Inventaires après décès par
O. Halbert
inventaire cheval | inventaire tasse d’argent | inventaires après décès
| inventaires de
mariage | lexique utilisation personnelle
de mon travail à condition de citer la source Habillement
Inventaires
des meubles après décès en Haut-Anjou
nom,
âge, métier, lieu |
date |
livres |
ref |
Gohier-Leroy 32
ans, laboureur, Pouancé |
1737 |
106 |
f |
Maurice Debediers 67
ans, laboureur, Saint-Julien-de-Vouvantes |
1766 |
164 |
j |
Magdeleine Poilièvre
veuve de Gabriel de La Chaussé, Armaillé |
1735 |
206 |
n |
Françoise Sureau et
Jean Thibault |
1766 |
255 |
z |
François Goussé de la
Lande, 83 ans, Ahuillé(53) |
1736 |
373 |
m |
Françoise Allaneau 32
ans, veuve d'avocat Pouancé |
1732 |
466 |
d |
René Lemanceau,
Champigné, métayer |
1665 |
560 |
|
Suzanne Bodard 29 ans,
femme de forgeur, Chapelle-sur-Oudon |
1710 |
618 |
a |
Perrine Peccot épouse
de Michel Delanoë, Chazé-Henry |
1735 |
706 |
p |
François Vaslin 71 ans,
maréchal, St Martin du Bois |
1739 |
816 |
l |
1636 |
811 |
|
|
François Gault
boulanger à Niafles, fils et petit fils des meuniers de Craon |
1683 |
|
|
Jean François Cheussé,
61 ans, notaire seigneurial, Noëllet |
1716 |
840 |
u |
Jean François Cheussé,
40 ans, notaire, Noëllet (le même) |
1695 |
418 |
u |
Taupin |
1725 |
|
r |
Renée Goullier épouse
de Jacques Lemonnier Md de fil à Saint Erblon |
1685 |
1 146 |
|
1653 |
1 300 |
|
|
Françoise Moride veuve
de Joseph Veron, Avenières (53) |
1766 |
1 327 |
|
Marie Dudouet ép. Jean
Franco, fondeur aux forges, La Prévière (49) |
1721 |
1 530 |
s |
François Belot
et Marie Robin, hôtes à Pouancé St Aubin |
2 315 |
y |
|
René Richard 68 ans,
grenetier, Pouancé |
1730 |
1 820 |
c |
Yves Moride, 65 ans,
prêtre, Laval |
1740 |
2 232 |
e |
François Besnard
Châteaubriant |
1761 |
|
k |
Julienne Perrault
femme de Julien Morillon meunier Armaillé |
1735 |
2 500 |
o |
L. Moride Ve Clereaux,
82 ans, hostellerie Coeur de roi, Chapelle sur Oudon |
1749 |
2 836 |
g |
Antoine Pillegault, Le
Bourg-d'Iré le plus raffiné de tous |
1704 |
|
|
Lézin Leroueil fermier, Noëllet EN PREPARATION |
1709 |
|
h |
Mlne Feillet Ve
Lefaucheux hostellerie la Fleur de Lys, La Membrolle |
1639 |
2
477 |
i |
Jean
Fourmont marchand fermier du Mas Le Lion d’Angers |
1706 |
4 822 |
|
Michel Jallot 50 ans,
marchand de fil, Le Bourg-d'Iré |
1718 |
3 567 |
b |
Julien Jallot 36 ans
marchand tanneur, Noëllet |
1724 |
14 000 |
q |
Maurice Barré,
ex-président du grenier à sel, fermier
des Forges |
1721 |
26 622 |
t |
Bonnelle, chirurgien Villepot |
1743 |
24 515 |
v |
Augustin Rollet de Vieux Pont château de
Chazé-Henry |
1743 |
|
x |
Ces inventaires sont liés à un contexte social. Voyez l'histoire
familiale qui s'y rattache
Inventaires
de mariage
|
date |
livres |
histoire |
Jeanne Aubé x Pierre
Esnault notaire |
1712 |
846 |
Légende variante en
Haut-Anjou famille de mots terme non trouvé selon
moi
aiguière vase haut à anse et bec verseur dans lequel on met
l'eau aiguillette lacet (2) airain s.m.
Alliage de cuivre, fait de 10 parties de cuivre rouge & 1 partie d'étain,
parfois un peu de zinc. Se dit aussi du métal dont on fait des cloches, &
qu'on nomme bronze. (1) ais planche de bois peu
épaisse (2,v) apolon s.m. à Pont-Audemer,
taille, corsage d’une robe lorsqu’il s’ajuste par dessus ; lorsqu’il s’ajuste
par dessous on dit "lingette". (2), voir aussi casaquin appréciateur celui qui met
le prix légitime aux choses. (2,g) araignée crochet pour retirer
les seaux du puits (2,m) armes arche coffre
en bois pour renfiermer les grains (2) armoisin s.m.
Fine étoffe de soie très utilisée, surtout en doublure. Vient
d'Italie, des Indes. On en fait à Lyon, appelé armoise. (7) asseau ® esseau aune s.f. mesure de
longueur pour les étoffes, les toiles, les rubans, &c. L'aune de
Paris contient
bahu espèce de coffre. (1) bajule
1-officier de la Cour dans l’empire Grec 2-terme de liturgie et de cérémonies
ecclesiastiques. C’est ainsi qu’on a nommé ceux qui dans les processions
portent les croix et chandeliers. En fançais on disait « porte-croix » (11) "bajulipalan" dans les ornements d'église d'un prêtre (e)
sans doute un chandelier religieux ? balin paillasse
remplie de balle pour les enfants (2,j) balle n.f. pellicule qui
enveloppe le grain des céréales, utilisée pour la confection de paillasses. balline (j) ® balin bancelle petit
banc long et peu large (2) banne ® benne basin, bazin s.m. étoffe croisée, fil
et coton, populaire au 18e, dont la grosse trame donne un effet de côte. Il
vient de Trois, Rouen, du Beaujolais, ou de Hollande, de Bruges, &
des Indes. Celui de Hollande est rayé, fin & bon. Celui des Indes blanc
& sans poil ; croisé & sergé ou à carreaux & ouvré. (1,12) basset bahut
bas (2) bassinet s.m sorte de bobèche dans un chandelier d'église (7) bassinoire
s.f. instrument de cuivre que l'on remplit de braise pour
réchauffer les lits. Elle est soit mobile et on la promène dans le lit au moyen
d'un long manche de bois, soit fixée et on la suspend dans une petite cage de
bois : que l'on appelle moine. (1) battements ensemble de 2 instruments
à battre une faux, et "une paire de battements" désigne une faux
munie de ses battements (2,j) belinge s.f. tiretaine
grossiere, fil & laine, qui se fabrique en Picardie. (1) belle ® pelle bellegame ® bergame bellinge ® belinge benne (banne) à charroyer du charbon (2,l,v) bergame s.f.
Tapisserie grossière, autrefois tissée à Bergame en Italie, faite d’un tissu de
laine, de fil ou de coton, et sans représentation de figures. (2) berlinge
: étoffe de laine fabriquée en Bretagne (2, y) berluche ® breluche bersoire (q) bisac bissac "4 bisacs et 1 souille de
grosse toile" (g, x, Bouvet) bloc gros morceau de bois
(2,v) bobèche s.f. Petite pièce mobile
et évasée qu'on adapte aux chandeliers. (7) bohuau "1 bohuau, 5 serpes, 1
oussereul, 1 rateau de fer, 1 clavreul" (g) bougran
toile grossière empesée et gommée, que l'on met dans la doublure d'un
vêtement pour le tenir en forme (2) bougette s.f.
Petit sac de cuir qu'on porte en voyage. (7) 30 bourié de bois de chauffage (l) breluche droguet
de fil et de laine, fabriqué autrefois en Normandie (2,p,y) broie,
broye, braye machine à briser les tiges du
chanvre ou du lin, rouies, pour en séparer la chènevotte ; c'est une sorte
de banc fait d'un soliveau de bois percé dans toute sa longueur de 2 grandes
mortaises. On y ajuste une autre pièce, assemblée à charnière par une extrémité
; l'autre est terminée par une poignée pour la main du broyeur. (1) brin
les filaments du chanvre, surtout quand ils ont été affinés & peignés. Les
filamens les plus longs qui restent dans les mains des peigneurs s'appellent le
premier brin : on retire du chanvre qui est resté dans le peigne des
filamens plus courts, qu'on appelle le second brin, le reste de l'étoupe
qui sert à d'autres usages. (1) broc fourche en bois ou en
métal à 2 ou 3 dents dont on se sert pour charger les bottes de fourrage et les
fagots (15) buie s.f. vase à mettre de l'eau, cruche. Usité
dans beaucoup de départements.(7) burel étoffe de laine fine (2,x)
busse s.f. En Anjou, tonneau de
cabinet s.m 1-
piece destinée à l'étude, ou qui contient ce que l'on a de plus précieux en
tableaux, en bronzes, livres, curiosités.. 2- meuble en forme d'armoire,
fait de marqueterie, de pieces de rapport & de bronze. (1)
cailler probablement le récipient à cailler le lait ? calotte
s.f. petit bonnet qui ne couvre que le sommet de la tête. Sorte de petite
calotte noire que portent les prêtres. Absolument et familièrement.
Porter la calotte, être dans les ordres. Par dénigrement, la calotte, les
prêtres, le clergé. à bas la calotte ! (7) calmande s.f. étoffe de laine
très solide, fabriquée surtout en Flandre. Il y en a de deux especes, des unies
ou rayées, & des calmandes à fleurs. On fait entrer dans ces
dernieres de la soie, & dans quelques autres du poil de chevre. (1)
camelot s.m. étoffe de poil ou de laine, mêlée quelquefois de
soie en chaîne. Il s'en fabrique en Flandre, Artois, Picardie ; à Bruxelles, en
Hollande & en Angleterre, qui sont estimés. Il en vient du Levant. On en
fait de soie, cramoisis, incarnats, violets, &c. mais ce sont des
taffetas & des étoffes tabisées, qu'on fait passer pour des camelots.
(1) canne en Anjou et Bas-Maine, tube en fer utilisé comme
pipette pour tirer le vin du tonneau (2) capot s.m. en Saintonge,
grande coiffure de femme, bonnet de femme très haut et très large (2) carabin
En Normandie, Bretagne et Pays de Loire, le sarrasin (
damas s.m. étoffe de soie à fleurs ou
dessins en relief, où le satin et le taffetas sont mêlés ensemble et qui se
fabriquait originairement à Damas, en Syrie. Par extension, étoffe de laine, de
coton ou de fil de lin damassée qui se fabrique surtout en Basse Normandie. (7,
dauphine daufinne étoffe,
sorte de droguet chaîne soie trame laine, fabriqué à Amiens et Reims (12,g)
Marie-Antoinette n'a pas lui donner ce nom car mon exemple est de 1749 près
Segré ! demeau s.m. En Anjou et Maine, mesure de capacité pour les
grains, équivalent du boisseau, valant
encherrier bois
cylindrique qui retient la lessive sur la panne (5, k), ou sac de toile même
usage (9) enchuirier (k) ancherouer ® encherrier enfarges en
Anjou, entraves de fer qu'on met aux pieds des chevaux en pâturage (2,p) enferge (p) ® enfarges ensouillure en Anjou,
taie d'une couette, d'un oreiller (2) espagnolette variante du droguet
ou ratine fine, qui est un petit drap de laine blanc (12,y) esselle latte
de bois, servant à faire les clotures (2) essif "pieds d’essif de bois de noyer et autres bois tant à limandage
qu'essif " sans doute esselle (g,y) ® limandage
3 este de bois de chataigner (l) étaim,
estaim longue laine peignée en grande carde (12,y) étain
s.m. métal blanc, flexible & mou, dont on en fait des assietes, des plats,
des pots, des pintes & toutes sortes d'ustensiles de ménage. (1) étamine
étoffe de 2 etaims, dont la trame n’est pas velue, mais de fil d'étaim ou de
laine peignée comme la chaîne, ce qui donne une étoffe lisse. Une étoffe fine
d'étaim sur étaim à deux marches & serrée au métier, sera l'étamine
du Mans. La soyerie a ses étamines, ainsi que la draperie. On en
distingue de simples & de jaspées. L'étamine simple est une étoffe
dont la chaîne n'est point mêlangée, & qui est tramée de galette, laine, &c.
La jaspée a la chaîne montée avec un organsin retors, teint avec deux fils
de deux couleurs différentes, & elle est tramée de galette, laine, &c.
(1) étoupe s.f.
C'est le nom que les filassieres donnent à la moindre de toutes les filasses,
tant pour la qualité que pour la beauté. (1) étrèpe s.f.
en Bretagne, sorte de pioche, houe plus légère que l'écobue, qui sert à
extirper les racines, à couper les bruyères, genêts (2,p)
fauchet dans le
Maine, instrument qui rappelle la faux et sert à couper la bruyère pour litière
des animaux (2, j) fer à dresser le linge (g) pas trouvé,
mais je le rapproche de dresseuse ouvrière dont le métier est de repasser
le linge dans certains départements (2) ferrandines s.m.pl. étoffes
dont la chaîne est de soie & la trame de laine, de fleuret, ou de coton. (1)
flasque en Aunis et Poitou, fer à repasser d'une forme particulière
qui reçoit des charbons allumés (2, o,y) fonçailles s.f. pl.
Planches qui portent la paillasse d’un lit. (2) foncée de jonc
(chaise) empaillée fontange s. f. au 17e siècle
parure de dentelles, de cheveux, & de rubans à plusieurs étages, que les
femmes portent sur la tête, puis c'est un simple noeud de rubans qui sert
d'ornement à leur coiffure (1,r) fontes étuis ou fourreaux de cuir
attachés à la selle pour y mettre les pistolets (2,v) fouteau hêtre
friquet ustensile de cuisine du genre écumoire, pour retirer les
légumes de la marmite (3) frise sorte d'étoffe de lain à
poil frisé (2) frusquin, frusquains.m. ce qu’un homme a
d’argent et de nippes .(11) vêtement de prêtre à Laval (e).
futaine tissu croisé, à chaîne de fil et à trame de
coton (2)
galettoire s.f.
terme utilisé dans le Maine et l’Anjou pour galetière : poële en fonte à rebord
peu élevé, servant à faire des galettes de sarrasin et aussi des crêpes. (2) gède
s.f. récipient à divers usages selon les régions (2) jède
jatte ou vase de bois utilisé pour la mise en mottes du beurre (3) gondole
petit vase à boire long et étroit (2,v) gouge s.f. Outil de fer,
fait enforme de demi-canal, avec un manche de bois, à l'usage des charpentiers,
menuisiers, plombiers... grelle en Anjou, tamis pour
cribler les grains (2) greleur sans
doute grain grêlé, car concerne une céréale dans le grenier (i) grêloir
s.m. ou godelon godillon (j) en Aunis,
scie pour couper le bois à deux (2) grêloire s.f. en Anjou poêle
percée de trous, pour cuire les châtaignes (7,o) grelures En Saintonge,
résidu de ce qui a été grelé (2,u) grenade s.f. soie la plus
estimée pour la couture, les franges, etc. Aussi, étoffe qui tenait le
milieu entre le basin et la toile La grenade était faite de fil et de coton, et
devait son nom à de petites mouchetures en forme de grains. (7 - e) gros
petit poids qui fait 1/8 once. Ils se divise en trois deniers, & le denier
en vingt-quatre grains. (1) Début du lexique
haiteau (g,o) hestault (i) étau
hanoche en Anjou et Maine, rondin de bois préparé pour le feu
(2,g) hansart En Anjou, hachette pour découper la viande (2,v)
hardier s.m. en Anjou, châine de fer fixée à l'avant train de la
charrue (2, Bouvet) hâtier : grand
chenêt de cuisine à plusieurs crochets de fer sur lesquels on appuie les
broches hoite ® houette
houette petite houe huche coffre de bois, où
l'on pétrit le pain. (1) huge ® huche hugemet, huiemes ® huche-maie
huguenotte marmite de terre sans pied (2,v) jade (j) ® jadeau
jadeau s. m. en
Poitou, pannier long, en paille ou en jonc, où le boulanger met ses
pâtons (2,j) jarretière s. f. lien avec lequel on soutient
ses bas au-dessus ou au-dessous du genou, pour homme (e) et pour femme juste-au-corps
s.m. vêtement de dessus, appelé plus communément habit. Il y a manches,
poches, se boutonne par-devant jusqu'à la ceinture, et descend jusqu'aux
genoux. (7)
landier gros
chenêt de fer servant à la cuisine (2) lanfoir dans la Bas-Maine, le lin
et le chanvre (2) lardoire s.f. Brochette pour larder.(7) layette
s.f. petit coffret ou boëte fait d'un bois fort léger & fort mince,
ordinairement de hêtre, dans lequel on serre du linge ou autres choses
semblables. (1) lessive ®
cuvier, pânne liette tiroir de table ou de meuble (2)
limandage terme non trouvé mais la
limande est une pièce de bois qui tient les pales d'un étang ou d'un moulin, et
en Anjou aussi la branche de saule que l'on attache avec les arçons pour
renforcer les haies (2,7,g) lodier s.m. grosse couverture piquée
& remplie de laine en ploc entre deux étoffes ou toiles. (1)
maie caisse ou huche dans laquelle la
ménagère pétrit sa pâte (2) manchon s.m. espece de sac fourré en dedans
& dehors, percé par les 2 bouts, qu'on attache à la ceinture, & dans
lequel on met les mains au chaud l'hiver. En fourrure (martre, tigre, ours,
loup-cervier, renard ...), ou en plumes, étoffes ... (1) mannequin
panier d'osier rond et haut (1) mante grande couverture de lit
(2) manis en Anjou, fumier, engrais (2) marc poids pour peser
l'or & l'argent. Le marc est divisé en
nombre dans le
Maine, tas de gerbes, ordinairement 13 parfois 12 (2,h,u) oreille espece
de manche qui ne differe du manche proprement dit, que par sa forme qui est
applatie & arrondie sur le bout extérieur ; l'oreille a le même usage que
le manche.(1) oule marmite de terre ronde, évasée (Lemonnier 1707) ourdissoir
appareil pour péparer les fils de la chaîne avant tissage oussereul "1 bohuau, 5 serpes, 1
oussereul, 1 rateau de fer, 1 clavreul" (g) Début
du lexique
panne s.f.
étoffe très résistante de laine, soie ou coton, fabriquée à la façon du velours
et de même largeur, mais dont le poil est plus long et moins serré. (7) pânne s.f. grande
cuve en terre pour " couler " la lessive, les meilleures
fabriquées au Fuilet. (3) paonne (9) ®
pânne paulne (j) ® paonne parembas s.m. manifestement la grande
salle basse (k, Châteaubriant 1761) pantaine sorte de grand
filet qu'on tend au 18e siècle perpendiculairement pour prendre les oiseaux de
passage, principalement les bécasses et les grives qui nuisent beaucoup dans
les vignes (2, u) peignon dans le Maine, déchet issu du peignage
de la laine après le battage qui donne le bouchon et l'étaim, laine remise aux
fileuses (2, y) pante ® pente
bande d'étoffe autour des rideaux et du ciel de lit (2,i) passe passoire ? (i) peluche étoffe de
laine, de soie dont les fils sont très longs d'un côté (2,x) pic s.m.
instrument de fer courbé dont on se sert pour casser des roches dures (2). Je
trouve aussi pic perrier (o,p) pipe :
tonneau et unité de mesure qui varie de 400 à
quarteau,
quartaud : en Anjou,
seau en bois muni d'une anse en corde, dont les mariniers se servent pour
puiser de l'eau par dessus le bord de leur bateau quenouille s.f.
bâton tourné, sur le haut duquel on étend les chanvres, lins, cotons, soies ou
laines que l'on veut filer. (1)
rabelée (g) ® rabiller réparer,
raccomoder (4,i) ras étoffe de serge croisée et unie, dont
le poil ne paraît pas, faite de laine ou soie. Ras de Saint-Lo, de SaintMaur ou
de Saint-Cyr. (1) ratine étoffe de laine croisée dont le poil
frisé est tiré en dehors et fixé de manière à former comme de petits grains (2)
rayonner tracer des raies dans la terre pour semer des
petites graines (2) remis s.m. ®
remise remise s.f. pièce en renfoncement sous un corps de
logis, ou un hangar, dans une cour (1) reparon s.m. lin sérancé de
deuxième qualité ; la premiere & la meilleure s'appelle le brin.
Quand on fait des poupées du total ensemble, on l'appelle tout-au-tout..
rochet s.m. bobine plus grosse & plus courte que les
bobines ordinaires. C'est sur ces rochets que tous ces marchands & ouvriers
devident leurs soies, ou pour les vendre, ou pour les employer, ou pour leur
donner quelque préparation de teinture. (1) rompu abimé
(2,m) rouet roit
instrument à filer soie, laine, chanvre, coton. Le rouet commun consiste
en quatre pieces principales ; savoir, le pié, la roue, la fusée &
l'épinglier. (1) Début du lexique
sain saindoux (2,g) saloir s.m.
récipient de bois ou de terre cuite, où l'on garde les viandes salées (1)
saulnier coffre à sel (2,u) sayot seau
seille sorte de seau en boissellerie, sans cercles, avec une
anse de bois, pour puiser ou conserver l‘eau (2) serancer v.act.
faire passer les chanvres, lins, orties & autres matieres propres à être
filées par les serans. Les dents du seran doivent être plus ou moins serrées,
selon la finesse dont on veut que soit le chanvre. On a ordinairement plusieurs
serans de différente grandeur, qu’on attache au bout d'une table, sur un
escabeau, ou autre ustensile de ménage ; le principal est qu'ils soient fermes
; on passe le chanvre plusieurs fois à-travers de ces pointes de fer (1)
serge étoffe de laine piquée ou croisée, manufacturée de la
même maniere que les ratines & autres étoffes. Il y a des serges de
différentes especes, qui prennent leur nom de leurs différentes qualités, ou
des endroits dans lesquels on les fabrique. Celle qui a le plus de réputation,
est la serge de Londres ; elle est maintenant très-estimée dans les pays
étrangers, particulierement en France, où l'on a établi avec beaucoup de succès
une manufacture de cette espece sous le titre de serge façon de Londres.
(1) "un tour de lit de serge de Caen (écrit
can) couleur vert " (AD49-5E32/70 -
22.3.1718 copie dvt Pierre Allard Nre
Royal Nyoiseau, inventaire des biens meubles de la succession de †Michel Jallot
et Marguerite Gohier) siamoise toile chaîne lin, trame coton avec fils
teints, fabriquée à Rouen, imitant celle de soie et coton des ambassadeurs du
Siam offerte à Louis XIV (2,g) Début du lexique
table pas toujours avec les pieds comme aujourd-hui,
mais seulement le plateau, d'ou "pliant", "volant" (m) tablier
damier de bois en table (2, v) taffetas s.m.
étoffe mince & unie, travaillée avec deux marches ; si la quantité des
mailles dont chaque lisse est composée, & qui doit être proportionnée au
nombre de fils, ne gênaient le travail de l'étoffe, chaque maille occupant plus
de place que le fil dont la chaîne est composée, qui doit être très fin,
surtout dans les taffetas unis. C'est uniquement pour parer aux inconvénients
qui proviendraient de la quantité de mailles, si cette étoffe était montée avec
2 lisses, qu'on s'est déterminé à les monter sur quatre, afin que le fil de la
chaîne ait plus de liberté & ne soit point coupé par le resserrement des
mailles beaucoup plus fortes & plus grosses que le même fil. Les moëres qui
ne sont qu'une espèce de taffetas ont jusqu'à dix lisses, pour lever
moitié par moitié ; & cela, pour que les mailles ne soient pas serrées. (1)
taiterie dans l’énumération
des bâtiments d’une closerie ou métairie, et parfois elle est nommée « tait »
tout court : la bergerie tinette
vase cylindrique en bois dans lequel on met du lard salé (2,x) tiretaine
s.f. étoffe dont la chaîne est ordinairement de fil, & la trame de laine. (1)
taupanne ® taupenne s.f. en Ille-et-Vilaine,
cloche qu'on pendait au cou des vaches dans les forêts (2-p) tombeau
s.m. lit dont le ciel tombe vers le pied en diagonale. Inventé pour les
galetas, car le comble empêche la hauteur normale, puis mis indifféremment dans
les appartements qui ne sont pas de parade (7) tourtelle paquet
de poupées de filasse (2) tourtière s.f. piece de batterie de
cuisine, d'argent ou cuivre étamé, ronde ou creuse, à rebords, à
1-DIDEROT
et D'ALEMBERT, Encyclopédie, 1762
2-LACHIVER
Marcel, "Dictionnaire du monde rural, les mots du passé",
Fayard, 1997
3-JEANNEAU
A., DURAND A., Le Parler populaire en Anjou, Cholet, 1987
4-BORÉ
Henri, Glossaire du patois Angevin et régional, Cholet, 1988
5-MENIÈRE
Charles, Glossaire Angevin étymologique comparé, Angers 1880, reprint
1979
6-Ministère
de la Culture, Objets civils domestiques : vocabulaire, Imprimerie
Nationale, 1984
7-LITTRÉ
Emile, Dictionnaire de la langue Française, 1872
8-Parlers
du Bas-Maine et du Haut-Anjou, in Mayenne, Encyclopédie Bonneton, 2000
p.163-179
9-Cercle
Jules Ferry de Laval, Parlers et traditions Bas-Maine et Haut-Anjou, le
patois Mayennais, 1994 10-GREIMAS A.J., Dictionnaire du Moyen
Français, Larousse 1992
11-TREVOUX,
Dictionnaire
12-HARDOUIN-FUGIER
& Coll. Les Etoffes, dictionnaire historique, Ed. de l'Amateur, 1994
13-DOTTIN
Georges, Glossaire des parlers du Bas Maine (Mayenne), 1899 rééd. 1978
14-Dictionnaire
encyclopédique QUILLET, 1936
15-CHAPRON
J. Dictionnaire des coutumes, croyances du pays de Châteaubriant (Châteaubriant,
1924)