Reméré sur Gatien Coiscault de la métairie de Brenay : Challain-la-Potherie 1567

Ceci est un très curieux réméré. En effet, l’ancien propriétaire était Claude Laurent, mais il fait faire le réméré par François Trotereau, auquel manifestement il a cédé le droit de grâce. Autrement dit Gatien Coiscault se voir préférer un autre acheteur.

J’ai beaucoup étudié les COISCAULT mais je ne descends pas personnellement de ce Gatien qui est plus aisé que les miens.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, AD49-5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 30 mai 1567 en la cour du roy notre sire Angers (Hardy notaire royal à Angers) personnellement estably honneste homme Gatien Coiscault sieur de la Lice demeurant à Challain soubzmetant etc confesse avoir eu et receu en présence et à veue de nous de sire François Trotereau sieur de la Gricalière ? demeurant à Châteaubriant pour et en l’acquit de honnorable homme Claude Lorans sieur de la Grillouère la somme de 1 800 livres tz en or et monnoye de présent ayant cours pour la rescousse et rente du lieu domaine et métairye du Grand Brennoys avecques ses appartenances et dépendances, sis en la paroisse de Challain et coomme il a par cy davant et dès le jour 9 mars 1564 esté vendu par ledit Lorans audit estably pour ladite somme, o condition de grâce qui encores dure et prorogaiton qui en a esté depuis faite entre lesdites parties comme ledit Coiscault a recogneu et confessé par devant nous dont etc au moyen duquel payement et de la somme de 30 livres tz pour les frais et mises aussy payées présentement par ledit Trotereau pour et en l’acquit dudit Lorans et à laquelle les parties ont convenu par devant nous, sont et demeurent lesdites choses bien et duement recoussées et rémérées pour et au proffit dudit Trotereau ce stipulant et acceptant, et y a ledit Coicault renoncé et renonce par ces présentes et s’est pareillement ledit Coicault acquité par devant nous des fruits et fermes desdites choses du passé fors depuis le 9 mars dernier passé jusques à huy dont ledit Trotereau a promis faire faire raison par ledit sieur de la Guillouère ; à laquelle recousse quittance et tout ce que dessus ests dit tenir etc oblige etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et donné audit Angers en présence de Me Pierre Despinière advocat audit Angers et Hélye Germain demeurant audit Angers tesmoings »

Les neveux et héritiers de Jean Cohon sieur de Châtelais vendent la closerie du Mans : Noyen sur Sarthe 1639

La vente est à rente foncière au monastère de Noyen, dont la dame supérieure est Marguerite d’Achon, et la somme très élevée.
L’acte énumère les héritiers tous neveux ou petits neveux, et cet acte et le suivant qiu est sur l’étude COHON que j’ai en ligne, donnent Guillaume Houdusse dont l’un d’entre vous descend et s’est manifesté ces jours ci, aussi je lui adresse ce billet avec les vues originales qui lui serviront à jamais de preuve de rattachement aux Cohon.
Curieusement, Guillaume Houdusse, qui est présent, n’a pas signé cet acte, mais c’est un oubli, car l’acte un peu identique qui suit 3mois plus tard, et qui est dans mon étude COHON, comporte la signature de Houdusse.
Il serait intéressant au descendant de nous faire part de l’identification de cette signature comparée à celles qu’il a déjà de son côté, et de me le confirmer ou infirmer.

Enfin, j’ajoute que ce Jean Cohon, chanoine au Mans, était un oncle d’Anthyme Denis Cohon évêque de Nîmes.

Cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne, AD53-3E63 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :


Le 24 septembre 1639 après midi, devant nous René Boutin notaire royal à Château-Gontier y résidant, furent présents en leurs personnes, establis et deument soubzmis, Pierre Legros sieur de la Joyère marchand et Marie Cohon sa femme de luy suffisamment authorizée pour l’effet des présentes, demeurant en cette ville paroisse saint Remy, François Mellier apothicaire demeurant en la ville de Craon mary de Marguerite Cohon, tant en son privé nom que pour et au nom de sadite femme et comme procureur spécial de Jehan Marcoul notaire mary de Jehanne de La Cuche l’aisnée, demeurant au bourg de Cossé le Vivien par procuration passée par Pierre Hunault notaire royal résidant audit Craon le 24 mai dernier demeurée entre ses mains, Jacques Jousselin marchand demeurant audit Craon mary de Jehanne Cohon aussi tant en son privé nom que pour et au nom et soy faisant fort de ladite Jeanne Cohon sa femme, et encores comme procureur spécial d’illustrissime et révérandissime seigneur Messire Antime Denis Cohon évesque de Nismes conseiller du roy en ses conseils d’estat et privé, de noble Me Jehan Cohon commissaire pour sa majesté des Guerres en brouage par procuration spéciale passée par devant Bourichon et Dupuy notaires au chatelet de Paris le 12 juin 1638 et par lettres missives dudit seigneur évesque du 25 juillet dernier, qui sont pareillement demeurées es mains dudit Jousselin, et encore icelluy Jousselin comme ayant les droits cédés de Jehanne de La Cuche la puinée veuve François Foucault, et Guillaume Houdusse aussy marchand demeurant au lieu seigneurial de la Boussardière paroisse de Mée, mary de Guyonne Lorent, aussy tant en son nom privé que pour

(f°2) pour et au nom et faisant le fait vallable de ladite Lorent sa femme, et Me René Cohon prêtre curé de Douillet tant pour luy que pour ses cohéritiers en sa souche, et encores de Jehan et René (*** en f°6) les Mallnaultz nepveux dudit Houdusse, tous lesquels les Cohons Lorent les Delacuche et Mallenaut héritiers par bénéfice d’inventaire de deffunt noble et discret Me Jean Cohon prêtre vivant sieur de Chastellays, chanoine en l’église du Mans et tous lesquels lesdits Mellier Jousselin et Houdusse ont promis faire agréer et ratiffier ces présentes et à l’effet d’icelles et au garantage des choses cy après avecq eux solidairement obliger, et de ce en fournir par chacun d’eux actes vallables de ratiffication et obligation solidaire de ceux (*** suite en f°7) dont ils ont lesdites procurations et desquels ils se sont fait forts au cy après nommé dans 6 mois prochains à peine etc ces présentes néanmoins etc d’une part, et noble homme René Marmchays sieur du Petit Bois conseiller du roy recepveur du Taillon en l’élection dudit Château-Gontier y demeurant paroisse de saint Jehan l’évangéliste, aussi tant en son privé nom que pour et au nom (retour f°2) et comme procureur spécial de révérante dame sœur Marguerite d’Apchjon supérieure du monastère du saint Sacrement estably en la ville de Noyan et de l’ordre de Saincte Elizabeth comme il a fait apparroir par procuration spéciale passée par devant Peschard notaire royal soubz la cour du Mans demeurant audit Noyen le 21 de ce mois, la minute de laquelle signée sœur Marguerite Dapchon supérieure de Noyen, Noury et Peschard, est demeurée attachée à ces présentes pour y avoir recours quand besoing sera et à laquelle dame ledit sieur Marchais a pareillement promis faire ratiffier ces présentes et à l’effet et exécution d’icelles obliger et de ce en fournir aux sus nommés acte vallable de ratiffication et obligation dans 2 mois prochains venant, aussi à peine etc ces présentes néantmoings demeurant en leur force et vertu d’autre ; entre lesquels a esté volontairement fait le contrat de vendition pactions et obligations qui ensuivent


(f°3) c’est à savoir que lesdits Legros, Marie Cohon sa femme, Mellier, Jousselin et Houdusse esdits noms et en chacun d’iceux eux et chacun d’eux l’un pour l’autre seul et pour le tout sans division, renonçant au bénéfice de division, discussion d’ordre etc, ont recognu et confessé avoir ce jourd’huy vendu quité cédé délaissé et transporté et par ces présentes vendent quittent cèddent délaissent et transportent du rout dès maintenant promis et promettent garantir de tous troubles et descharges d’hypotèques interruptions évictions et autres empeschements généralement quelconques en faire cesser les causes, fournir et faire valoir tant en principal que cours d’arrérages audit Marchais audit nom ce stipulant et acceptant, lequel a achapté et achapte pour ladite dame supérieure et religieuses dudit monastère pour elles et autres supérieures et religieuses qui pourront leur succéder en iceluy la somme de 240 livres tz de rente foncière annuelle et perpétuelle que lesdits vendeurs esdits noms ont dit et assuré leur estre deue chacuns ans au terme de Toussaint par François Dean sieur de la Poulletrye marchand demeurant au forsbourg d’Azé de ceste ville sur à cause et pour raison de la terre fief et seigneurie


(f°4) de Mans située en la paroisse de Noyen sur Sarthe appartenances et dépendances d’icelle que lesdits vendeurs luy auroient ce jourd’huy baillée et transportée audit tiltre de rente foncière plus à plain mentionnée et spécifiée par le contrat du bail et prise à rente de ce fait et passé par devant Me Jacques Collin notaire de cette cour ; pour de ladite rente de 240 livres tz se faire par ladite dame supérieure et religieuses dudit monastère et autres supérieures et religieuses qui leur succéderont audit monastère payer servir et continuer chacuns ans à l’advenir dudit sieur Déan ses hoirs et ayans cause au termer porté par ledit contrat, en jouir faire et disposer comme bon leur semblera, tout ainsi que lesdits vendeurs esdits noms feroient et faire pourroient cessant ces présentes les mettans et subrogeans du tout en leur lieu et place droits noms raisons et actions à eux appartenans à cause dudit contrat de bail et prise à rente grosse duquel ils ont à ceste fin présentement baillée et délivrée audit sieur Marchais ; à tenir et ladite rente des fiefs et seigneuries de Noyen et autres dont les choses subjettes à icelle se trouveront mouvantes, soit à foy et hommage ou censivement, aux charges cens rentes foncières et debvoir antiens et accoustumés


(f°5) que les parties advertyes de l’ordonnance royale n’ont peu déclarer, de ce faire interpellées, lesquelles charges et debvoirs ledit acquéreur audit nom paiera et acquitera pour l’advenir quitte des arrérages du passé ; transportant etc ceste présente vendition ainsi faite pour le prix et somme de 6 400 livres tz que ledit sieur Marchais esdits noms et en chacun d’eux seul et pout le tout sans division etc renonçant etc comme dict est a promis et s’oblige payer auxdits Legros Mellier Jousselin et Houdusse en ceste ville maison dudict Legros dans 8 mois prochains venans, et outre ont iceux vendeurs esdits noms vendu comme dessus audit Marchais stipullant esdits noms les bestiaux et sepmances en ce qui leur en appartient sur ledit lieu du Mans pour la somme de 200 livres tz que ledit Marchais a pareillement promis payer et bailler auxdits Legros Mellier Jousselin et Houdusse en la maison dudit Legros dans ledit temps de 8 mois prochains, et jusques au paiement réel desdits sommes de 6 400 livres par une part et de 200 livres par autre, en payer servir et continuer par ledit Marchais esdits noms la rente ou intérest à la raison du denier dix-huit, à commencer du jour et feste de Toussaintz prochain, sans que la stipulation et paiement desdits inthérests puisse empescher ne retarder l’exaction du sort principal ledit terme


(f°6) escheu ; au paiement desquelles sommes tant en principal qu’inthérest ladite rente de 240 livres tz ainsi vendue est et demeure particulière et par privilège spécial affectée …

Madeleine Romier verse 3 000 livres à sa fille et son gendre, 11 ans après les avoir promis par leur contrat de mariage : Sainte Gemmes d’Andigné 1621

Les dots sont presque toujours payées rapidement en Anjou, et j’ai déjà observé par contre en Normandie des retards plus que fréquents et fort longs, voire une génération, pour payer les dots.
J’en conclue que Madeleine Romier est native d’une province où l’on pratique le retard de versement de la dot, car si elle avait été angevine, jamais elle n’aurait pratiqué un tel retard.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le lundi 22 mars 1621 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers, fut présente et personnellement establye demoiselle Magdelaine Laurant femme et espouse de Charles Lerestre escuyer sieur de Laubinière y demeurant paroisse de Ste James près Segré, à ce présent et de luy suffisamment authorisé quant à ce, laquelle après que lecture luy a esté faite par nous notaire de l’acquit de la somme de 3 000 livres consenti par ledit Lerestre à damoiselle Magdeleine Romier dame de Bourgeolly (sic, pour « Bourg Joli ») sa mère en déduction de 6 000 livres tz de deniers dotaux passé par devant Bertran notaire soubz cette cour le 10 janvier 1610 estant au pied de leur contrat de mariage du 19 décembre précédent, elle a de son bon gré et libre volonté loué ratiffié confirmé et approuvé et par ces présentes loue ratiffie et confirme et approuve ledit acquit et promet n’y contrevenir ains l’entretenir, tout ainsy que si elle y eust esté présentes en personne, ladite Romyer à ce présente et acceptante ; et à ce tenir etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers en notre tabler présents Me Nicolas Jacob et Jean Granger praticiens demeurant audit Angers tesmoins

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Au temps où Brissac était Braichessac, voici René de Cossé et Charlotte Gouffier, 1518

    Je ne suis parvenue à déchiffrer le nom de la femme de Laurent. Voici donc toute la page de cet acte abimé par l’eau et les vers.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 23 juin 1518 en notre cour royale à Angers (Huot notaire Angers) personnellement estably noble et puissant messire René de Cossé chevalier seigneur de Braichessac premier pannetier et grand faulconnier de France gouverneur d’Anjou et du Maine tant en son nom que pour et au nom de dame Charlotte Gouffier son espouse d’une part, et noble homme maistre Philippe Laurens docteur en médecine sieur de la Salmonière conseiller ordinaire de la reine, et maistre René Quentin licencié ès loix au nom et comme procureur especial de damoiselle Simone Auvroy ? femme et espouse dudit Laurans … a ce jourd’huy en faisant ces présentes fait apparoir de ses lettres de procuration especiale laquelle sera attachée aec la grosse des présentes pour ledit de Cossé soy estably de ladite cour deument soubmis eulx etc et chacun d’eulx esdits noms et qualités leurs hoirs etc et ledit procureur leurs biens et choses de ladite procuration ou pouvoir etc confesse que pour assoupir et mettre fin aux procès questions et différents … meuz et pendant entre ledit de Cossé et sa femme d’une part, et ledit Laurens et sa femme d’autre ils ont fait et par ces présentes font les transactions accords conventions et permutations cy après c’est à savoir que ledit de Cossé a cédé délaissé et transporté et par ces présentes cède délaisse et transporte audit Laurens et sa femme lequel Laurens et ledit procureur de sa femme ont pris et accepté pour ledit Laurens et sadite femme leurs hoirs etc la somme de 300 livres tournois de rente que ledit de Cossé acquist autrefois du sieur Savary escuier sieur de la Crillanière père de ladite … par une part, et la somme de 100 livres tz aussi de rente que ledit de Cossé a acquis de noble homme Jacques Audebault qui icelle rente avoit acquise dudit René Savary sur tous et chacuns les biens et choses dudit René savoir selon et ainsi que est contenu ès lettres de constitution sur ce faites aussi a cédé ledit de Cossé et par ces présentes cède et délaisse ledit de Cossé audit Laurens et sa femme leurs hoirs et ayans cause …
(encore 3 pages délavées et peu lisibles)

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Pierre Laurent, mari de Clémence Legouz, venu céder des titres à Jean Talonneau, Pouancé 1621

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 17 september 1621 avant midy en présence de nous Claude Garnier notaire royal à Angers et des tesmoings cy après Pierre Lorans écuyer sieur de la Vilette demeurant au lieu seigneurial de la Cheminaye paroisse de St Aubin de Pouancé mari de damoiselle Clémence Legouz s’est transporté en la maison ou demeure de noble homme Jehan Talonneau sieur de la Rivière sise près le port Lynier d’Angers et parlant à luy ledit Lorans a sommé ledit Talonneau de se transporter à une heure de l’après diner de ce jour en la maison de Levoyer marchand droguiste rue st Noz de ceste ville pour recevoir dudit Laurans les titres et papiers qu’il dit luy appartenir dont ledit Lorans est chargé concernant l’inventaire et ce en conséquence du jugement donné de monsieur le lieutenant particulier de ceste ville et luy baillant descharge valable, ledit Talonneau a fait réponse qu’il est prest de recepvoir lesdits tiltres et papiers et promet se trouver en la maison dudit Levoyer à ladite heure d’une heure de relever de ce jour, et dit ledit Talloneau estre en ceste ville pour cest effet et n’avoir autre affaire en ceste ville
dont audit Lorans ce requérant avons décerné acte pour luy servir ce que de raison

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Inventaire des meubles de feue Marie Derennes épouse de René Laurent, Angers 1572 (fin de l’acte)

la première partie a été publiée hier sur ce blog, et ici nous poursuivons l’inventaire avec les chambres d’en haut et le fameux trousseau préparé pour sa fille Marie.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

En la première chambre haulte estant sur la salle et en laquelle décéda ladite deffunte de Rannes avons trouvé les meubles qui s’ensuivent :
et premier une table de noyer tirante par les 2 bouts presque neufve et godronnée par le bas 18 livres
Item 6 cherres (pour les « chaires » qui étaient les « chaises ») de noyer tournées presque neufves à 50 sols pièce soit 15 livres
Item une autre cherre à hault doulcier en faczon de quaquetoire couverte de tapisserie plusque my usée 50 sols
Item une autre cherre … sans acoudouere faite à hault doulcyer et couverte de tapisserie fort usée 20 sols
Item un tabouret couvert de tapis de velours verd 10 sols
Item ung vieil escabeau de chêne et de noyer 10 sols
Item ung buffet de noyer godronné par le bas presque neuf garny de 2 guichets fermant à clef à 2 serrures par dedans aussi garni d’une lyette 25 livres
Lequel buffet a esté ouvert en présence des dessus dit et en iceluy a esté trouvé ce que s’ensuit
et premier en la lyette d’iceluy plusieurs vieilles pièces de nulle valeur et que n’avons prisées et en l’un des guichets dudit buffet a esté trouvé deux bouestes de poudres cordialles et autres bouestes de terre qui servayent lorsque ladite deffunte estoyt malade, lesquelles ne requièrenet aucune apréciation, et lesquelles n’ont esté apréciées pour estre de petite valeur
Item en l’autre desdits guyschets a esté trouvé une paire de gants parfumés 5 sols
Item une vitre de myrouer 2 sols
Item une petitte bource de velours noir à usage de femme avecques un petit pacquet de lopins de soye de Florence 10 sols
Item audit guyschet a esté trouvé ung mouchoir auquel estoyt une cédule signée Jehan Cupif en dabte du 23 octobre dernier montant la somme de 292 livres tz
Item audit mouchoir a esté trouvé 14 escuz pistolets et 6 deniers monnoie par une part
Item audit mouchoir 40 escuz pistolets doubles et simples
Item audit mouchoir en ung lopin de papier trouvé 3 testons et 11 réalles tant simples que doubles
Item audit mouchoir 15 escuz soleil et et 6 demys escuz soleil aussi envolopés en papier
Item audit guyschet a esté trouvé ung petit buletin non signé contenant ce que s’ensuit « ce jourd’huy 12 juin 1570 j’ai presté à ma fille la Robinaye 40 doubles milerets ? et qui a esté parafé par nous à la requeste desdits (ici des ratures et on lit dudit Laurens) à ce qu’il en soyt varye (sic, et je ne lis pas vraye) »
Item audit guyschet a esté trouvé 2 demyes feuillets de papier esquels estoyent escriptes 2 sonnets adressants audit Laurent et à la dite deffunte et faits par ledit deffunt François Bailler lesquels n’ont esté prisés
Item en ladite chambre ung coffre de bahut en faczon de garderobbe couvert de cuir rouge et de fer blanc presque neuf de quatre pieds de long ou environ fermant à clef 12 livres 10 sols
Lequel bahue ouvert et en iceluy s’est trouvé le nombre de linge qui s’ensuit que ledit Laurens et Marye Laurens et ladite Bailler ont dit et confessé avoir esté mys à part par ladite deffunte pour le trousseau de ladite Marye pour lequel trousseau y a scavoir est 12 draps de gros lin neufs contenant 9 aulnes chacun en laize de 3 quartiers prisés pièce l’un portant l’autre 4 livres pour ce 48 livres
Item 12 autres draps de toille de brin tenant chacun 5 aulnes et demye en aulne blanc prisés chacun l’un portant l’autre 50 sols pour ce 30 livres
Item une autre douzaine de draps de brin en brin contenant chacun 4 aulnes et demye prisés pièce l’un portant l’autre 40 sols pour ce 24 livres
Item 10 douzaines de serviettes de toile de brin en réparon neufves prisées chacune douzaine l’une portant l’autre 50 sols pour ce 25 livres
Item 6 nappes de toile de brin en réparon tenant chacune une aulne 3 quartiers de longueur prisées l’une portant l’autre 14 sols pour ce 4 livres 4 sols
Item 5 nappes de toile de brin en brin presque neufves dont y en a partye contenant 3 aulnes et les autres 2 aulnes un quart prisées pièce l’une portant l’autre 20 sols pour ce 100 sols
Item 2 douzaines de grandes serviettes de lin presque my usées chacune douzaine 100 sols pour ce 5 livres
Item 2 tabliers de toile de lin l’un my usé tenant chacun 3 aulnes 6 quarts et demy de longueur dont y en a un plus que my usé prisés l’un portant l’autre 6 livres
Item 18 souilles d’oreiller de toile de lin et partie presque neufves et les autres my usées prisées ensemble l’une portant l’autre 4 sols pièce pour ce 72 sols
Item une douzaine et demye de couvre chef de gros lin dont y en a partie neufs et partie my usés prisés l’un portant l’autre 4 sols pièce pour ce 72 sols
Item un autre coffre de bahut de faczon de Flandres ferré à petites bandes de fer blanc fermant à clef et serrure par dehors contenant 4 pieds de long et presque my usé 4 livres
Auquel coffre l’on avoit accoustumé mettre acoustrements de nuit et autres menues hardes et autre linge qui en a esté tiré de dedans pour mettre avec autre linge pour inventorier
Item ung charlit de grand lit a lipenalle ? et les coustés godronés ledit charlit presque neuf sur lequel y a une couette de grand lit vestue d’une souille de linge seulement garnue de son traverslit vestu d’une souille de coustiz et le tout de bonne plenne ensemble une vieille paillasse et 2 mantes l’une blanche et l’autre verte presque neufves plus sur ledit charlit ung ciel de camelot rouge garny de 3 rideaux tant grands que petits et ledit ciel et rideaux garny de ses franges et frangettes de soye violette t blanche le tout presque neuf, le tout 72 livres
Item ung autre charlit moyen de pareille faczon du précédent et acoustré de pareille faczon garny d’une couette de pareille faczon garny d’une couette moyenne vestue de deux souilles dont y en a une de couetiz et garnye de son traverslit, avecques une vieille paillasse, 2 mantes l’une blanche et l’autre verte, presque neufves, le tout prisé ensemble 64 livres
Item une petite paire de landiers de fer garnis par le hault de cuivre 10 livres
Item ung petit coffre en faczon de boueste couvert de cuit doré et bandé à petites bandes de fer blanc fermant à clef et d’une serrure par dehors contenant 2 pieds de longueur et d’un pied en carré 20 sols
Auquel petit coffre avons trouvé plusieurs vieux linges qui servayent à la maladye de ladite deffunte de Rennes lesquels linges ont esté prisés 5 sols
et depuis a esté ordonné ledit inventaire estre parachevé par auctorité de justice fait audit Angers comme nous a dit ledit Meignan ne scavoir signer

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