Anne Bonhommet, veuve jeune d’un boulanger, avec 8 enfants, fait fructifier son bien : Laval 1759 (suite)

Cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne, AD53-3E8-316 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Ceci est la suite de mon billet du jour précédent
Autre liasse concernant la propriété du lieu et closerie de la Métairie au village du même nom paroisse de Changé : Contrats d’acquets – Copie de partage en 6 lots des biens dépendants de la succession de Pierre Godais sieur de la Maillarderie et de la démission de demoiselle Marguerite Prodhomme sa veuve arrestés devant Me François Moulinais notaire à Laval le 21 février 1683 où au 5ème lot sont compris ledit lieu échu à Michel et Jean Godais frères – Acte atesté de Me Michel Heaulme notaire à Laval le 13 janvier 1694 par leque ledit Michel Godais a donné à rente à Yves Moride et demoiselle Françoise Godais sa femme les héritages à luy échus par les partages en son 5ème lot et ce en quoi il est fondé comme héritier dudit Jena Godais son frère, le tout situé au village de la Métairie – Acte attesté de Pellerin notaire à Laval le 3 octobre 1696 par lequel François Langlois et Renée Godais sa femme ont donné à rente à Yves Moride leur part des héritages situés au lieu de la Métairie (f°12) – Acte atesté dudit Heaulme notaire à Laval le 13 mai 1713 par lequel demoiselle Marie Noury veuve Julien Buchet a donné à rente audit sieur Moride et femme une pièce de terre au pré Lanon situé aux environs du village de la Métairie échu à ladite Noury de la succession de demoiselle Suzanne Gasnier sa mère – Partages des biens de la succession de ladite demoiselle Françoise Godais et de ceux de la démission dudit Yves Moride arrestés et choisis devant Me Louis Rozière notaire à Laval le 2 août 1728 où au 4ème lot échu à Louis Loiron et demoiselle Marie Moride son épouse compris ledit lieu et closerie de la métairie audit Changé – Acte atesté de Me René Trois notaire à Laval le 30 janvier 1733 par lequel lesdits Loirou et Moride sa femme ont vendu à ladite demoiselle Bonhommet veuve Breton ledit lieu et closerie de la Métairie tel qu’il leur est echu par les susdits partages atestés dudit Rozière, à la suite sont quittances atestées dudit sieur Nois le 3 février suivant – (f°13) Acte atesté de Me Trois notaire à Laval le 2 novembre 1733 par lequel Jean Angot et Marie Gasnerie a femme ont donné à ladite demoiselle Bonhommet veuve Breton un apentis un grenier de plus, un champ nomma la Mardette du Milieu, et un tiers de la pièce de la Mardelle des Rafolles contenant un journal et une portion du cloteau Marchais contenant 3 cordes et demi, le tout au village et environs de la Métairie et du Ragollereau dit Changé, à la charge d’en payer 30 livres de rente foncière en déduction de laquelle a ét épayé 8 livres – Acte attesté dudit Trois le 12 novembre 1733 par lequel Guillaume Guerin, et Jean Guerin, héritiers de Florant Guérin et Françoise Gasnerie sa femme ont vendu à ladite demoiselle Bohommé tous les héritages – Acte sous seing privé entre ledit Loirou et ladite defunte veuve Breton – Acte attesté de Me Sébastien Chevallier notaire à Laval le 22 septembre 1734 par lequel François Decré propriétaire d’une closerie au village des Ragolles … par le sieur Cochon des Buttes et la demoiselle Decré son épouse, et la dite deffunte demoisellle Bonhommet ont fait échange de quelques parties de terres dépendantes desdits lieux – (f°14) Acte atesté dudit sieur Chevalier ledit jour 22 septembre 1734 portant échange de terres fait entre Me Claude Belot commis greffier du siège de Laval, d’autre lieu de la closerie des Ragolles actuellement appartenant à Me François Salmon notaire audit laval et ladite demoiselle Belot son épouse, et ladite deffunte demoiselle veuve Breton – Acte atesté dudit Chevallier notaire le 25 avril 1739 portail égail de fief fait de la rente de 6 boisseaux chevallerets d’avoine et un sol 6 deniers en argent deu à la chastellenie de Saint Divin … sur ledit village de la Métairie et fresche du même nom où la contribution o icelle rente est réglée pour le lieu de la métairie à ladite demoiselle Bonhommet et un boisseau et demi d’avoirn et 3 deniers en argent – Acte atesté du Maurice Lancro notaire à Avenières le 22 mai 1740 portant quittance consenty par Guillaume Gasnerie au profit de ladite demoiselle Bonhommet de 250 livres pour amortisssement de 12 livres 10 sols de rente faisant moitié de la susdite de le 25 livres de rente à quoy avoit été pris à rente par ladite damoiselle Bonhommé des héritages dénomés sur l’acte atesté cy-dessus … – (f°15) Quittances … – Acte atesté dudit Lazure ? notaire à Laval le 23 novembre 1755 qui est quittance d’amortissement fait par ladite demoiselle Bonhommet veuve Lebreton à René Saulou et Julienne Angot sa femme de 3 livres 2 sols 6 deniers de rente partie de la susdite de 12 livres 10 sols due à Mathurin et Jean Angot frères demeurant actuellement paroisse d’Avenières – Autres quittances – (f°16) Liasse contenant les acquits des biens de la Métairie … – Liasse de baux faits par ladite demoiselle Bonhommet à François Ballue ? et Marie Huau sa femme du lieu de la Métairie … – Comparution de ladite demoiselle Bonhommet aux assises de la seigneurie de Chambon paroisse de Changé –

à suivre, car elle a fait beaucoup d’autres acquêts, y compris un acquêt de la famille Duchemin !

Anne Bonhommet, veuve jeune d’un boulanger, avec 8 enfants, fait fructifier son bien : Laval 1759 (suite)

Cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne, AD53-3E8-316 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

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Liasse contenant 12 pièces concernant la propriété d’une autre maison et dépendantes sise sur ladite rue du Boulvard dans une ruette tendant de ladite rue à la rivière de Mayenne : Acte atesté de Me Maurice Lanery notaire royal audit Avenières le 22 août 1740 par lequel Pierre Lehard sieur des Fourches a vendu à ladite demoiselle Bonhommet partie de ladite maison ; quittances du payement des ventes – Acte atesté dudit Laners du 12 octobre 1740 portant vendition de l’autre partie de ladite maison consentie par Me Ambrois renusson prêtre au profit de ladite deffunte demoiselle Lebreton – 3 baux de ladite maison consentis par ladite defunte demoiselle Bonhommet à différents particuliers –

(f°9) Liasse concernant la propriété d’une maison et dépendances située rue Grande Rue dudit Laval : Acte expédié au siège ordinaire civil dudit Laval le 10 janvier 1693 en forme de licitation et partage où il parait qu’il est resté à Jean Collet pour 460 livres de principal – Acte atesté de Me François Houdu notaire audit Laval le 11 avril 1693 portant quittance au profit dudit Collet – Acte atesté de Me René Gaultier notaire à Laal le 16 août 1700 portant vendition faire par ledit Jean Collet de ladite maison à demoiselle Marie Duval et Jeanne Duval – Actes atestés de Me François Portus notaire royal à Laval le 29 avril 1710 etc… par lesquels François Duval a acquit de ses cohéritiers en la succession de ladite demoiselle Marie Duval leur part en quoy ils étaient fondés de ladite maison – Acte atesté de Me François Croissant notaire à Laval le 10 juillet 1730 portant vendition de la même maison faire par François Duval et demoiselle Madeleine Lebreton sa femme au profit de ladite defunte demoiselle Bonhommet veuve Lebreton – Acte sous seing privé portant que ladite maison et cour jusqu’à la porte ouvrant sur la rue de 27 à 28 pieds de long appartient à ladite demoiselle Bonhommet –
Autre liasse (f°10) contenant quittances des ventes, devoirs et obéissances de ladite maison par ladite demoiselle Bonhommet à l’abbaye de Clermont

Liasse contenant la propriété d’une maison jardin et dépendances situés dans la cour du Tarberiet paroisse de saint Vénérand dudit Laval – Acte atesté de Me Pierre Lemoine notaire royal à Astillé le 17 septembre 1639 par lequel demoiselle Françoise Leclerc épouse de Me Hierosme Saibouez sieur de la Courtille a donné à 10 livres de rente à André Letessier 2 jardins situés en ladite cour de la Jarberie sur partie duquel a été édifié ladite maison – Copie de partage en 2 lots des successions de Louis Bitunne et Louise Cartier arrêtés et choisis devant Me François Pellerin notaire royal audit Laval le 27 août 1969 et au 2ème lot est compris ladite maison jardin et dépendances à René Joseph Letessier – Acte atesté de Me Pierre Chatizel notaire audit Laval le 24 mars 1738 par lequel Joseph Letessier et Anne Bouvier sa femme ont donné à rente à ladite demoiselle Bonhommet ladite maison et dépendances –
Liasse contenant quitanxes de ladite rente (f°11) – Autre liasse contenant les obéissances rendues à la chastellenie de saint Berthevin

à suivre, car elle a fait beaucoup d’autres acquêts, y compris un acquêt de la famille Duchemin !

Anne Bonhommet, veuve jeune d’un boulanger, avec 8 enfants, fait fructifier son bien : Laval 1759 (suite)

Voici la seconde maison acquise par Anne Lebreton veuve Lebreton, boulanger à Laval, décédé après 10 ans de vie commune, non sans lui avoir fait 8 enfants.

Je vous disais hier combien cet inventaire m’avait interpellée !
Alors, revoyez bien comment chaque acquêt est noté par le notaire qui a dressé ce remarquable inventaire.

A chaque bien acquis par Anne Bonhommet, vous avez toute l’origine de propriété donnant même les partages des propriétaires précédents, et leur lot etc… Bref, vous avez ainsi à chaque maison une magnifique source de liens filiatifs.
C’est totalement INCROYABLE !
Et je reste stupéfaite et en admiration sur la manière dont Anne Bonhommet conservait ses archives !

Cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne, AD53-3E8-316 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Ceci est la suite de mon billet du jour précédent
Autre liasse de 22 pièces concernant la propriété d’une maison jardin et dépendances sise proche le four à tan susdite rue du Boulvard en partie exploitée par ledite demoiselle Benoist – Acte attesté de Me Jean Baugrand et Jean Trillon notaire à Laval le 24 avril 1660 par lequel Me Lancelot Dubreil a donné à Gervais Dubreil sieur de la Vallée son frère partie de ladite maison et dépendances, raporté Lehemand et Dubreil prêtre de la succession de Christofle Dubreil et Marguerite Duchesne sa femme leur père et mère – Partage en 3 lots des biens dépendant de la succession dudit Gervais Dubreil et de demoiselle Tugalle Morin sa femme, arrestés la choisie devant Me Jean Croissant notaire à Laval le 11 juillet 1674, et au premier lot écheu à René Chevallier et demoiselle Ollive Dubreil est compris partie de ladite maison, au 2ème lot écheu à Jacques Dubreil est aussy compris partie de la même maison et au 3ème lot est compris autant de ladite maison écheu à Mathurin Corquereau et Tugalle Dubreil sa femme – Acte atesté de Me Charles Heaulme notaire royal à Laval le 21 septembre 1687 par lequel ladite Tugalle Dubreil veuve Coquereau a vendu à René et Sébastien Chevalliers praticiens frères sa part en quoy elle était fondée en ladite maison et à elle escheue par les susdits partages atesté dudit Croissant à la (f°5) charge de payer à Marie Baude épouse d’Etienne Boisguérin la somme de 3 livres 6 sols 8 deniers – Acte atesté de Me Joseph Leray notaire royal à Saint Berthevin le 14 novembre 1732 par lequel Pierre Dubreil et cohéritiers en la succession dudi Jacques Dubreil ont vendu à Me Sébastien Chevallier notaire la part et portion en quoy ils estoient fondés dans ladite maison échu audit Jacques Dubreil par lesdits partages atestés dudit Croissant – Acte atesté de Me Charles Lasnier notaire audit Laval le 9 février 1736 par lequel Françoise Chevalier veuve Lecomte a vendu à René des Bouillons le tiers en quoy elle était fondée dans ladite maison comme héritière dudit René Chevalier et Dubreil sa femme ses père et mère, et à luy eschu, compris dans le 1er lot desdits partages atestés de Croissant cy-dessus datés – Acte atesté dudit sieur Lasnier le 9 février 1736 entre ladite demoiselle Chevalier et ledit des Bouillons – Acte atesté de Me Pierre Noury notaire de Laval le 10 juin 1738 par lequel Me Sébastien Chevalier notaire et demoiselle Marie Thuet son épouse ont vendu à ladite Bonhommet veuve Lebreton la part et portion à quoy ils étaient fondés en la susdite maison et dépendances, par les acquits atestés dudit Leray – (f°6) Partages des biens de la succession dudit sieur du Bouillon et demoiselle Marie Frinais son épouse atestés et choisis devant Me François Salmon notaire à Laval le 20 mai 1745, ou au 3ème lot écheu à demoiselle Anne Des Bouillons est compris la part et portion en quoi était fondé ledit sieur des Bouillons en la susdite maison et dépendances – Acte atesté de Me Julien Jegu notaire à Laval le 6 juin 1653 par lequel ladite demoiselle Anne Du Bouillons a vendu à ladite deffunte demoiselle Lebreton la part et poriton de ladite maison à elle échue par les partages atestés dudit sieur Salmon ou au pied est la quittance des ventes payées au duc de la Trémouille – Acte atesté de Me Letort notaire le 7 juin 1753 par lequel François Chapellière sergent curateur à la succession dudit Sébastien Chevalier a donné à rente à ladite demoiselle Bonhommet veuve Lebreton le tiers de ladite maison et dépendances dépendant de la succession abondonnée dudit sieur Chevallier à la charge d’en payer 7 livres 18 sols 3 deniers de rente à la même succession – Acte atesté de nous Letort le 10 mai 1754 portant amortissement fait par ladite deffunte demoiselle Lebreton aux créanciers de ladite succession abandonnée dudit sieur Chevallier de ladite rente – Acte atesté dudit Jagu le 30 mai 1754 portant règlement le compte de ladite demoiselle Dubouillons abandonnée pour raison (f°7) de la susdite vendition et acquisition –
Liasse contenant 6 pièces qui sont quittances de ladite rente
Liasse contenant 2 pièces qui sont obéissances rendues à la chastellenie de Laval
Liasse contenant 15 pièces qui sont quittances de la rente de 22 sols
(f°8) Liasse contenant les fermes de ladite maison consenties par ladite deffunte demoiselle Bonhommet à la demoiselle Duval

à suivre, car elle a fait beaucoup d’autres acquêts, y compris un acquêt de la famille Duchemin !

Anne Bonhommet, veuve jeune d’un boulanger, avec 8 enfants, fait fructifier son bien : Laval 1759

Je ne sais comment on m’a enseigné l’histoire, ou bien si c’est moi qui ai appris de travers, mais ce dont je me souviens c’est avoir appris qu’autrefois « la veuve et l’orphelin » étaient synonymes de pauvreté extrême.
C’est donc avec beaucoup de suprise que depuis tant de décennies de recherches, je suis plus qu’étonnée de rencontrer autant de veuves qui n’ont rien à voir avec la pauvreté, même lorsqu’elles sont issues de milieu social relativement modeste, ou classe moyenne.
Depuis plus de 10 jours, je dépouille un inventaire des biens après le décès d’Anne Bonhommet, mon ancêtre, veuve très jeune, non sans avoir fait un enfant par an, de sorte qu’elle en a 8.

Mais, si je mets autant de temps sur cet inventaire, c’est qu’il a une toute autre particularité. En voici le début, et si vous êtes tant soit peu averti, vous allez tout de suite remarquer la particularité de cet inventaire, et je souligne que c’est la première fois, après tant d’inventaires après décès, que je rencontre une telle forme d’inventaire. Alors lisez attentivement ce début, et voyez cette immense particularité !

Cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne, AD53-3E8-316 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 14 mai 1759, devant René Letort notaire à Laval, inventaire a été fait des titres et papiers dépendant de la succession de deffunte demoiselle Anne Bonhommé veuve Jean Lebreton marchand décédé en cette ville de Laval l’année dernière, et inhumée en le cimetière de la paroisse de la Trinité, iceluy inventaire fait à la requeste et en présence de damoiselle Anne Lebreton veuve de François Benoist marchand de draps de soit aisnée dans ladite succession, demeurant susdite paroisse de la Trinité, et de Guillaume Lebreton marchand demeurant paroisse d’Armaillé province d’Anjou, héritier puisné dans la même succession, iceux sieur et demoiselle Lebreton seuls enfants et héritiers desdits sieur et demoiselle Lebreton et Bonhommt son épouse ; auquel inventaire a été procédé de par nous René Letort notaire dudit Laval résidant audit Laval, comme ensuit :
Une liasse contenant 11 pièces concernant la propriété de la maison et dépendances où est décédée ladite demoielle Bohonné, sise rue du Boulvard dite paroisse de la Trinité : Acte devant Me Louis Lancron notaire à Avenières le 26 septembre 1686 par lequel Pierre Maillard et Marie Baillif sa femme ont fait l’acquet de ladite maison et dépendances à Nicolas Saiget pour (f°2) demeurer par eux quite et deschargés du payement de la somme de 15 livres de rente à quoy ils avoient pris ladite maison de damoiselle Marie Chiron veuve François Blesbois par acte passé par Me Daniel de Rotrou notaire audit Laval le 21 octobre 1674 – Acte passé par Me Jean Sedillier notaire audit Laval le 22 mai 1717 par lequel demoiselles Renée et Marie Saiget ont donné à 15 livres de rente à Michel Lehard sieur du Fourcher ladite maison et dépendances – Acte atesté de Me René Trois notaire royal audit Laval le 8 octobre 1724 par lequel Jean Lemoine sieur de la Rousselière et demoiselle Anne Augeron son épouse ont donné à rente à Jacques Philippe Lelièvre marchand tanneur une autre maison faisant partie de la susdite à la charge de payer au sieur titulaire de la chapelle de st Etienne de Laubevpin alias Doujebert 14 livres 14 sols de rente et outre 9 livres de rente foncière amortissable – Acte atesté de Me Jacques Lemoine notaire audit Laval le 15 octobre 1727 par lequel Michel Lehard sieur des Fourches a donnéà rente audit Jacques Lelièvre la partie de la susdite maison par ladite prise à rente par le susdit contrat atesté du sieur Sedillier à la charge de payer auxdites Saiget 10 livres de rente et 18 livres audit des Fourches – Les autres actes attestés de Me Julien Guilleu notaire royal à Grneou le 15 janvier 1741 par lequel Jacques Lelièvre et demoiselle Roze Berthelot son épouse ont vendu à la dite demoiselle Bonhommé ladite maison et dépendances à la charge de payer aux confrères de la confrairie des p… exigée audit Laval la somme de 18 livres 18 sols de rente, celle de 9 livres due au sieur Lepennetier et la demoiselle Lemoine son épouse, celle de 10 livres due aux sieur et demoiselle Goubert de la Tesrerir, au sieur Lehard des Fourches de 8 livres d erente et 5 livres de rente viagère due audit sieur des Fourches – (f°3) Une quittance signée Michel Lehard du 17 mars 1744 portant acquit d’arrérages de rente où est fait mention que ladite demoiselle Lebreton est quitte vers les sieurs Goubert et de la Tesserie de 10 livres de rente – Quittance d’Anne Lehard niepce dudit sieur Lehard des Fourches au nom et comme procuratrice de Pierre Marie sieur du Houx son mary, suivant sa procuration attestée de Georges Letrotinmard notaire à Vitré, le 7 février 1742, icelle quittance portant acuit des arrérages de ladite rente de 18 livres en date du 2 mai 1744 – Quittance consentie par ladite demoiselle Lemoine veuve Lepennetier du 4 mai 1743 – Sousing fait entre ladite demoiselle Bonhomme et le sieur Guillieu portant consentement de la part du sieur Guilleu à ladite demoiselle Bonhommet faire construite une chambre sur les lieux communs à la charge d’entretenir à perpétuité une aine pour placer 2 perches sur lesquelles les locataires dudit Guilleu pourront toutefois et quantes tendre leur linge par la gallerie de ladite maison, iceluy en date du 29 juillet 1744
Autre liasse de 16 quittances du Sr Lemerle receveur de la confrairie des pénitents ?? des arrérags de ladite rente
(f°4) Autre liasse de 5 quittances du comté de Laval des ventes

à suivre, car elle a fait beaucoup d’autres acquêts, y compris un acquêt de la famille Duchemin !

Le parapluie de Julienne Lebreton venait sans doute de Laval : Noëllet 1823

Je poursuis la vente des meubles de Julienne Lebreton mon ancêtre.
Et cette vente me réserve beaucoup de surprises, à travers les objets que je n’avais pas encore rencontrés, malgré mes années de recherches intensives dans les notaires d’Angers et d’Anjou.
Après le premier parapluie rencontré à Noëllet, j’ai tenté, longuement sur le Web de comprendre l’histoire du parapluie, et c’est déconcertant, car on peut en conclure que le parapluie de JulienneLebreton est l’un des premiers, si ce n’est le premier à Noëllet, et qu’il vient d’une grande ville proche qui en revendait quelques uns.
Partant de là, j’ai donc tenté de comprendre si le parapluie avait été acheté à Angers, et là, je suis totalement déroutée, car j’ai refait hier toute la journée le registre paroissial d’Armaillé, là où Julienne Lebreton est née en 1752, et on peut formellement en conclure que les liens LEBRETON familiaux et autres, sont tous à LAVAL et je suis prête à en conclure que le parapluie vient plus de Laval que d’Angers.

Je vous avais promis hier de vous mettre un autre objet tout aussi stupéfiant que le parapluie.
Donc, la ligne qui suit le parapluie dans la vente des meubles de Julienne Lebreton donne :

Un parapluie à Mme Rousseau 10 F
Un parasol à la même 0,60 F

Bon, vous remarquez comme moi la différence, énorme, de prix.
Or, dans nos têtes de 2018, le parasol est un cousin du parapluie et cette différence de prix est totalement incompréhensible.
Et le parasol lui même est un objet des plus nouveaux en 1823 !

Alors c’est encore déroutant, et j’attends vos réactions.
Bon dimanche
Odile

PS et je vous ferais amicalement remarquer que j’ai mis avec un peu d’humour le sujet du parapluie, alors que l’eau entre dans mon appartement à travers le béton et me coupe le courant car les fils sont dans le béton.

Inventaire des meubles de Charles Simon, avocat à Laval : 1642

Hier, vous avez découvert les livres de Charles Simon, attestant un niveau élevé de culture. Ce jour, découvrons ensemble ses meubles.
On y remarque beaucoup de broderies, surtout sur les sièges, qui sont d’ailleurs des caquetoires. Or, si vous voulez bien m’accorder que j’ai dépouillé beaucoup d’inventaires de meubles après décès, et ce dans des milieux divers, mais à des dates comparables à celle qui nous préoccupe aujourd’hui, vous avez comme moi remarqué que le terme « broderie » est plus que rare.
D’ailleurs, de vous à moi, j’aime m’occuper aux travaux de couture, broderie, tricot …, et je me demandais bien pourquoi je ne voyais jamais de broderie. Donc, ce jour en voici, et je vous concède que c’est tout de même le fait d’un milieu aisé.

Charles Simon a aussi un objet assez rare pour être souligné : un miroir ! Eh oui, le miroir n’était pas réservé à tout le monde, et là encore, il est signe d’aisance. Les autres n’ont pas connu leur image.

Mais stupéfiant, j’ai en vain cherché sur les 56 vues de cet acte, la trace de la moindre argenterie. Rien. Ceci n’est pas normal, et si anormal que je peux supposer qu’elle a été emportée par un des héritiers ? Là, je suis vraiement dans l’incompréhension totale, car tant de livres, et une certaine aisance, et pas la moindre argenterie ! Je pensais vraiement découvrir une timbale en argent par exemple, comme j’en ai déjà détectées.
Allez voir ma page sur ces timbales d’argent, car vous en verrez beaucoup, et l’absence d’argentrie chez Charles Simon est incompréhensible.
.

 

L’argenterie est bel et bien là, et je vous la remets ici lundi prochain MEA CULPA

si vous aviez oublié, mon site vous donne la plupart des termes des inventaires de meubles

Acte des Archives de la Mayenne AD53-3E2/774 Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 3 juin 1642 après midi devant nous Jean Barais notaire du comté de Laval, inventaire et appréciation des biens meubles tant morts que vifs, lettres tiltres et enseignements de la succession de defunt Me Charles Simon sieur du Tertre, vivant advocat à Laval, et trouvés après son décès en sa maison située sur Rennaise, fait à la requeste de Tugalle Lehirebec veuve de Me Daniel Duchemin vivant sieur de Courgé, curatrice universelle des enfants dudit defunt et de Tugalle Duchemin sa femme, et ayeule d’iceulx mineurs, par acte expédié en la juridiction ordinaire de cette ville le 29 mai dernier, en présence de Me Nicolas Fournier sieur du Pont advocat audit Laval et honorable Daniel Le Hirbec sieur de la Brosse Me apothicaire curateurs particuliers institués par ledit acte, et de Me Pierre Simon sieur du Tertre et damoiselle Françoise Simon aussi enfants desdits defunts, et en présence des tesmoings cy après et de Mine Deveillé femme appréciatrice

Dans la salle, une table de noyer sur 11 colonnes 16 livres
Une paire de presse fermante avec 4 huissets 10 livres
(f°2/) Deux formes 7 livres
Deux chaires caquetoires couvertes de broderie 36 livres
6 autres chaires avec bras à 50 sols pièce soit 15 livres
2 autres petites chaires cacquetoires à 30 sols pièce soit 30 sols
4 petits tabourets couverts de broderie à 30 sols pièce soit 6 livres
Une chaire de chêne 8 sols
2 vieilles chaires vertes 8 sols
Un petit bahut couvert de cuir 15 sols
Un autre bahut de demie charge 10 livres
Un mirouer 20 sols
(f°3°) En la cuisine, une table de chêne 5 livres
Une couchette de chêne avec sa paillasse 3 livres
2 tabourets de noyer à 12 sols pièce soit 24 sols
Une paire d’armoire de chêne à 2 huissets 5 livres
Une couchette de chêne avec sa paillasse 60 sols
Un vieil marchepied 25 sols
Un petit coffre à mettre chandelle 8 sols
Dans la chambre haulte, une table de chêne sur carye 15 sols [j’ai cherché vainement dans le Dictionnaire du monde rural de Michel Lachiver]
Un charlit de noyer avec sa paillasse 9 livres
(f°4) Un autre charlit de noyer avec sa paillasse 8 livres
Un bahut quarré couvert de cuir de truyne ? 5 livres
Une malle avec 2 serrures 60 sols
Une boueste de sapin 3 sols
Une chaire à bras 50 sols
Un vieil charlit fait à l’antique 4 livres
Un autre vieil charlit fait à gaudrons [godron : « ornement renflé] avec sa paillasse 50 sols
Un vieil buffet de chêne 30 sols
Un coffre de chêne fait à carreaux 4 livres
(f°5) Deux vieux bahuts 30 sols
Une vieille chaire 4 sols
Dans l’estude, une vieille table de chêne 20 sols
Une petite table de noyer 40 sols
Deux dressouers de chêne 30 sols
Une chaire cacqutoire couverte de drap 25 sols
Un tabouret de chêne 25 sols
Dans la cave, un vieil coffre de chêne 60 sols
Une huge 60 sols
Une banselle de chêne 5 sols
(f°6) Une selle à bue [une seille (seau) pour la lessive] 4 sols
Un rouet et un travoil 12 sols
Un boisseau et un quart 12 sols
Deux sacqus 3 sols
Linges
Une nappe Doulger 30 sols
Une douzaine de nappes de 2 aulnes de long à 30 sols pièce soit 18 livres
3 nappes de 2 aulnes de long à 25 sols pièce soit 75 sols
3 autres nappes 75 sols
21 nappes d’une aulne de long à 12 sols pièce soit 12 livres 12 sols
4 douzaines de serviettes de toile blanche à 6 livres la douzaine soit 24 livres
(f°7) Une banquetoire 30 sols
3 douzaines de serviettes neufves à 5 livres la douzaine soit 15 livres
11 douzaines de serviettes plus que mi usées à 15 sols la douzaine soit 22 livres
17 chemises à usage d’homme à 30 sols pièce soit 25 livres 10 sols
13 vieilles chemises à usage d’homme 50 sols
Une douzaine d’essuiemains 16 sols
2 draps de toile blanche 5 livres
5 draps de toile blanche 12 livres 10 sols
6 draps de meslinge 16 livres 10 sols
20 draps vieux plus que mi usés 22 livres 6 sols
(f°8) Une douzaine de draps de brin en réparon 24 livres
20 souilles d’oreiller de toile mi usés 12 livres
Une camisole de futaine 40 sols
8 vieux cannessons 64 sols
Une couppée de chaussettes et chaussures 30 sols
3 pentes et 2 rideaux de fil à ouvrage 30 sols
4,5 aulnes de toile blanche à 30 sols l’aulne soit 6 livres 15 sols
Une aulne et demie de toile à demie blanche 30 sols
3 aulnes et demie de toile de brin et reparon 45 sols 5 deniers
(f°9) 7 aulnes et demie de grosse toile 4 livres 2 sols 5 deniers
7 poches 70 sols
8 enchairiers 40 sols
10 livres de fil doulgé 40 livres
51 livres de fil de brin 30 livres 12 sols
23 livres de fil couppeau 5 livres 15 sols
20 livres d’aultre fil de couppeau 5 livres
8 aulnes de sarge sur fil 8 livres
(f°10) Habits
Un manteau, un vieil manteau noir 4 livres
Un autre vieil manteau long 4 livres
Un long manteau d’estamine 6 livres
Un autre petit manteau d’estamine 35 sols
Un vieil manteau noir 30 sols
Une vieille soutane de taffetas 60 sols
Une robe de palais de sarge de Luvestre ? 8 livres
Deux vieulx habits noirs 4 livres
Deux vieulx chapeaux 15 sols
Un bonnet carré 10 sols
Un habit de cheval de camelot noir 30 sols
(f°11) Une petite robe d’enfant 30 sols
Un morceau de camelot 30 sols
Un morceau de baguette noire 20 sols [je ne vois dans le Dictionnaire du monde rural de Marchel Lachiver que le sens de bourse de cuir pour ranger de menus objets]
Une paire de jartière noir 8 sols
17 aulnes d’estamine blanche 13 livres 2 sols
Un tapis vert 20 sols
Un autre tapis vers 20 sols
2 vieux morceaux de velours 30 sols
Une vieille robe de chambre 4 livres
Un coussin couvert de broderie 20 sols
(f°12) Lits et garnitures
Un vieil lit garni de 2 pantes 5 rideaux avec la sarge balante de couleur violette passementé de soy et laine 50 livres
Un autre ciel garni de 2 pantes et 5 rideaux de sarge verte avec une couverture 12 livres
Une housse de sarge drappée vieille 8 livres
Un autre vieil ciel de sarge drapé jaulne et 5 rideaux 6 livres
2 vieilles pantes de broderie 20 sols
Un vieil pavillon de sarge drappée jaulne 20 sols
Une couvertine de sarge sur fil jaulne 50 sols
(f°13) Une autre petite couverture de sarge sur fil 50 sols
Une couverture de sarge sur fils 30 sols
Un devant de cheminée en broderie 10 livres
Une vieille mante blanche 40 sols
5,5 livres de laine 12 livres
En laine et cameral trante 12 livres
Une plisse [je n’ai pas d’explication pour ce terme autre que « plis » qui serait selon Marchel Lachiver la laine coupée d’un mouton, et comme suivent les peaux d’agneau cela pourrait être la bonne explication, qu’en pensez vous ?] 5 livres
Une autre plisse 4 livres
Une autre plisse 50 sols
Une autre plisse 40 sols
Une autre plisse 10 sols
9 peaux d’agneau et une de chevreau 30 sols
Une livre et demie de tresme [soie faite de 2 brins tordus faiblement qui sert à faire la trame de plusieurs estoffes, selon Michel Lachiver] noire 20 sols
(f°14) Une couette de lit de plume d’oie ensouillée de couesty pesant 58 livres à 8 sols la livre soit 23 livres 4 sols
Une autre couette de vieille plume d’oie pesant 45 livres à 5 sols la livre soit 11 livres
Une couette de plume de poulaille pesant 58 livres à 4 sols la livre soit 11 livres 12 sols
Une autre couette de lit de plume de poulaille pesant 48 livres à 3 sols la livre soit 7 livres 4 sols
Une autre couette de lit de plume d’oie pesant 38 livres à 5 sols la livre 9 livres 10 sols
Un oreiller de plume d’oie pesant 14 livres à 10 sols la livre soit 7 livres
Un oreiller de plume d’oie pesant 3,5 livres à 10 sols la livre soit 35 sols
(f°15) Un autre oreiller de plume et duvet pesant 4 livres et demy à 10 sols la livre soit 45 sols
Un traverslit de plume d’oie pesant 10 livres à 6 sols la livre soit 60 sols
Un autre traverslit de plume de poulaille pesant 15,5 livres à 3 sols la livre soit 47 sols 6 deniers
Un autre oreiller de plume d’oye et duvet pesant 11,5 livres couvert de couesty 13 sols la livre soit 7 livres 9 sols 6 deniers
Un autre oreiller de plume d’oie pesant 5,5 livres à 10 sols la livre soit 55 sols
Un oreiller pesant 4,5 livres à 10 sols la livre de plume d’oie soit 45 sols
Un autre oreiller de plume d’oie pesant 6 livres à 10 sols la livre soit 60 sols
(f°16) Un autre oreiller de plume d’oie pesant 6 livres et demie à 10 sols la livre soit 65 livres
Un oreiller de plume d’oir pesant 8 livres à 13 sols la livre soit 5 livres 4 sols
Un oreiller de plume d’oie pesant 4,5 livres à 10 sols la livre soit 45 livres
Un traverslit de plume de poulaille pesant 15,5 livres à 3 sols la livre soit 45 sols 6 deniers
Un autre traverslit de plume de poulaille pesant 14 livres à 3 sols la livre soit 42 livres
Un enchairier 6 sols
Une poche de plume d’oie pesant 20 livres à 12 sols la livre soit 12 livres
(f°17) Un vieil matelas 40 sols
19 livres de poupée de chanvre à 5 sols la livre soit 4 livres 15 sols
9,5 livres de regail ( ?, pas trouvé d’explication) à 18 deniers la livre soit 14 sols 4 deniers
24 livres de couppeaux de chanvre à 12 deniers la livre soit 24 sols
61 livres de lin en coulenne [botte] à 2 sols la livre soit 6 livres 2 sols
89 livres de chanvre en coulaine à 2 sols 6 deniers la livre soit 11 livres 2 sols 6 deniers
29 livres de mauvais lin à 2 sols la livre soit 58 sols
(f°18) Poeslerie et vaisseaux creux
97 livres d’étain à 13 sols la livre soit 58 livres 1 sol
Un chaudron 50 sols
Un moyen chaudron 30 sols
Un autre moyen chaudron 30 sols
Un petit chaudron 18 sols
Une poesle roue 25 sols
Une placque 5 livres
Une potine avec le fourneau 50 sols
Un bassin 16 sols
Un autre petit bassin 4 sols
Une poesle à queue 20 sols
(f°19) Une poesle à chastaigne 6 sols
Une marmite avec son couvercle 20 sols
Une autre marmite 10 sols
Une paire de landiers de cuivre 10 livres
Une autre paire de landiers de fer 20 sols
Deux autres petits chenets 20 sols
3 broches 24 sols
Une cramaillère 8 sols
Une grille une paire de pinsette un manche de pallette 10 sols
Un trepied 8 sols
(f°20) Un fallot 9 sols
Une boueste couverte de fer 10 sols
3 petits chandeliers 40 sols
Un poids à peser 20 sols
Une paire de mouchettes 2 sols
Une coustellière 12 sols
Une paire de balance avec ses alivrages ? 25 sols
Un soufflet 8 sols
Une petite boueste de sapin 5 sols
Un pacquet de vieilles pieces 30 sols
2 mannequins 25 sols
Provisions
Un sallouer avec le lard 10 livres
Une pippe de cildre 10 livres
Dans les greniers a esté trouvé 33 boisseaux de froment rouge à 24 sols le boisseau, soit 29 livres 12 sols
44 boisseaux d’avoine à 14 sols le boisseau soit 36 livres 8 sols
24 boisseaux de bled seigle le tout mesure de Laval, à 22 sols le boisseau soit 26 livres 8 sols
4 tonneaux et une busse
En poterie 50 sols
Une échelle 6 sols

A l’ouverture d’un bahut avons trouvé de l’argent en plusieurs pacquets enveloppes de papier et différentes espèces savoir 445 livres 9 sols en or d’Espagne de poids escus et louis en or d’Espagne leger … revenant à la somme de 505 livres 5 sols
suivent ses comptes
puis ses livres
puis ses immeubles