Armes
dans les inventaires après décès, relevées par Odile Halbert
achat
des munitions | épée de parure
| même les femmes
nom,
métier |
date |
armes |
1690 |
1 fusil à tirer |
|
1693 |
1 vieux fusil |
|
notaire seigneurial, J.F. Cheussé 43 ans |
1695 |
1 fusil, 1 vieille épée sans foureau |
Antoine
Pillegault, sieur de l'Ouvrinière |
1704 |
des pistolets à foureau de cuir rouge, 1
vieux fusil |
Jean
Fourmont marchand fermier du Mas Le Lion d’Angers |
1706 |
3 fuzils, 2 pistolets leurs foureaux, un sabre
en damact ?, un mousqueton 58 L |
fermier, Lézin Leroueil, Noëllet(49) |
1709 |
2 fusils |
Jean Jallot tanneur à Ampoigné(53) |
1714 |
1 paire de pistolets, 1 fusil, 1 sabre, 1
ceinturon de cuir |
notaire seigneurial,
J.F. Cheussé, 61 ans Noëllet |
1716 |
1 vieux fusil |
forgeur,
Jacques Justeau, La Chapelle/Oudon(49) |
1718 |
1 vieux fusil, 1 pistolet, 1
hallebarde, 1 sabre |
marchand
de fil, Michel Jallot, Le
Bourg-d'Iré(49) |
1718 |
1 paire de pistolets d’arçon, 1 pistolet de
poche |
Maurice Barré,
ex-président du gernier à sel de Pouance, fermier des Forges de La Prévière |
1721 |
1 épée à poignée agathe
& argent, 1
vieux sabre rompu, 3 paires de pistolets, 2 vieux fusils |
Jean
Franco, fondeur au fourneau de la Prévière |
1721 |
3 fusils, 3 pistolets (2 de selle, 1 de
poche), 2 épées |
marchand tanneur, Julien Jallot, Noëllet(49) |
1724 |
1 fusil, 1 paire de pistolets d'arçon |
René
Taulpin, président grenier à sel,
Pouancé |
1725 |
2 pistolets, 1 vieux fusil, 1 épée |
grenetier, René Richard, Pouancé(49) |
1730 |
1 vieux fusil, 1 paire de vieux pistolets
d’arçon, 1 vieille épée |
meunier,
Julien Morillon, Armaillé |
1735 |
1 fusil |
François Goussé,
Ahuillé(53) |
1736 |
1 mousqueton ou arme à feu, 1 épée et son ceinturon |
Pierre Bonnelle, chirurgien, Villepot |
1743 |
1 couteau de chasse galon
or et argent, 2
pistolets d’arson, 11 fusils + 1 fusil, 2 pistolets de selle |
Augustin
Rollet de Vieux-Pont, château de Chazé-Henry total armes 250
L |
1743 |
1 fusil à 2 coups, 3 fusils, 4 pistolets, 1
bayonnette, 1 épée à poignée d'argent,
1 épée commune à poignée de cuivre |
François Belot,
hôte à Pouancé St Aubin |
1748 |
1 pistolet |
bourgeois, François Besnard, Châteaubriant(44) |
1761 |
1 fusil |
Beaucoup de vieilles armes, héritées
probablement.
Tous ceux qui se déplacent avec marchandises
ont des pistolets d'arçon. Pas d'armes à feu chez les laboureurs, mais le
baton, le broc et la hache. L'arme la plus curieuse à
Pouancé est la fritte, nom donné localement au gros baton que porte avec
lui le collecteur d'impôts | haut de page
Pour les armes à feu, en 1661, vente de plombs, poudre, bombes chez Rouleau ciergier près la Cathédrale Saint Maurille à Angers
réservée autrefois à la noblesse, le
porte de l'épée devient sous Louis XIV un élément de parure élégante dans la
haute bourgeoisie, mode qui passera fin 18e siècle. Selon Laure Moreau, la
haute bourgeoisie nantaise porte l'épée « à poignée d'or ». En Haut-Anjou
Maurice Barré et Augustin Rollet de Vieux-Pont se contentent de la poignée
d'argent. Augustin Rollet possède d'ailleurs une autre épée, dite commune, ce
qui souligne clairement l'usage de parure de l'épée à poignée d'argent. Pierre
Bonnelle, malgré ses 17 armes, arbore un couteau de chasse à poignée d'argent,
dont ont peut dire qu'il est parure. Cette mode du port de l'épée est à
rapprocher de celle de la canne qui perdurera. haut de page
Eh oui ! je suis la première
surprise, et je ne comprends pas, mais Marguerite Saiget acquiert en 1715 des
meubles auprès de son frère Joseph teinturier à Craon, pour la somme de 120 L,
dont un fusil à tirer pour 10 L
Je prétends que les femmes ne
chassaient pas au fusil dans la bourgeoisie de 1715, et je n'ai pas
d'explication, merci de me dire si vous en avez une idée :