Inventaires après décès par O. Halbert  

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Inventaires des meubles après décès en Haut-Anjou

nom, âge, métier, lieu

date

livres

ref

Gohier-Leroy 32 ans, laboureur, Pouancé

1737

106

f

Maurice Debediers 67 ans, laboureur, Saint-Julien-de-Vouvantes

1766

164

j

Magdeleine Poilièvre veuve de Gabriel de La Chaussé, Armaillé

1735

206

n

Françoise Sureau et Jean Thibault

1766

255

z

François Goussé de la Lande, 83 ans, Ahuillé(53)

1736

373

m

Françoise Allaneau 32 ans, veuve d'avocat Pouancé

1732

466

d

René Lemanceau, Champigné, métayer

1665

560

 

Suzanne Bodard 29 ans, femme de forgeur, Chapelle-sur-Oudon

1710

618

a

Perrine Peccot épouse de Michel Delanoë, Chazé-Henry

1735

706

p

François Vaslin 71 ans, maréchal, St Martin du Bois

1739

816

l

Jacques Marion et Perrine Bordier, Montreuil sur Maine

1636

811

 

François Gault boulanger à Niafles, fils et petit fils des meuniers de Craon

1683

 

 

Jean François Cheussé, 61 ans, notaire seigneurial, Noëllet

1716

840

u

Jean François Cheussé, 40 ans, notaire, Noëllet (le même)

1695

418

u

Taupin

1725

 

r

Renée Goullier épouse de Jacques Lemonnier Md de fil à Saint Erblon

1685

1 146

 

Françoise Belot veuve Normand

1653

1 300

 

Françoise Moride veuve de Joseph Veron, Avenières (53)

1766

1 327

 

Marie Dudouet ép. Jean Franco, fondeur aux forges, La Prévière (49)

1721

1 530

s

François Belot et Marie Robin, hôtes à Pouancé St Aubin

1748

2 315

y

René Richard 68 ans, grenetier, Pouancé

1730

1 820

c

Yves Moride, 65 ans, prêtre, Laval

1740

2 232

e

François Besnard Châteaubriant

1761

 

k

Julienne Perrault femme de Julien Morillon meunier Armaillé

1735

2 500

o

L. Moride Ve Clereaux, 82 ans, hostellerie Coeur de roi, Chapelle sur Oudon

1749

2 836

g

Antoine Pillegault, Le Bourg-d'Iré le plus raffiné de tous

1704

 

 

Lézin Leroueil fermier, Noëllet EN PREPARATION

1709

 

h

Mlne Feillet Ve Lefaucheux hostellerie la Fleur de Lys, La Membrolle

1639

 2 477

i

Jean Fourmont marchand fermier du Mas Le Lion d’Angers

1706

4 822

 

Michel Jallot 50 ans, marchand de fil, Le Bourg-d'Iré

1718

3 567

b

Julien Jallot 36 ans marchand tanneur, Noëllet

1724

14 000

q

Maurice Barré, ex-président du grenier à sel, fermier des Forges

1721

26 622

t

Bonnelle, chirurgien Villepot

1743

24 515

v

Augustin Rollet de Vieux Pont château de Chazé-Henry

1743

 

x

Ces inventaires sont liés à un contexte social. Voyez l'histoire familiale qui s'y rattache

Inventaires de mariage

 

date

livres

histoire

Jeanne Aubé x Pierre Esnault notaire

1712

846

Hiret

Lexique

A

B

C

D

E

F

G

M

P

Q

S

T

 Légende  variante en Haut-Anjou   famille de mots   terme non trouvé selon moi     

 aiguière vase haut à anse et bec verseur dans lequel on met l'eau  aiguillette lacet (2)  airain s.m. Alliage de cuivre, fait de 10 parties de cuivre rouge & 1 partie d'étain, parfois un peu de zinc. Se dit aussi du métal dont on fait des cloches, & qu'on nomme bronze. (1)  ais planche de bois peu épaisse (2,v)  apolon s.m. à Pont-Audemer, taille, corsage d’une robe lorsqu’il s’ajuste par dessus ; lorsqu’il s’ajuste par dessous on dit "lingette". (2), voir aussi casaquin  appréciateur celui qui met le prix légitime aux choses. (2,g)  araignée crochet pour retirer les seaux du puits (2,m) armes arche coffre en bois pour renfiermer les grains (2)  armoisin s.m.   Fine étoffe de soie très utilisée, surtout en doublure. Vient d'Italie, des Indes. On en fait à Lyon, appelé armoise. (7) asseau ® esseau  aune s.f. mesure de longueur pour les étoffes, les toiles, les rubans, &c. L'aune de Paris contient 3 pieds 7 pouces 8 lignes, conformément à l'étalon qui est dans le bureau des marchands Merciers, & qui par l'inscription gravée dessus, paroît avoir été fait en 1554. - Se dit aussi de la chose mesurée ; une aune de drap, une aune de taffetas. (1) aurore couleur jaune doré éclatant comme au lever du soleil. Pour l'obtenir, les Teinturiers alunent & gaudent fortement, & rabattent ensuite avec le raucoux dissous en cendre gravelée. (1) Début du lexique

bahu espèce de coffre. (1) bajule 1-officier de la Cour dans l’empire Grec 2-terme de liturgie et de cérémonies ecclesiastiques. C’est ainsi qu’on a nommé ceux qui dans les processions portent les croix et chandeliers. En fançais on disait « porte-croix » (11) "bajulipalan" dans les ornements d'église d'un prêtre (e) sans doute un chandelier religieux ? balin paillasse remplie de balle pour les enfants (2,j) balle n.f. pellicule qui enveloppe le grain des céréales, utilisée pour la confection de paillasses. balline (j) ® balin bancelle petit banc long et peu large (2) banne ® benne basin, bazin s.m. étoffe croisée, fil et coton, populaire au 18e, dont la grosse trame donne un effet de côte. Il  vient de Trois, Rouen, du Beaujolais, ou de Hollande, de Bruges, & des Indes. Celui de Hollande est rayé, fin & bon. Celui des Indes blanc & sans poil ; croisé & sergé ou à carreaux & ouvré. (1,12) basset bahut bas (2) bassinet s.m sorte de bobèche dans un chandelier d'église (7) bassinoire s.f. instrument de cuivre que l'on remplit de braise pour réchauffer les lits. Elle est soit mobile et on la promène dans le lit au moyen d'un long manche de bois, soit fixée et on la suspend dans une petite cage de bois : que l'on appelle moine. (1) battements ensemble de 2 instruments à battre une faux, et "une paire de battements" désigne une faux munie de ses battements (2,j)   belinge s.f. tiretaine grossiere, fil & laine, qui se fabrique en Picardie. (1) belle ® pelle bellegame ® bergame bellinge ® belinge  benne (banne) à charroyer du charbon (2,l,v) bergame s.f. Tapisserie grossière, autrefois tissée à Bergame en Italie, faite d’un tissu de laine, de fil ou de coton, et sans représentation de figures. (2) berlinge : étoffe de laine fabriquée en Bretagne (2, y) berluche ® breluche bersoire (q)  bisac bissac "4 bisacs et 1 souille de grosse toile" (g, x, Bouvet) bloc gros morceau de bois (2,v)  bobèche s.f.  Petite pièce mobile et évasée qu'on adapte aux chandeliers.   (7) bohuau "1 bohuau, 5 serpes, 1 oussereul, 1 rateau de fer, 1 clavreul" (g)  bougran  toile grossière empesée et gommée, que l'on met dans la doublure d'un vêtement pour le tenir en forme (2)  bougette s.f.  Petit sac de cuir qu'on porte en voyage. (7) 30 bourié de bois de chauffage (l)  breluche droguet de fil et de laine, fabriqué autrefois en Normandie (2,p,y) broie, broye, braye machine à briser les tiges du chanvre ou du lin, rouies, pour en séparer la chènevotte ; c'est une sorte de banc fait d'un soliveau de bois percé dans toute sa longueur de 2 grandes mortaises. On y ajuste une autre pièce, assemblée à charnière par une extrémité ; l'autre est terminée par une poignée pour la main du broyeur. (1)   brin les filaments du chanvre, surtout quand ils ont été affinés & peignés. Les filamens les plus longs qui restent dans les mains des peigneurs s'appellent le premier brin : on retire du chanvre qui est resté dans le peigne des filamens plus courts, qu'on appelle le second brin, le reste de l'étoupe qui sert à d'autres usages. (1) broc fourche en bois ou en métal à 2 ou 3 dents dont on se sert pour charger les bottes de fourrage et les fagots (15) buie  s.f.  vase à mettre de l'eau, cruche. Usité dans beaucoup de départements.(7)  burel étoffe de laine fine (2,x)  busse s.f. En Anjou, tonneau de 287,8 litres, encore appelé "barrique". Il y a 2 busses dans une pipe de vin. (2) Début du lexique

cabinet s.m 1- piece destinée à l'étude, ou qui contient ce que l'on a de plus précieux en tableaux, en bronzes, livres, curiosités.. 2- meuble en forme d'armoire, fait de marqueterie, de pieces de rapport & de bronze. (1) cailler probablement le récipient à cailler le lait ?  calotte s.f. petit bonnet qui ne couvre que le sommet de la tête. Sorte de petite calotte noire que portent les prêtres.  Absolument et familièrement. Porter la calotte, être dans les ordres.  Par dénigrement, la calotte, les prêtres, le clergé. à bas la calotte ! (7) calmande s.f. étoffe de laine très solide, fabriquée surtout en Flandre. Il y en a de deux especes, des unies ou rayées, & des calmandes à fleurs. On fait entrer dans ces dernieres de la soie, & dans quelques autres du poil de chevre. (1)  camelot s.m. étoffe de poil ou de laine, mêlée quelquefois de soie en chaîne. Il s'en fabrique en Flandre, Artois, Picardie ; à Bruxelles, en Hollande & en Angleterre, qui sont estimés. Il en vient du Levant. On en fait de soie, cramoisis, incarnats, violets, &c. mais ce sont des taffetas & des étoffes tabisées, qu'on fait passer pour des camelots. (1)  canne en Anjou et Bas-Maine, tube en fer utilisé comme pipette pour tirer le vin du tonneau (2)  capot s.m. en Saintonge, grande coiffure de femme, bonnet de femme très haut et très large (2)  carabin En Normandie, Bretagne et Pays de Loire, le sarrasin (2,f)  caquetoire chaise basse à dos relevé et sans bras que nous nommons causeuse, mais caquetoire au 17e siècle (2,v)  carrée : en Anjou, le baldaquin du lit (2,y[carie]) carte s.f.  carton fait de plusieurs feuilles de papier collées ensemble (e, pour boite à poudre). On fait des ornements de plafonds avec la carte dorée. (7)  casaque habillement dont on se sert comme d'un mainteau, et qui a ordinairement des manches fort larges (2, u)  casaquin corsage de femme à petites basques dans le dos, formant 2 gros plis à l'endroit de la ceinture et relevant en l'air. On l'appelait aussi "apollon" dans certaines régions de normandie (2,p)  casse en Anjou, plat rectangulaire en terre, pour cuire gigot ou volaille (2,g)  castor fourrure de castor, du Canada ou de Moscovie. Aussi le chapeau fait avec du poil de castor seul. Un chapeau demi-castor est celui dans lequel on a mêlé une partie de poil de castor avec une partie d'autre poil. On se sert pour faire le chapeau de poil de castor, de lievre & de lapin, &c. de la laine vigogne & commune. (1)  catalogne s.f. Couverture de laine, sans doute appellée ainsi a cause de son origine. (2) cercle especes de cerceaux dont se servent les tonneliers. Ils ne different des cerceaux ordinaires que par leur grandeur. C'est avec les cercles qu'on relie les cuves, cuviers, & les baignoires. Les cerceaux ordinaires ne servent que pour les muids, futailles, barrils, &c. Les cercles se vendent à la mole comme les cerceaux ; mais la mole en contient moins. (1)   chantepleure  s.f. entonnoir qui a un long tuyau percé de trous pour faire couler les liquides dans un tonneau sans les troubler. (7)  charnier saloir ou grand vase de grès ou de bois dans lequel est salé et gardé le lard, ou réserve dans laquelle on garde les viandes salées (2)   châlit s.m. Bois de lit (2)  charlit ® châlit   charrée chérrée cendre à lessive (2) charte (h) ® charrette  cherrée (g) ® charrée clancoints terme à chercher clavereau en Anjou, clou que l'on fixe dans le groin du porc pour l'emêcher de fouiner (2)  claveret en Anjou, gros hameçon (2) clavreul (g, j) ® clavereau, claveret  chef de bergail mouton (2) cheuvreul (q)  chevalier dans le Bas-Maine, petit paquet de lin pour le rouissage (2)   civière rouleresse  brouette en Anjou  voir René Lemanceau  clisse s.f. Petite claie d'osier ou de jonc pour égoutter les fromages. Enveloppe d'osier tressé mise autour d'une bouteille qu'on porte habituellement, afin de l'empêcher de se casser. (7)  cobêche instrument pour biner, quelquefois petite bêche. (9,13 - e)  coffre caisse de bois souvent couverte de cuir, fermant à clé, servant à ranger les hardes, linge, &c. Ce sont les layetiers qui font les coffres de bois simples, qu'on appelle plus exactement caisses. Ce sont les Gainiers qui font les coffres couverts. (1) compère en Anjou, taille courte, sorte de vêtement de dessous que les femmes portaient autrefois en guise de corset. Au bord inférieur, à hauteur des reins, était cousu un bourrelet qui soutenait les cotillons (2, f)  comptoir bureau (1,k)  coquemar s.m. pot à eau, simple ou orné, de cuivre ou d'argent, à large ventre, retréci au-dessus et un peu évasé à l'ouverture, fermé d'un couvercle à charniere, et d'un bec verseur, à l'usage des barbiers. Il sert aussi à faire chauffer de l'eau. (1,10)  corporal (-aux) s.m.  dans la liturgie catholique, linge consacré aux usages ecclésiastiques, qui se met sur l'autel pour y poser l'hostie pendant la messe. (7,e)  cotillon s. m. partie de l'habit des femmes : jupe courte de dessous. Très-leger en été, très-fourré en hyver. (1) couety ® coutil couronnement  (écrit " cournament ") pour " corniche " au dessus de l’armoire dans l’inventaire de Michel Jallot en 1718 au Bourg-d’Iré. couge sorte de tonneau (2,o)  courgeon lanière de chanvre tressé ou de cuir (2,j)  courtepointe s.f. couvre-lit piqué, en étoffe riche ou non. Il y en a d'hyver, d'été, les unes légeres, les autres chaudes. (1)  courtine rideau de lit   coutil s.m. grosse toile de fil utilisée pour matelats de plume, traversins, oreillers, tentes. Les pieces sont depuis 120 jusqu'à 130 aulnes de long, & depuis deux tiers jusqu'à trois quarts de large. Les coutils de Bruxelles sont très-estimés. (1)  coutre outil pour fendre (2,g)  couverte couverture de lit (2,g) cramaillère ® crémaillère creigne (q) crenelle robinet en bois dans le Bas-Maine (2,m)  crochet à peser instrument de pesage ou peson, bascule romaine (14,l)   cuvier s.m. cuve pour la lessive (2)  Début du lexique

damas s.m.  étoffe de soie à fleurs ou dessins en relief, où le satin et le taffetas sont mêlés ensemble et qui se fabriquait originairement à Damas, en Syrie. Par extension, étoffe de laine, de coton ou de fil de lin damassée qui se fabrique surtout en Basse Normandie. (7, dauphine daufinne étoffe, sorte de droguet chaîne soie trame laine, fabriqué à Amiens et Reims (12,g) Marie-Antoinette n'a pas lui donner ce nom car mon exemple est de 1749 près Segré ! demeau s.m. En Anjou et Maine, mesure de capacité pour les grains, équivalent du boisseau, valant 10 litres environ, 10,923 l à Château-Gontier. (2)  devanteau tablier (2) depesse/deprisse terme à chercher (sorte de petit bahut) derain, deraing ® d’airain detin, detain® d’étain dersoir® dressoir doloire s.f.  Hache de tonnelier dont le manche, très gros, est déporté pour faciliter le travail de l'ouvrier domino s.m. robe des prêtres à l'office l'hiver. Portée sur le surplis, elle a une pièce de drap couvrant la tête, et a servi de modèle pour l'habit de bal et de mascarade de ce nom. Ce capuchon noir, se dit souvent camail (7) dresser On dit dresser du linge, dresser un mouchoir, dresser un collet, pour dire étendre du linge sur la platine. (7) dressoir s.m. étagère sur laquelle on place la vaisselle à montrer ou non (7, 10) droguet s. m. étoffe de laine grossière, parfois moitié fil, moitié laine, parfois croisée. On y fait aussi entrer de la soie. (1-p) Début du lexique

encherrier bois cylindrique qui retient la lessive sur la panne (5, k), ou sac de toile même usage (9) enchuirier (k) ancherouer ® encherrier enfarges  en Anjou, entraves de fer qu'on met aux pieds des chevaux en pâturage (2,p) enferge (p) ® enfarges ensouillure en Anjou, taie d'une couette, d'un oreiller (2) espagnolette variante du droguet ou ratine fine, qui est un petit drap de laine blanc (12,y) esselle latte de bois, servant à faire les clotures (2) essif  "pieds d’essif de bois de noyer et autres bois tant à limandage qu'essif " sans doute esselle (g,y) ® limandage 3 este de bois de chataigner (l) étaim, estaim longue laine peignée en grande carde (12,y) étain s.m. métal blanc, flexible & mou, dont on en fait des assietes, des plats, des pots, des pintes & toutes sortes d'ustensiles de ménage. (1) étamine étoffe de 2 etaims, dont la trame n’est pas velue, mais de fil d'étaim ou de laine peignée comme la chaîne, ce qui donne une étoffe lisse. Une étoffe fine d'étaim sur étaim à deux marches & serrée au métier, sera l'étamine du Mans. La soyerie a ses étamines, ainsi que la draperie. On en distingue de simples & de jaspées. L'étamine simple est une étoffe dont la chaîne n'est point mêlangée, & qui est tramée de galette, laine, &c. La jaspée a la chaîne montée avec un organsin retors, teint avec deux fils de deux couleurs différentes, & elle est tramée de galette, laine, &c. (1) étoupe s.f. C'est le nom que les filassieres donnent à la moindre de toutes les filasses, tant pour la qualité que pour la beauté. (1) étrèpe s.f. en Bretagne, sorte de pioche, houe plus légère que l'écobue, qui sert à extirper les racines, à couper les bruyères, genêts (2,p)

fauchet dans le Maine, instrument qui rappelle la faux et sert à couper la bruyère pour litière des animaux (2, j)   fer à dresser le linge (g) pas trouvé, mais je le rapproche de dresseuse ouvrière dont le métier est de repasser le linge dans certains départements (2) ferrandines s.m.pl. étoffes dont la chaîne est de soie & la trame de laine, de fleuret, ou de coton. (1) flasque en Aunis et Poitou, fer à repasser d'une forme particulière qui reçoit des charbons allumés (2, o,y)  fonçailles s.f. pl. Planches qui portent la paillasse d’un lit. (2) foncée de jonc (chaise) empaillée  fontange s. f. au 17e siècle parure de dentelles, de cheveux, & de rubans à plusieurs étages, que les femmes portent sur la tête, puis c'est un simple noeud de rubans qui sert d'ornement à leur coiffure (1,r) fontes étuis ou fourreaux de cuir attachés à la selle pour y mettre les pistolets (2,v) fouteau hêtre  friquet ustensile de cuisine du genre écumoire, pour retirer les légumes de la marmite (3)   frise sorte d'étoffe de lain à poil frisé (2)  frusquin, frusquains.m. ce qu’un homme a d’argent et de nippes .(11) vêtement de prêtre à Laval (e).  futaine tissu croisé, à chaîne de fil et à trame de coton (2)

galettoire s.f. terme utilisé dans le Maine et l’Anjou pour galetière : poële en fonte à rebord peu élevé, servant à faire des galettes de sarrasin et aussi des crêpes. (2)   gède s.f. récipient à divers usages selon les régions (2)   jède jatte ou vase de bois utilisé pour la mise en mottes du beurre (3) gondole petit vase à boire long et étroit (2,v)  gouge s.f. Outil de fer, fait enforme de demi-canal, avec un manche de bois, à l'usage des charpentiers, menuisiers, plombiers...    grelle en Anjou, tamis pour cribler les grains (2) greleur sans doute grain grêlé, car concerne une céréale dans le grenier (i)   grêloir s.m. ou godelon godillon (j) en Aunis, scie pour couper le bois à deux (2)  grêloire s.f.  en Anjou poêle percée de trous, pour cuire les châtaignes (7,o) grelures En Saintonge, résidu de ce qui a été grelé (2,u)  grenade s.f.  soie la plus estimée pour la couture, les franges, etc.  Aussi, étoffe qui tenait le milieu entre le basin et la toile La grenade était faite de fil et de coton, et devait son nom à de petites mouchetures en forme de grains. (7 - e) gros petit poids qui fait 1/8 once. Ils se divise en trois deniers, & le denier en vingt-quatre grains. (1) Début du lexique

haiteau (g,o) hestault (i) étau  hanoche en Anjou et Maine, rondin de bois préparé pour le feu (2,g)  hansart En Anjou, hachette pour découper la viande (2,v)  hardier s.m. en Anjou, châine de fer fixée à l'avant train de la charrue (2, Bouvet)  hâtier : grand chenêt de cuisine à plusieurs crochets de fer sur lesquels on appuie les broches   hoite ® houette  houette petite houe  huche coffre de bois, où l'on pétrit le pain. (1) huge ® huche hugemet, huiemes ® huche-maie huguenotte marmite de terre sans pied (2,v) jade (j) ® jadeau  

jadeau s. m. en Poitou, pannier long, en paille ou en jonc, où le boulanger met ses pâtons (2,j)  jarretière s. f.  lien avec lequel on soutient ses bas au-dessus ou au-dessous du genou, pour homme (e) et pour femme  juste-au-corps s.m. vêtement de dessus, appelé plus communément habit. Il y a manches, poches, se boutonne par-devant jusqu'à la ceinture, et descend jusqu'aux genoux. (7)

landier gros chenêt de fer servant à la cuisine (2) lanfoir dans la Bas-Maine, le lin et le chanvre (2) lardoire s.f.  Brochette pour larder.(7) layette s.f. petit coffret ou boëte fait d'un bois fort léger & fort mince, ordinairement de hêtre, dans lequel on serre du linge ou autres choses semblables. (1) lessive ® cuvier, pânne liette tiroir de table ou de meuble (2)  limandage terme non trouvé mais la limande est une pièce de bois qui tient les pales d'un étang ou d'un moulin, et en Anjou aussi la branche de saule que l'on attache avec les arçons pour renforcer les haies (2,7,g)  lodier s.m. grosse couverture piquée & remplie de laine en ploc entre deux étoffes ou toiles. (1)  

maie caisse ou huche dans laquelle la ménagère pétrit sa pâte (2) manchon s.m. espece de sac fourré en dedans & dehors, percé par les 2 bouts, qu'on attache à la ceinture, & dans lequel on met les mains au chaud l'hiver. En fourrure (martre, tigre, ours, loup-cervier, renard ...), ou en plumes, étoffes ... (1)   mannequin panier d'osier rond et haut (1) mante grande couverture de lit (2) manis en Anjou, fumier, engrais (2) marc poids pour peser l'or & l'argent. Le marc est divisé en 8 onces, ou 64 gros 192 deniers, ou 160 esterlins, ou 300 mailles, ou 140 felins, ou 4608 grains.(1) marchepied coffre bas à linge, utilisé pour monter au lit mêlarde en Anjou, méteil de froment de mars et d'orge et d'avoine pour les bestiaux, consommé en cas de disette par les hommes (2,Gault) mélinge adj. en Poitou au 18e toile mi-linge, toile intermédiaire entre la toile fine et la grosse toile. (2)  melle anneau fixé au mur (2) mesures ® demeau, gros, marc  merrain bois fendu (2, Gault) métail ® méteil métaux ® airain, étain, potin méteil s.m. mélange de froment et de seigle, semés et récoltés ensemble, en proportions variables. (2) moganne "1 couverte de moganne" (g) mouchettes s.f.pl. instrument pour moucher les chandelles (2) mousseline s.f. toile fine de coton, qui tire son nom de sa surface non unie, garnie d'une espece de duvet assez semblable à de la mousse. (1) mue cage à poule (2)

nombre dans le Maine, tas de gerbes, ordinairement 13 parfois 12 (2,h,u) oreille espece de manche qui ne differe du manche proprement dit, que par sa forme qui est applatie & arrondie sur le bout extérieur ; l'oreille a le même usage que le manche.(1)  oule marmite de terre ronde, évasée (Lemonnier 1707) ourdissoir appareil pour péparer les fils de la chaîne avant tissage oussereul "1 bohuau, 5 serpes, 1 oussereul, 1 rateau de fer, 1 clavreul" (g) Début du lexique

panne s.f. étoffe très résistante de laine, soie ou coton, fabriquée à la façon du velours et de même largeur, mais dont le poil est plus long et moins serré. (7)  pânne s.f. grande cuve en terre pour " couler " la lessive, les meilleures fabriquées au Fuilet. (3) paonne (9) ® pânne paulne (j) ® paonne parembas s.m. manifestement la grande salle basse (k, Châteaubriant 1761)  pantaine sorte de grand filet qu'on tend au 18e siècle perpendiculairement pour prendre les oiseaux de passage, principalement les bécasses et les grives qui nuisent beaucoup dans les vignes (2, u)  peignon dans le Maine, déchet issu du peignage de la laine après le battage qui donne le bouchon et l'étaim, laine remise aux fileuses (2, y) pante ® pente bande d'étoffe autour des rideaux et du ciel de lit (2,i)  passe passoire ? (i)  peluche étoffe de laine, de soie dont les fils sont très longs d'un côté (2,x)  pic s.m. instrument de fer courbé dont on se sert pour casser des roches dures (2). Je trouve aussi pic perrier (o,p)  pipe : tonneau et unité de mesure qui varie de 400 à 600 L selon les provinces, en Anjou elle fait 475,5 L soit 2 busses ou barriques  pique espèce de faux à manche court (2) pechina, perchinat, puhina pinchinat étoffe de laine, croisée ou non, et foulée, fabriquée à Rouen (2)  plafond pièce de menuiserie horizontale au dessus du lit (2) Plat fond  platine grand rond de cuivre jaune, ou de terre, un peu convexe, monté sur des pieds courts, dont on se sert pour sécher et repasser du linge et les cols (1, 2) ® dresser  poche grand sac pour les céréales (2,g)  poinçon mesure de capacité des liquides d'un peu plus de 200 l selon les régions (peu usitée en Anjou) (2,u)  pommier petit ustensile de ménage, qui sert à faire cuire des pommes, des poires, & autres fruits, devant le feu. En fer-blanc, en forme de demi-cylindre, ou en terre. (1) 1 porte àdeme avec son couvercle de toiz (l)  potager dans la cuisine, table de maçonnerie à hauteur d'appui, où il y a des réchauds scellés. (1)  potin s.m. espèce de cuivre ; il y a deux sortes de potin, l'un composé de cuivre jaune & de quelque partie de cuivre rouge ; l'autre composé des lavures ou excrémens qui sortent de la fabrique du léton, auxquels on mêle du plomb ou de l'étain pour le rendre plus doux au travail. (1) potine grand pot de grès à plusieurs anses (2,u ) poulain 2 pieces de bois assemblées par des traversiers, formant un traîneau sans roues, sur lequel on voiture de gros fardeaux. Ce nom se donne encore à un pareil assemblage de bois, qui sert à descendre le vin dans les caves. (1) poulaine souliers à la poulaine, dont la pointe était longue (7)  poulard  nom d'une variété de blé froment tendre de printemps qui apparaît très tôt en Egypte, issue de l'amidonnier. On en faisait du beau pain blanc (2, u)  poupée paquet d'étoupe prêt à filer, d'où en Anjou, le "poupelier", filassier qui transforme les tiges de chanvre en filasse mise en poupées presses ou paire de presses : de la Bretagne à la Normandie, espèce d'armoire basse à 2 vantaux, généralement dépourvue de tablettes, mais qui comprend 2 tiroirs à la partie supérieure. On y met des vêtements (2)   purificatoire s.m. linge avec lequel le prêtre essuie le calice après la communion. (7,e)   Début du lexique

quarteau, quartaud : en Anjou, seau en bois muni d'une anse en corde, dont les mariniers se servent pour puiser de l'eau par dessus le bord de leur bateau  quenouille s.f. bâton tourné, sur le haut duquel on étend les chanvres, lins, cotons, soies ou laines que l'on veut filer. (1)

rabelée (g) ® rabiller réparer, raccomoder (4,i)  ras étoffe de serge croisée et unie, dont le poil ne paraît pas, faite de laine ou soie. Ras de Saint-Lo, de SaintMaur ou de Saint-Cyr. (1)  ratine étoffe de laine croisée dont le poil frisé est tiré en dehors et fixé de manière à former comme de petits grains (2)   rayonner tracer des raies dans la terre pour semer des petites graines (2) remis s.m. ® remise  remise s.f. pièce en renfoncement sous un corps de logis, ou un hangar, dans une cour (1)  reparon s.m. lin sérancé de deuxième qualité ; la premiere & la meilleure s'appelle le brin. Quand on fait des poupées du total ensemble, on l'appelle tout-au-tout..   rochet s.m. bobine plus grosse & plus courte que les bobines ordinaires. C'est sur ces rochets que tous ces marchands & ouvriers devident leurs soies, ou pour les vendre, ou pour les employer, ou pour leur donner quelque préparation de teinture. (1)  rompu  abimé (2,m)  rouet roit instrument à filer soie, laine, chanvre, coton. Le rouet commun consiste en quatre pieces principales ; savoir, le pié, la roue, la fusée & l'épinglier. (1) Début du lexique

sain saindoux (2,g)  saloir s.m. récipient de bois ou de terre cuite, où l'on garde les viandes salées (1)  saulnier coffre à sel (2,u) sayot seau  seille sorte de seau en boissellerie, sans cercles, avec une anse de bois, pour puiser ou conserver l‘eau (2)  serancer v.act. faire passer les chanvres, lins, orties & autres matieres propres à être filées par les serans. Les dents du seran doivent être plus ou moins serrées, selon la finesse dont on veut que soit le chanvre. On a ordinairement plusieurs serans de différente grandeur, qu’on attache au bout d'une table, sur un escabeau, ou autre ustensile de ménage ; le principal est qu'ils soient fermes ; on passe le chanvre plusieurs fois à-travers de ces pointes de fer (1)  serge étoffe de laine piquée ou croisée, manufacturée de la même maniere que les ratines & autres étoffes. Il y a des serges de différentes especes, qui prennent leur nom de leurs différentes qualités, ou des endroits dans lesquels on les fabrique. Celle qui a le plus de réputation, est la serge de Londres ; elle est maintenant très-estimée dans les pays étrangers, particulierement en France, où l'on a établi avec beaucoup de succès une manufacture de cette espece sous le titre de serge façon de Londres. (1) "un tour de lit de serge de Caen (écrit can) couleur vert " (AD49-5E32/70 - 22.3.1718 copie dvt Pierre Allard Nre Royal Nyoiseau, inventaire des biens meubles de la succession de †Michel Jallot et Marguerite Gohier) siamoise toile chaîne lin, trame coton avec fils teints, fabriquée à Rouen, imitant celle de soie et coton des ambassadeurs du Siam offerte à Louis XIV (2,g) Début du lexique

table pas toujours avec les pieds comme aujourd-hui, mais seulement le plateau, d'ou "pliant", "volant" (m) tablier damier de bois en table (2, v) taffetas s.m. étoffe mince & unie, travaillée avec deux marches ; si la quantité des mailles dont chaque lisse est composée, & qui doit être proportionnée au nombre de fils, ne gênaient le travail de l'étoffe, chaque maille occupant plus de place que le fil dont la chaîne est composée, qui doit être très fin, surtout dans les taffetas unis. C'est uniquement pour parer aux inconvénients qui proviendraient de la quantité de mailles, si cette étoffe était montée avec 2 lisses, qu'on s'est déterminé à les monter sur quatre, afin que le fil de la chaîne ait plus de liberté & ne soit point coupé par le resserrement des mailles beaucoup plus fortes & plus grosses que le même fil. Les moëres qui ne sont qu'une espèce de taffetas ont jusqu'à dix lisses, pour lever moitié par moitié ; & cela, pour que les mailles ne soient pas serrées. (1)   taiterie dans l’énumération des bâtiments d’une closerie ou métairie, et parfois elle est nommée « tait » tout court : la bergerie   tinette vase cylindrique en bois dans lequel on met du lard salé (2,x)  tiretaine s.f. étoffe dont la chaîne est ordinairement de fil, & la trame de laine. (1) taupanne ® taupenne s.f. en Ille-et-Vilaine, cloche qu'on pendait au cou des vaches dans les forêts (2-p)  tombeau s.m. lit dont le ciel tombe vers le pied en diagonale. Inventé pour les galetas, car le comble empêche la hauteur normale, puis mis indifféremment dans les appartements qui ne sont pas de parade (7)  tourtelle paquet de poupées de filasse (2) tourtière s.f. piece de batterie de cuisine, d'argent ou cuivre étamé, ronde ou creuse, à rebords, à 3 pieds ou sans, avec couvercle ou sans, servant pour faire des tourtes. (1)  tranche s.f. houe à 2 dents, étroite, pour défoncer la terre (2,j)  transport dans la région de Rennes, couloir, vestibule (2,k,y)  travouil m. Dans les Pays de Loire et le Centre-Ouest, dévidoir pour mettre le fil en écheveaux. (2)  (1)  trepié grande marmite ou chauderon à 3 piés. Trépiés dont les anciens se servoient pour chauffer leurs chambres. (1)  

 Bibliographie   

1-DIDEROT et D'ALEMBERT, Encyclopédie, 1762   

2-LACHIVER Marcel, "Dictionnaire du monde rural, les mots du passé", Fayard, 1997  

3-JEANNEAU A., DURAND A., Le Parler populaire en Anjou, Cholet, 1987   

4-BORÉ Henri, Glossaire du patois Angevin et régional, Cholet, 1988   

5-MENIÈRE Charles, Glossaire Angevin étymologique comparé, Angers 1880, reprint 1979  

6-Ministère de la Culture, Objets civils domestiques : vocabulaire, Imprimerie Nationale, 1984  

7-LITTRÉ Emile, Dictionnaire de la langue Française, 1872   

8-Parlers du Bas-Maine et du Haut-Anjou, in Mayenne, Encyclopédie Bonneton, 2000 p.163-179  

9-Cercle Jules Ferry de Laval, Parlers et traditions Bas-Maine et Haut-Anjou, le patois Mayennais, 1994 10-GREIMAS A.J., Dictionnaire du Moyen Français, Larousse 1992

11-TREVOUX, Dictionnaire  

12-HARDOUIN-FUGIER & Coll. Les Etoffes, dictionnaire historique, Ed. de l'Amateur, 1994   

13-DOTTIN Georges, Glossaire des parlers du Bas Maine (Mayenne), 1899 rééd. 1978

14-Dictionnaire encyclopédique QUILLET, 1936

15-CHAPRON J. Dictionnaire des coutumes, croyances du pays de Châteaubriant (Châteaubriant, 1924)