Succession collatérale du peu de biens de Pierre Beaumont et Jacquine Bourdais : Montreuil sur Maine 1694

Ils sont décédés sans hoirs, donc on a ici beaucoup de collatéraux, avec beaucoup de noms que j’ai étudiés à Montreuil sur Maine, mais aucun ne sait signer, et les biens sont de peu d’importance, déjà des biens divisés, même les portions de maisons, et ils sont encore divisés entre eux qui sont nombreux. Je vous avoue que même si je suis habituée en Anjou à voir le partage des pièces et le passage par la même porte, je suis toujours stupéfaite devant ce type de partages, car il faut comprendre qu’autrefois on vivait souvent entassés à plusieurs dans une seule pièce et partageant même la cheminée ….

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E12 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)

Sont les 2 lots et partages en 2 égales porsions des biens immeubles acquis pendant la communauté de déffunts Pierre Beaumond et Jacquine Bourdais vivante sa femme décédés sans hoirs issus de leur mariage, iceux héritages situés paroisse de Montreuil sur Maine, appartenant pour une moitié à Jean et René Vadé, François Huau et Perrine Vadé sa femme enfants et héritiers de feu Jacques Vadé et Marie Beaumont, Michel Beaumont et Jean Bellier métayer à Charié sur le Vau audit Montreuil, tant pour lui que ses frères et soeurs enfants et héritiers de feu Pierre Bellier et Jeanne Beaumond, l’autre moitié à François Belliot fils et héritier de feu Marguerite Bourdais sa mère, François Bourdais tissier fils et héritier de feu Mathurin Bourdais et Jacques et Louis Faucillon enfants de Louis Faucillon et héritiers de feu Jeanne Bourdais leur mère vivante femme dudit Faucillon, tous héritiers chacun pour un tiers en ladite moitié, lesquels héritages ledit Bellier en présence et consentement desdits susdits a divisé pour estre tirés au sort et billet par iceux Bellier, Bourdais et Faucillon, suivant la coutume de ce pays et duché d’Anjou, à quoi y a esté vacqué en leur présence par nous Pierre Bodere notaire de la baronnie de Montreuil sur Mayenne y demeurant le 23 mars 16941er lot un cloteau de terre clos à part situé au bas du grand clos de vigne et la grande chesnais contenant avec les haies et fossés un journau ou environ, joignant d’un costé le chemin tendant du Lion à la Touche d’aultre costé la vigne cy après confrontée et celle de (f°2) chacun par son endroit d’un bout la terre de Françoise Cherbonnier d’autre bout la terre de la mestairie de ladite Grande Chesnais ; Item 2 quartiers de vigne ou environ sise audit clos de la Grande Chesnais joignant d’un costé ledit cloteau cy dessus d’autre costé celle de Hubert Sureau et des héritiers feu Jean Leroyer d’un bout aboutté ladite pièce de terre de la Grande Chesnais d’autre bout la vigne de (blanc) ; Item un pré clos à part contenant une hommée de pré ou environ situé proche le carrefour du vivier au Loup proche le village des Giraudières joignant d’un costé le chemin tendant du Lion d’Angers au bois de Montbourcher d’autre costé et bout la terre de la Cornerie d’autre bout audit carrefous du Vivier au Loup ; Item une planche de terre contenant 3 cordes ou environ sise dans le jardin nommé le Valluau audit village des Giraudières joignant d’un costé la terre de Mathurine Houdais veuve Jaqcues Poisson d’autre costé celle de René Gernigon d’un bout la terre de Jacques Foureux d’autre bout celle de ladite veuve et héritiers Chalopin ; Item la moitié par indivis d’une planche de jardin sise ès grands jardins dudit village des Giraudières à prendre au travers d’iceluy le bout vers midy joignant toute ladite planche d’un costé la terre de Pierre Loyaud à cause de Françoise Fouré sa femme d’autre costé celle d’un Gernigon d’un bout l’autre moitié de ladite planche (f°3) appartenant audit Huault d’autre bout la terre de Jean Bellanger – 2ème lot : une portion de terre sise dans une pièce nommée les Esbaupins contenant 5 boisselées ou environ joignant d’un costé laterre de ladite veuve et héritiers Chalopin d’autre costé celle de la prestimonie des Giraudières d’un bout la terre à Mathurin Manceau et à René Gernigon chacun par son endroit et d’autre bout la terre de Mathurin Thibault à cause de Marie Ollive sa femme ; Item un cloteau de terre clos à part nommé les Saulais contenant 7 boisselées ou environ y compris les haies et fossés en dépendant, joignant d’un costé la terre dudit Mathurin Lemanceau d’autre costé le chemin tendant des Giraudières au Bois Hirbault d’un bout aboutté la terre de la prestimonie des Giraudières et à Jean Plassais chacun par son endroit d’autre bout la terre de la mestairie de la Chicottrie et la ruette estant au bas du présent lot, et en a esté énervé pour servir de passage pour exploiter les terres de Pierre Bouvet, la veuve Marion et autres ; Item un petit cloteau clos à part nommé la Petite Brettrie contenant 12 cordes ou environ, joignant d’un costé la terre dudit Gernigon d’autre costé et bout celle de ladite prestimonie d’autre bout le chemin tendant des (f°4) Giraudières à la Garbaudière ; Item une petite planche de vigne en gast sise dans le clos des plantes prohe ledit village contenant 3 cordes ou environ joignant d’un costé la terre à Jean Bellanger d’autre costé la vigne de ladite prestimonie d’un bout la vigne à Pierre Maussion d’autre bout celle de la veuve et héritiers Chalopin ;  Item une portion de maison close de muraille avecque un pignon dans lequel y a un four et cheminée sans aucun grenier, couverte d’ardoise, située dans ledit village des Giraudières, à prendre depuis ledit pignon jusque à un ponteau ou autrefois y a eu une terrasse pour séparer ladite portion de ce lot d’avecq le restant de ladite maison qui appartient aux héritiers Vadé et pour l’exploitation de laquelle portion du présent lot on passera par la porte estant dans celle desdits Vadés à toutes nécessités comme on a acoustumé faire avecq ce dépandra de ce lot les rues et issues au bout et costé de ladite maison pour y mettre des manies et littières ; Item un petit appentis de maison clos à muraille couvert d’ardoise avecq un grenier qui s’étend sur une chambre basse appartenant aux héritiers Chalopin, couvert d’ardoise, rues et issues au devant avecq le droit de passage par la porte d’entrée de ladite chambre basse pour l’exploitation desdits appentis et greniers à la charge d’entretenir ladite couverture (f°5) – A la charge desdits partageans de payer et acquiter pour le passé les charges cens rentes et debvoirs deuz à cause desdites choses soit en grain chapons argent ou autrement, et à l’avenir chacun pour ce qu’il possédera ; se presteront passage les uns par sur les terres des autres ou elles n’aboutiront à chemin refermant après soi les passages sans faire dommage si faire se peult ; se garantiront chacun son lot et partage en cas qu’il se trouvat trouble ou éviction ; contriburont par moitié aux frais qu’il a convenu faire pour s’estre transporté sur les lieux, prendre les confrontations, estimer iceux héritages que pour avoir dressé la minute papier controle et copie ; jouiront chacun son lot et partage incontinent après l’option et choisie d’iceux et prendront lesdites choses chacun en son regard en l’estat qu’elles sont … Et ce fait, au mesme instant ont comparu en personne establis et soubsmis lesdits Bellier, bourdais et Faucillon en la qualité qu’ils procèdent demeurant ledit Bellier audit Lion d’Angers, ledit Bourdais audit Montreuil, et ledit Faucillon paroisse de la Meignanne, lesquels après que par nous notaire lecture leur a esté (f°6) donnée de mot à autre desdits partages qu’ils ont dit bien savoir et entendre, les ont trouvé justes et également faits, ont esté prests et offrant procéder présentement à l’option et choisie d’iceux soit au sort ou autrement quoi faisant avec le vouloir et consentement desdits Jean Belliot, Beaumond, Ruau et Vadé pour ce présent, aussi establis et soubmis, ont prins obté et choisi le 1er lot, et auxdits Bellier, Beaumont, Vadé et Ruau leur est demeuré le 2ème lot… »

Partages en 3 lots des immeubles de défunts Pierre Guillot et Marie Rose Faucillon : Gené 1804

Ce sont mes ascendants, et l’immense majorité des biens se situe à Gené, dont plusieurs maisons et métairies. Leur petit-fils Esprit-Victor Guillot n’est pas encore né, mais je sais par cet acte que son père, Jean Guillot époux d’Aimée Guillot, hérite du lot n°2 où sont Saint-Pierre, la Coix-verte, la Chouannière, la Davyaie et autres maisons.
Il n’en restera plus un seul franc après en 1846, après qu’Esprit-Victor ait joué aux courses … et disparu abandonnant femme ruinée et 3 enfants en bas âge, mes ancêtres.

La superficie est exprimée dans la nouvelle unité de mesure l’hectare, mais toujours suivie entre parenthèses de son ancienne unité de mesure. Je suppose qu’il a fallu plus d’une génération pour s’habituer à l’hectare.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E32 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 24 juin 1804 (8 messidor XII) (Pierre Louis Champroux notaire public résidant à Segré) partages en 3 lots et portions égales des biens immeubles sis dans les communes de Gené, du Lyon d’Angers, La Chapelle sur Oudon et Saint Martin du Bois, dépendants des successions directes de deffunts Pierre Guillot et dame Marie Rose Faussilon, échus à chacuns de Pierre Guillot enfant mineur de deffunt Pierre Guillot et Rose Esnault, dame Marie Guillot épouse de Guillaume Rabeau, et de dame Aimée Guillot épouse de Jean Guillot, présentés par ladite dame Rose Esnault veuve Guillot et encore mère et tutrice naturelle dudit Pierre Guillot demeurante à sa maison de la Ravardière commune de Marans et Claude Giron son oncle et subrogé tuteur demeurant à la Lorye commune susdite de la Chapelle sur Oudon, pour être lesdits lots tirés au sort conformément à la loi dans les délais fixés par icelle. Auxquels partages a été vacqué et procédé comme il suite par ladite dame veuve Guillot et ledit Giron esdits noms par devant nous Pierre-Louis Champroux notaire public à Segré, Maine-et-Loire, le 8 messidor en XII.

    1er lot (tiré par Guillaume Rabeau et Marie Guillot) :

Les maisons et bâtiments, aires, aireaux, rues et issues du lieu et métairie de la Ville avec un jardin au derrière et ladite maison contenant 1 ha 4 a (2 journaux) ou environ – Un cloteau nommé le Grand Jardin avec un petit rivage clos à côté contenant 26 a (2 boisselées) ou environ – 3 cloteaux se tenant nommés les Coteaux de Luntre ? contenant ensemble 1 ha 4 a (2 journaux) – Une pièce de terre nommée la Marouille contenant 78 a (6 boisselées) – Celle des Petits Bois contenant 2 ha 60 a (5 journaux) – Celle du Pré de St Pierre contenant un ha 4 a (2 journaux) – Celle des Grands Bois contenant 4 ha 7 a (8 journaux) – La moitié de la prairie de la Ville la plus proche de la maison, contenant en totalité 4 ha 68 a (12 journaux) environ – Une maison neuve nommée la Fuye sise dans ledit bourg de Gené, cour au devant, dans laquelle sont étable à bêtes, toit à porcs, latrines, une appartenance où est le pressoir, un poulailler, jardin clos de murs au derrière de ladite maison, une grande planche de jardin à côté vers orient, le tout tel qu’il se poursuit et comporte, avec tous les bâtiments en dépendant, contenant 52 a (un journau) environ – Une aire à battre le bled ayant son entrée dans le bourg au derrière de ladite étable contenant 13 a (une boisselée) ou environ – Une autre maison audit bourg de Gené occupée par la veuve Prezelin composée de 2 appartements par bas dont l’un a four et cheminée, d’une chambre haute carrelée et à cheminée, à côté de laquelle est un grenier carrelé, grenier sur le tout, un appenty au derrière à la dite maison et au couchant un morceau de jardin de figure irrégulière – Un pré nommé les Nouets Feliers contenant 78 a (2 hommées) ou environ – (f°3) 2 pièces se tenantes nommées les Nouets Filiers contenant 1 ha 4 a (2 journaux) environ – Une pièce de terre nommée le Petit Cocquereau contenant 26 a (2 boisselées) environ – Une pièce de terre nommée la Feuvrie contenant 52 a (un journal) environ – Celle de la Perrière contenant 78 a (1,5 journal) environ – Celle du Mourier contenant 78 a (1,5 journal) – Celle de la Petite Vigne contenant 13 a (une boisselée) environ – Un pré nommé La Corderie contenant 58,5 a (1,5 hommée) environ – Un cloteau nommé le Cimetière contenant 13 a – Le lieu et métairie de la Boisinière sis dans la commune de Gené, sans aucune exception ni réserve, tel qu’il se poursuit et comoprte et qu’il est exploité à colonie partiaire par André Saulou – Le lieu et closerie des Gantières sis commune de La Chapelle sans aucune exeption ni réserve, tel qu’il se poursuit et comporte et qu’il est tenu à ferme par la veuve Thibault et René Roynard – Une maison bien petite au Lion-d’Angers rue Saint Gatien avec un petit jardin derrière – Un cloteau nommé le Grand Clos contenant 7 a – Un autre cloteau nommé le Petit Clos de figure triangulaire contenant 2,6 a

    2ème lot (tiré par Jean Guillot de la Borderie et Aimée Guillot)

Les maisons jardins et dépendances de Saint Pierre à Gené tel qu’ils se poursuivent et comportent et qu’ils sont occupés par François Guilleux, Marie Latté et Jallot – Une planche de jardin derrière lesdites maisons, nommée la planche de Saint Pierre occupée par le métaier de la Ville, Urbain Bonnefant, contenant 13 a (une boisselée) – (f°4) La grande aire close de murs dans laquelle est une grange contenant 13 a (une boisselée) ou environ – La pièce de Luntre ? du lieu de la Ville, contenant 2 ha 8 a (4 journaux) environ – Celle de la Barrière également dudit lieu de la Ville contenant 1 ha 56 a (3 journaux) environ – Les 2 pièces des Ruaux se joignantes dépendantes de la ci-devant cure dudit Gené contenant 1 ha 9 a (3,5 journaux) environ – La moitié en grandeur de la Prairie de la Ville à prendre le long du chemin tendant du bourg de Gené à la métairie des Mariers contenant en totalité 4 ha 68 a (12 hommées) environ – La pièce de terre du Pasty de la Ville contenant 3 ha 12 a (6 journaux) environ – Celle du Petit Vigneau joignant la pièce de Laiche contenant 1 ha 4 a (2 journaux) environ – Celle du Bernier dudit lieu de la Ville contenant 1 ha 4 a (2 journaux) environ – Une maison au bourg de Gené nommée la Croix Verte tenue à titre de loyer par Jacques Guedon composée de 2 appartements bas à cheminée, une boulangerie à côté, 3 chambres hautes carrelées dont 2 à cheminée, grenier sur le tout non carrelé, et couvert d’ardoise, une petite cour derrière dans laquelle sont écurie et toît à porcs, grenier en terrasse sur ladite écurie – Un petit jardin à côté vers midi de ladite écurie contenant 1,3 a (2 cordes) environ – Un autre jardin dépendant de ladite maison contenant 26 a (2 boisselées) environ – Le lieu et métairie de la Chouannière tel qu’il se poursuit et comporte consistant dans les maisons, bâtiments, étables, grange, toit à porcs, aire, aireaux, rues et issues, un jardin, le tout contenant 52 a (un journal) environ – La grande pièce de l’aire contenant 1 ha 57 a (3 journaux) environ – La petite pièce de l‘aire contenant 52 a (un journal) environ – Lapièce du Bois contenant 1 ha 4 a (2 journaux) – Celle du Grand Bois contenant 1 ha 56 a (3 journaux) environ – (f°5) La pièce de la Petite Brisnoue contenant 1 ha 4 a (2 journaux) environ – Celle d’en bas contenant 1 ha 56 a (3 journaux) environ – Celle d’en haut contenant 1 ha 56 a (3 journaux) environ – Celles des deux Coquereaux se tenant contenant 1 ha 4 a (2 journaux) environ – Celle des Friches contenant 1 ha 56 a (3 journaux) environ – La pièce du Milieu contenant 1 ha 56 a (3 journaux) environ – Celle nommée la pièce à l’avoine contenant 68 a (6 boisselées) environ – Celle de la Grange contenant 1 ha 30 a (2 journaux 2 boisselées) environ – Une prairie contenant 1 ha 95 a (5 hommées) environ – Un petit pré contenant 53,5 a (1,5 hommée) environ – Le lieu et closerie de la Daviaye tel qu’elle se poursuit et comporte sans exeption ni réserve et tout ainsi qu’elle est tenue à ferme par Joseph Bordeau – 2 maisons jardins terres prés et dépendances au village des Louveries dite commune de Gené tenus à ferme par Michel Chilard et Jean Bonnenfant – Une pièce hommée l’Atelier maintenant en pré contenant 26 a (2 boisselées) environ – Celle nommé le Bigot même grandeur que l’Atelier

    3ème lot (tiré par Rose Enault) :

Une maison nommée Beaurain occupée par ledit Jean Guillot au bourg de Gené composée de 3 appartements par bas dont 2 à cheminée, 2 chambres hautes à cheminée, un petit cabinet à côté d’une desdites chambres, un grenier carrelé sur icelles, une cave derrière la maison, un petit aireau à côté, un autre corps de bâtiment au devant de ladite maison, composé de 3 appartements dont l’un à four et cheminée servant de boulangerie, les autres servant de cellier et de bucher, grenier au dessus le tout, un autre corps de bâtiment au bout de la cour servant d’écurie et étable (f°6) à bestiaux, d’un toit à porcs, gatteraube ? en appenty aux 2 premiers corps de bâtiments, une cour, un jardin au bout contenant 26 a (2 boisselées) environ – La pièce des Marguerites de la Ville contenant 2 ha 8 a (4 journaux) environ – Un pré nommé le Marvrillet des Marguerites dudit lieu de la Ville contenant 58,5 a (1,5 hommée) environ – Un pré nommé l’Etang dudit lieu de la Ville contenant 78 a (2 hommées) environ – Le pré en l’aire de la Ville près l’aire dudit lieu contenant 78 a (2 hommées) environ – Une pièce de terre nommée l’Etant énervée de la Ville contenant 78 a (6 boisselées) environ – Celle du Gats énervée dudit lieu de la Ville contenant 56 a (2,5 journaux) environ – Celle du Vigneau près le jardin de Beauvais énervée dudit lieu de la Ville, contenant 1 ha 4 a (2 hommées) environ – Celle de la Prairie neuve contenant 1 ha 56 a (3 journaux) environ – Celle du Guibert énervée comme celle ci-dessus dudit lieu de la Ville contenant 52 a (1 journal) environ – Celle du Cimetière énervée de la Ville contenant 1 ha 56 a (3 journaux) environ – Le cloteau de la Barrière contenant 39 a (3 boisselées) environ, énervé dudit lieu de la Ville – Les maisons du Petit Presbitère ayant chacune leur jardins et une planche de terre aboutant sur la marre des Nouels Filiers tenues à titre de ferme par Jean Bertron François Douisneau, sans réserve – Une maison nommée le Bas du Bourg près la fontaine et la chapelle dudit bourg de Gené, composée d’un seul appartement par bas à cheminée, un grenier terrasse au dessus, une planche de terre au derrière de ladite maison, un petit jardin clos à part nommé le jardin du Bas du Bourg, contenant 5,2 a (3 cordes) environ, le tout tenu à ferme par la veuve Dupont – Le cloteau de la Maladry contenant 26 a (2 boisselées) environ, énervé de la maison de la Fuye – La pièce du cimetière énervée de ladite maison de la Fuye contenant 52 a (1 journal) environ – (f°7) 5 planches dans les grands jardins dudit bourg de Gené énervées de ladite maison de la Fuye contenant 26 a (2 boisselées) environ – La pièce du Gatz énervée de ladite maison de la Fuye contennt 52 a (1 journal) environ – Les 2 pièces des Bronays se tenant contenant 156 a (3 journaux) environ, énervées de ladite maison de la Fuye – La pièce du Marvillet et un petit pré au bas, les deux se tenant, contenant 52 a (1 journal) environ, énervées da ladite maison de la Fuye – Le lieu et métairie de Barbe-Torte tel qu’il se poursuit et comporte circonstances, appartenances et dépendances, sans aucune exception, retenue ni réserve, tenu à titre de ferme par la veuve Guinefolle – Une chambre de maison sis au village de la Vivandaye, à cheminée, grenier et terrasse sur icelle, un jardin clos au devant, nommé le jardin du devant, contenant 13 a (1 boisselée) environ, une autre partie exploitée par la veuve Grégoire – Une chambre de maison au susdit village composée de 2 appartements par bas, dont un a four et cheminée, grenier et terrasse sur iceux, un petit jardin au devant clos à part … contenant 2,6 a (4 cordes) – Une autre petite maison audit village tenue à loyer par Nicole Bodiau, grenier carrelé sur icelle, une petite planche de jardin contenant 0,34 a (1,5 corde) environ – Le lieu et closerie de la Taraudais au village du même nom composé d’une chambre de maison par bas à four et cheminée, d’une autre petite chambre à côé au bout de laquelle ont les toits à porcs, l’étable aux vaches – Un corps de maison servant d’écurie au bout de laquelle est une grange et le pressoir – Un jardin clos à part contenant 9,5 a (1,5 boisselée) environ – Un autre petit jardin nommé le jardin de derrière dans lequel est l’aire contenant 13 a (1 boisselée) environ – (f°8) Un pré nommé la Gruaudais contenant 78 a (2 fortes hommées) environ – Les grands cloteaux se tenant contenant 40 a (2 journaux) environ – La pièce de Saint Nicolas en hache contenant 21 a (3 boisselées) environ – La pièce de la Giraudais contenant 26 a (2 boisselées) environ – Celle de la Fontaine contenant 65 a (5 boisselées) environ – Celle du Petit Candé contenant 39 a (5 boisselées) environ – Celle du Moulin contenant 78 a (1,5 journal) environ – Celle des Ruaux contenant 78 a (1,5 journal) environ – Le cloteau du Petit Laurier contenant 13 a (1 boisselée) environ – La pièce de Boisnet contenant 26 a (2 boisselées) environ – 2 pièces de terre se tenantes nommées les Saucereaux contenant 1 ha 56 a (3 journaux) environ – Une maison jardins terres et pré au bourg de Saint Martin du Bois
(f°10) A l’instant ont comparu Guillaume Rabeau marchand fermier et dame Marie Guillot son épouse, demeurant en la maison de saint Amadou commune de la Selle Craonnaise (Mayenne), Jean Guillot de la Borderie propriétaire et dame Aimée Guillot son épouse, demeurants à la maison de la Beauvais commune de Gené, lesquels après avoir pris lecture et communication des partages de l’autre part et avoir sérieusement réfléchi sur la manière dont ils sont faits, ont dit ne pouvoir les faire plus justement et être prets à les tirer au sort sans y vouloir rien changer, augmenter ni diminuer. Pourquoi chaque lot numéroté 1, 2 et 3, mis et inscrits sur un morceau de papier roulé chacun, lesdits 3 morceaux de papier ayant été mis dans un chapeau et tirés au sort, le résultat a donné, scavoir : 1er lot à Guillaume Rabeau et Marie Guillot, 2ème lot à Jean Guillot de la Borderie et Aimée Guillot son épouse … »

Nicolas Gebu et Louise Faucillon vendent des terres : 1624

Je descends des FAUCILLON mais je n’ai pas connaissance de cette Louise Faucillon épouse de Nicolas Gebu.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 18 mai 1624 après midy par en la cour du Lyon d’Angers endroit par devant nous René Billard notaire d’icelle fut présent en sa personne honorable homme Nicolas Gebu sieur la Fourière tant en son nom que au nom et procureur de honorable femme Loyse Faucillon sa femme autosisée à la poursuite de ses droits et fondé de procuration de ladite Faucillon passée par Me René Douault et Bonaventure Giraudeau notaires de la cour de sainte James près Segré ce jourd’huy avant midy, soubzmetant lesdits Gebu et ladite Faucillon et les biens de ladite procuration leurs hoirs etc o pouvoir etc confessent avoir fait en son nom et audit nom vendu quité cedé délaissé et transporté et encores vend quitte cède délaisse et transporte dès maintenant à présent à toujoursmais perpétuellement par héritage à Jehan Davy laboureur et Jehan Tabouret sa femme à ce présente stipulante et de son dit mari autorisée, leurs hoirs, scavoir est le lieu et closerie de la Tiefenaye composé de maison à laquelle il y a cheminée et avec les aireaux et issues qui en dépendent, le tout contenant 7 cordes ou environ ; Item ung petit jardin clos à part contenant 2 cordes ou environ joignant et atenant de toutes parts ladite maison et aireaux ; Item une pièce de terre appellée la Gaulterye close à part contenant ung journau ou environ, joignant d’un costé la pièce de terre du lieu de la Haulte Rivière d’autre costé le chemin tendant de Chazé à la Chapelle sur Oudon d’un bout la terre du sieur de la Haulte Rivière et d’autre bout la terre de Jehan Houssin de Mervenou ? ; Item une autre pièce de terre appellée les Perrières contenant 6 boisselées ou environ joignant d’un costé au jardin de la mestairie du Bois, d’autre costé la terre qui fut Guillaume Poitevin et des deux bouts la terre dudit lieu du Bois ; Item 2 boisselées de terre situées en une pièce de terre appellée les Perrières joignant dun costé la terre de Anthoine Hallopé d’autre costé la terre des Patris, abouté d’un bout la terre du sieur du Pont et d’autre bout la terre dudit lieu du Bois ; Item une pièce de terre appellée le Four du Bois clos à part, contenant 3 boisselées de terre ou environ joignant d’un costé la terre des hoirs feu Bouju, d’autre costé le chemin tendant de Chantelou à ladite mestairie du Bois, abouté d’un bout la terre desdits hoirs feu Bouju ; Item ung autre cloteau de terre appellé le Long La Vigne contenant 3 boisselées ou environ joignant d’un costé la terre desdits Patris et d’autre costé les jardins cy après, abouté d’un bout le dit chemin tendant de Chazé à La Chapelle sur Oudon, d’autre bout la terre desdits hoirs feu Bouju Garaudaye ; Item 3 petites portions de pré situées au pré du Saule l’une contenant 10 cordes ou environ, la deuxième 2 cordes ou environ et la troisième 3 cordes ou environ, lesdites 10 cordes joignant d’un costé le pré du Pont d’autre costé le pré de Jehan Houssin, abouté d’un bout la rivière d’Argault d’autre bout le pré des Lavoueres appartenant audit Dupont, lesdites 3 cordes joignant et aboutant d’un bout le pré dudit Dupont, abouté d’un bout le pré dudit Houssin et d’autre bout ladite rivière d’Argault, lesdites 2 cordes joignant d’un costé le pré dudit Dupont d’autre costé le pré de Noël Gaudin abouté d’un bout à ladite rivière d’Argault ; Item une petite fauche de pré contenant 6 cordes ou environ située en ung pré appellé les Preots joignant d’un costé la terre dudit Houssin d’autre costé le pré dudit Houssin abouté d’un bout le pré de la closerie du Doyenné et d’autre bout le jardin de (blanc) des Naudiers ; Item une autre petite portion de pré sise au pré du Bois Gilbert contenant 6 cordes ou environ joignant d’un costé le pré dépendant de ladite closerie du Doyenné, abouté d’un bout le pré dudit Houssin, d’autre bout le pré de Michel Perrault ; Item 5 planches de jardin sises en ung grand jardin appellé Lavigne contenant ensemble 2 hommées et demie ou environ lesdites 5 planches se tenant les unes les autres le tout joignant d’un costé la terre dudit Houssin d’autre costé la terre dudit Hallopé abouté d’un bout au jardin desdits Patris et d’autre bout au jardin dudit Gaudin et aux moulins feu René Trouillon ; Item 3 autres lopins de jardin sis en ung jardin appellé la Cheminière près ledit lieu de la Taferaye ? contenant ensemble 7 cordes ou environ, l’un joignant d’un costé le jardin dudit Perrault d’autre costé le jardin dudit Dupont abouté d’un bout le jardin desdits Patris d’autre bout le marreau cy après, le deuxième marreau joignant d’ung costé une ruette tendant dudit village aux terres dudit lieu, d’autre costé le jardin de Noël Gaudin, abouté d’un bout le marreau cy après et le jardin dudit Dupont, et le troisième marreau joignant d’un costé le jardin dudit Perrault d’autre costé le jardin desdits Patris, abouté d’un bout le jardin de Jehan Houssin et d’autre bout le petit chemin susdit ; et généralement tout ce qui peu compéter et appartenir de droit d’héritage auxdits Gebu et Faucillon sa femme audit lieu et environs dudit lieu du Quesfenaye et tout ainsi que lesdites choses se poursuivent et comportent sans rien en excepter ne réserver, et tout ainsi que lesdites choses ont esté exploitées par lesdits vendeurs leurs prédecesseurs fermiers et closiers, et comme en jouit encores à présent Pierre Patry closier dudit lieu, le bail duquel lesdits acquéreurs sont et demeurent tenus garder et entretenir ; lesdites choses tenues des fiefs et seigneuries dont elles sont tenues que les parties n’ont peu déclarer adverties de l’ordonnance royale, aux charges cens et debvoirs seigneuriaux et féodaux et fonciers quite du passé ; transportant etc et est faite la présente vendition cession délais et transport pour et moyennant le prix et somme de 400 livres, de laquelle somme lesdits acquéreurs ont présentement solvé et payé content audit Gebu tant en son nom que dudit nom, la somme de 200 livres … et le surplus lesdits acquéreurs sont et demeurent tenus paier et délivrer en l’acquit dudit Gebu et sa femme savoir à honorable femme Catherine de la Roche veufve feu honorable homme François Pasqueraye vivant marchand la somme de 160 livres tz …

Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

Les héritiers d’Hardouine Rouault transigent avec son veuf, qui n’est pas leur père, Angers 1607

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 22 mai 1607 avant midy, (Guillaume Guillot notaire royal Angers) sur les procès et différends meuz et espérez mouvoir au siège de la prévosté d’Angers entre Nicollas Leclerc cy devant mary de Hardouine Rouault demandeur à l’encontre de Jehan Faucillon héritier en partie d’icelle deffunte par représentation de Sébastienne Rouault sa mère, et encores Mathurine Rouault aussi héritière en partie d’icelle deffunte défendeurs d’aultre part, touchant les biens d’icelle deffunte qui consistent seulement en meubles dont auroit esté fait inventaire montant 61 livres et oultre y a la somme de 127 livres 18 soulz 4 deniers dont auroit esté fait inventaire devant le juge prévost de ceste ville revenant le tout à la somme de 188 livres 18 sols 4 deniers en quoy ledit Leclerc disoit estre fondé pour une moitié à cause de la communauté d’entre luy et ladite deffunte Hardouyne Rouault sa femme, et encores fondé d’avoir et prendre pour le tout la moitié desdits meubles à ladite deffunte sa femme appartenant d’aultant que icelle deffunte luy en auroit fait don par devant Lecourt notaire le (balnc= des présents mois et an, duquel don il demandoit l’enterignement et que lesdits héritiers payassent les obsèques pour leur part et portion,
et de la part desdits Faucillon les Rouault héritiers susdits estoit deffendu auxdites demandes d’aultant qu’ils disoient que ladite somme de 127 livres 18 sols 4 deniers inventoriée par devant mondit sieur le juge estoit provenue du labeur particulier de ladite deffunte qu’il debvoient avoir pour le tout et quant à ladite donnaison que elle estoit inofficieuse estant ladite deffunte décédée peu de jours après, offrant payer les debtes en tant qu’ils y seroient tenuz

    J’ai laissé des … pour un adjectif qui se termine en …euse
    Et le lendemain grâce à une proposition claire, j’ai abouti au terme INOFFICIEUSE qui me semble convenir dans le contexte (voir mon commentaire ci-dessous)

et sur ce que dessus circonstances et dépendances ont lesdites parties transigé pacifié et appointé comme s’ensuit, pour ce est-il que en la cour du roy notre sire à Angers par devant nous Guillaume Guillot notaire d’icelle furent présents et personnellement establies lesdites parties cy dessus demeurant scavoir ledit Faucillon en la paroisse de Bescon lesdites Thomas et Mathurine Rouault en ceste ville d’Angers paroisse de la Trinité, et ledit Leclerc aussi en ceste ville paroisse de St Maurille soubmectans confessent avoir fait entre eux ce qui s’ensuit, c’est à savoir que ledit don fait par icelle deffunte Hardouyne audit Leclerc par devant Lecourt notaire demeure bien et duement entériné et pour tous droits successifs qui pourraient appartenir auxdits Faucillon Thomas et Mathurine Rouault, ledit Leclerc leur a promis est et demeure tenu payer et bailler dedans ce jour la somme de 33 livres franche et quite exempte de toutes debtes et charges quelconques
et au moyen de ce ledit Leclerc est et demeure seigneur pour le tout de tous les biens à icelle deffunte appartenant contenuz par lesdits deux inventaires et dont elle est morte dame tant en deniers que meubles et ustenciles de mesnage dont lesdits Faucillon et Rouault ont cédé leurs droits et actions à iceluy Leclerc, lequel au moyen des présentes demeure tenu payer et acquiter toutes et chacunes les debtes d’icelle deffunte tant du louage de la maison où elle se tenoir en ceste ville que à l’hostellerie saint Jehan l’évangéliste de ceste dite ville frais de justice faits pour la confection des inventaires desdits deniers et meubles sans que lesdits héritiers en puissent estre recherchés en aulcune sorte et manière que ce soit et les a ledit Leclerc quité de toutes autres demandes et actions qu’il eust peu contre eux prétendre pour raison de ladite succession quelles qu’elles puissent estre, dont lesdits héritiers demeurent pareillement deschargés, dont et de tout ce que dessus les dites parties sont demeurées d’accord par devant nous, auquel accord transaction et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages etc obligent lesdites parties respectivement etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers à nostre tablier présents noble homme Me Jehan Heard sieur de la Chaslère conseiller au siège de la prévosté Me Estienne Toisonnier commis au greffe de ladite prévosté et Michel Guillot clerc tesmoins
lesdits Thomas et Mathurin Rouault ont dit ne savoir signer

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Mery Faucillon venu à Angers avec sa charte, Bécon les Granits 1617

je pense qu’habitant Bescon il n’ai pas dans ma lignée, car je descends des Faucillon qui sont un peu plus au nord.

J’ai mis à jour sur mon site :
mes relevés des baptêmes entièrement retranscrits chronologiquement puis triés alphabétiquement de Brain-sur-Longuenée 1587-1618 soit 98 vues d’un fascicule en ligne.
Je m’attaque aux sépultures qui pourraient aider à la reconstitution des familles, car j’ai tout relevé pour mes CRANNIER, FAUCILLON, GARDAIS et SEGRETAIN, mais je ne suis pas parvenue à progresser, seulement à créer des hypothèses.
Voir toutes mes familles

Je ne suis pas parvenue à bien déchiffrer et comprendre de quelle marchandise il s’agir, car Mery Faucillon est métayer et manifestement, comme il possède une charte, il est venu pour un autre corps de métier, acheter cette marchandise à Angers.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 23 mai 1617 avant midy, devant nous Jehan Baudriller notaire royal à Angers ont esté présents et establiz Mery Faucillon laboureur demeurant en la métairie des Mortiers paroisse de Bescon soubzmectant confesse debvoir et par ces présentes promet rendre payer et bailler à deux termes par moitié savoir sans la saint Jehan Baptiste et au jour et feste de Magdalenne le tout prochainement venant
à honneste homme Nicollas Huet marchand demeurant en ceste ville paroisse de la Trinité la somme de 6 livres tz pour la vendition et livraison d’une levée de clou de charte

    je n’ai pas compris ce qui a été vendu et si vous pouvez mieux déchiffrer la ligne, d’avance merci. J’ai supposé que les cloux de toute manière étaient vendus par un marchand d’Angers compte tenu des lieux de leur fabrication, le plus souvent en Normandie dont il les importait, mais bien sûr par de pluriel à clou mais j’ai souvent rencontré cette absence de pluriel à l’époque. Ensuite, je me suis dit que le métayer possédait la charte pour son métier et assurait sans doute la livraison des cloux à un charpentier local ou charron qui lui ne possédait pas de charte, car autrefois dans les transports le plus souvent celui qui transportait la marchandise en était propriétaire puis se refaisait payer.

ce jourd’huy auparavant ces présentes vendue et livrée par ledit Huet audit estably ainsi qu’il a recognu et confessé par devant nous dont il l’en a quité etc et à payer ladite somme dans lesdits termes dommages amandes etc oblige ledit estably luy ses hoirs etc et biens et choses à prendre vendre et et mesmes son corps à tenir prinson comme pour deniers royaulx renonczant etc foy jugtement condemnation etc
fait et passé audit Angers en nostre tablier en présence de Blaise Picard et Mathurin (effacé) praticien demeurant Angers tesmoings
lesdites parties ont dit ne savoir signer

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Dispense matrimoniale du 4 au 4e degré de consanguinité par Jacques Crannier entre René Ruau 27 ans, et Marguerite Faucillon 22 ans, Le Lion-d’Angers 1753

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série G624 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 2 février 1753 en vertu de la commission à nous adressée par monsieur Haudubois de la Chalinière vicaire général de monseigneur l’évêque d’Angers en date du 22 janvier 1753 signé Haudubois de la Chalinière et plus bas, Péan, pour informer de l’empêchement qui se trouve au mariage qu’on désir de contracter René Ruau et Marguerite Faucillon tous deux de la paroisse du Lion d’Angers, des raisons qu’ils ont de demander dispense dudit empêchement, de l’âeg desdites parties, et du bien précisément qu’elles peuvent avoir, ont comparu devant nous commissaire soussigné lesdites parties savoir ledit René Ruau âgé de 27 ans et ladite Marguerite Faucillon âgée de 22 ans accompagnés de Charles Ruau son père, Alexis Quettier procureur de fabrique de cette paroisse, René Crannier oncle maternel de ladite Faucillon, Gilles Moreau syndic de cette paroisse y demeurant parents et voisins qui ont dit bien connoitre lesdites parties et serment pris séparément des uns et des autres de nous déclarer la vérité sur les faits dont ils seront enquis, sur le raport qu’ils nous ont fait, et les éclaircissements qu’ils nous ont donné, nous avons dressé l’arbre généalogique qui suit de l’autre part

Jacques Crannier souche commune
Jacques Crannier 1 Jeanne Crannier épouse de Pierre Jolli
Jacques Crannier 2 Françoise Jolli épouse de Charles Ruau
Marguerite Crannier épouse de Faucillon 3 Charles Ruau
Marguerite Faucillon 4 René Ruau

ainsi nous avons trouvé qu’il y a un empechement de consanguinité du 4 au 4e degré entre ledit René Ruau, et Marguerite Faucillon
à l’égard des causes ou raisons qu’ils ont pour demander la dispense dudit empêchement, ils nous ont déclaré que depuis longtemps ils se seroient recherchés en mariage sans scavoir qu’ils étoient parents au dégré prohiné, et qu’en conséquence ils auroient été publiés deux fois, et même auroient passé outre audit mariage s’ils n’avoient été averti par un de leurs parents dudit empechement, qui se trouveroit même si l’un et l’autre cherchoient une autre alliance, d’autant que presque tous les habitans du Lion son parents, que ledit René Ruau ayant pris une closerie et ayant les ustenciles propres pour faire ladite closerie ladite Marguerite Faucillon y trouve son avantage, le dit Ruau ayant sa mère très infirme et même presque privée de la veue, auroit besoin pour la gouverner d’une personne remplie d’affection comme est ladite Faucillon, et d’autant que leur bien ne se monte du côté dudit Ruau qu’à la somme de 60 livres, en meubles et habits, sans aucun bien de fond et ladite Faucillon de la somme de 10 écus sans pareillement aucun bien de fond, ils se trouvent hors d’état d’envoyer en cour de Rome pour obtenir la dispense dudit empechement, ce qui nous été certifié par lesdits témoins cy dessus nommés, et qui ont déclaré ne scavoir signer fors les soussignés

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