Noyée depuis longtemps, on ne peut transporter son corps au cimetière : Loiré 1642

Je poursuis la retransciption exhaustive, selon ma méthode, sachant que de nombreuses personnes ne sont pas et ne seront pas en mesure de lire les textes anciens, du registre paroissial de Loiré, dont j’avais déjà sur mon site depuis longtemps les plus anciennes années de 1549 à 1575.

J’ai aussi sur mon site une magnifique page sur Loiré

Et vous avez sur Wikipedia une page plus moderne très documentée, qui donne même dans ses sources l’ouvrage de Mr de l’Esperonnière que j’avais courageusement numérisé, et le lien de Wikipedia est bien vers mon site.

J’ai presque terminé les sépultures aussi, et j’y rencontre plusieurs accidents, dont ceux de la noyade, mais l’une des noyades a fini encore plus mal.
Autrefois, il était important de mourir avec la présence d’un prêtre, donc les accidents étaient quelque chose en soit de terrible puisqu’on n’avait pas eu le temps de mourir avec un prêtre.
Et il était tout aussi important d’être inhumé en terre consacrée, c’est à dire le cimetière entourant l’église ou même dans l’église.
En aucun cas en terre payenne.

C’est hélas ce qui arriva à cette pauvre femme :

Loiré le 15 novembre Briante MASCAUT, trouvée dans le pré des Marais proche la maison du Gué, laquelle se noya pendant le grand débordement des eaux, fut le corps d’icelle enteré dans ledit pré des Marais à cause de l’infection qui y estoit pour la longueur du temps qu’il y avoit qu’elle estoit noyée

Pourtant lors de la grande épidémie de 1639, même quand il y avait plusieus décès par jour au lieu de 2 ou 3 par mois, jamais les prêtres n’ont inhumé hors du cimetière. J’avais autrefois relevé sur d’autres paroisses, des inhumations dans les jardins des particuliers pendant la grande épidémie, par peur des contaminations, lors du transport du cadavre en particulier.

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