André Aumonier est présent sur beaucoup de généalogies sur Geneanet, comme né à Saint-Coutant (Deux-Sèvres, 79) le 11 août 1706.
Or, il n’est pas né le 11 août mais le 11 novembre, ce qui signifie que la généalogie est arrivée à un tel point que peu savent lire mais beaucoup savent copier, et même copier n’importe quoi. J’appelle cela les FAKE NEWS de la généalogie.
André fils légitime d’André Aumonier et de Catherine Marsassault né du onze du présent moi a esté baptisé le 14 novembre 1706 parain Jean Brin et maraine Marie Menault qui ont déclaré ne scavoir siner fors ledit André – Le mois de novembre est écrit en abrégé, comme d’ailleurs il l’est le plus souvent, mais il faut un minimum de connaissances paléographiques pour lire les actes, et de plus en plus de généalogistes économisent cette phase des recherches, et écrivent n’importe quoi. Je ne descends pas d’André Aumonier, mais je peaufine en ce moment la généalogie d’un de mes nombreux beaux-frères, pour lui offrir pour ses 90 ans un document fiable, accompagné de tous les actes et de mon inévitable analyse.
Certains d’entre vous ont remarqué que j’ai une conception quelque peu différente de la généalogie. J’ai eu la chance, oui, on peut dire « la chance », dès les débuts des logiciels de généalogie de rencontrer violemment de telles horreurs. J’ai alors compris que si je voulais conserver à jamais la fiabilité de mes données et ne jamais les mélanger en quoique ce soit, il fallait éviter tout logiciel car il ne permet plus d’identifier l’auteur de chaque donnée. Mes études de mes familles sont donc totalement fiables.
Les innombrables copies de mes travaux sur Geneanet : exemple des Moureil
Autrefois, il y a plusieurs décennies déjà, je faisais la généalogie aux archives départementales avec papier et crayon sur les registres eux-mêmes, pas encore photographiés ni numérisés. Et il m’est arrivé parfois d’aller sans doute un peu vite et de faire une erreur en notant ce que je venais de lire. J’ai donc fait une erreur sur l’année de décès de Philippe Moureil à Saint-Etienne-du-Bois (85) que j’avais notée 1732. Et comme mes travaux sont copiés et mis sur Geneanet DANS MON DOS (sans même prendre contact avec moi) je découvre :
Ceci est copie de mon ancien travail et de mon erreur, et aucun n’a vérifié. Car voici le décès de Philippe Moureil, qu’ils ont aussi modernisé en Moreil :
Vous voyez que le prêtre qui a rédigé cet acte a fait l’économie de la date, mais elle est bien située le 13 janvier 1729 sur le registre de Saint Etienne du Bois et vous pouvez voir toute mon étude actuelle de sa famille, car je suis en panne pour remonter ce Philippe Moureil, qui avait pas moins de 57 ans à la naissance de son fils Louis, mon ancêtre, c’est à dire très âgé pour l’époque. Son village des Embardières est au sud de Saint Etienne du Bois, près de Palluau et Beaufou, le tout non loin des Lucs sur Boulogne. Alors, par contre si vous en avez plus sur Philippe Moureil merci de me faire signe.
mon étude en entier MOUREIL/MORILLE 1723-1900 Saint-Etienne-du-Bois (85) Rezé (44)
Nombreuses erreurs sur Geneanet pour Maisdon, devenus Maisdon-sur-Sèvre (44)
Je vous remets encore une grossière erreur sur Maisdon, celle du décès de Toussaint Leroy, car il y a eu plusieurs Toussaint Leroy contemporains, enfin au moins deux, probablement cousins mais à ne pas confondre
Je suis depuis 5 semaines à tenter de trouver mieux que ce que j’avais autrefois, il y 40 ans, relevé à Maisdon. Au passage, Maisdon ne s’appelait pas Maisdon-sur-Sèvre, mais Maisdon tout court.
Je vois de nombreuses erreurs sur Geneanet, et je pense qu’il existe chez ces généalogistes 2 sources d’erreur :
1/ ne remontent que sur les tables de relevés, et ne vérifient que plus que rarement
2/ ne s’occupent plus que rarement des parrains, marraines, et autres personnes présentes dans les actes et qui sont pourtant proches parents donc dignes d’intérêt pour établir les filiations
3/ ne tentent que rarement de reconstituer les fratries
4/ ne lisent qu’au point par point sans vue d’ensemble d’où l’abscence de vérification des cohérences
5/ beaucoup ne font que copier les autres
Jean Heurtin époux Branger n’est pas celui qui décède en août 1720
Maisdon le 6 août 1720 inhumé Jean Heurtin âgé de quarante ans ou environ décédé hier Il n’est absolument pas écrit 45 et en fait il existe un autre Jean Heurtin que l’époux de Jeanne Branger, qu’on trouve, entre autres, parrain d’un enfant de Jean Heurtin et Jeanne Branger, donc proche parent sans doute cousin. Il est aussi par ailleur impossible qu’avec 40 ans ce soit l’époux de Jeanne Branger car ils se marient en 1695 et il serait alors enfant. Il faut toujours regarder tout le registre pour comparer le mode d’écriture du prêtre car chacun avait son style, et on voit qu’il écrit très curieusement « ou environ », et par contre qu’il sait fort bien écrire « cinq » avec un Q bien nettement lisible
quarante ans ou environ
quarante cinq ans
Toussaint Leroy époux d’Hymène Maillard n’est pas décédé en 1736
car elle décède veuve bien avant, et aussi 2 de leurs enfants se marient sans leur défunt père, donc 3 actes prouvent qu’il est décédé avant 1689
Toussaint LEROY †/1689 x /1677 Hymeine MAILLARD †Maisdon 6 décembre 1693 « inhumé Imeine Maillard veuve de Toussaint Leroy, présents François Maillard, Mathurin Biron, Michel Riviere »
1-Mathurin LEROY la Maere en 1693 en Maisdon †1729/ x Maisdon 13.2.1691 « mariage Mathurin Leroy fils de defunt Toussaint et Hymene Maillard, avec dispense d’affinité obtenue de Rome, avec Marguerite Bureau mineure fille de feu Jacques et Jeanne Guilbaud, présents François Maillard, Marie Jasneau, Pierre Gaillard, Pierre Leroy et Mathurin Brochard tous parents » Marguerite BUREAU °ca 1663 †Maisdon 16.9.1729 fille de Jacques et Jeanne Guilbaud
11-Anne LEROY °Maisdon 3.1.1692 †idem 9.4.1714 SA la Hautière, filleule de Pierre LEROY
12-Marguerite LEROY °Maisdon 8.2.1694
13-Jean LEROY °Saint-Fiacre x Saint-Fiacre 23.11.1734 Madeleine ANDRÉ
2-N? (fille) LEROY x Pierre BARBOTIN cité en 1729
3-Jean LEROY x Saint-Fiacre 25.1.1684 Marie JASNEAU Dont postérité suivra
4-Marie LEROY x Maisdon 16 août 1689 Pierre MARCHAIS « mariage Pierre Marches fils de Martin, avec Marie Leray fille de defunt Toussaint et Hymoine Maillard, présents ledit Martin Marchais, François Maillard et Jean Viau leurs plus proches parents »
Pierre Heurtin époux Moriceau n’est pas décédé en 1724
L’acte qui suit illustre l’absence de cohérence recopiée par tous, car elle est décédée veuve en 1720 donc il ne peut pas être celui qui décède en 1724 :
Perrine Moriceau est inhumée à Maisdon « le 13 janvier 1720 Perrine Moriceau en son vivant femme de feu Pierre Heurtin, du village de la Feuvrie, décédée hier, environ 70 ans, présents Pierre Heurtin (s) Guillaume Heurtin, François Maillard [son gendre] Jeanne Branger [sa belle-fille épouse de Jean Heurtin] »
Pierre HEURTIN †/elle x ca 1665 Perrine MORICEAU °ca 1650 †Maisdon 12 janvier 1720
1-Jean HEURTIN x Maisdon 30 mai 1695 Jeanne BRANGER Dont postérité suivra
2-Pierre HEURTIN °ca 1664 †Maisdon 18 mai 1724 « inhumé Pierre Heurtin, 60 ans, décédé hier, présents Gilles Moriceau, Julien Cheneau » cité en 1723 au mariage de son neveu Jean Heurtin Il ne peut pas être l’époux de Perrine Moriceau car décédé avant elle
3-Guillaume HEURTIN cité en 1723 au mariage de son neveu Jean Heurtin
4-Perrine HEURTIN °Maisdon 23 février 1687 « baptisé Perrine fille de Pierre Heurtin et Perrine Moriceau, parrain Jean Heurtin (s), marraine Françoise Bouchaud » †Maisdon 21 novembre 1723 « inhumé Perrine Heurtin femme de François Maillard, 29 ans » x François MAILLARD