Aveu de Mathurin Lemanceau au prieuré de La Jaillette : 1676

Dans le chartrier de La Jaillette, les Séjourné semblent bien être arrivés à La Jaillette une génération au moins après Mathurin Lemanceau.
Mathurin Lemanceau savait signer, et voici ici sa signature lors de l’aveu rendu pour acquet d’une maison au bourg de La Jaillette.

Vous allez ces temps-ci sans doute voir encore des éléments de discussion et/ou trouvailles sur ces Lemanceau, car je retravaille dessus.

L’aveu ci-dessous donne :

« acquest par luy fait de Joseph Thibaut sergent royal demeurant Angers par contrat passé devant Bory notaire royal audit lieu le 22 novembre 1676 »

Voir mon étude LEMANCEAU

Merci à ceux qui fréquentent les AD à Angers de prendre cet acte et me l’envoyer si c’était un effet de leur bonté, en échange de TOUT CE QUE JE FAIS POUR LE BIEN DE TOUS.

 

Cet acte est aux Archives Départementales du la Sarthe, chartrier du prieuré de la Jaillette AD72-H486 – f°138v – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :


Le 19 octobre 1683, le procureur demandeur aux fins de l’exploit cy devant mentionné du 6 du présent mois et controllé : Mathurin Lemanceau demeurant au bourg de La Jaillette deffendeur présant en personne qui s’est avoué d’acquest par luy fait de Joseph Thibaut sergent royal demeurant Angers par contrat passé devant Bory notaire royal audit lieu le 22 novembre 1676, du payement des ventes duquel contrat il a fait aparoir par acquit de Louis Roullin cy devant fermier de cette cour, lequel contrat nous l’avons condamné d’exhiber et en laisser copie à cour suivant la coustume et au surplus à baillé par déclaration la maison jardin et issues sis au bourg de La Jaillette qui furent audit Thibaut soubs le devoir de 5 sols et un bian à faner, le tout de cens et devoir féodal en fraresche de Magdelaine Suard veufve Jean Hegu demeurante paroisse de Louvaine ; à ce moyen l’avons condamné de son consentemant payer les arrérages desdits 5 sols, iceux continuer à l’advenir, ensemble ledit bian tant qu’il sera detenteur et envoyé sauf deffection.

Jugement entre les héritiers paternels et maternels de Marie Davrillé, fille de defunts Gervais d’Avrillé et Marthe Lemanceau : Château-Gontier 1699

Outre le fait que les LEMANCEAU de Château-Gontier vont faire le bonheur de quelqu’un que je salue très amicalement, en lui souhaitant bonne journée, je signale qu’un notaire royal porte le nom de LECOURNEUX ce qui pourrait le donner parent de la LECORNEUX vue ici ces derniers temps, compte-tenu de l’étrangeté et rareté de ce patronyme.

Acte des Archives de la Mayenne AD53-3E63-477 Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le 14 septembre 1699 vue par nous Gabriel Amys conseiller du roy assesseur civil et lieutenant particulier criminel en la sénéchaussée et siège présidial de Château-Gontier, Mathieu Douart sieur du Tertre conseiller du roy premier et ancien advocat de sa majesté audit siège, Charles Letessier sieur de Coulonge et Jacques Collin advocats audit siège, le compromis passé devant Me René Gilles notaire royal le 11 juillet 1698 entre Me René Buhigné greffier au siège de l’élection de cette ville, tuteur naturel des enfants mineurs issus de son mariage avec defunte Jeanne Davrillé, Françoise Davrillé veuve de Michel Doisneau, Catherine Davrillé fille majeure maitresse de ses droits, Jacques Portier huissier, mari de Renée Lemanceau, Me Jean Garnier notaire royal mary de Marie Lemanceau, Jacques et Mathurin Lemanceau héritiers paternels et maternels de Marie Davrillé, fille de defunts Gervais d’Avrillé et Marthe Lemanceau, par lequel ils ont convenu de nous pour régler leurs droits dans la succession de ladite Marie Davrillé sous la peine commise de 100 livres, l’acte reçu de Me Julien Hardouin notaire royal le 4 juillet dernier par lequel Jacquine Rezard fille majeure créancière de defunt René Davrillé et exerçante de ses droits a déclarer entrer audit compromis et la nomination que lesdits héritiers ont faire de la personne dudit Habdin pour greffier audit arbitrage au lieu et place dudit Me René Gilles le 4 août dernier, au dos de laquelle est notre acceptation du mesme jour, la copie du contrat de mariage d’entre lesdits d’Avrillé et Lemanceau du 21 juillet 1662 devant Me Jean Gilles notaire royal deumenet quitancé le 30 avril ensuivant, la copie de l’acte reçu de Me Pierre Badier et Jean Garnier notaires royaux le 16 juillet 1676, contenant le remploy des deniers dotaux de ladite Marthe Lemanceau, les inventaires et actes faits après le décès de Jacques Lemanceau et Renée Bertran père et mère dudit Lemanceau, l’également desdits héritiers Lemanceau fait devant Me Jean Gilles notaire le 7 septembre 1682, l’extrait mortuaire de ladite Marie Davrillé du 1er avril 1682, la requeste desdits Davrillé du 5 avril 1685, le compte présenté par ledit Me Jean Garnier de la gestion qu’il a faite des biens de ladite Marie Davrillé, les impugnements fournis par lesdits Davrillé le 1er juin 1685, l’inventaire de production desdits Davrillé du 13 novembre 1685, celui desdits Portier, Garnier et Lemanceau des 24 avril 1686, requestes et contredits, et ce que mis et produit a esté par devant nous, tout ce considéré et ouy les parties à bouche
Par notre sentence et juvement arbitral disons que la somme de 500 livres (f°2) due par les héritiers Trouillaut, et celle de 317 livres due par les héritiers de Pierre Bouin, faisant partie du remploy des deniers dotaux de ladite Marthe Lemanceau suivant l’acte au raport de Me Pierre Badier et Jean Garnier notaires royaux du 16 juillet 1676, et les intérests depuis le 30 mars 1682 jour du décès de ladite Marie Davrillé et ceux qui ont couru depuis ; les bestiaux et semances du lieu du Joncheray en la paroisse de Chemazé, dont les parties compteront entre elles seront partagés par moitié entre les héritiers paternels et maternels de ladite Marie Davrillé à condition de payer moitié par moitié les dettes passives mobiliaires et personnelles de ladite succession esquelles entrera la somme de 746 livres un denier par nous réglée de la dépense du compte présenté par ledit Garnier y compris 3 ans pour les pensions, nourriture, entretenements, pansements et gouvernement de ladite Marie Davrillé pendant la maladie dont elle est décédée, et dont ledit Portier a fait … depuis le 8 décembre 1681 jusqu’au 31 mars 1682 inclusivement et que ledit lieu du Joncheray et le principal de la rente hypothécaire de 20 livres constituée au profit de la dite Marthe Lemanceau le 16 juillet 1673, et les arrérages qui en ont couru depuis le 30 mars 1682 appartiennent aux héritiers maternels, et que la somme de 200 livres pour la portion héréditaire de ladite Marie Davrillé dans la succession de defunt Jean Davrillé réglée par le mesme acte et les intérests qui en ont couru du 30 mars 1682 appartiennent auxdits héritiers paternels, dépends compensés entre les parties, et coust du compromis et les vacations sont à ladite Rezard à faire mettre à exécution l’acte qu’elle a fait avec ladite Françoise Davrillé devant Me Marin Lecourneux notaire royal le 20 décembre 1695 ainsi qu’elle verra. Donné à Château-Gontier par nous soubsigné le 4 septembre 1690

Jean Gilles sieur de la Rue cède une obligation : Daon 1611

Je descends de Jean Gilles demeurant à Daon, décédé avant 1614, mais j’ignore si c’est lui ou un fils du même prénom.

Acte des Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 25 février 1611 avant midy, devant nous Julien Deillé notaire royal à Angers, fut présent honorable homme sire Jehan Gilles sieur de la Rue marchand demeurant à Daon subrogé aux droits d’Anthoine Gaultier escuier sieur de la Houssaye par jugement donné au siège présidial de ceste ville le (blanc) lequel deuement estably et soubzmis soubz ladite cour ses hoirs confesse avoir cédé et transporté et par ces présentes promis et promet en son privé nom garantir fournier et faire valoir tans en principal que cours d’arrérages à Me Nicolas Lemanceau sieur de la Pouperye demeurant Angers paroisse de Saint Michel de la Pallu ce stipulant et acceptant pour luy ses hoirs la somme de 156 livres 5 sols de rente hypothécaire créée et constituée audit Gaultier par Jehan d’Andigné escuier sieur de Grand Fontaine pour la somme de 900 livres de principal par contrat passé par nous et Me Fiacre Provost cy devant notaire royal en ceste ville le 3 mars 1603, auquel contrat ledit Gilles a esté subrogé par ledit jugement cy dessus daté, avecq l’aréraige de ladite rente depuis le 13 mars dernier 1610, pour par ledit Lemanceau à l’advenir s’en faire payer et continuer de ladite rente à commencer depuis le dit 13 mars dernier, et en cas de rachapt en recepvoir le prix à la raison de 900 livres, le tout ainsi et comme ledit Gilles audit nom eust peu et pourroit faire cessant ces présentes et à cest effet a mis et subrogé met et subroge ledit Lemandeau en ses droits actions et hypothèques dudit contrat, copie duquel signé Jolly et des notaries ledit Gilles a présentementbaillée audit Lemanceau et promis luy fournir dedans huitaine copie dudit jugement de subrogation : ceste cession et transport faite scavoir dudit principal moyennan pareille somme de 900 livres, et dudit arréraige pour 56 livres, desquelles sommes ledit Gilles s’est tenu à contant et bien payé et en quite ledit Lemanceau, au moyen de ce que ledit Lemanceau luy a présentement payé la somme de 56 livres et que pour les autres 900 livrez il luy a présentement rendu la minute et registre d’une obligation par nous passée le 26 avril 1609 montant pareille somme de 900 livres pour cause de prest, laquelle ledit Gilles a cassée en notre présence comme nulle et comprinse en ces présentes ; à laquelle cession transport et promesse de garantage obligation et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages etc oblige ledit cédant luy ses hoirs etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers à notre tablier en présence de Noel Berruyer et Pierre Desmazières clercs audit Angers temoins

Succession de François Vallin fils de François et Charlotte Lemanceau , : Saint-Martin-du-Bois 1755

Il s’agit de collatéraux à mes LEMANCEAU et VALLIN

François VALIN °StMartin-du-Bois 19.1.1701 Fils de François VASLIN & de Jacquine ROUVRAIS. x1 StMartin-du-Bois 30.8.1728 Charlotte LEMANCEAU †/1735 fille de Jacques et Jeanne Bourneuf x2 StMartin-du-Bois 27.9.1735 Perrine CHANTEL °Neuville, veuve de Guillaume Laumonier
1-François VASLIN (du x1) †bas âge
2-Pierre-Jacques VASLIN (du x2) °StMartin-du-Bois 2.10.1736
3-Perrine-Françoise VASLIN °StMartin-du-Bois 29.3.1738 †16.9.1749
4-Anne-Charlotte VASLIN °St-Martin-du-Bois 26 juillet 1739 « a esté baptisée par nous vivaire soussigné Anne Charlotte née dhier fille de h.h. François Vallin forgeur et de h. f. Perrine Chantel son espouse de cette paroisse a esté parrain h. h. Julien Chantel (s) de la paroisse de Neuville et marraine h. f. Renée Trochon femme de Pierre Valin de la paroisse de Chambellay » x StMartin-du-Bois 27.9.1757 François GALISSON °Ménil, fils de Jacques et Anne Guesdon
5-Marie VASLIN °StMartin-du-Bois 6.5.1741 Filleul de Marc Vaslin d’Aviré
6-François VASLIN (du x2) °ca 1745 filleul de Pierre Vaslin, et de Françoise Vaslin. x StMartin-du-Bois 25.11.1777 Gabrielle BOUVIER Dont postérité

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 18 août 1755 après midy, par devantnous Pierre Allard notaire royal en Anjou résidant à Louvaines furent présents Mathurin Lemanceau marchand demeurant au bourg et paroisse de St Martin du Bois, faisant tant pour lui et pour Jacques Lemanceau, et Jeanne Lemanceau veuve de Nicollas Goupil d’une part, et, François Vallin, maréchal en oeuvres blanches, veuf de Charlotte Lemanceau, sœur desdits Lemanceau, duquel mariage serait entre autres issu François Vallin dont ils devenaient héritiers mobiliers et usufruitier immobilier par son décès arrivé il y a environ 13 ans, d’autre part ; lesquelles parties sur la requeste présentée par ledit Mathurin Lemanceau tant en son nom qu’esdits noms et qualités qu’il procède devant messieurs les gens tenantle siège présidial d’Anjou Angers suivie de leur ordonnance du 22 juillet dernier signifiée le 24 du même mois par exploit de Lemeusnier huissier au Lion d’Angers, sont respectivement par l’advis et conseil de leurs amis, convenus de la transaction pure et simple et irrévocable qui suit, à savoir que veu et entendu les dites à la connaissance des parties qui en sont convenues des conclusionts suivant le dossier dudit Lemanceau tant en son nom que esdits noms et qualités … à savoir que ledit Vallin pour obvier aux poursuites et frais que lui faisoit ledit Lemanceau, leur laisse la jouissance des terres de ladite Charlotte Lemanceau et 9 livres par an pour les années échues

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Entrée de Madeleine Lemanceau au couvent de la Visitation : Angers 1639

Les entrées en religion se trouvent sur ce blog en prenant à droite la CATEGORIE
HISTOIRE RELIGIEUSE
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ce billet est ainsi le 15ème sur ce sujet, mais attention, dans ces entrées en religion, j’ai des actes sur des séculiers et des réguliers, et pour les séculiers les biens sont héritables par la famille au contraire des réguliers.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 16 janvier 1639 avant midy, par devant Nicolas Leconte notaire gardenote royal à Angers ont esté présents les dames religieuses du monastère de la Visitation ste Marie estably en ceste ville assemblées au parlouer dudit couvent ès personnes de mère Clere Magdelaine de Pierre supérieure, Catherine Agnes Planche assistante, Gabrielle de Beauregard, Marie Philipe Dugué et (illisible) d’une part, et noble homme Me Guy Lemanceau sieur de la Cour St Léonard et damoiselle Marie Gohier son espouse de luy authorisée par devant nous quant à ce demeurant en la paroisse St Michel de la Pallud de ceste ville d’autre part, lesquels respectivement establis et soubzmis soubz ladite cour sur ce que Magdelayne Lemanceau fille desdits sieur Lemanceau et Gohier sa femma a tousjours tesmoigné et tesmoigne un grand zèle et affestion qu’elle a d’estre religieuse dudit ordre et souvent supplié sesdits père et mère d’y donner leur consentement et de joindre leurs prières vers lesdites religieuses à ce qu’il leur plaise la recepvoir comme une des autres religieuses du dit monastère, ont accordé ce qui s’ensuit, à scavoir que lesdites religieuses voyant la grande affection et persévérance de ladite Lemanceau qui de longtemps les solicite de la recepvoir et ses père et mère de ne l’empescher, ont receu icelle Lemanceau du consentement de sesdits père et mère pour estre receue audit couvent commes les autres y estant luy estre baillé l’habit de probation quand elles verront bon estre pour le temps de noviciat fini faire profession de religion et après icelle vivre et mourir selon les statuts et constitutions dudit ordre ainsi que les autres religieuses d’iceluy, en faveur de quoi et à ce que la dite Lemanceau ne soit à charge audit monastère sesdits père et mère ont donné et donnent audit couvent la somme de 1 400 livres savoir présentement la somme de 100 livres qu’ils ont payée en bon payement courant suivant l’édit du roy, pour le lit de leur dite fille et des 1 300 livres doutre dont ils en payront 150 livres lors de la prise d’habit de religion et le reste lors de la profession, et outre promettrent et s’obligent solidairement à payer audit monastère la somme de 150 livres de rente ou pention viagère durant la vie de ladite Lemanceau leur fille qui commence à courrir le 20 décembre dernier qu’elle a entré audit couvent et sera ladite rente payable par advance et par les demies années de 6 en 6 mois, et oultre ont donné des meubles à leur dite fille de quoi lesdites religieuses se contentent ; accordé que en cas que ladite Lemanceau sorte hors dudit couvent avant la prise d’habit de religion que en ce cas lesdites religieuses rendront la moitié desdites 100 livres présentement payées ensemble le meuble qui leur a esté fourni et en cas de sortie après la prise d’habit de religion auparavant la profession rendront seulement les 150 livres qui auront esté payées lors de la dite prise d’habit avecq les habits séculiers de ladite Lemandeau, demeurant au surplus audit couvent tout ce qu’il aura receu, et en cas de décès d’icelle Lemanceau avant ou après la prise d’habit de religion demeurera tout ce qu’il aura dont lesdits sieur et dame Lemanceau font don audit couvent ; et du tout les parties sont demeurées à un et d’accord et l’ont ainsi voulu stipulé et accepté, tellement que à tout ce que dessus est dit tenir garder et entretenir et aulx dommages et intérests en cas de defaut obligent lesdites parties scavoir lesdites religieuses elles et leurs successeurs biens et choses dudit monastère présents et futurs et lesdites sieur et dame Lemanceau eux et chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc renonçant etc et spécialement lesdits sieur et dame Lemanceau au bénéfice de division discussion et ordre de priorité et postériorité dont etc fait et passé audit parlouer en présence de Hierosme Roullin et de Jehan Hunault clercs demeurant audit Angers tesmoins

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Liste des aveux d’un jardin et grange Lemanceau à La Jaillette, 1785

le chartrier de La Jaillette est partiel car le chartrier de l’abbaye de la Mélinais, dont il relevait, et qui était conservé à cette abbaye à la Révolution, a été beaucoup détruit.
Il existe cependant de curieuses récapitulations faites en 1785, peu auparavant qui citent les divers aveux contenus dans les volumes précédents alors.
Ces récaputilatifs sont brefs mais permettent en partie de dresser l’origine de propriété avant 1785.
En voici une, et je peux vous en mettre d’autres. J’ai tout le bourg.

Cet acte est aux Archives Départementales du la Sarthe, chartrier du prieuré de la Jaillette AD72-H488 f°99 article 39 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

  • grange et jardin à la Jaillette en 1785 :
  • Pour raison de 2 jardins dans l’un desquels est une grange le tout contenant ensemble 15 cordes ou environ situées au bourg de La Jaillette, joignant vers orient le cimetière dudit bourg de la Jaillette un chemin entre deux qui descend de la grande rue à la métairie de la Jaillette et à la rivière d’Oudon, et encore la maison et jardin de René Pontonnière denière référée d’autre côté le jardin de Perrine Chasserie veuve de Jean Bidault et la maison et jardin du sieur Bertrie prêtre, des articles suivants, d’un bout vers midi au jardin de la métairie de la Jaillette et par un recous à celui de ladite veuve Jean Bidault et d’autre bout à la grande rue dudit bourg de la Jaillette tendante à Louvaines au Lion d’Angers et par un recous audit chemin qui descend à la rivière d’Oudon, pourqoui est dû audit terme d’Angevine 6 deniers de cens et au temps des fanneries un bien à fanner dans le pré de la corvée de la dite seigneurie jusqu’à ce que le foin soit sec et en veille. Suivant les titres cy-après cités :
    Ancien censif article 4 et 6 qui met 4 de plus
    Aveu de La Jaillette à Roche d’Iré en 1750 article 54 qui met 4 deplus
    Déclaration de René et Michel Lemanceau en 1768 tome 3 folio 465 article 2,4
    Déclaration de Mathurin Lemanceau en 1745 tome 3 folio 355 articles 3,4
    Déclaration de Mathurin Lemanceau 1724 tome 3 folion 272 article 2
    Déclaration de Madeleine Suhard veuve Jean Hegu en 1688 tome 3 folio 175 article 2
    Déclaration de Jean Duchesne en 1559 tome 1er folio 227, 124
    Lesdites choses possédées par René Lemanceau tisserand demeurant à Sainte Gemme près Segré, un jardin clos et en hache contenant environ 6 cordes situé au bourg de la Jaillette joignant vers orient la maison et jardin de René Pontonnière d’autre costé le jardin de Perrine Chasserie veuve de Jean Bidault et par le manche de la hache le jardin de Michel Lemanceau qui suit, et y abouté d’un bout vers le nord par le dedans de la chache et par le manche de la hache au chemin qui descend de la grande rue à la métairie de la Jaillette et à la rivière d’Oudon et d’autre bout vers midi au jardin de la métairie de la Jaillette
    Déclaration dudit René Lemanceau en 1784 tome 4 folio 165
    Ledit Michel Lemanceau demeurant à Loizillerie paroisse de Louvanes : un morceau de jardin en hache contenant environ 7 cordes et demie, situé au bourg de la Jaillette ensuite et joignant vers orient le cimetière dudit bourg de la Jaillette un chemin entre deux tendant de la grande rue à la métairie de la Jaillette et à la rivière d’Oudon et par un endroit le jardin de René Lemanceau et aboutit d’un bout en partie vers idi et en autre partie au jardin de Perrine Chasserie veuve de Jean Bidault d’autre côté le jardin de René Lemanceau qui suit et par la hache celui dudit Bertrie et d’autre bout par le manche de la hache à la grande rue dudit bourg de la Jaillette où est le chemin de Louvaines au Lion d’Angers
    Déclaration dudit Michel Lemanceau en 1784 tome 4 folion 153
    Ledit René Lemanceau un petit morceau de jardin dans lequel est construit une grange situé au dit bourg de la Jaillette contenant une corde et demie ou environ, ensuite et joignant vers orient et aboutit d’un bout vers midi le jardin de Michel Lemanceau d’autre côté la maison jardin et appartenance du sieur Bertrie prêtre et d’autre bout à la grande rue dudit bourg de la Jaillette où est le chemin de Louvaines au Lion d’Angers
    Déclaration dudit Lemanceau en 1784 tome 4 folion 153

    Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos