porté et portent l’un à l’aultre et pour aultres bonnes causes et considérations à ce les mouvant, et parce que très bienleur a plu et plaist et pour requérir et demander l’insignuation et publication des présentes par toutes juridictions d’Anjou Bretaigne Poictou et par tout ailleurs qu’il appartiendra lesdits donnateurs ont constitué Charles Dupré escuyer Sr de Basseville leur procureur pour en demander et requérir acte
à laquelle donnaison mutuelle et tout ce que dessus est dit tenir de part et d’aultre et a tenir garantir par lesdits donataires l’un à l’autre lesdites choses combien que demeurera ne soient tenuz garantir lesdites choses qu’ils donnent s’il ne leur plaist et aux dommages amendes si aulcunes advenaient par deffault de garantaige obligent lesdits donnateurs eulx leurs biens hoirs avecques tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles présents et advenir quelz qu’ils soient quant à ce renonczant par davant nous à touttes choses quant à ce contraires et et pas especial ladite au droit vellyan à l’espitre divi adriani a l’autenticque si qua mulier et à tous aultres droictz faictz et introduits pour les femmes que luy avons donné à entendre estre telz que femmes mariées ne se peuvent obliger ne aultrement intercédder pour aultruy feust pour leur propre faict si expressement elles n’ont renoncé auxdits droits aultrement elles en seroient relevées et telles obligations déclarées nulles et qu’elle nous a dict bien scavoir et entendre et y a expréssement renoncé et renonce en soit tenuz par la foy et serment de leurs corps sur ce d’eux donné et mis entre notre main dont nous les avons jugez et condempnés par le jugement et condempnation de notre dite court à leur requête et de leur consentement
fait et passé audit lieu et maison seigneuriale de la Saullaie en présence de Charles Dupré escuyer sieur de Basse Ville demeurant au lieu et maison seigneuriale de Boysron paroisse de St Clément de la Place, noble homme Loys de Campagnolles sieur du Couldray et y demeurant paroisse de La Cornouaille et Jehan Dimmer marchand demeurant au village de la Renottière paroisse dudit Freigné tesmoings à ce requis et appellez sont signez en la minute Claude Symon, Anne Davy, C. Dupré, pour présent de Campatnolles, J. Dimmet et D. Morice notaire soubzsigné le mardy 17 août 1593 avant midy dudit jour
La donnaison cy-dessus a esté leur et publiée en jugement la court et juridiction ordinaire de la sénéchaussée d’Anjou et siège présidial d’Angers tenant ce requérant ledit Charles Dupré procureur y desnommé auquel a esté décerné acte et ce fait a esté insignuée au papier des insignuations du greffe civil dudit siège pour y avoir recours quand besoin sera donné Angers par devant nous Marin Boyslesve escuyer sieur de la Maurousière conseiller du roy notre sire lieutenant général en Anjou lesdits jour et an

    Claude Simon est un homonyme de mon Claude Simon aliàs Simonin !

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Transaction entre François de la Tour-Landry, Georges Fiot et Christophe Lecerf, Angers, 1595

AD49-5E7/306 – 1595.06.07 – Lecerf-Fiot_1591-AD49-5E7-306 La Tour Landry – Le 7 juin 1595 après midi, en la court du roy nostre sire Angers endroit par devant nous Jean Chuppé notaire d’icelle personnellement estabyz hault et puissant seigneur messire Françoys de La Tour Landry comte de Châteauroux sieur de Bourmont Freigné la Cournouaille, chevalier de l’ordre du roy, successeur et principal héritier des princes du Berry, estant de présent en ceste ville d’une part et Me Georges Fiot contrôleur pour le roy notre sire à Candé, et Christophle Lecerf tant pour eux que pour leurs consorts héritiers de deffunt Jehan Lecerf demeurant audit lieu de Bourmont d’autre, soumettant respectivement eux leurs hoirs etc confessent avoir accordé et transigé et par ces présentes accordent et transigent sur le différent d’entre eux touchant l’apointement des fermes de la mestayrie de Crotière par ledit Sr comte audit deffunt Lecerf par contrat gratieux passé par Pelletier notaire en ceste ville le 5 mars 1581 sur quoy seroit intervenu sentence donnée audit Bourmont le 27 juin 1589 pour laquelle ils estoient prestz d’entrer en procès en la forme et manière qui s’ensuit c’est à savoir que ledit sieur comte pour demeurer quite des arrérages des fermes de tout le passé montant 83 escus ung tiers par chascun an, a promis et promet paier et bailler auxdits Fiot Lecerf et consorts la somme de 560 escuz deux tiers vallant la somme de 1 700 livres à laquelle lesdites parties ont composé et accordé pour tout le reste des arréraiges de ladite ferme depuis la date dudit contrat jusques audit 5 mars dernier, pour le paiement de laquelle somme ledit sieur compte a accordé et consenty accorde et consent que lesdits Fiot Lecerf et consorts se fassent payer sur les deniers que Jacques Taillandier cy davant recepveur de ladite terre de Bourmont et par Me Phelippe Gasteau et Aignan Poitras (blanc) Guillotin à présent fermier de ladite terre de Bourmont tant sur les deniers qu’ils doivent que sur les denies qu’ils pouront devoir à l’advenir et contre chascun d’eulx sans toutefois déroger par lesdits Fiot et consorts à leurs droits d’hypothèque de priorité et autre droictz qui leur appartiennent tant pour le principal dudit contrat que pour lesdites fermes et sans qu’ils puissent estre empescher de se pourvoir sur les autres biens dudit sieur compte de Chateauroulx et sans dérogé pareillement à ladite sentence donnée à Bourmont qui sortira son effet et pour l’exécution des présentes et ce qui en déppend lesdites parties ont esleu domiciles savoir ledit sieur comte en la maison de Me François Bitault Sr de la Ruberdière et lesdits Fiot et consorts en la maison de Me Pierre Lemaryé Sr de la Monnaye advocatz audit Angers, et a ledit sieur comte renonczé à toutes exceptions contraires à ce que dessus fort par le moyen que de l’édict ou aultrement et a prorogé juridiction par devant monsieur le lieutenant général et messieur tenant le siège présidial Angers, le tout stipulé et accepté par les parties à laquelle transaction accord obligation et tout ce que dessus tenir etc obligent lesdites parties etc mesmes par deffault etc foy jugement condemnation etc fait et passé audit Angers en la maison où pend pour enseigne l’imaige St Jean ès présence de Jean Gaultier escuyer Sr des Champs grand archer des gardes du corps du roy et sire Jean Grymaud marchand demeurant Angers