Michel Guyonneau et Marguerite Allaneau se font donation mutuelle, Chavaignes 1693

Cette Allaneau figure dans le journal de Toysonnier, que j’avais ici numérisé, et que vous trouvez sous une catégorie à la fenêtre catégorie sous HISTOIRE REGIONALE. Il est paru sous 43 billets. :

« Le 17 novembre 1690 le Sr Guyonneau fils de †Sr Guyonneau de la Riaillerie (Cernusson,49) lieutenant à Brissac épouse la fille du †Sr Alasneau Md poislier en cette ville »

Toysonnier ne notait dans son journal que les mondanités, donc un rang social aisé, donc le marchand poîlier n’était pas un petit marchand, mais manifestement il revendait dans tous l’Anjou.

Curieusement ce mariage n’est pas relevé dans BIGENET

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E30 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 23 février 1693 avant midy, par devant nous Pierre Maugrain notaire royal à Angers réservé pour Thouarcé et Barthélémy Thibaudeau notaire de la chastelenie de la commanderie de Saulgé l’Hospital, furent présents en leurs personnes et soumis noble homme Michel Guyonneau sieur de la Riaillerie et damoiselle Marguerite Allaneau son épouse de luy deument authorisée par devant nous quant à ce, demeurant au bourg et paroisse de Chavaignes, lesquels pour l’amour qu’ils se portent réciproquement, les assistances qu’ils se sont toujours rendu et désirent rendre pendant leur vie et que très bien leur a plu et plaist, se sont fait et font réciproquement par ces présentes don mutuel et pur et simple au survivant d’eux deux de toutes les choses que la coustume leur permet tant en immeubles, acquests et conquests, que meubles et choses censées et réputées pour meubles et à eux appartenant en quelque manière que ce soit au jour du décès du premier mourant d’eux deux, desquelles choses ledit premier mourant s’est dès à présent devestu et dessaisy pour et au profit dudit survivant, lequel il l’en a vestu et saisy dès à présent par ces présenes pour par luy ses hoirs et ayans cause jouir et disposer desdites choses à perpétuité et en pleine propriété comme de ses autres biens au droit et charges de ladite coustume, et pour faire publier et insinuer ces présentes partout ou besoin sera ont lesdits establis fait et constitué leur procureur le porteur d’icelles auquel ils donnent pouvoir d’en faire et en retirer tous actes nécessaires, tout ce que dessus a ainsy eté voulu, consenty, stipulé et accepté par les parties et à ce tenir etc se sont obligées et obligent leurs hoirs etc biens etc renonçant etc dont etc fait et passé au bourg dudit Chavaignes en la maison et demeure desdits sieur et damoiselle Guyonneau en présence de Me Charles Millard prieur curé dudit Chavaignes, Me Jean Fortin prêtre habitué audit lieu, et Joseph Pellerin tailleur d’habits demeurant audit Chavaignes tesmoins

Je mets ci-dessous les vues à la demande exprimée ce jour mais je suis très étonnée car cette date n’a rien à voir avec la paléographie, et comme vous pouvez le voir cette graphie est moderne et non de la paléograpie, par contre vous trouvez beaucoup de vues de paléographie véritable sur mon site, en prenant ci-dessus la case CATEGORIE qui donne un menu déroulant et en allant vers la fin à la catégorie PALEOGRAPHIE.


Georges Leroyer sieur de la Motte, était secrétaire de la reine Blanche : avant 1604

mais qui était donc cette reine blanche ?
Il fut aussi secrétaire du duc de Mercoeur.

L’acte qui suit n’est pas l’inventaire mais sa ratification et vérification faite à Angers, de l’inventaire fait à Paris. Les titres inventoriés à Paris ont été envoyé de Paris à Angers aux héritiers de feu Georges Leroyer, et l’un d’eux en aura la charge, en l’occurence Febvrye.
Donc, quand on lit attentivement cette vérification devant notaire des titres reçus à Angers, l’inventaire a été dressé au chatelet et Paris devant Ferrant notaire qui l’a conservé, et on peut sans doute encore l’y trouver ? Car pour ce qui est des titres eux-mêmes, ils ont disparu.

Par contre vous allez voir prochainement sur ce blog, plusieurs autres actes concernant cette succession, et j’ai trouvé hier un cahier de 38 feuillets de comptes en 1615, toujours entre les héritiers. Compte-tenu de sa longueur, il suivra en son temps… selon mon courage.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 28 juillet 1604 avant midy par davant nous René Moloré notaire royal Angers ont comparu nobles hommes Ollivier Leroyer sieur de la Poignardière demeurant en la paroisse de la Chapelle sur Erdre près Nantes, Allain Leroyer sieur de Beauregard demeurant en ladite paroisse audit lieu de Beauregard, Pierre Savary sieur de la Gonaudière et y demeurant paroisse de Casson pays de Bretaigne mary de damoiselle Susanne Leroyer, Jehan Gourreau sieur de la Roche Coutant (voir mon commentaire ci-dessous) mary de damoiselle Marye Leroyer demeurant à présent en ceste ville d’Angers paroisse de st Maurille, Françoys Guyonneau sieur de la Follye mary de (ici il a barré damoiselle) Radegonde Leroyer estant aussy de présent demeurant en ceste ville, Jehan Lebaillif mary de Marye Oudin fille de deffunt Me René Oudin et Marthe Leroyer tant pour luy que pour noble homme Jehan Verdier sieru de la Bodinière mary de Marguerite Oudin aussy fille desdits deffunts Oudin et Leroyer, et Pierre Courairye sieur de la Haye en Chasteauneuf mary de Renée Bougault tant pour luy que pour Pierre Bougault son beau-frère enfants de Mathurin Bougault et de deffunte Marguerite Leroyer, Jehan Febverye et Renée Leroyer sa femme, Suzanne Leroyer veufve de feu Pierre Langloys lesdits les Royers héritiers pour le tout de deffunt noble homme Georges Leroyer vivant secrétaire de la Royne Blanche et de monseigneur de Mercure

    qui est manifestement pour « Mercoeur », mais qui est la « reine blanche » ?

lesquels présents en leurs personnes ont procédé aux vérifications de tous les tiltres et enseignements demeurés de la succession dudit deffunt inventoriés par l’inventaire qui en a cy davant esté fait par davant Ferant et Couteurt ? notaires royaulx au chastelet de Paris le jeudy 22 avril dernier et cottés par nombre, la dernière desquelles pièces dudit inventaire est cottée 46 lequel inventaire commence par ces mots « l’an 1604 le jeudy après midy 22 avril » et autres … en marge … commencement est escrit « colon le 22 juin 1604 sugbé Baudefay et finissant au dernier feillet « tourné) les autres partyes esdits noms ont signé la mynutte du présent acte en fin duquel sont transcriptes les procurations y dabtées et mentionnées, ladite mynute estant par devers Ferant l’un desdits notaires sus nommés et soubzsignés signé signé Coutlart et Ferant proceddant,
à laquelle vérification a esté trouvé que la promesse signée Lamy et cottée par ledit inventaire six a esté payée et rendue
Item en bas autre promesse signée Pingret cottée audit inventaire sept a esté pareillement payée et rendue
Item une autre promesse signée Poignault cotté audit inventaire neuf a pareillement esté payée
Les promesses cottées par ledit inventaire
dix onze douze de Nicolls Camus ont esté payées
Arrest donné par messieurs les juges en la chambre royale en dabte du 17 décembre 1603 contre Jehan Gourault cotté par l’inventaire dix-huit a esté rendu par lesdits héritiers et dont ils n’ont receu que la somme de 148 livres et une obligation de 50 livres qui est demeurée avec les tiltres de ladite succession laquelle obligation a esté mise au rang dudit arrest à présent cottée soubz ladite cotte 18
Une promesse en papier du 3 mars signée Pingret a esté payée et rendue qui avoyt esté cotté audit inventaire dix neuf
La coppye en papier d’un mandement de Me Jacques Leroy trésorier de l’espargne en Bretaigne adressant à Me Pierre Morin recepveur général des Finances de sa Majesté pour paye audit deffunt la somme de 1 277 escuz deux tiers 6 sols 8 deniers cotté par ledit inventaire quarante et quatre n’a esté trouvé
Touttes lesquelles sommes desdites promesses et escripts cy dessus qui ont esté payés les dessus dits héritiers ont déclaré les avoir receues et partaigées par entre eux tous ensemble avoir partagé entre eux tous les meubles hardes or et argent monnoye et à monnayer qui se trouveront en espèces aux coffres dudit deffunt lors dudit inventaire aussi spécifiés par ledit inventaire et en auroient chacun d’eux receu ce qui leur en apartenoyt pour leurs parts et portions qu’ils y estoient fondés et sur iceux contribué aux frais qu’il a convenu faire et à la perception d’icelle succession obsèques et funérailles dudit deffunt et autres frais dont ils ont compté ensemble
et pour le regard de tous les aultres tiltres promeses et papiers inventoriés et cottés par ledit inventaire, les dessus dits héritiers les ont relaissés et mys ès mains desdits Febvrye et sa femme lesquels se sont chargés d’iceulx tiltres et pièces et promys les représenter touttefoiz et quantes qu’ils en seront requis et que mestier sera selon ledit inventaire fors celles qui ont esté payées et qui n’ont esté trouvées comme il est cy dessus spécifié
dont et de tout ce que dessus lesdites partyes sont demeurées d’accord et l’ont ainsi stipulé à ce que dit est tenir etc dommages se sont lesdites partyes respectivement obligées soubz la cour royale d’Angers eux leurs hoirs renonçant etc foy jugement condemnation
présents Me Jacques Baudin et Françoys Bruneau demeurant Angers tesmoins
et ont lesdites Renée et Susanne les Royers et Marye Oudin dit ne scavoir escripre ne signer ne pareillement ledit Bruneau