Les frères Besnier vendent leurs parts d’héritages : Saint Michel et Chanveaux 1661

je vous ai proposé d’enlever gratuitement
la revue HERALDIQUE ET GENEALOGIE années 1980 à 1992
soit une pile de 45 cm de hauteur qui encombre mon couloir

Faute de preneur, la pile part ce jour à la déchetterie 

odile HALBERT

enfin, cela n’était pas encore Saint Michel et Chanveaux, mais Saint Michel du Bois
Les frères Besnier vivent à plusieurs km de là, et ils n’ont pas su gérer ou pas pu gérer leurs héritages, qui semblent bien être tombés en ruines, et ici ils doivent s’en débarasser.

Acte copie fonds privé – Ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le 10 octobre 1661 environ midy, par devant nous Pierre Pelerin notaire de la chastelennie de Saint Michel du Bois et Jacques Jehenne notaire de Soudan sans que l’une des juridictions puisse empescher l’exécution de l’autre ains se fortifiant, ont comparu en leurs personnes establiz et soubzmis o prorogation de juridiction chacuns de Nicolas et Simon les Besniers enfants et héritiers de defunts Guillaume Besnier et Charlotte Hamelin demeurants scavoir ledit Nicolas au village du Baudu paroisse de Saint Julien de Vouvantes et ledit Simon au lieu de la Blizière paroisse de Soudan, lesquels et chacuns d’eux seul et pour le tout sans division de personnes et biens renonçant au bénéfice de division discussion et d’ordre de priorité et postériorité ont ce jourd’huy ensemblement vendu quité cédé délaissé et transporté dès maintenant à toujoursmais et promettent garantir de tous troubles évictions et empeschements quelconques, à noble homme Pierre Durand sieur de Beauchesne sénéchal de Saint Michel, demeurant en sa maison au bourg de Juigné des Moustiers aussi pays de Bretaigne, à ce présent et acceptant, qui a achapté et achapté pour luy ses hoirs et ayant cause, scavoir est tous et tels droits parts et portions de maisons et héritages sis et situés au village du Marais et aux environs en la paroisse de Saint Michel du Bois, partagés entre eulx et leurs cohéritiers, héritiers de defunte Clémence Gauld, encore les héritages à eulx escheux des successions de defunts Estienne et Bertrand les Hamelins partagés avec leurs cohéritiers, et héritiers de de ladite defunte Gauld, lesdites terres estant en vignes froucts buissons et landes, comme le tout se poursuit et comporte, avecq leurs appartenances et dépendances sans aucune réservation en faire et ce suivant les partages faits entre lesdits les Hamelins et aultres, héritiers de ladite Gauld, le 22 mars 1641 raportés par Jacques Fauveau notaire de Pouancé et choisie par devant Gastebois aussi notaire le 26 mars 1641 ; à la charge audit acquéreur de poursuivre les autres héritiers desdits defunts Estienne et Bertrand les Hamelins à les faire partager de leurs successions pour estre par luy choisi au lieu et place desdits vendeurs, lesquels vendeurs veulent et consentent que ledit acquéreur poursuive soubz son nom comme ayant leurs droits toutes personnes qui ont joui de tous lesdits hérirages à faire les réparations nécessaires sur iceux, les faire condamner payer les démolitions abats d’arbre ruines et malversations commises sur lesdites choses depuis ledit partage et pour cet effet iceux vendeurs ont cédé audit acquéreur tous droits résindents et récisoires pour en user et disposer par luy à son profil et en prendre les émoluments tout ainsi qu’ils eussent peu faire auparavant ces présentes par lesquelles il demeure subrogé en leurs droits, consentent qu’il s’y face subroger par justice si besoing est ; lesdites choses cy sdessus vendues tenues du fief et seigneurie dudit Saint Michel du Bois en la fraraiche du Marais, aux charges à l’acquéreur de payer à l’advenir les cens rentes et deboirs deubs pour raison desdites choses franches et quites du passé ; lesquelles rentes les parties n’ont peu exprimer de ce requis suivant l’ordonnance ; et outre ont lesdits vendeurs quité cédé et transporté comme dessus audit acquéreur ses hoirs et ayant cause, tous droits qui à eulx ou à leurs hoirs et ayant cause pourront à l’advenir leur échoirs soit par acquests que conquests soit héritages et tous droits mobiliers et immobiliers qui leur pourront échoir et à leurs dits hoirs et ayant cause comme dit est, audit lieu du Marais seulement, et aux environs, dite paroisse de Saint Michel du Bois, esquels ils pourroient succéder audit lieu du Marais spécifiés et contenus en leurs partages cy dessus datés, pour par l’acquéreur ses hoirs et ayant cause iceux droits et successions prendre et percevoir pour luy à son profit, tout ainsi qu’eussent fait ou pouvoient faire lesdits vendeurs avant ces présentes, sans qu’il soit tenu leur en faire aucun raport pour quelques causes que ce soit par ce que luy ou ses hoirs poursuivront les héritages desdites successions droit et héritages à leurs frais exprimés ou non exprimés de quelque nature qu’ils puissent estre lesdites successions à l’exception des héritages qui leurs pourront advenir et eschoir desdites successions des desnommés audit partage situées en la Lansais paroisse de Vergonnes qu’ils se sont réservé et ne vendent lesdites successions à l’advenir audit acquéreur ce qui leur pourra eschoir audit lieu du Marais, le partage desquels faisant il choisira en son rang et degré ; comme aussi à la charge audit acquéreur car advenant de payer au seigneur les ventes debvoirs si aucuns sont deubz qui proviendront desditesd successions et aussi quite du passé. Transportant lesdits vendeurs audit acquéreur la propriété possession et jouissance desdits héritages pour en jouir par luy à l’advenir comme de ses propres, et est faite la présente vendition cession délais et transport par lesdits vendeurs audit acquéreur ses hoirs et ayant cause pour et moyennant la somme de 81 livres tz, laquelle somme ledit acquéreur a en notre présence et au veu de nous payée comptant auxdits vendeurs en Louis d’or, demis Louis d’argent, douzains et autres monnayes ayant cours suivant l’édit du roy, dont ils se sont contentés et bien payés et en ont quité et quitent ledit acquéreur

Partages en 4 lots des biens immeubles de défunts Hilaire Champs et Madeleine Souvestre, Champigné 1611

ici nous avons les 4 enfants de Hilaire Champs et Madeleine Souvestre, dont je descends par les MIZAUBIN.

Je signale à mes habitués que normalement je n’indique que la cote de l’étude, exemple ici 5E5, et que je précise le nom du notaire, car les Archives Départementales du Maine et Loire ont depuis 25 ans au moins la manie de tout déclasser et reclasser à l’intérieur d’une étude, et en conséquence la sous cote varie souvent.
Mais ici je vous ai indiqué la sous cote à savoir 169, ce qui donne 5E6/169. Si je vous indique cette sous cote c’est qu’elle est pour l’année 1599. Or, les 2 actes que je vous mets hier et ce jour sous cette cote sont de 1609, 1611 et 1612 même pour la choisie. Pour tenter d’expliquer cette erreur de classement de ces 2 actes, je dois vous préciser, si vous ne l’avez pas encore expérimenté vous même, que les partages sont le plus souvent exempts de date au début, et il faut parfois chercher attentivement et même longuement pour trouver où elle figure.
Or, comme vous l’avez lu hier comme ce jour, grâce à ma frappe exhaustive, vous avez la possibilité de lire les dates que j’ai lues, et qui ne sont en rien 1599.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E6/169 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Nous Jehan de Charnacé escuier prieur de Champigné avons donné quitance … à Pierre Placé et Symone Champs sa femme des ventes et issues des choses appartenant à Charles Champs provenant de la succession de feu Hilaire Champs en tant et pour tant qu’il y en a ou fief du prieuré de Champigné au cas que ladite Champs et Placé son mary demeurent seigneur dudit partage en conséquence de l’échange fait entre eux devant Garnier notaire le 28 mai 1611 et où ladite Symone vendrait son partaige audit Charles Champs dedans ung an que en tant et pour tant qu’il y en a en mondit fief je quite ledit droit de ventes et issues et le cèdde auxdits Placé et sa femme sans garantage par moi éviction ne restitution au cas que ladite Symone ne vendist audit Charles Champs et est ce fait moyennant la somme de 12 livres tz que ladite Symone Champs m’a payé, fait Angers le 26 février 1612

Je Vincent Prevost fermier de la terre et seigneurie de la Fessardière confesse quite et remis Pierre Placé et Simone Champs sa femme les ventes et issues par eulx deues en conséquence de l’accord par eulx fait entr Charles Champs le 28 mai 1611 en tant et pour tant que y en a audit fief de la Fessardière qui est pour le droit appartenant audit Charles Champ desquelles ventes et issues je l’est quité, fait audit (pli) le 10 avril 1612 et ce moyennant le paiement que ledit Placé nous a fait

Sont 4 lots et partaiges que François Couette et Perrine Champ sa femme fille de deffunt Hillaire Champ et Magdelaine Souvestre sa femme fournissent à chacuns de Charles Champ, Anthoine Besnier mary de Jehanne Champ et à Pierre Placé mari de Simone Champ, tous enfants et héritiers de deffunts Hilaire Champs et de ladite Souvestre desquels lots la teneur s’ensuit :

  • Premier lot
  • la chambre basse du davant de la maison où demeuroit ledit deffunt au bourg de Champgné qui aboutte qur le grand chemin comme l’on va dudit Champigné à Châteauneuf et sans que celui qui auar ledit présent lot soit tenu aux réparations du superficie dudit logis, ains sera tenu celui auquel demeura ledit superficie le tenir en bonne réparation à l’advenir y estant mises comme il sera dit cy après, à prendre ladite chambre jusques au pied de l’eschelle à monter la chambre haulte au costé duquel pied d’eschelle vers ladite chambre celui à qui elle demerera sera tenu faite une clouaison pour soy clore, comme se comporte ladite chambre et sans qu’il puisse empescher la cour de ladite eschelle pour monster en ladite chambre qui demeurera comme elle est et aussi la porte pour aller en la cour par laquelle porte il aura son passage pour aller en ladite cour.
    Trois boisselées de terre à prendre en la pièce appellée la Melle qui se prendront en l’orée et joignant la terre normande Guinefolle dépendant du lieu du Grand Cloux et aboutant bout la vigne de Hellault et d’autre bout la terre dudit lieu du Cloux d’autre costé la terre desdits partaigeants
    Une planche de vigne sise au cloux de vigne nommé la Couldre à prendre ladite planche près la terre de Pierre Rousseau avecq ung bourgeon de terre audit cloux joignant la vigne de la fabrique dudit Champigné d’autre costé la vine de René Morin et de Marguerite Rousseau et d’un bout une (blanc) d’autre bout la vigne (blanc)
    La quarte partie par indivis du jardin desdits deffunts proche dudit logis à prendre du costé et proche les jardins du petit cloux à prendre au long dudit jardin et au jardin y a Pierre Decla… abouté d’un bout la vigne des héritiers feu Jehan Ma… d’autre bout le carrefous du grand chemin à aller de Champigné à Angers
    la quarte partie du pré appellé le pré Lorin à prendre au bout proche de l’arche qui est l’entrée du dit pré joignant le pré de la cure de Champigné dont la séparation se fait par une souche de chesne qui est mutuelle entre le pré de ladite cure et lesdits partaigeants, d’autre costé le pré de la Challousière d’autre bout le pré desdits partaigeants

  • Second lot
  • en marge : Du dernier jour de janvier 1611 après midy devant nous Jacques Buscher notaire royal à saint Laurent des Mortiers fut présent en sa personne ledit Besnier nommé aux présents lots et partaiges lequel a choisy et obté ce présent lot
    la chambre du derrière ou décéda ledit deffunt Hilaire Champ père avecq le cellier proche de ladite chambre joignant d’un costé aux aireaux des héritiers feu Jehan Maillé aboutant à la dite chambre dudit premier lot, et pourra celui auquel demeurera ledit présent lot faire faire une veue ou petite fenestre sur l’esvier d’icelle sans que celui auquel demeurera le jardin estant au dernier lot le puisse empescher nu offusquer ladite veue
    La quarte partie dudit jardin à prendre du costé et proche le jardin de Macé Meon dont la haye dépend dudit jardin aboutant à la vigne desdits héritiers feu Ma… d’autre bout la maison desdits partaigeans.
    5 boisselées de terre à prendre en la dite pièce de la Nielle au costé proche et joignant les trois boisselées du premier lot et aux mesmes confontations cy dessus
    Une planche de vigne sise audit cloux de Couldre à prendre au long et joignant la planche du premier lot et au long de la haye de la terre du grand cloux icelle haie estant de ladite planche, d’autre costé ladite vigne du premier lot
    L’autre quarte partie dudit pré Lorin proche le pré dudit premier lot et avecq mesmes confrontations
    Ung bregeon de vigne sis audit cloux de la Couldre joignant d’un costé la vigne dudit premier lot d’aultre costé la vigne de (blanc)

  • Tiers lot
  • Le grenier qui est sur la chambre du premier lot avecq ung petit grenier au dessus le tout comme ils se poursuit et comporte avecq deux petits coigns de grenier au costé de la porte comme l’on entre audit grenier à prendre au droit fil jusques à l’ardoise, à la charge de les tenir en bonne réparation suivant qu’il est porté au premier lot
    Une autre quarte partie dudit jardin à prendre au long de la quarte partie du dit jardin du premier lot, joignant d’autre costé l’autre quarte partie qui sera mis cy après au dernier lot, abouté d’un bout la vigne desdits héritiers feu Maillé d’autre bout à ce qu’il peut appartenir de vigne à Charles Champs
    2 boisselées de terre à prendre à ladite pièce de terre nommée la Ruelle à prendre au long et joignan tles 5 boisselées de terre du second lot et aux mesmes confrontations du permier et second lot
    Une autre quarte partie dudit pré Beillot à prendre ladite quarte partie proche du pré du segond lot et aux mesmes confrontations cy dessus
    La moitié de ce qu’il peut compéter et appartenir de vigne auxdits deffunts au cloux de vigne de la Maldemeure à prendre ladite moitié du costé et vers la prée de ladite Maldemeure

  • Quart et dernier lot
  • Une chambre hault où y a cheminée avecq ung petit grenier au dessus de ladite chambre estant au dessus de la chambre du second lot et aura son droit de passage pour aller en ladite chambre par l’eschelle qui servira à cedit lot et troisième lot seulement, dont l’entrée se fera par la porte qui aboute sur la cour et jardin et demeurera la porte de la cour commune et aussi ladite cour commune à tous lesdits partaigeants et demeurera la moitié de la chambre du costé où est la prinvise commun tous lesdits partaigeants
    L’autre quarte partie dudit jardin à prendre au long et entre le second et troisième lot dudit jardin et abouté à la vigne desdits héritiers feu Maillé d’autre cour commune desdits partaigeants
    6 boisselées de terre à prendre en ladite pièce de la Nielle au long du chemin comme l’on va de Champigné à Hellault et d’autre costé la terre du troisième lot aboutant le pré Hellault
    L’autre quarte partie dudit pré appellé le pré Beillot qui joint l’autre pré cy dessus nommé le pré Lorin et d’autre costé et d’un bout le pré et d’autre costé et d’un bout le pré de la Challorisière et d’autre bout le pré du Plessis
    L’aultre moitié de ce qui pourroit apartenir de vigne auxdits deffunts audit cloux de la Maldemeure joignant l’autre moitié estant au troisième lot d’aultre costé la vigne de (blanc)
    Et d’aultant qu’il y a esdits logis desdits 4 lots des réparations nécessaires à faire icelles réparations se feront pour ceste fois seulement et au plus tost que faire se pourra à communs frais desdits 4 lots et chacun pour ung quart
    et auront lesdites parties usage et passage les ungs par sur les autres pour exploiter tant lesdites terres jardins vignes et prés que pour aller et venir tout ainsi comme l’on a accoustumé faire et contribueront aussi tiers à tiers aux clostures des entrées anciennes ceux qui y passeront
    Seront aussi pareillement tous lesdits partaigeans tenus contribuer quart à quart àl’advenir à la réparation et entretenement de la barrière et fermeture de ladite pièce de terre de la Nielle comme elle est et accoustumé estre quand besoing sera
    Poiront lesdites parties les debvoirs et dixmes desdites vignes chacun de ce qui luy demeurera par lesdits partaiges
    et pour le regard des debvoirs tant de ladite maison jardin terre que prés ils se poiront quart à quart encores que les ungs ayent plus de ladite terre que les autres
    et s’entregarentiront icelles parties les ung les autres les choses qui leur demeureront par la choisie desdits présents lots
    Auxquels lots et partaiges lesdites Couette et Perrine Champs sa femme ont fait arrest et iceulx fait seigneur à leur requeste pour ne savoir signer du seing de Jehan Poullain notaire royal Angers le 24 décembre 1610 en présence de Me Jehan Poullain le jeune demeurant audit Angers

    Le 17 juillet 1611 après midi par devant René Garnier notaire royal Angers ont comparu François Couette et Perrine Champs sa femme auctorisée quant à ce demeurant Angers d’une part, Anthoine Besnier mari de Jehanne Champs à laquelle il promet faire ratifier ces présentes toutefois et quantes demeurant en la paroisse de Champigné, Pierre Placé marchand huilier et Simone Champs sa femme aussi de luy auctorisée quant à ce demeurant paroisse de St Lau tant en leurs noms que comme ayant le droit et action de Charles Champs leur frère d’autre, lesquels deuement soubzmis soubz ladite cour sont demeurés d’accord du partage cy dessus combien que soit divisé en plusieurs portions plus que ne debvoir ont iceulx partages trouvés vallables et ce fait ledit Besnier opté et choisit d’iceux partages par luy faits le dernier janvier 1611 par laquelle il auroit opté le second lot des choses et derechef a prins le second lot et au regard du droit de choisie c’est ledit Charles Champs qui doibt choiris après ledit Besnier et après la choisie par ledit Champs faire ledit Placé et sa femme suivant le degré de choisie ils ont pris et accepté tant pour ledit Charles Champs dont ils ont ledit signe est le premier et le troisième lot et les choses y contenues et audit Couette et sa femme est demeuré le quatriesme lot …

    Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog

    Partages en 2 lots des immeubles de défunt Antoine Hermoin, Champigné 1609

    en fait, j’ai compris qu’Antoine Hermoin est sans postérité et on remonte à ses parents et ici on les biens du côté de sa mère qui était Guyonne Souvestre, et ces biens vont iici aux héritiers des frères et soeurs de Guyonne Souvestre.
    Il s’agit donc d’un partage qui donne des liens SOUVESTRE et de ceux qui sont dans mon ascendance MIZAUBIN à travers Antoine Bestnier et Jeanne Champts dont je descends. J’ai donc classé ceci dans mon fichier MIZAUBIN qui est par ce fait en peaufinage en cours.
    Ce peaufinage m’a redemandé la relecture encore une Nième fois des registres de Champigné, Chambellay et environs, et je suis encore peu sure d’avoir tout mis au clair.
    Et l’affaire se complique par le lien avec un Triffoueil, que je ne relie pas à ce jour à mes Triffoueil, et sur lequel je butte.

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E6/169 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le (15 septembre 1609 René Garnier notaire Angers) lots et partages en 2 que Charles Champs demeurant à Chambellay et Anthoine Besnier marchand tissier et Jehanne Champs sa femme enfants de Hilaire Champs et Madeleine Souvestre, demeurant au bourg de Champigné, tant pour eux que pour leurs autres frères et soeurs ont fait et font et présentent à Mathurin Trifoueil et Marguerite Souvestre des biens immeubles et héritages demeurés du décès et succession de deffunt Anthoine Hermoin qui estoit fils de René Hermoin et de feue Guyonne Souvestre vivante soeur desdites les Souvestre, pour estre desdits lots procédé à la choisie par lesdits Trifoueil et sa femme comme le plus jeune et l’autre demeurer auxdits les Champs

  • Premier lot
  • Une chambre de maison à cheminée sise au bourg de Champigné en un pastis nommé le Petit Cloux contenant ladite chambre de dedans en dedans 17 pieds en ung sens et 15 pieds en l’autre la superficie de laquelle chambre …
    Un appentis joignant ladite chambre avec sa superficie tenant joignant d’un costé la chambre à cheminée dudit Trefoueil d’autre costé l’estraige commun aboutant d’un bout audit estraige et la ruelle qui va à Bestille et d’autre bout au bois …
    Une grande place de jardin au grand jardin nommé le Petit Cloux ayant 7 cordes de long par ung … qui fut Me François Souvestre à présent en .. d’autre costé qui joint la pièce et jardin de .. et abouté audit estraige commun
    la quarte partie d’une pièce de terre nommée le Tourais en la paroisse de Juvardeil contenant deux boisselées joignant toute la pièce d’un costé le grand chemin de Cherré à Cheffes d’autre costé la terre de Me Louis Lorent abouté d’ung bout la terre la veuve Cezard d’autre bout à une petite pièce que l’on dit appartenir aux Tessiers et à prendre ladite quarte partie au long de la grande partie

  • Second lot
  • 47,5 cordes de terre en une pièce nommé le Person près ledit bourg de Champigné joignant d’un coste à la ortion de la pièce qui fut audit Souvestre d’autre costé la terre de Michel Perrault abouté d’un bout la terre de la cure de Champigné et autres d’autre bout le chemin de Champigné à Angers
    la tierce partie par indivis d’une pière de terre contenant ung journau peu s’en fault joignant ledit bourg de Champigné des deux costés la terre de la Saullaye Jouet aboutant d’un bout la terre de la Lorancerye d’autre bout le chemin de Champigné à Juvardeil et se prend la dite tierce partie au long le costé proche de Champigné
    2 planches de vigne au cloux de la Guarantagne près ledit bourg de Champigné qui ont 15 cordes de long et une corde 17 pieds de large joignant d’ung costé la vigne de la dame de la Hamonière d’autre costé la vigne dudit feu François Souvestre aboutant d’un bout la terre du prieur de Champigné d’autre bout la vigne Anthoine Cochin
    Ung petit bourgeon de vigne en gast au hault dudit cloux tenaut deux cordes ou environ joignant des deux costés la vigne dudit Cochelin aboutant le bois de Recognel dépendant du prieuré de Champign d’autre bout la vigne dudit François Souvestre
    la moitié par indivis d’ung lopin de pré sis en ung pré près nas du marais et dont l’autre moitié appartient à Tessier et à Trifoueil par moitié, le lopin clos de hayes et fossés des deux bouts et d’ung costé et est tout ledit lopin joignant d’ung costé au reste du pré appartenant audit Trifoueil d’autre costé le pré de Me Pierre Jouanne contenant ledit lopin de pré 50 cordes avec ses haies fossés, qui est pour la moitié 25 cordes et pour départir du lopin dudit Trifoueil et Tessier
    deux erpens de jardin situés dedans le jardin du Hallay dite paroisse de Champigné l’un fait forme (il a dessiné deux rectangles se tenant en coin) joignant d’ung costé le jardin de Perrine Champ d’autre costé en dedans de la hache le jardin des enfants de Collas Jouet aboutant dun bout ayant de largeur par le petit bout douze pieds et demy et de longeur au reste 32 pieds et demy contenant le nombre de 103 cordes trois quarts abouté le chemin du Hallay au grand Marays
    l’autre lopin joignant d’un costé le four de Michel Cocquereau et sa maison et y aboutant d’ung bout d’autre bout le jardin dudit Collas Jouet l’autrelopin 2 cords de jardin
    Une planche de vigne audit cloux du Hallay joignant d’ung costé la vigne de Me Loys Popin à cause de sa femme d’autre costé la vigne de Michel Buscher abouttant d’un bout le jardin dudit Collas Jouet d’autre bout la vigne de (blanc), contenant 28 cordes 21 pieds de long et 17 pieds et demy de long
    Une caille de jardin sise es jardins du lieu de la Jaryaye dite paroisse de Champigné contenant 5 cordes 20 pieds joignant d’ung costé la portion dudit jardin appartenant aux hoirs Mathurin Faucheux d’autre costé à la portion de jardin de Pierre Champaing abouttant d’un bout à l’estraige du Jariaye et d’autre bout le cloux de vigne de Cheffes en ce compris ung aplacement de maison tombée de vieille mathiere qui en dépendoit et le droit commun des ayreaux rues et issures dudit lieu en tant et pour tant qu’il en pourroit à présent tenir André le Hermoin
    et aux charges de partaiger et payer et acquiter les cens rentes et debvoirs deubs pour raison desdites choses au seigneur dont elles sont tenues chacun pour son regard
    et au garantage les uns les autres
    et jouiront les parties chacun de leur lot depuis le décès dudit Hermoin et mesme de la vendange des vignes de ceux à qui elles eschoiront esdits lots aux charges de rembourser les faczons de vigne à celui qui les a faites
    auxquels partaiges lesdits Champs et Besnier ont fait arrest les a signés ledit Champs et ledit Besnier et sa femme les ont fait signer à leur requeste Me René Garnier notaire le 15 septembre 1609
    plus demeure au présent second lot deux bregeons de vigne au Petit Cloux contenant ensemble 3 cordes de vigne ou environ

    Nous Anthoyne Besnier et Jehanne Champ et Charles Champ estons d’accord que si notre oncle Trifoueil choisist le premier lot des partaiges que avons ce jeudy fait faire par Me René Garnier le second lot demeurera pour le tout à moy Charles Champs en payant audit Besnier et sa femme pour leur quarte partie dudit second lot 60 livres et aussy ou ledit Trifoueil prendra le second lot tout le premier lot demeurera à Besnier et sa femme enpayant par eux la somme de 180 livres pour les trois quartes parties de quoi Charles Champs est fondé et aultrement sans lesquelles présentes moy Charles Champs eusse rendu le premier lot plus fort ce que je laisse en faveur desdits Besnier et sa femme qui désirent que ledit premier lot leur demeure et aussi tost la choisie faite nous promettons faire … plus ample par l’advis du conseil pour nour approprié en tesmoing de quoi moy Charles Champs signe la présente et a esté signée par ledit Garnier pour nous Besnier et Champs pour ce fait octorisée dudit Besnier le 15 septembre 1609 fait au bourg de Champigné

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    René Daigremont acquiert des vignes à Saint-Michel-de-Feins, 1530

    Les registres paroissiaux de Saint-Michel-de-Feins ne commencent qu’en 1583 et aucun Daigremont n’y figure. Si ce René Daigremont acquiert des vignes à Saint-Michel-de-Feins et y possède déjà des biens, comme l’atteste l’acte qui suit, c’est qu’il en est probablement originaire d’une manière ou d’une autre.

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 4 mai 1530 après Pasques, en notre cour royale à Angers (Jean Huot notaire Angers) personnellement estably Pierre Besnier pescheur demourant au bourg de Daon sur Maine tant pour luy et en son nom que au nom et comme soy faisant fort et stipulant de Jehanne Godivier sa femme à laquelle il a promis et demeure tenu faire ratiffier et avoir agréable le contenu en ces présenes et en bailler à ses despens lettres vallables de ratiffication et obligaiton à l’entretenement dudit contenu à l’achateur cy après nommé dedans le jour et feste de la Penthecouste prochainement venant à la peine de 10 écus d’or de peine commise à appliquer audit achateur en cas de défaut ces présentes néanmoins etc
    soubzmettant ledit estably audit nom soy ses hoirs etc confesse etc avoir ce jourd’huy vendu quité ceddé délaissé transporté et encores vend quite cède délaisse et transporte dès maintenant et à présent à toujours mais perpétuellement par héritaige à vénérable et discrette personne Me René Daigremont prêtre greffier des privilèges appliqués de l’université d’Angers à ce présent et lequel a achaté et achate pour luy ses hoirs
    trois quartiers de vigne en gast avec une boissellée de terre tout en ung tenant assis et situés paroisse de saint Michel de Faings et Saint Laurent des Mortiers près le lieu et métairie de Malletouche joignant le tout d’un cousté aux vignes en gast dudit acquéreur qu’il a acquise de Mathurin Chevalier et d’autre cousté aux vignes de René Chevalier aboutant d’un bout au chemin tendant dudit lieu de Malletouche audit lieu de Saint Laurent des Mortiers et d’autre bout au pré dudit acquéreur et au chemin tendant dudit lieu de Malletouche audit lieu de Saint Laurent, tout ainsi que lesdites choses se poursuivent et comportent avecques toutes et chacunes leurs appartenances et dépendances sans aucune chose y retenir ne réserver
    tenues icelles choses vendues des fyefs des seigneuries dont elles sont tenues et subjectes aux charges et debvoirs anciens et accoustumés
    trnsportant etc et est faite ceste présente vendition deleys quittance cession et transport pour le prix et somme de 32 livres 10 sols tz payés baillés comptés et nombrés content en notre présence et à vue de nous par ledit achateur audit vendeur audit nom qui les a euz et receuz en douzains bons et autre monnaie jusques à la valeur desdites 32 livres 10 sols etc dont etc
    à laquelle vendition etc garantir etc et aux dommaiges etc oblige ledit vendeur audit nom soy ses hoirs etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
    présents à ce missire René Jouyn prêtre demourant audit Daon et Guillaume Suhart clerc demourant à Angers tesmoings
    fait et passé à Angers en la rue saint Jean Baptiste
    et en vin de marché à faire et à passer ces présenes du consentement desdites parties la somme de 3 sols 4 deniers tz

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    Dispense de consanguinité, Durtal, 1734, entre Mathurin Bernier de Bazouges et Marguerite Renier

    (Archives Départementales du Maine-et-Loire, série G)

    Je me suis plantée le 23 juin dernier et je vais refaire le billet sur l’avaleur de vin, mais aujourd’hui je n’en ai pas le temps car je suis en famille, alors je vous sors un billet tout préparé, mais tou plein de miel, et il me plaît beaucoup.

    Cette dispense dit avoir dressé l’arbre généalogique, mais ne le donne pas, alors qu’on l’a d’habitude. Mais elle donne un très joli motif, très touchant. Je vous laisse le découvrir :

    Le 7 février 1734 en vertu de commission à nous curé de Notre Dame de Durtal, adressée par monsieur le vicaire général de monseigneur l’évêque d’Angers en datte du 6 du courant, signée Le Gouvello et plus bas Gambier pour le secrétaire, pour informer de l’empêchement se trouvant au mariaga qu’on dessein de contracter Mathurin Besnier homme veuf de la paroisse de Bazouges, et Marguerite Renier aussi veuve de la paroisse de Cré
    des raisons qu’ils ont de demander dispence dudit empechement et du lien précisément que lesdites parties peuvent avoir, ont comparu devant nous commissaire soussigné lesdittes parties accompagnées, scavoir ledit Mathurin Besnier d’André Besnard son beau père, de René Heslot son beau-frère, et ladite Marguerite Renier d’Urbain Renier son frère et de Louis Renier son oncle, qui ont dit connoistre lesdittes parties, et serment pris des uns et des autres, sur le rapport qu’ils nous on fait et l’éclaircissement qu’ils nous ont donné, après avoir dressé l’arbre généalogique de leur famille,

    nous avons trouvé qu’il y a un empechement de consanguinité du 4 au 4e entre ledit Mathurin Besnier et ladite Marguerite Renier, (en d’autres termes ils sont cousins issus de germain, aliàs remués de germain)

    à l’égard des raisons de demander dispence dudit empechement ils nous ont déclaré que quand lesdittes parties se sont mises par accord, elle ne scavoient pas être parentes dans les degrés prohibés et que sans cette bonne foy elles ont été publiées deux fois,
    seconde raison c’est que leur peu de bien étant voisins se peuvent mettre l’un avec l’autre,

    la troisième raison c’est que le veuf épousant sa parente dont il connoit la douceur il espère qu’elle aura plus d’amitié pour trois enfants qu’il a et qu’elle les élevera mieux, (c’est merveilleux de lire cela !)

    à l’égard du bien des parties lesdits témoins nous ont assuré que les biens des dittes parties suivant l’inventaire qui en a été fait par Me Havard notaire à La Flèche, ne se monte pour les deux qu’à 700 livres, et par conséquent qu’ils se trouvent hors d’état d’envoier en cour de Rome pour obtenir dispence dudit empechement, ce qui nous a été certifié par les témoins cy dessus qui ont déclaré ne scavoir signer de ce enquis, (nous avons vu ensemble que le seuil pour devoir envoyer en Cour de Rome est fixé à 2 000 livres)

    fait à Durtal en notre presbitaire ledit jour et an. Signé Baumeau curé de Notre Dame

    Ce papa qui aime ses trois enfants avec tant de sollicitude, c’est une témoignage rarissime du passé, car on a peu de traces des sentiments dans quelque acte que ce soit… alors profitez de ce miel…

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