Hommage à l’abbé Angot dont le dictionnaire de la Mayenne m’a été si utile et si pertinent

Je n’en dirais pas de même du dictionnaire de Célestin Port.
Mais revenons à l’abbé Angot, car il est un véritable compagnon de route, quasiement chaque jour, dans mes recherches. L’exactitude des données est précieuse, et j’ai pu chaque jour constater qu’il avait utilisé des méthodes beaucoup plus sérieuses que Célestin Port.
Bref, je voue à l’abbé Angot un profond respect, et c’est l’un des ouvrages les plus utiles que j’ai été en mesure d’acquérir. (Ceci dit si vous débutez, je pense qu’il est toujours disponible chez l’éditeur à Mayenne (la ville dans le département du même nom))
Donc, quite à me répéter, le dictionnaire de l’abbé Angot est un outil on ne peut plus fiable pour naviguer dans les lieux et personnages.

C’est dire que je lui pardonne volontiers l’aventure qui vient de m’arriver, et que vous allez suivre ces jours-ci.
Donc, je suis sur mes JOUBERT, et je tente de revoir à fonds tout ce que j’avais plu glaner dans les notaires à Angers. Comme vous avez pu le constater, j’avais des km de frappe à effectuer, tant les actes sont longs et nombreux, et il y a une quinzaine d’années, j’avais été un peu vite, sans doute en diagonale, même si je crie toujours haut et fort qu’il faut à tout prix éviter la diagonale dans les actes notariés.

Ces derniers jours, revoyant toutes mes frappes à fonds, je découvre ahurie 2 lignes (sur des milliers) qui bouleversent toute ma vision des Joubert.
Voici comment.
J’avais donc relever autrefois dans le dictionnaire de l’abbé Angot, tome 3, page 820 très exactement :

la Vacherie, commune de Chemazé – En est sieur Nicolas Joubert, 1617.

 

Inutile d’ajouter que j’avais été bien aise de localiser la Vacherie, et je m’en étais tenue là, faute d’avoir trouver une quelconque piste dans mes innombrables actes notariés et autres sur cette famille.
Je vous mets demain l’acte qui contient les lignes me permettant d’identifier la Vacherie de mes Joubert, et pour un scoop c’est un scoop, car elle n’est surtout pas en Mayenne.

Monsieur l’abbé Angot, je vous pardonne volontiers, ce minuscule écart de votre part, tant votre oeuvre fut belle et immense et fiable. Sans doute ce minuscule point est-il là pour illustrer toute la rigueur de vos travaux, et sauf votre respect, je pense qu’une oeuvre aussi immense ne fut pas sans doute sans l’assistance de quelques curés ici et là, et l’un d’eux aura sans doute vu un peu vite une info non fondée, car il est vrai que Nicolas Joubert avant de se dire sieur de la Bodière, fut aussi sieur de la Vacherie comme son père, et qu’il demeura à Château-Gontier, alors que son père était avocat à Angers.

Monsieur l’abbé Angot, merci pour votre oeuvre, merci pour sa grandeur et sa fiabilité, et encore une fois, je vous pardonne le coup de massue que j’ai reçu la semaine dernière en découvrant que mes JOUBERT avaient des racines à Denée, et non à Chemazé, car vous êtes fiable à bien au delà de 99,99 %.
Et je conseille à tous mes lecteurs de vous lire sans modération.
Odile HALBERT

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