Partages en 7 lots des biens de René Joubert sieur de la Vacherie : 1633

Le 6ème lot contient : le lieu de la Vacherie comme il se poursuit et comporte situé en l’Isle de Béhuard paroisse de Denée, tout ainsi qu’en jouit Pierre Guilloux à titre de ferme et qu’il appartenoit audit defunt Joubert père
C’est ainsi que la Vacherie des Joubert n’est pas à Chemazé et je maintiens ce que je vous disais hier, à savoir que cette ultra rarissime nano-erreur de l’abbé Angot, qui la donnait à Chemazé, est oubliée, même si je reconnais être tombée dans le piège autrefois, moi qui prône toujours haut et fort qu’il faut tout vérifier. Enfin, c’est tellement rare chez l’abbé Angot que je continuerai encore à lui faire confiance, et je vous invite à en faire autant.

Il faut dire que les Joubert venus en Mayenne compliquent singulièrement leur analyse, puisqu’il faut donc distinguer 3 familles totalement différentes venus successivement s’installer à Château-Gontier :
1-Nicolas Joubert sieur de la Bodière, fils de René Joubert sieur de la Vacherie, donc issu de Denée et Saint-Lambert-du-Lattay
2-Pierre-Pascal Joubert, issu de Morannes, qui donne les Joubert de la Mothe
3-André Joubert l’historien, en réalité Joûbert-Bonnaire, issu d’une famille industrielle ayant donné des maires à Angers, où elle était venue s’installer mais originaire de Noirmoutier et bien étudiée sur le site http://famillesdevendee.fr/

Heureusement que j’ai relevé autant d’actes notariés sur mes Joubert, car à force de tout en retranscrire, j’ai fini par y voir définitivement clair dans les Joubert.

Acte des Archives du Maine-et-Loire 5E5 – Ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le 4 juillet 1633 (Guillot notaire Angers) Lots et partages des biens immeubles et choses héritaulx de la succession de deffunt Me René Joubert sieur de la Vacherie advocat Angers que Me René Maugars sieur de la Grandinière et Louise Joubert sa femme comme sœur aisnée présentent et fournissent à chacuns de Me Anthoine Brillet sieur de la Chauvière advocat audit siège curateur à la succession bénéficiaire de defunt Me René Joubert le jeune, vivant curé de st Lambert du Lattay, noble homme Nicolas Joubert sieur de la Bodière, conseiller du roy assesseur en la maréchaussée de Château-Gontier, Ysabel et Jeanne les Jouberts, Me Estienne Romain advocat audit siège et Marguerite Joubert sa femme, et Me Estienne Petrineau aussi advocat audit siège, curateur à la succession bénéficiaire de sœur Marye Joubert religieuse professe aux carmelites de cette ville, tous héritiers dudit defunt Joubert lesné sieur de la Vacherie, leur père, pour estre procédé à la choisie d’iceulx en leur rang et ordre
1er lot : Un grand corps de logis cour rues et issues appartenances et jardins en dépendant, sis et situé en la paroisse de St Aubin des Ponts de Cé, tout ainsi qu’il est eschu audit defunt Joubert par partaiges faits entreledits copartageants de la communaulté de luy et de defunte Marguerite Avril sa seconde femme par devant Guillot notaire royal en cette ville le 3 mars 1633
2ème lot : Une pièce de terre et un pré au bout appellé l’Homeau Bize situé en la paroisse de St Aubin des Ponts de Cé – Une petite maison et cour derrière le jeu de paulme de l’isle fort du Pont de Cé – Un logis au bourg de Saint Lambert du Lattay avec partie de la cour de la Croix Blanche suivant les bornes, qui y sont avec le jardin du Jonchereau proche le bourg tout ainsi que René Leroy fermier en jouit – 6 livres 5 sols de rente foncière deue sur la maison de defunt Me Pierre Falligot sise au devant de la chapelle de ladite Isle fort du Pont de Cé, non comprise en ladite petite maison de derrière le jeu de paulme cy-dessus par indivis en une moitié appartenant aux héritiers de defunt Me René Avril, de Mathurin Avril et des Beauheres, celui qui aura le présent lot sera tenu tenir compte de ses parts et portions pour l’advenir – Les offices et droits de jaugeage et bauge de tonneaulx des paroisses de St Lambert du Lattay et Chanseaux tout ainsi qu’ils ont esté acquis du roy notre site par ledit defunt Joubert y compris les rachapts et suppléments qu’il en a faits, sans que celui ou celle auquel arrivera ce présent lot puisse prétendre en avoir de remboursement ou suppression plus grande somme que celle payée par ledit defunt Joubert pour l’acquisition desdits offices
3ème lot : le clos de vigne soubz Peranelle contenant 5 quartiers ou environ situé en ladite paroisse de St Lambert du Lattay – Un morceau de terre autrefois en vigne au dessous dudit clos de vigne de Peranelle contenant 5 boisselées ou environ faisant partie d’une portion de terre en hache dont le surplus est échu en la succession de Louise Davy femme en premières nopces dudit defunt Joubert compris un petit morceau de pré au dessoubz la rivière d’Hyrosme acquis par ledit defunt Joubert de Léonard Attois Perrine Gallard sa femme et de Claude Gallard par devant Deillé notaire royal en cette ville le 17 janvier 1604 – 25 livres de rente foncière deue sur une maison sise en la rue de l’Esgaillerie en cette ville – 25 livres de rente hypothécaire deue par Louis de Sauson escuyer sieur du Million par contrat de constitution passé par devant Mezin notaire royal en cette ville de 20 décembre 1604
4ème lot : Le petit corps de logis de la Bodière auquel demeure le closier dudit lieu avec le droit de presser et de mettre le vin recueilly ès vignes de la Bodière au pressouer jusqu’à ce que ledit vin soit vendu, ledit pressouer dépendant de l’autre corps de logis eschu en partage à Me Anthoine Brillet advocat Angers curateur à la succession bénédiciaire de defunt Me René Joubert le jeune vivant curé de St Lambert du Lattay avec les autres droits et servitudes dépendantes dudit logis – Un petit jardin où y a un petit lopin de vigne proche ledit logis – Une pièce de terre appellée les Sablons dépendant dudit lieu de la Bodière contenant 2 septerées et demie de terre ou environ – 2 planches de bois de haulte fustaye proche ladite pièce des Sablons – La moitié du clos de vigne de la Bodière à prendre au costé de la pièce de terre su sieur des Moulins et depuis la pièce de terre de la Grolleryère jusques au pré dudit sieur des Moulins – Le pré dudi tlieu de la Bodière dont jouit à présent le closier – 3 quartiers de vigne ou environ appellés les Creusettes
5ème lot : 46 livres 5 sols de rente foncière à prendre sur plus grande rente deue par David Gaultier sieur de Nardanne sur les mestairies du Passouer Genetay et Rantes au pays de Loudunois paroisse de Bouman près la commanderie ed Moulins, ladite rente rendable en cette ville d’Angers – Une pièce de terre appellée les Grands Champs située près le bourg de la Possonnière – Une ouche contenant en terre mazereaux et bois 6 boisselées ou environ dont y en a 3 qui sont labourables située au lieu de la Chaslonneraie aliàs la Savattrie paroisse de Blaison – Une boisselée et demie de terre qui autrefois fut en vigne au lieu des Cycardières paroisse de Blaison tout ainsi que lesdites 2 pièces ont esté baillée pour raplacement de deniers deubz audit defunt Joubert père par acte passé par devant Guillot notaire royal en ceste ville le 29 décembre 1632 – Trois quarterons de vigne ou environ situés au clos des Chesnays acquis de René Couilleaud et Françoise Ogeron sa femme par devant Deillé notaire royal en cette ville de 28 avril 1601 –
6ème lot : le lieu de la Vacherie comme il se poursuit et comporte situé en l’Isle de Béhuard paroisse de Denée, tout ainsi qu’en jouit Pierre Guilloux à titre de ferme et qu’il appartenoit audit defunt Joubert père – 3 quartiers et un quarteron de vigne situés au clos de Bretonneau acquis de Judic Boucault par contrat passé par devant Deillé notaire en cette ville d’Angers le 4 décembre 1601 – 3 autres quartiers de vigne situées audit clos de Bretonneau acquis de ladite Boucault par contrat passé par devant ledit Deillé le 20 février 1601 – Un quartier de vigne sis au clos de la Ferrière acquis par François Boudeau de Judic Boucault par contrat passé par Jean Mesnard notaire de Cour de Pierre le 24 avril 1602 et retiré par ledit defunt Joubert par retrait lignager en la sénéchaussée de la ville d’Angers le 28 août 1602 –
7ème lot : 650 livres que lesdits Maugars et Louise Joubert sa femme ont dit faire rapport à la succession dudit defunt Joubert père, faisant partie de la somme de 2 400 livres à eux donné par leur contrat de mariage en avancement de droit successif suivant la transaction faite entre les parties passée par Guillot – La moitié par indivis du moulin à eau de Chauveau estables et issues en dépendant, situé en ladite paroisse de St Lambert du Lattay comme il se poursuit et comporte sans aulcune réservation – Les bois taillis appellés le Bois Breteau en ladite paroisse de St Lambert du Lattay comme ils se poursuivent et comportent sans réservation – Un lopin de terre en longueur et un cloteau de terre y joignant audit Bois Breteau comme ils se poursuit et comporte – Tout ainsi que lesdites choses cy dessus se poursuivent et comportent et qu’elles appartenaient audit defunt Joubert tant de son patrimoine que acquets et par le partage de sa communauté et de ladite defunte Marguerite Avril sa seconde femme et comme elles sont plus amplement spécifiées et confrontées tant par les contrats, partages et division que par le procés verbal d’apréciation fait entre lesdits copartageants ès paroisses de St Lambert du Lattay, St Aubin du Pont de Cé, Blaison, Béhuard, la Possonnière, Bounann en Loudounnois que ailleurs ; ès fiefs et seigneuries sont elles se trouveront estre tenues à la charge auxdits copartageants de s’entre garantir chacuns leurs lots f°10/ de payer auxdits seigneurs dont les choses sont tenues au temps advenir les cens rentes charges et debvoirs seigneuriaux fonciers et féodaulx chacun pour son partage et outre à la charge de s’entre prester passage par sur les terres les uns des autres si besoing este au moins endommageable que faire se pourra – auxquels lots lesdits Maugars et Joubert sa femme ont fait arrest … sans préjudice par ledit Maugars de se pourvoir cy après sur l’hérédité bénéficiaire dudit defunt René Joubert le jeune pour raison de son deub.

  • La choisie
  • Le 5 juillet 1633 … ledit Petrineau audit nom a choisi le 5ème lot, ledit Romain et sa femme le 3ème, ladite Jeanne le 2ème, ladite Elisabeth le 6ème, Me Nicolas Joubert le 1er, ledit Brillet audit nom le 4ème, et audit Maugard et Louise Joubert sa femme est demeuré le 6ème lot.

    Hommage à l’abbé Angot dont le dictionnaire de la Mayenne m’a été si utile et si pertinent

    Je n’en dirais pas de même du dictionnaire de Célestin Port.
    Mais revenons à l’abbé Angot, car il est un véritable compagnon de route, quasiement chaque jour, dans mes recherches. L’exactitude des données est précieuse, et j’ai pu chaque jour constater qu’il avait utilisé des méthodes beaucoup plus sérieuses que Célestin Port.
    Bref, je voue à l’abbé Angot un profond respect, et c’est l’un des ouvrages les plus utiles que j’ai été en mesure d’acquérir. (Ceci dit si vous débutez, je pense qu’il est toujours disponible chez l’éditeur à Mayenne (la ville dans le département du même nom))
    Donc, quite à me répéter, le dictionnaire de l’abbé Angot est un outil on ne peut plus fiable pour naviguer dans les lieux et personnages.

    C’est dire que je lui pardonne volontiers l’aventure qui vient de m’arriver, et que vous allez suivre ces jours-ci.
    Donc, je suis sur mes JOUBERT, et je tente de revoir à fonds tout ce que j’avais plu glaner dans les notaires à Angers. Comme vous avez pu le constater, j’avais des km de frappe à effectuer, tant les actes sont longs et nombreux, et il y a une quinzaine d’années, j’avais été un peu vite, sans doute en diagonale, même si je crie toujours haut et fort qu’il faut à tout prix éviter la diagonale dans les actes notariés.

    Ces derniers jours, revoyant toutes mes frappes à fonds, je découvre ahurie 2 lignes (sur des milliers) qui bouleversent toute ma vision des Joubert.
    Voici comment.
    J’avais donc relever autrefois dans le dictionnaire de l’abbé Angot, tome 3, page 820 très exactement :

    la Vacherie, commune de Chemazé – En est sieur Nicolas Joubert, 1617.

     

    Inutile d’ajouter que j’avais été bien aise de localiser la Vacherie, et je m’en étais tenue là, faute d’avoir trouver une quelconque piste dans mes innombrables actes notariés et autres sur cette famille.
    Je vous mets demain l’acte qui contient les lignes me permettant d’identifier la Vacherie de mes Joubert, et pour un scoop c’est un scoop, car elle n’est surtout pas en Mayenne.

    Monsieur l’abbé Angot, je vous pardonne volontiers, ce minuscule écart de votre part, tant votre oeuvre fut belle et immense et fiable. Sans doute ce minuscule point est-il là pour illustrer toute la rigueur de vos travaux, et sauf votre respect, je pense qu’une oeuvre aussi immense ne fut pas sans doute sans l’assistance de quelques curés ici et là, et l’un d’eux aura sans doute vu un peu vite une info non fondée, car il est vrai que Nicolas Joubert avant de se dire sieur de la Bodière, fut aussi sieur de la Vacherie comme son père, et qu’il demeura à Château-Gontier, alors que son père était avocat à Angers.

    Monsieur l’abbé Angot, merci pour votre oeuvre, merci pour sa grandeur et sa fiabilité, et encore une fois, je vous pardonne le coup de massue que j’ai reçu la semaine dernière en découvrant que mes JOUBERT avaient des racines à Denée, et non à Chemazé, car vous êtes fiable à bien au delà de 99,99 %.
    Et je conseille à tous mes lecteurs de vous lire sans modération.
    Odile HALBERT

    Mathurin Joubert fait le réméré de terres à Denée, 1572

    J’avais cet acte depuis un moment, sans toutefois en appréhender pleinement l’intérêt pour mes propres Joubert, et vous allez comprendre demain ce qui me rapproche.
    Donc, ici, ce Mathurin Joubert avait des terres à Denée, il sait bien signer, et je vais même faire un montage comparatif de la signature de mon René Joubert avec la sienne. Car ils sont contemporains, et vous allez voir demain ici que je suis proche, on dit même je crois que je brûle. Enfin j’en reste au terme « je brûle », et vous savez que j’ai pour habitude (voire pour méthode) de mettre une rubrique « proches parents non rattachés à ce jour », et ma méthode diffère de celle de beaucoup d’autres qui s’empressent de tout mélanger dans leur logiciel, sans que l’on puisse ensuite retrouver ce qui est mélange ou preuve.

    Acte des Archives du Maine-et-Loire 5E7 – Ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
    Le 5 décembre 1572 en la cour du roy notre sire à Angers et de Monseigneur duc d’Anjou (Grudé notaire) endroit personnellement establye honneste femme Nicolle Avril femme de honneste personne Nicolas Laguette marchand demeurant à Rochefort, laquelle a dit et déclaré avoir esté et estre pour l’effet et contenu de ces présentes autorisée dudit Laguette son mari, soubzmectant ladite establie, elle ses hoirs, confesse avoir aujourd’hui eu et receu de honneste personne Mathurin Joubert marchand demourant en la paroisse de Ste Croix dudit Rochefort à ce présent stipulant et acceptant et lequel luy a baillé et payé compté nombré contant en présence et au veu de nous la somme de 102 livres tz en espèces d’or et monnaie bonne et à présent ayant cours selon l’ordonnance royale pour le reste et parfait payement de la somme de 700 livres tz de laquelle ladite establie a déclaré et confessé par devant nous en avoir cy davant et auparavant le 3 septembre 1571 eu et receu par autre paiement à elle fait par ledit Joubert, duquel ladite establie a dit en avoir baillé recousse et quittance audit Joubert moyennant ces présentes demeurera nul et comprins en la présente recousse, aussi que ledit Joubert a dit pareillement faisant f°2/ ces présenes avoir rendu à ladite establye ce que ladite establye a recogneu et confessé par devant nous tellement que de ladite somme de 102 livres tz faisant le reste et parfait paiement de ladite somme de 700 livres tz pour la recousse, réméré d’un cloux de vigne en ung tenant appellé le cloux de Careille contenant 6 quartiers ou environ situé en la paroisse de Denée, et d’une pièce de pré située en la paroisse de Denée, et 3 quartiers de vigne en ung tenant au cloux de la Bourgenterye le tout vendu et transporté par ledit Joubert à ladite establie à condition de grâce, lesquelles choses demeurent bien et duement rescoussées rémérées au prouffit dudit Joubert ses hoirs etc et le contrat de ladite vendition résolu, et de laquelle somme de 102 livres par une part et 598 livres par autre faisant le parfait paiement de ladite somme de 700 livres, ladite establie s’est tenue et tient par ces présentes à bien payé et contante et en a quité et quite ledit Joubert pour la recousse et réméré du contrat de ladite vendition qui en avoit esté fait par devant nous notaire soussigné le 3 septembre 1571, aveques condition de grâce et faculté de réméré que ladite establye a dite encore durer par prorogation par elle faite audit Joubert … ; à laquelle recousse et tout ce que dessus est dit tenir etc obligent lesdites parties respectivement l’une vers l’autre renonçant etc et encores ladite establie au droit velleyen … fait et passé audit Angers en présence de Guy Planchenault praticien en cour laye demeurant Angers et Jehan Voisin laboureur demeurant audit lieu de Rochefort tesmoings, ladite establye et ledit Voisin nous ont dit ne savoir signer

    Marguerite Avril remercie une servante, qui refuse son salaire !!! Angers 1605

    Marguerite Avril est la seconde épouse de René Joubert, et j’admire depuis longtemps cette femme qui a su élever les filles du premier lit en leur donnant la meilleure éducation avec un précepteur.
    Ici, je trouve un acte totalement déroutant, en ce sens que je comprends que la servante qu’elle a depuis 6 mois refuse de partir, et surtout je comprendsque cette servante se plait mieux chez Marguerite Avril, qu’elle refuse de quitter, et ne veut surtout pas aller là où Marguerite lui a trouvé une place.
    Doit-on en conclure qu’il y avait des maisons préférables pour les servantes ? je pense que oui, et que cet acte doit nous interroger en ce sens.

    L’argent refusé par la servante est consigné chez le notaire qui a été appelé dans la maison de Marguerite Avril pour dresser l’acte de refus. Je vous ai souvent mis des refus de recevoir de l’argent, qui était alors consigné chez le notaire, mais un tel cas je n’en avais pas encore rencontré !
    Une chose est certaine c’était un bon salaire, et c’est sans doute pour cette raison que la servante refuse de partir.

    Acte des Archives du Maine-et-Loire 5E8 – Ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
    Le mardi 11 janvier 1605 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers et des tesmoings cy après nommés honorable femme Marguerite Avril à présent femme de honorable homme Me René Joubert sieur de la Vacherie advocat Angers a présenté et réellement offert à Sébastienne Ruatte la somme de 4 livres 10 sols en espèces de pièces de 16 sols et autre monnaye pour ses gages et salaires depuis le jour et feste St Jehan Baptiste dernière à raison de 8 livres par an, ensemble 10 aulnes et demye de toile outre la chemise qu’elle luy a cy devant baillée, luy déclarant que pour l’advenir elle se pourvoit d’une …

    Je vous ai souligné en rouge car il me manque un mot qui commence comme sa…

    attendu que elle ne veult avoir deux servantes et davantage offre la mettre en l’une des maisons du sieur président des Homeaulx ou Lamasle marchand de draps de laine qui lui donneront autant de gage que faisoit ladite Avril, en parlant à ladite Ruatte qui ne veult faire aulcune response, ni prendre ladite somme ni toile, et sommée et interpellée par plusieurs fois de ce faire, dont et de tout ce que dessus avons à ladite Avril à sa requeste décerné ce présent acte et de ce qu’elle à consigné entre nos mains ladite somme de 4 livres 10 sols a protesté toutefois de représenter contre elle ; fait audit Angers maison de ladite Avril en présene de René Duveau demeurant à Champigné Julien Pertué, tesmoins, ledit Duveau a dit ne savoir signer

    René Maugars vend le fief de Pierre Bise dont Louise Joubert son épouse vient d’hériter : Cuillé (53) et Saint Lambert du Lattay 1633

    Donc voici un peu de la suite de ce qui précède, et qui concernait l’estimation des biens immeubles de feu René Joubert père de Louise.
    Louise vit bien loin de Saint Lambert du Lattay, à Cuillé situé tout près de l’Ille et Vilaine, en Mayenne. Elle y a suivi son époux. Vous remarquerez que Louise Joubert sait signer, alors que les femmes de la génération Joubert précédente ne le savaient pas. Elle doit cela à la merveilleuse belle mère qu’elle eut en Marguerite Avril fille de Georges, qui avait même prévu dans son contrat de mariage l’éducation des filles de son époux René Joubert. Cette remarquable clause est de celle que l’on n’oublie pas et qu’en tant que femme, on garde bien au chaud dans son coeur, tant elle est belle et rare.
    Enfin, il est clair qu’il faut vendre le bien, car il est situé bien trop loin de leur lieu de résidence, et en vérifiant dans Viamichelin, site sur lequel je calcule toujours les distances, je trouve 106 km au plus court, soit plus de 2 journées de cheval, car si on ne change pas de cheval en route, ce dernier ne fait que 40 km. Selon moi, ils passaient même par Pouancé, car Pouancé était la baronnie dont relevait Cuillé, puis le lion d’Angers.
    Voir ma famille JOUBERT
    Voir ma famille MAUGARS
    Voir ma page sur Cuillé

    Acte des Archives du Maine-et-Loire 5E5 – Ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
    Le 5 décembre 1633 après midy, devant Guillot notaire dy roy à Angers, René Maugars sieur de la Grandinière demeurant au Rocher paroisse de Cuillé en Craonnois, tant pour luy que pour et soy faisant fort de demoiselle Loyse Joubert sa femme, à laquelle il demeure tenu faire ratiffier ces présentes et obliger … vend à Noël Collau escuier sieur de Guedenaux demeurant en ceste ville paroisse st Maurille présent et acceptant qui a acapté et achapte pour luy ses hoirs, le fief et seigneurie hommes sujets et vassaux vulgairement appellé le fief de Jaugé aliàs Pierre Bize situé au village dudit Pierre Bize et environs en la paroisse de Saint Lambert du Lattay et ès environs, avec tous les debvoirs cens et rentes qui en dépendent et esmoluments, profits et adventures accoustumés et généralement tout ce qui appartient audit fief, ainsi qu’il appartenait à defunt Me René Joubert sieur de la Vacherie et Louise Davy sa première femme père et mère de ladite Louyse Joubert, et qu’il luy est eschu de leur succession par partages faits entre eux et leurs cohéritiers et comme ils en ont joui et usé sans rien en réserver pour par ledit acquéreur ses hoirs en jouir et disposer ainsi qu’il verra comme de ses propres … ; à la charge de tenir ledit fief à foy et hommage de la révérente abbesse du Ronceray d’Angers de la seigneurie de Courtepeau à foy et hommage et aux services cens rentes et debvoirs ordinaires quitte du passé ; ladite vendition faite pour et moyennant le prix et somme de 250 livres tz que ledit sieur de Guedenaulx soubz l’huypothèque spéciale desdite choses vendues et généralement sur tous ses biens a promis et demeure tenu payer et bailler audit vendeur dedans d’huy en 3 ans prochains et jusqu’à ce l’intérest au denier vingt …

  • la ratiffication par Louise Joubert à Cuillé
  • Le 7 octobre 1634 en notre cour de Pouancé endroit par devant nous Louis Goussé notaire d’icelle personnellement establye honorable femme Louise Joubert femme et espouse de Me René Maugars sieur de la Grandinière et dudit Maugars présent autorisée par devant nous quant à ce, demeurant en leur maison du Rocher au bourg de Cuillé, soubzmettant confesse avoir loué ratiffié et aprouvé le contrat de vendition par ledit Maugars fait du fief de Jaugé aliàs Pierre Bize situé en la paroisse de Saint Lambert du Lattay pour le prix et somme de 250 livres à Nouel Collau escuyer sieur du Guydenaulx …

    Estimation des immeubles de feux René Joubert sieur de la Vacherie et sa seconde épouse Marguerite Avril : Blaison, Les Ponts de Cé, Angers 1631

    Nous terminons l’estimation des biens de feu René Joubert, commencée il y a 3 jours ici. Enfin, René Joubert est mon ancêtre, et j’ai déjà beaucoup publié sur lui car il existe beaucoup d’actes dans les minutes des notaires, mais je n’avais pas encore fait cette estimation.

    J’avais hier identifiée la Bodière à Saint Lambert du Lattay, et aujourd’hui nous voyon la Boyère à Blaison, mais hélas ce lieu a changé de nom et se nommait du temps de Célestin Port dans son dictionnaire de 1876 la Bouhière, et je ne retrouve pas ce nom sur la carte IGN actuelle, ce qui laisse à penser qu’il a disparu.
    Grâce à Marie-Laure (cf ci-dessous), la Bouhière est identifiée, et se trouve 2,5 km SO de Blaison, à aller SO vers Charcé.

    Acte des Archives du Maine-et-Loire 5E5 – Ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
    Le 18 décembre 1631 après midy devant nous Guillaume Guillot notaire du roy à Angers …

    Le total fait ici 4 200 livres, à ajouter aux 7 408 livres de Saint-Lambert-du-Lattay

    f°41/ Et dudit lieu de Saint Lambert nous serions avec lesdits sieurs allés coucher en la ville de Brissac en l’hostellerie du Cheval Blanc. Et le lendemain serions transportés aves lesdits sieurs Joubert, Maugars, Romain, au lieu et closerie de la Chaslonnerye paroisse de Blaizon ou estant les dits sieurs nous auroient dit qu’ils se rapportoient à Girault closier … f°42/ et de Mathurin Viau closier du lieu de Boyere à ce présent, de nous montrer la consistance chacun de son lieu, lequel Girault a dit n’avoir 30 ans, qu’il demeure sur ledit lieu comme clozier et ledit Viau qu’il y a 9 ans qu’il demeure comme closier audit lieu de Boyere et a protesté ledit sieur Romain de faire distraire les choses qui ne debvoient estre apréciées et qui ne sont acquests de la communauté desdits deffunts sieur Joubert et Apvril, lesquels acquets de ladite f°43/ communauté payés de bourse commune sont seulement subjets à appréciation, lesdits sieurs Joubert et Maugars ont dit que tous lesdits lieux doibvent estre appréciés, et protesté ou tous les héritages dépendant d’iceux ne nous seront monstré comme aussi les aultres acquests hors les consistances desdits lieux que cela leur pourra nuire.
    f°44/ Ce fait ledit Girault en présence desdits sieurs nous a monstré ledit lieu qu’avons trouvé composé d’une maison ayant 2 chambres à cheminée, en l’une desquelles y a un four, séparées d’un pan de bois terrassé plancharyé en sa longueur qui est de 42 pieds de long et de 21 pieds de large de dehors en dehors, basti en comble couvert de chaulme, et à l’opposite est une grange séparée en trois qui sert à loger les bestiaulx f°45/ et laquellle a de longueur 36 pieds et de large 18 pieds de dehors en dehors, avec son superficie en comble couvert de chaulme, le tout basti à muraille, entre lesquels logis et grange est une cour de pareille longueur que ledit logis, et laquelle a de largeur 35 pieds ; dans la cour y a un … – Une ouche près ledit logie appellée … contenant à l’estimation f°46/ 4 boisselées ; les choses cy dessus tenues du fief de Boyere au debvoir de 12 sols 6 deniers joignant d’un costé la terre de maistre Elye Rogeron advocat à Angers d’autre costé et abouté d’un bout la terre dudit lieu cy après d’autre bout le chemin tirant au champ du Cormier, apréciées 300 livres – Une aultre ousche contenant en terre et bois 8 boisselées dont y a en 3 qui se labourent f°47/ joignant des 2 costés les terres de Jehan et René les Marchants abouté d’un bout audit chemin d’aultre bout la terre de defunt Humeau et aultres, appréciée 90 livres – Un loppin de terre contenant 6 boisselées dans la pièce appellée R… joignant d’un costé … d’autre costé et abouté d’un bout une sente de … de la Roche à … d’autre bout les choses cy dessus, apprécié 75 livres – f°48/ Un loppin de terre contenant une boisselée et demie en la pièce de Tirebourgère joignant d’un costé la terre de Julien Chevalier d’aultre costé ledit Jehan Marchant abouté d’un bout le chemin de Boyère à Vinve d’aultre bout les vignes des héritiers de Jacques Viau, apprécié 24 livres – Au clos de Beaupreau une boisselée de terre joignant d’un costé la terre de defunt Mathurin Lemoine f°49/ d’aultre costé la terre de feu Mathurin Chaslon abouté d’un bout la terre de René Cherede et d’aultre bout la terre Pierre Belestay, apprécié 16 livres – Un lopin de terre dans les Cicardières contenant ledit lopin 4 boisselées, joignant d’un costé au clos cy dessus d’autre costé la terre de Jehan Ortion, des 2 bouts la terre dudit Rogeron, apprécié 40 livres – f°50/ Dans la dite pièce une boisselée joignant d’un costé ledit Ortion d’aultre costé et d’un bout ledit Delugre, d’autre bout Pierre Camus, apprécié 10 livres – Dans ladite pièce une boisselée et demie, joignant d’un costé ledit Delugre d’autre costé les terre dudit lieu, abouté d’un bout ledit Camus, apprécié 15 livres – Deux boisselées de terre dans ladite pièce f°51/ joignant d’un costé ledit Camus d’autre costé Mathurin Viau, abouté d’un bout le chemin de Boyère aux Sauleaux, d’aultre bout les fresches dudit Rogeron, apprécié 20 livres – En la mesme pièce 2 autres boisselées joigant d’un costé René Moreau d’autre costé aux hoirs de … abouté d’un bout au lopin cy dessus, d’autre bout les vignes de feu S…, aprécié 60 livres – Un lopin dans la pièce des … f°52/ contenant 5 boisselées joignant d’un costé la terre defunt Mathurin Chevalier d’autre costé ledit Delugre abouté d’un bout les terres dudit Rogeron d’autre bout la terre dudit Chevalier, apprécié 75 livres – Dans la pièce des Sauleaux 4 boisselées joignant d’un costé Mathurin Boulay d’aultre costé René Rogeron et autres, abouté d’un bout la fresche de Lesbeaupin d’autre bout la veufve Jacques Bienvenu, apprécié 32 livres – f°53/ Un morceau de terre en aiguilles contenant une boisselée dans la pièce appellée le cloteau joignant d’un costé Pierre Camus d’aultre costé le chemin de B… à Brissac, abouté le chemin de … à Litré, apprécié 10 livres – f°54/ Deux quartiers de bois taillis en courtasne joignant d’un costé la veufve Gendron d’aultre costé la terre du sieur curé de Charcé, abouté d’un bout la terre de Geoffroy Delugré, et aultres, d’autre bout le chemin de Boyère aux Sauleaux, apprécié 40 livres – f°55/ Dans ladite pièce des Sauleaux une boisselée joignant d’un costé ledit Boullay d’aultre costé les héritiers Gilles Mabille, abouté le chemin dudit fresche de Lesbeaupin à Saugé, d’autre bout les bois de Saulgé, apprécié 32 livres – Dans ladite pièce 4 boisselées et demie joignant d’un costé Jehan Marchant d’autre costé la veufve du… Bienvenu, abouté d’un bout Mathurin Bulay …, ledit Delugré, apprécié 10 livres – f°56/ Deux boisselées en une pièce appellée le Chemin Angevin joignant d’un costé et abouté d’un bout ledit Camus d’aultre costé Vincent Hervé, abouté d’un bout ledit fresche de Lesbeaupin au Boisrichard, apprécié à la rente de 25 livres – Somme toutes ledit lieu de la Chaslonnière s’est trouvé valoir à une fois payée 880 livres 10 sols
    De là, nous seiont allés au lieu et closerie de Boyière en ladite paroisse de Blaizon et avons trouvé ainsi qu’il nous a esté monsté par ledit Viau en présence desdits sieurs f°57/ ledit lieu composé d’une maison ayant 2 chambres basses séparées jusques à la raz de la sablère d’un parpain en l’une desquelles y a cheminée et four, contenant en longueur 30 pieds et 22 de large le tout de dedans en dedans, avec superficie en comble couvert d’ardoise, sur l’une des chambres, qui est …
    f°73/ … Et le 30 décembre an susdit attendu que François Gareau convenu avec nous par lesdits sieurs pour voir et apprécier les héritages situés ès paroisses de Blaison et Charcé n’auroit peu se trouver en ceste ville pour vacquer à l’arrest de ladite apréciation, nous soubsignés avons en conséquence de l’acte receu le jour d’hier par devant ledit Guillot à nous apparu, portant que lesdites parties se raportent à nous d’arrester l’apréciation desdits héritages, faits et arrestés, ainsi qu’il est contenu par les articles ci-dessus et avont trouvé calcul fait que lesdits héritages qui consistent dans le lieu de la Chaslonnière, de Boyière et en une septerée de terre qui n’est de leur consistance, la somme de 1954 livres 10 sols
    f°74/ Et ce fait nous serions avec lesdits sieurs allé coucher en l’isle Fort des Ponts de Cé en l’hostellerie de la Teste Noire. E tle lendemain 23 dudit mois de décembre nous ont lesdits sieur et à Jehan Aubert par eulx convenu avec nous pour voir et apprécier les choses situées esdits Ponts de Cé, fait voir une maison située en l’Isle Fort desdits Ponts de Cé, sur la grand rue où demeure André Chainet barbier composée d’une boutique … – f°77/ Dans ladite Isle sur la rue du Jeu de Paulme un corps de logis composé de 2 chambres basses et d’une chambre au dessus à cheminée avec un grenier … f°80/ De là nous sommes transportés en un logis situé dans le bourg de St Aubin des Ponts de Cé, où estant lesdits sieurs nous monstré ledit corps de logis… f°86/ de ladite cour n’ozant y entrer à cause de la maladie contagieuse, nous en a esté rapporté la composition par ledit Choisnet et Jehan Baudrayer et Gillette Letrait veufve Clochard qui demeuroient cy devant dans iceluy… f°88/ … avons fait et arresté l’apréciation des héritages tant dans l’isle de St Aubin des Ponts de cé qu’audit bourg de St Aubin, proche l’église, ainsi qu’il est contenu dans les articles cy dessus, et trouvé valoir la somme de 2 426 livres.
    f°89/ Et à l’après diner dudit jour estant retournés en la ville d’Angers nous auroient lesdits sieurs monstré et fait voir un corps de logis situé dans la paroisse de Saint Michel du Tertre rue du Puits Douz, composé d’une salle basse à cheminée, ayant 25 pieds de longueur 16 de largeur le tout de dedans en dedans f°90/ à costé en partie de ladite salle est une cuisine à cheminée, four et fuyer contenant 14 pieds et demi de long et 10 et demi de large, le tout de dedans en dedans, au dessus de laquelle salle est une chambre haulte aussi à cheminée de pareil espacé que ladite salle à bas estage, de laquelle chambre l’on entre dans un galtas qui est sur ladite cuisine dont le superficie est en appentif et au dessus de ladite chambre f°91/ est un grenier carrelé, le superficie en comble couvert d’ardoise au coing de laquelle salle est une porte qui conduit dans un escalier de pierre qui sert pour célérer la chambre qui est sur ladite salle, et sur les autres chambres cy après, du dit escalier on entre dans un celier … et lequel celier a 6 pieds en tous sens, lequel espace est …, sur lequel celier est f°92/ une chambre à cheminée de mesme espace et au dessus est une chambre aussi à cheminée de pareil espace avec un grenier en galtas au dessus ; tout ledit logis basti à muraille, au coing duquel est un accompagnement ayant en longueur 47 pieds et largeur 7 pieds et demi, composé par bas d’un bûcher où sont les aizements au bout duquel est une vir de bois cloze de sa sarche et ensuite est une estable, au dessus duquel bucher f°93/ sont 2 estudes séparées d’un pan de bois à panneaux et montants, et à l’aultre bout est une estude au dessus et une petite enclose où y a un siège de garderobles, et le surplus sert d’estude avec le plancher au dessus, et au bout est une aultre estude et ensuite est une estude en porche sur la rue, laquelle estude a 9 pieds de long et 7 de large et pour exploiter ladite estude est ladite vir … f°95/ apréciée 2 400 livres
    Ce fait nous sommes trouvés paroisse de saint S… de cest ville … f°96/ un corps de logis … f°99/ valoit 1 300 livres … Les dites choses de Saint Michel du Tertre valent 4 200 livres