Le surprenant lieu du mariage de Jean Belot et Marguerite Aveline : Clisson 1675

Jean Belot est de Tours mais vit à Angers la Trinité.
J’ai des BELOT à Angers la Trinité, et je les ai longuement étudiés autrefois, très, très longuement, y compris ceux de Nantes, et cela donne une immense étude BELOT. J’ai aussi beaucoup étudié les Aveline et l’Anjou. Tous sont le plus souvent aisés, bons bourgeois, voire même pour quelques uns très aisés.

J’ai par ailleurs un grand amour pour Clisson, et tout particulièrement un faible, c’est à dire une affection très prononcée, pour l’ancienne paroisse la Madeleine du Temple. Cette paroisse, comme toutes les autres paroisses de Clisson, manque de registres car les guerres de Vendée sont passées par là et tout est détruit. Mais pas tout le patrimoine, car les splendides ruines du château sont splendides et si vous y allez, car il faut y aller, surtout allez à l’église de la Trinité, car c’est de là que vous aurez la vue innoubliable sur le château. Et voyez sur mon site mes cartes postales et surtout l’histoire de Clisson de Paul de Berthou.

Et j’y ai même beaucoup d’ancêtres, hélas sans pouvoir les remonter loin faute de registres. C’est ainsi que 35 ans après en avoir fait les mariages, j’ai pensé faire les plus anciens registres à ma manière EXHAUSTIVE, qui est une retranscription exhaustive de tout le contenu. Donc, je commence par la petite paroisse de la Madeleine du Temple, si petite que les actes sont rares, et les registres non seulement brulés donc beaucoup de lacunes, mais le reste abimé.
Je les ai souvent lus, mais ma patience exhaustive est encore la plus grande des certitudes que je n’ai rien laissé passé.
Donc je commence ces jours-ci la retranscription, jusqu’à ce que samedi matin je tombe totalement interdite sur le mariage qui suit. Non seulement il est de Tours, demeurant à Angers la Trinité, mais l’acte dit clairement que le mariage est célébré dans la paroisse de Clisson Notre Dame, mais il est classé dans le registre de la paroisse de la Madeleine du Temple. L’autorisation est donnée par l’évêque de Nantes, dont on peut se demander à quel titre ils se sont adressé à lui. Bref, c’est incroyable, si ce n’est qu’à la fin de cette retranscription je découvre que Marguerite Aveline avait un oncle à Clisson.

Donc voici un bien curieux mariage, loin de tout, mais chez le tonton.

« missire Jan Boutin prêtre sacriste de l’église collégiale de Notre Dame de Clisson diocèse de Nantes soubzsigné certifie à tous qu’il appartiendra avoir ce espouzé et célébré le mariage de Me Jan Belot fils de defunt h. personnes Jan Belot et Julienne Duvaud, originaire de la ville de Tours paroisse de St Hillaire, paroissien de la Trinité d’Angers, avecq Marguerite Aveline fille de defunts Laurent Aveline et Jeanne Baraud, demeurant actuellement en ladite paroisse de la Trinité d’Angers, suivant la permission de monseigneur l’illustrissime et révérendissime evesque dudit Nantes en date du 10, signé aegidius espicopus Nannentensis et plus bas Picot, estant ladite permisson dispense des deux bans dudit mariage, la publication ayant esté faite ainsi qu’il est incéré en ladite permission et datée par icelle, lesdites espouzailles faites en la présence de Me Jan Macé soubzdiacre et chantre de l’église collégiale de Nostre Dame dudit Clisson, Me Pierre Gouraud notaire dudit Clisson, du sieur René Pavageau bourgeois, et h. homme Anthoine Baraud oncle maternel de ladite Aveline, tous demeurans en la ville dudit Clisson, auxquelles espouzailles ne s’est trouvé aucun empeschement ny opposition » vu 4 et 5

Succession de Catherine Gamelin épouse de François Aveline : Angers 1640

François Aveline abandonne à ses enfants ses droits sur la donation que lui avait faite son épouse, mais en contre-partie il recevra d’eux une confortable rente viagère, et s’ils ne paient pas cette rente dans les temps il aura droit de saisir les biens.

J’ai plus de détails sur ces biens, je peux vous les mettre. Je n’ai pas été courageuse avec mes neurones gelés (dans ma chambre cela tombe à 15°)

J’ai fait beaucoup de travaux importants sur les Cevillé, que j’ai orthographiés avec un C et qui ne possèdent par ailleurs aucune particule noble.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 15 juin 1640 par devant Louis Coueffe notaire royal furent establys et deument soubzmis Me François Aveline sieur du Plessis greffier des eaux et forests d’Anjou, mari et donataire de deffunte Catherine Gamelin d’une part, et Me Gervais de Sevillé Jehanne Aveline son espouse de luy authorisée par devant nous quant à ce, ledit de Sevillé tant en son privé nom que comme curateur pourveu à sadite femme à l’effet de ces partages, Françoise Aveline émancipée estant en puissance de ses droits et procédans avec l’authorité de Me Mathurin Renou sieur de la Feaulté greffier civil de ceste ville son curateur à l’effet desdits partages, et René Aveline chirurgien pareillement émancipé estant en jouissance de ses droits et procédant avec l’autorité de honorable homme Charles Aveline marchand son curateur à l’effet desdits partages à ce présent, lesdits Jehanne, Françoise et René les Aveline enfants de Me François Aveline et de ladite deffunte Gamelin d’autre part, tous demeurant ès fauxbourgs et paroisse st Michel du Tertre de ceste ville, lesquels sur ce que iceux de Sevillé, Jehanne, Françoise et René les Aveline ont supplié et requis leur dit père vouloir leur relaisser la possession et jouissance des propres de ladite deffunte Gamelin leur mère, afin d’en faire partage et division par entre eux, et prendre en argent le revenu de la tierce partie en laquelle il est fondé sur lesdits propres par le moyen du don à luy fait par ladite deffunte, enthériné au siège de la prévosté de ceste ville, offrant s’obliger solidairement au payement, ce qui leur seroit advantageux tant par la facilité desdits partages que de leurs autres affaires, ce que ledit Aveline père pour l’amitié et affection qu’il porte à sesdits enfants auroit bien voulu, et partant ont fait convenu et accordé entre eux ce qui s’ensuit, c’est à savoir que ledit Aveline a volontairement quité et relaissé et par ces présentes quite et relaissé à sesdits enfants qui ont accepté l’entière possession et jouissance des biens propres de ladite deffunte Gamelin pour par eux leurs hoirs et ayant cause les partager et diviser par entre eux, en jouir et disposer ainsi qu’ils verront estre à faire ; et au moyen de ce lesdits de Sevillé sa femme Françoise, et René les Aveline chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personne ne de biens leurs hoirs, renonçant au bénéfice de division discussion et ordre etc promettent et s’obligent payer et bailler audit Me François Aveline la somme de 180 livres de rente viagère chacun an à l’advenir pendant sa vie aux termes de Pasques et Toussaint par moitié ; et d’aultant que le terme de Pasques dernière a expiré ils payeront toute la présente année courante à la Toussaint prochaine et cy après continueront auxdits termes et sera le premier paiement à Pasques prochaine, auquel payement et continuation de ladite rente viagère demeurent tous et chacuns les dits biens obligés et affectés et hypothéqués principalement à toutes autres debtes hypothèques sans qu’ils puissent partager vendre engager ou autrement en disposer, et à faulte de payer chacun terme écheu, quinze jours après ledit Aveline pourra si bon luy semble prendre ung des lots et partages tel qu’il luy plaira et en jouir par main tant et si long temps que bon luy semblera, sans fournir figure de procès, sauf le recours dommages et intérests contre les deux autres cohéritiers et sans laquelle condition il n’auroit consenti ces présentes ; et outre à la charge de sesdits enfants d’entretenir les baulx à ferme desdits biens pour le temps qui en reste à expirer sans en poursuivre l’éviction à leurs despens

Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

Olivier Hiret, aidé de son beau-père, emprunte 300 livres, Angers 1611

eh oui ! la famille et les proches en général, cela sert de caution souvent ! Pourtant la somme n’est pas considérable et l’emprunteur est avocat. Pourtant il ne remboursera le sort principal que 15 ans plus tard.
Olivier Hiret est issu des HIRET DE LA HEE que j’ai publiés dans mon ouvrage l’Allée de la Hée des Hiret. Il est un de mes innombrables oncles, mais celui-ci sans enfants, viendra souvant soutenir Charlotte Hunault, ma grand mère, sa belle soeur, veuve tôt.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 14 septembre 1611 avant midy devant nous René Serezin notaire royal à Angers, furent présents et personnellement establis honorables hommes Me Pierre Maulevault sieur des Portes, Me Ollivier Hiret son gendre advocat et Françoyse Maulevault sa femme de luy deuement et suffisamment par devant nous authorisée quant à ce demeurant en la paroisse St Maurille et Me Philippe Bouslet aussy advocat demeurant audit Angers dite paroisse, lesquels soubzmis soubz ladite cour eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens etc ont recogneu et confessé avoir ce jourd’huy constitué et par ces présentes vendent créent et constituent perpétuellement à honorable homme Me Luc Aveline sieur de la Saullaye advocat à Angers y demeurant par Me Fleury Richeu à ce présent stipulant et acceptant lequel a achapté et achapte pour ledit Aveline absent la somme de 18 livres 15 sols de rente annuelle et permétuelle rendable et paiable et laquelle lesdits vendeurs ont et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division promis rendre servir et continuer audit Aveline en ceste ville en sa maison franche et quite par chacun an au 14 septembre, le 1er paiement commençant le 14 septembre prochain que l’on dira 1612 et à continuer, laquelle rente lesdits vendeurs ont assise et assignée et par ces présentes assignent et assient sur tous e chacuns leurs biens meubles et immeubles présents et advenir de chacun d’eulx solidairement et sur chacune pièce seule spécialement sans que la généralit et la spécialité puisse desroger nuire ne préjudicier l’une à l’autre en aulcune manière que ce soit avecq puissance audit acquéreur de demander et faire faire particulière et spéciale assiette en tel lieu qu’il luy plaira et toutefois et quantes que bon luy semblera suivant la coustume promettant lesdits vendeurs solidairement garantir de tous troubles les choses sur lesquelles ladite assiette sera faire et les descharger de tous autres hypothèques et empeschements quelconques, la présente vendition et constitution de ladite rente faite pour le prix et somme de 300 livres tz paiée baillée manuellement comptant par ledit acquéreur auxdits vendeurs qui icelle somme ont eue prise et receue en présence et à veue de nous en espèces de pièces de 16 sols et autre monnoie au poids et prix de l’ordonnance dont ils se sont tenus comptants et en ont quitté et quittent ledit acquéreur, à laquelle vendition cession et constitution de ladite rente tenir etc et à paier etc et aux dommages etc obligent lesdits vendeurs eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division etc renonçant etc et par especial au bénéfice de division discussion et ordre de priorité et postériorité etc foy jugement et condemnaiton etc fait et passé audit Angers maison de nous notaire présents Me Estienne Mastault praticien demeurant Angers

  • contre-lettre

Le 14 septembre 1611 avant midy, devant nous René Serezein notaire royal à Angers furent présents et personnellement establis honorables hommes maistre Pierre Maulevault sieur des Portes, Me Ollivier Hiret son gendre advocat et Françoise Maulevault sa femme de luy deuement et suffisamment par devant nous autorisée quant à ce demeurants Angers paroisse st Maurille, lesquels soubzmis soubz ladite cour eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens etc ont recogneu et confessé que ce jourd’huy auparavant ces présentes à leur prière et requeste et pour leur faire plaisir seulement maistre Philippe Bouslet aussi advocat demeurant audit Angers à ce présent s’est avecques eulx solidairement mis et constitué vendeur en la somme de 18 livres 15 sols de rente hyothéquaire envers honorable homme maistre Luc Aveline advocat à Angers pour la somme de 300 livres tz …

  • amortissement

Le 30 décembre 1626 ledit Aveline a reçu contant au veu de nous dudit Hiret la somme de 300 livres tz en pièces

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Les héritiers de Jeanne Chapelain cèdent une rente active élevée contre paiement de quelques dettes passives, Saint Ouen en Champagne et Feneu 1608

certains héritiers demeurent dans le Maine, et j’ai toujours beaucoup d’admiration pour toutes ces personnes qui devaient se rendre à Angers à cheval traiter leurs affaires.
Mais j’admire encoer plus ceux qui rachetaient les dettes et ce sans aucun bénéfice, malgré le risque et la peine prise pour toutes les démarches, ici nombreuses, compte-tenu du nombre des débiteurs, enfin des créanciers selon le testament car la défunte Jeanne Chapelain avait plusieurs dons qu’il faut payér.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le lundi 27 décembre 1608 avant midy, devant nous René Serezin notaire royal à Angers furent présents et personnellement establis Christofle Chapelain escuyer sieur de la Tremblay y demeurant paroisse de St Ouen en Champagne pays du Maine, Mainfray Levesque escuyer sieur de la Cousinière damoiselle Catherine Chapelain son espouze de luy deuement et suffisamment par devant nous authorisée quant à l’effet et contenu des présentes demeurants au lieu seigneurial des Ronsays paroisse de Feneu et René Leroyer le jeune escuyer sieur de Vieuxcourt demeurant au lieu seigneurial de la Grange paroisse du …

    Je ne suis pas parvenue à déchiffer la paroisse. Je vous ai surgraissé ce passage, merci de déchiffrer.

lesquels soubzmis soubz ladite cour eulx et chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personne ne de biens etc ont recogneu et confessé de leur bon gré et libre volonté sans contrainte avoir quité cédé délaissé et transporté et par ces présentes vendent cèddent délaissent et transportent et promettent garantir de tous troubles fournir et faire valoir
à honorable homme René Aveline sieur de la Garenne marchand bourgeois d’Angers y demeurant à ce présent stipulant et acceptant
la somme de 4 200 livres qu’ils ont dit et asseuré leur estre deue tant comme héritiers de deffunte damoiselle Jehanne Chapelain leur soeur germaine ayant les droits de leurs cohéritiers par René Pierres escuyer sieur de Bellefontaine et damoiselle Renée Cartier son espouse pour reste du prix du contrat de vendition du lieu et mestairye de la Fouardière fait par icelle deffunte Chapelain auxdits Pierres et sa femme passé par devant nous le 12 octobre 1603 et pour laquelle somme iceulx sieur et damoiselle auroient vendu et engagé à ladite Chapelain les lieux et mestairie de Grand Villebrené et la Noë Bachelot situés en la paroisse de Chazé sur Argos, et deux quartiers et demy de vigne situés au cloux de la Mothe paroisse de Soulaires,
o condition de 9 ans de grâce par contrat aussi passé par devant nous le lendemain 13 octobre 1603 en conséquence duquel contrat seroit intervenu plusieurs jugements desquels transaction par devant Pierre Seller notaire soubz ceste cour le 9 juin 1607 par laquelle lesdits sieur et damoiselle de Bellefontaine sont solidairement obligés faire la recousse desdites choses dedans le temps de ladite grâce et ce pendant payer les frais ou ferme escheus à la raison de 262 livres 10 sols tz par chacun an au terme de Toussaints
pour de ladite somme de 4 200 livres tz loyaulx cousts frais et mises dudit contrat d’engagement s’en faire par ledit Aveline payer ladite grâce passée et ce pendant desdits frais ou fermes en faire poursuite contre lesdits sieur et damoiselle de Bellefontaine tout ainsi que lesdits cédants eussent fait ou peu faire auparavant ces présentes et à ceste fin ils l’ont mis et subrogé mettent et subrogent en tous et chacuns leurs droits noms raisons et actions qui leur appartiennent et compètent peuvent compéter et appartenir par le moyen desdits contrats de transactions copies desquels ils ont présentement fournis audit Aveline dont ils pourra lever grosses si bon luy semble qui luy tienderont en loyalles habondances lors de ladite rescousse et outre luy ont baillé coppie de la cession faite audit Levesque par (blanc) de la Mare escuyer sieur de Monoulx et damoiselle Chapelain sa femme aussy héritiers de ladite deffunte Chapelain de leurs droits en ladite succession passée par devant nous le (blanc) lesquelles pièces ledit Aveline a prises et receues o la promesse de garantye cy dessus,
la présente cession faite pour pareille somme de 4 200 livres tz sur laquelle somme ledit Aveline a présentement soldé payé et baillé auxdits céddants la somme de 1 876 livres 13 sols 4 deniers qui icelle somme ont eue prise et receue en présence et à veue de nous en espèces de pièces de 16 sols et autre monnaye au poids et prix de l’ordonnance dont ils se sont tenus contents et en ont quité et quitent ledit Aveline,
et le surplus montant la somme de 2 323 livres 6 sols 8 deniers ledit Aveline a promis et promet les payer et bailler en l’acquit desdits cédants
savoir à Me Thibault Lebreton ou a Me Jullien Lefebvre sieur de la Pathière advocat audit Angers en la maison de nous notaire dedans 15 jours prochainement venant la somme de 1 286 livres 6 sols 8 deniers en quoy ladite deffunte Chapelain et ladite Catherine Chapelain estoient redevables vers ledit Lefebvre par contrat passé par devant (blanc) notaire soubz la cour de (blanc) le (blanc) 1580 condemnés payer par sentence donnée au siège présidial d’Angers le (blanc) et du payement de ladite somme ledit sieur de la Tremblay estoit chargé et obligé par transaction passée entre luy et lesdits sieur et damoiselle de la Cousonnière par devant Deille notaire le (blanc)
au prieur et religieux de l’hospital st Jehan l’Evangéliste d’Angers 500l ivres et aux administrateurs dudit hospital 100 livres à eulx donnés et légués par ladite deffunte par son testament ou codicile
à damoiselle Guillemine de la Mire 240 livres tz à elle donnée et léguée par ladite deffunte
à Maturine Pinaud 140 livres à laquelle a esté accordé avec elle pour le don vinigue de 300 livres et autres choses à elle donnés par ladite deffunte par son codicile
et à Jacquine Hubert femme de Françoys Lochet 60 livres aussi à elle données par ladite deffunte par sondit codicile
et desdites sommes cy dessus en fournir et bailler auxdits cédants ou à l’un d’eux acquits et quittances bonnes et valables dedans ledit temps de 15 jours prochainement venant à peine de toutes pertes despens dommages et intérests et néantmoins etc et de ce jour en faire cesser tous intérests le tout sans préjudice des fruits des lieux du Grand Villebrené et la Noe Bachelot écheu à la Toussaint prochaine que lesdits ceddants se sont réservés et réservent pour s’en faire payer par ledit sieur et damoiselle de Bellefontaine ainsi qu’ils verront bon estre
et pour l’effet et exécution des présentes et ce qui en despend lesdits cédants ont pris cour et juridiction par devant monsieur le lieutenant général de monsieur le sénéchal d’Anjou Angers pour y estre traités et jugés comme par davant leur juge ordinaire et renoncé à toute déclinatoire et esleu domicile en la ville d’Angers maison de Me Phelippes Loyauté advocat Angers pour y recepvoir tous exploits de justice qu’ils consentent estre de tel effet comme si baillés esetoient à leur propre personne ou domicile naturel
ce qui a esté stipulé et accepté par lesdites parties et à ce tenir etc garantir etc dommages obligent lesdits céddants eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens etc renonçant et par especial au bénéfice de division discussion et ordre de priorité et postériorité foy jugement et condemnation etc en présence dudit Loyauté et Mathurin Guimier le jeune notaire en cour laye demeurant à Feneu tesmoings

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Antoine Babineau est venu acheter 42 pipes de vin à Angers, Cossé le Vivien 1610

Revoici Babineau, sur lequel vous avez désormais plusieurs actes concernant son commerce, sur mon blog.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le lendemain 3 décembre 1610 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers fut présent et personnellement estably honneste homme Anthoine Babineau marchand demeurant à Cossé le Vivien pais du Maine lequel soubzmis soubz ladite cour a recogneu et confesse debvoir et par ces présentes promet rendre et payer en ceste ville dedans le jour et feste de Pasques prochainement venant
à honorable homme Jehan Aveline marchand bourgeois de ceste ville à ce présent stipulant et acceptant
la somme de 1 050 livres tz pour la vendition et livraison du nombre de 42 pipes de vin blanc du creu de l’année présente aujourd’huy vendu baillé et livré par ledit Aveline audit Babineau au village de la Gachetière maison du Boucler paroisse de (blanc)

    je ne trouve pas ce nom de lieu dans le Dictionnaire de la Mayenne, mais plusieurs dans le Maine et Loire, et je ne comprends donc plus la destination du vin.

ainsi que ledit Babineau a confessé et d’icelle vendition et livraison dudit nombre de vin s’est ledit Babineau tenu contant et en a quité et quite ledit Aveline et au paiement de la dite somme de 1 050 livres dedans ledit temps dommages et intérests en cas de deffault s’est ledit Babineau obligé et oblige luy ses hoirs etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
fait et passé audit Angers maison de nous notaire présents Me Fleury Richeu et Estienne Metaier présentement demeurant à Angers tesmoings
et pour l’effet et exécution des présentes ledit Babineau a esleu domicile en ceste ville maison de Me François Provost advocat Angers pour y recepvoir tous exploits de justice qu’il consent valloyr et estre de tels effets force et vertu comme sy faits et baillés estoient à sa propre personne ou domicile naturel

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Antoine Babineau est venu acheter 22 pipes de vin blanc nouveau à Angers, Cossé le Vivien 1611

les habitants de Cossé-le-Vivien faisaient beaucoup d’affaires à Angers et ici, ils viennent acheter du vin en très grande quantité.
Et comme leur juridiction était au Maine et non en Anjou, lorqu’ils constituaient une dette ils devaient en réponde devant la juridiction du vendeur, donc élir domicile comme vous avez l’habitude de le voir dans les actes que je vous mets sur ce blog.
Donc, Babineau élit domicile à Angers, mais vous allez voir qu’il élit domicile à l’hôtellerie où il descend. Les hôtelleries servaient déjà autrefois de relais d’affaires, et nous les avons souvent dans les actes que je vous mets. Les hôteliers étaient toujours à l’époque issus de bonne famille et la plupart, sinon tous, savaient lire et écrire, du moins dans les grandes villes.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le mercredi 19 janvier 1611 avant midy, fut présent devant nous René Serezin notaire royal à Angers, honneste homme Anthoine Babineau marchand demeurant à Cossé le Vivien pais du Mayne lequel a confessé debvoir et par ces présentes promet paier et bailler en cette ville dedans le jour et feste du Sacre prochain venant
à honneste homme Jean Aveline Marchand demeurant Angers à ce présent la somme de 605 livres tz pour vendition et livraison de 22 pippes de vin blanc nouvel aujourd’huy auparavant ces présentes vendu baillé et livré par ledit Aveline en cette ville audit Babineau ainsi qu’il a recongneu et confessé par devant nous et d’icelle vendition et livraison ledit Babineau s’est tenu contant et en a quitté et quitte ledit Aveline
au paiement de laquelle somme de 605 livres dedans ledit temps et terme ledit Babineau s’est obligé et oblige renonçant etc foy jugement et condemnation
fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de Me Fleury Richeu et Estienne Mestaier demeurant Angers tesmoings
et pour l’effet des présentes ledit Babineau a esleu son domicile en cette ville en la maison où pend pour enseigne l’image de st Nicolas sise sur le Port Lignée de ceste ville pour y recepvoir tels exploits de justice qu’il consent valoir et estre de tels effets force et vertu comme si faits et baillés estoient à sa propre personne et domicile naturel

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