François Marchand termine 2 ans d’apprentissage de menuisier, Rablay 1760

et con contrat était probablement en engagement oral, car il n’a pas encore payé et sa mère est convoquée chez le notaire pour promettre de payer.
Je constate comme vous que l’on passe de 5 années d’apprentissage en 1530 à 2 années en 1760. Je suis sans explications.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E30 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 27 mai 1760 avant midy, par devant nous Charles Billault notaire royal à Angers résidant à Rablay furent présents establis et soumis Jean Richou bricquier mari de Renée Catrou auparavant veuve de Jacques Marchand et François Marchand son beau fils mineur de 20 ans ou environ demeurant au bourg de Beaulieu paroisse de Saint Lambert du Lattay d’une part, Jean Huet menuisier demeurant audit Beaulieu même paroisse de St Lambert du Lattay d’autre part, entre lesquels dits Jean Huet et François Marchand sous l’autorité et consentement dudit Richou et femme a esté fait le brevet d’aprentis pour les clauses et conditions suivantes, c’est à savoir que ledit Huet a promis et s’est obligé de montrer sondit métier de menuisier audit Marchand et tout ce qui le concerne, de le nourrir, coucher et reblanchir et luy donner bon traitement pendant le temps et espace de 2 années qui ont commencé le 11 septembre 1758 et qui finiront le 11 septembre prochain, en faveur de quoi lesdits Richou et femme se sont obligés et ont promis donner sous l’hypothèque de tous leurs biens audit Huet la somme de 90 livres scavoir 46 livres lors de l’entrée dudit March and chez ledit Huet, et les 44 livres un an après à peine etc car le tout a eté ainsi voulu consenty stipulé et accepté à ce tenir obligent etc renonçant etc dont etc fait et passé à Rablay en notre étude en présence de François Liger maréchal et de Pierre Jeus tailleur d’habits demeurants audit Rablay tesmoins à ce requis et appellés, lesdites parties establies ont déclaré ne savoir signer de ce enquis
et au moyen de ce que les termes cy dessus sont expirés lesdits Richou et femme promettent paier les susdites sommes à la première réquisition qu’en fera ledit Huet, auquel ils fourniront copie des présentes à leurs frais

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Apprentissage de menuisier sur 5 ans en 1530

ici, il y a même un Jacquelot menuisier. Ces menuisiers devaient savoir faire du travail très fin, avec décorations à la mode sur les meubles, car 5 ans c’est plus d’apprentissage qu’un médecin de l’époque !

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 31 mai 1530, en la cour du roy notre sire à Angers (Jean Huot notaire Angers) personnellement establys chacuns de Estienne Meon maistre menuisier à Angers d’une part, et Michel Berruer demourant à Morannes et Mathurin Jacquelot compaignon menuisier à présent demeurant à Angers d’autre part, soubzmetant etc confessent avoir aujourd’huy fait et encores font entre eulx les marchés et conventions qui s’ensuivent c’est à savoir que ledit Meon a prins et prend par ces présentes ledit Michel Berruer pour estre et demourer avec luy comme serviteur et apprentilz le temps et espace de 5 ans entiers et consécutifs l’un l’autre sans intervalle de temps commanczant au jour et feste de Penthecouste prochainement venant, pendant lequel temps de 5 ans ledit Meon a promis et demeure tenu nourrir coucher et lever ledit Berruer et luy monstrer son mestier de menuisier au mieulx qu’il pourra et luy fournir de soulliers lesdits cinq ans durant, aussi a promis et est demeuré renu ledit Berruer servir bien et loyaument ledit Meon ledit temps de 5 ans durant comme ung bon serviteur et apprentils doibt faire en toutes choses licites et honnestes et pour ce faire et accomplir par ledit Meon lesdits Jehan Berruer et Jacquelot ont promis et sont demeurés tenus paier et bailler audit Meon la somme de 10 livres tournois dedans le jour et feste de Toussaints prochainement venant, et fournir dabillemens ledit Jehan Berruer ledit temps durant, et a ledit Jehan Berruer pleny et caucionné ledit Michel Berruer de toute loyaulté et de servir sondit maistre ledit temps de 5 ans durant, auxquelles choses dessus dites tenir etc et ladite somme de 10 livres tz rendre et paier etc et aux dommages l’un de l’autre amendes etc obligent lesdites parties l’une vers l’autre etc et les biens et choses desdits Jehan Berruer et Jacquelot à prendre vendre etc renonçant etc foy jugement condamnation etc présents à ce Marin Viel clerc et Jehan Langevin cousturier demourant à Angers tesmoins, de fut fait et passé Angers les jour et an susdits

    le notaire Huot ne fait pas signer, donc on ne peut rien dire sur ce point

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Contrat de travail et apprentissage de menuisier, Angers 1595

en réalité on comprend que le garçon a déjà appris et qu’il ne paiera pas les 2 années mais devra fournir du travail.

Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 9 octobre 1595 avant midi, en la cour du roy notre sire Angers endroit par devant nous François Revers notaire d’icelle personnellement establys Jacques Gilbert Me menuisier Angers et y demeurant d’une part et Martin Aubry menuisier fils de Estienne Aubry et de deffunte Marie Bouchet demeurant à Chinon et ledit Martin audit Angers d’autre part soubzmectans lesdites parties respectivement etc confessent avoir fait et font entre eux le marché et convention qui s’ensuit savoir ledit Martin avoir promis et promet estre et demeurer avecq ledit Gilbert en sa maison Angers pendant le temps de 2 ans entiers et conséctifs qui commenceront au jour et feste de Noël prochainement venant et qui finiront à pareil jour et terme lesdits 2 ans finis et révolus et pendant iceluy temps de 2 ans a promis et promet servir ledit Gilbert en son mestier de menuisier bien et duement et fidèlement comme ung bon loyal serviteur et apprentif doibt et est tenu sans commettre aucun abus ne malversation luy montrant et enseignant par ledit Gilbert sondit mestier de menuisier au mieux et le plus dilligement qu’il luy sera possible sans rien luy en receller
et est fait le présent marché pour en poier et bailler par ledit Gilbet audit Aubry par chacune desdites deux années la somme de 10 escuz sol poyable en travaillant poyant et à la fin desdites 2 années fin de poyement
et outra poira audit Martin une paire de soulliers neufs seulement à son usage pendant lesdites 2 années
et ou cas que ledit Aubry deffaillist quelques journées pendant ledit temps de 2 ans promet les faire incontinent après ledit temps de 2 ans passé
et outre fournira ledit Gilbert ledit Aubry de boire manger et lit à soy couscher pendant ledit temps de 2 ans
tout ce que dessus a esté stipulé accepté et accordé par lesdites parties respectivement auquel marché et tout ce que dessus est dit tenir etc dommaes etc obligent lesdites partie respectivement etc à prendre etc et le corps dudit Aubry à tenir prinson par tous pays et territoires où il plaira audit Gilbert comme pour les deniers et affaires du roy notre sire par deffault de faire et accomplir le contenu en ces présentes bien et deument et fidèlement comme est tenu etc renonçant etc foy jugement et condempnation etc
fait et passé Angers à notre tabler en présence de honneste homme Eustache Maczonneau aussy Me menuisier et René Allaneau praticien demeurant audit Angers tesmoins
lesdits Gilbert et Maczonneau ont dit ne savoir signer

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Contrat d’apprentissage de menuisier pour Jean Cousin, Angers 1530

l’adolescent est probablement orphelin, car c’est encore une fois, comme nous l’avons observé ici à plusieurs reprises, qui finance les études. On peut aussi supposer que les parents sont encore vivants, mais peu aisés, avaient placé leur fils serviteur très jeune, parfois dès 11 ans et parfois moins, et que le jeune homme a environ 18 ans donc servi près de 7 ans le prêtre, donc la somme est en fait le pécule qui lui est dû. En fait je ne sais laquelle de ces 2 hypothèses semble la meilleure.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 19 mai 1530, en la cour du roy notre sire à Angers (Jean Huot notaire Angers) personnellement establys chacun de maistre Pierre Tardif prêtre à présent demourant Angers et Jehan Cousin d’une part, et Me Michelet Hure Me menuysier à Angers et Ollivier son fils d’autre part,
soubzmetant lesdites parties etc confessent avoir aujourd’huy fait et encores par ces présentes font entre eulx les marchés et conventions qui s’ensuyvent c’est à savoir que lesdits Michelet et Ollivier son fils ont prins et prennent par ces présentes ledit Jehan Cousin pour estre et demourer avecques eulx comme apprentilz le temps et espace de 5 ans entiers et parfaits et suyvans l’un l’autre sans intervalle de temps commenczant ce jourd’huy et finissant à pareil jour lesdits 5 ans finiz et révoluz
pendant lequel temps de 5 ans ledit Hure et Ollivier son fils ont promis et par ces présentes sont demeurez tenuz nourrir coucher et lever ledit Cousin et luy fournir de soulliers et luy monstrer leur mestier de menuysier ledit temps de 5 ans durant bien et honnestment au myeulx qu’ils pourront
aussi a promis et demeure tenu ledit cousin ledit temps de 5 ans durant servier bien et loyaument ledit Hure et sondit fils ledit temps de 5 and durant comme ung bon serviteur et aprentilz doibt faire en toutes choses licites et honnestes
et pour ce faire et accomplir ledit Me Pierre Tardif a promis doibt et par ces présentes demeure tenu paier et bailler auxdits Hure et sondit fils la somme de 18 livres tz aux termes qui s’ensuyvent scavoir est la somme de 100 sols (soit 5 livres) dedans le jour et feste de St Jehan Baptiste prochainement venant, pareille somme de 100 sols dedans Karesme prenant aussi prochainement venant et le reste montant 8 livres tz dedans le jour et feste de Noel prochainement ensuyvant
et lequel Cousin ledite Tardif a pleny et caucionné de toute loyaulté vers ledit Hure
auxquelles choses dessus dites tenir etc et lesdites sommes susdites et chacunes d’icelles rendre et poyer etc et aux dommages etc obligent lesdites parties l’une vers l’autre et mesmemet ledit Cousin son corps à tenir prison etc renonczant etc foy jugement et condemnation etc
présents à ce maistre Jehan Daniel prestre, et Briand Lesourt sergent tesmoins

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Contrat d’apprentissage de menuisier, Nantes et Saint-Sébastien, 1713

l’apprenti a 19 ans, ce qui est un âge avancé pour l’époque surtout ! Il a manifestement perdu ses parents car c’est son frère qui s’en occupe et va payer de sa personne ce stage de 3 ans, mais comme ce gentil frère n’a pas les moyens d’avancer la somme, il va travailler 3 mois gratuitement dans l’atelier du maître menuisier.
Et il devra aussi payer le linge, les vêtements, les maladies, les abscences, et les coûts de l’acte, bref, c’est un frère très solidaire de son frère !

collection particulière, reproduction interdite
collection particulière, reproduction interdite
    Cette église est celle du prieuré Saint Jacques de Pirmil, et vous pouvez admirez le nettoyage écologique, car dans ma ville, on prétend faire de l’écologie à grands coups de machines bruyantes partout, et consommant beaucoup d’énergie ! et on s’abstient de ramasser les mauvaises herbes sur les îles de Loire, afin que le vent les apporte gentiement dans tous les jardins particuliers, et même ma terrasse au 7ème étage ! Ainsi, la cité jardin, car c’est ainsi que l’on dénomme Saint Sébastien sur Loire, profite de toutes les mauvaises herbes !

MESSAGE hors cet acte, mais IMPORTANT.
Samedi dernier ARTE a diffusé une émission sur les volcans d’Islande, qui retrace Laki en 1783, ayant plongé l’Europe durant 4 ans sous une pluie de fluor, soufre et autres nuages sympathiques ayant entraîné beaucoup de victimes et des famines.
Ce que nous avons connu en Avril 2010 était une très infime idée du cataclysme qui n’a rien en vérité de comparable.
Or, selon les scientifiques, 4 volcans sur les innombrables que comptent l’Islande, sont susceptibles de provoquer, et provoqueront, un cataclysme comparable à Laki. Ils alertent le monde entier qu’il faut le savoir, car cela arrivera un jour.

Allez sur le site d’ARTE lire la vidéo en ligne jusqu’à samedi prochain<

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales de Loire-Atlantique, série 4E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 18 septembre 1713 avant midy, devant nous (Bertrand notaire) notaires royaux à Nantes, avec soumisson et prorogation de juridiction au siège présidial dudit lieu, a comparu Michel Pillard menuisier demeurant à présent en Vertais paroisse de St Sébastien originaire de la paroisse de st Vinvent dudit Nantes,
lequel a présenté pour apprentif pendant 3 ans a compter de ce jour Bernard Pillet son frère âgé d’environ 19 ans sur ce présent qu’il autorise,
au sieur Jean Pinet menuisier demeurant audit Vertais sur ce présent et acceptant
pendant lequel temps ledit Pinet promet de luy montrer et enseigner à son possible son métier de menuisier ainsi qu’il l’exerce sans en rien receller
par ce que ledit apprentif se tiendra assidu à travailler et luy obéira sans s’absenter
convenu qu’il sera nourry logé et traité humainement par ledit Pinet
qu’il sera entretenu de tous habillements, de linges par sondit frère même blanchy sondit linge
que s’il s’absente sondit frère le représentera si faire se peut sinon payera audit Pinet 6 livres par chaque mois restant à expirer à quoy ils atentent dès à présent les dommages et intérests d’iceluy Pinet
que s’il devient malade plus de 8 jours sondit frère le fera à ses frais traiter et médicamenter et qu’après estre guery il le ramenera parachever son apprentissage, rétablissant à la fin d’iceluy le temps de son absence ou maladies
mesme que s’il commet quelque malversation ledit Pinet n’en sera aucunement responsable pour quelque cause et raison que ce soit
et en considération de ce que dessus promet ledit Michel Pillard de travailler pour et en la boutique dudit Pinet comme garçon menuisier gratuitement pendant 3 mois sous 15 mois à compter de ce jour sans diminution desdits 3 ans
lequel Michel Pillard payera les vaccations et coust du présent acte,
et le tout estant bien et duement exécuté et accomply de part et d’autre, les parties demeureront respectivement quites
à l’accomplissement et entretien de tout quoi lesdites parties s’obligent personnellement et respectivement l’une à l’autre en ce que le fait la touche sur l’hypothèque de sous ses meubles et immeubles présents et futurs à l’effet d’être contraints d’heure à autre comme gages tous jugés par cous par exécution saisie et vente d’iceux suivant les ordonnances royaux se tenant pour tous sommés et requis
consenty, fait et passé jugé et condamné à Pirmil au tabler de Bertrand où lesdits Michel Pillard et Pinet ont signé et pour ce que ledit Bernard Pillard a dit ne savoir signer a fait signer à sa requête à Julien Hoüet sur ce présent

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Jean Godebille doit à son fils les années de travail avec lui, Cherré 1525

Ils sont menuisiers, et il le fils s’est sans doute marié tard, et a travaillé de longues années dans la menuiserie de son père, sans salaire.
Ici, il reçoit donc ce salaire. Mais si l’acte donne le montant de ce salaire, il ne précise pas le nombre des années, et si il y a plusieurs années, le salaire devient alors très minime.

Enfin, pour ceux qui ont des Godebille menuisiers ultérieurement, il y a tout lieu de croire qu’il y une origine avec celui qui suit, mais tant qu’on n’a pas le lien exact, on doit laisser ceci en hypothèse, car ils peuvent être des oncles ou des cousins autant que des grands pères.

J’ai classé cette transaction entre un père et son fils, au sujet d’un salaire du fils ayant travaillé avec son père, dans la catégorie ENFANTS, car selon moi, elle apporte un peu de lumière sur les relations père fils autrefois. Mais j’aurais sans doute pu dire de nos jours, car je ne suis pas loin de penser qu’il existe encore de nos jours des fils d’artisans qui travaillent aux côté de leur père, sans salaire réel. enfin, je me trompe peut-être sur ce point.

J’ai trouvé tous les actes qui sont sur ce blog, grâce à mes longues recherches. Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121– Cette trouvaille ainsi que sa retranscription constituent un apport intellectuel au titre de la loi, s’agissant de textes anciens. Par ailleurs ce blog constitue une publication. Seule la copie personnelle est autorisée. La copie ou discussion ailleurs sur Internet constituent un vol de propriété intellectuelle. Voici la retranscription de l’acte :

Le 25 novembre 1525, en notre cour royale à Angers (Nicolas Huot notaire Angers) personnellement estably Jehan Godebille lesné menuisier demourans en la paroisse de Cherré ainsi qu’il dit soubzmetant confesse debvoir et loyalement estre tenu et par ces présentes promet rendre et paier à René Godebille aussi menuisier son fils la somme de 15 livres tournois dedans 3 mois prochainement venant à cause et pour raison de la pacification des services dudit René Godebille de tout le temps qu’il a demeuré avecques sondit père jusques à présent et en sont demeurés lesdits Jehan et René à ung et d’accord ensemble
et pour seureté et aiement desdites 15 livres tournois ledit Jehan Godebille a obligé et oblige la moitié par indivis d’une hommée de pré nommé le Pré Rouault assis et situé en la paroisse de Marigné audit Jehan Godebille lesné appartenant joignant d’un cousté et abouctant d’un bout aupré de Moire et d’autre cousté au boys de Visse et aboutant de l’autre bout au pré de Pierre Chevallier,
à laquelle somme de 15 livres tournois rendre et payer etc et aux dommages etc oblige ledit estably soy ses hoirs etc à prendre vendre etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
présents ad ce Jehan Godebille menuisier demourant à Angers et Jehan Huot lesné notaire du Pallais d’Angers tesmoings
ce fut faict et donné à Angers

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