Obligation sur René Pierres pour payer la dot de sa fille, Angers 1616

Guy Lailler est ici caution de René Pierres que je suppose son beau-frère, et ce pour une obligation de 4 100 livres destinée à payer la dot de sa nièce, fille de Renée Pierres. Louis Bitault, que je ne pense pas allié, est le 3e caution.

J’ai trouvé l’acte qui suit est aux Archives du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici ma retranscription : Le vendredi après midy 12 février 1616 par devant nous Jullien Deille notaire royal à Angers furent présents René Pierres escuyer sieur de Mebretin et damoiselle Françoise Dubois son espouse de luy authorisée quant à ce, demeurant en la paroisse de St Nicolas les Angers, en leurs noms et encores ledit sieur de Mebretin procureur spécial quant à ce de Guy Lailler aussi escuyer sieur de la Roche de Noyant et damoiselle Anne Pierres son espouse de luy authorisée par procuration passée par Me Hardouin Leroyer notaire royal de la court de Saint Laurent des Mortiers le 28 novembre dernier la minute de laquelle est demeurée cy attachée en nos mains pour y avoir recours,
et monsieur Me Louys Bitault sieur de la Haulte Verge conseiller du roy en sa cour de parlement de Bretagne et trésorier en l’église d’Angers, demeurant en ceste ville paroisse de Saint Jehan Baptiste
lesquels deuement establys et soubzmis soubz ladite court eulx et chacun d’eulx esdits noms et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc confessent avoir ce jourd’huy vendu créé et constitué et par ces présentes vendent créent et constituent par hypothèque général et universel, promis et promettent esdits noms garantir garantir fournir et faire valoir tant en principal que cours d’arrérages à honorable homme Pierre Huberet Me apothicaire demeurant en ceste ville paroisse de Saint Maurille ce stipulant et acceptant et lequel a achepté et achepte pour luy ses hoirs la somme de six vingt unze livres (131 livres) 5 sols tz de rente annuelle et perpétuelle payable et rendrable franchement et quitement par lesdits vendeurs esdits noms leurs hoirs audit acquéreur ses hoirs en sa maison audit Angers chacun an à pareil jour et date des présentes premier paiement commenczant d’huy en un an prochainement venant et à continuer
laquelle dite somme de 131 livres 5 sols tz de rente ledit vendeur esdits noms et en chacune d’iceulx l’un pour l’autre ont du jourd’huy et par ces présentes assise et assignée assient et assignent généralement sur tous et chacuns leurs bien meubles immeubles rentes et revenus quelconques présents et advenir, avec pouvoir et puissance audit acquéreur ses hoirs d’en faire déclarer plus particulière assiette en assiette de rente et auxditsv endeurs esdits noms l’admortir toutefois et quantes sans que lesdits général et spécial hypothèque puissent se faire préjudice ains confirmant et approuvant l’un l’autre
ceste vente création et constitution de rente faite pour et moyennant la somme de 4 100 livres ts payée contant par l’acquéreur auxdits vendeurs esdits noms qui l’ont receue en notre présence en pièces de 16 sols et autre monnaye ayant court suivant l’ordonnance et dont ils l’en quittent
à laquelle vendition création et constitution de rente et ce que dit est tenir etc dommages etc obligent lesdits vendeurs eulx et chacun d’eulx esdits noms et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division comme dit est, biens et choses à prendre vendre etc renonçant etc par especial esdits noms au bénéfice de division discussion et ordre etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers en présence de Me Pierre Desmazières et Jacques Baudin praticiens audit lieu tesmoins

Pierre jointe : contre-lettre mettant hors de cause Guy Lailler et son épouse, et Louis Bitault: « … ne aucune chose tournée au profit desdits sieur Bitault et desdits sieur et damoiselle de la Roche …
et par ce que lesdit sieur et damoiselle de Mebretin ont dit et assuré ladite somme de 4 100 livres prix dudit contrat estre pour employer au paiement des deniers dotaulx promis à damoiselle Renée Pierres fille dudit sieur de Mebretin de son premier mariage, espouse de Nicolas Jarret escuyer sieur de la Joubardière…

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.

Obligation créée par Guillaume Cordion et Béatrix Genet, Angers 1644

J’ai trouvé l’acte qui suit est aux Archives du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici ma retranscription : Le 22 juin 1644 avant midy, par devant nous Nicolas Leconte notaire royal et gardenotte à Angers, ont esté présents establiz et deuement soubzmis Guillaume Cordion marchand demeurant au bourg de Châtelais tant en son nom privé que ès noms et procureur spécial de Béatrix Genet sa femme, Pierre Bodin le Jeune aussi marchand demeurant audit Châtelais par procuration par nous passée le 10 de ce mbois et de noble homme Jacques Cohon sieur du Parc demeurant en ceste ville paroisse St Aignan par procuration aussi par nous passée le jour d’hier estant au pied de la susdite demourée cy attachée pour y avoir recours et auxquels en tant que besoing est ou deroit il demeure tenu d’abondant faire agréer ces présentes et à l’accomplissement d’icelles solidairement obliger et aux acquéreurs cy après en fournir ratiffication et obligation solidaire dans 15 jours prochains à peine ces présentes néanmoins,
soubzmettant esdits noms et en chacun d’eux seul et pour le tout sans division etc confesse avoir vendu créé et constitué proms et promet garantir fournir et faire valoir tant en principal que cours d’arrérages à messieurs les doyen chanoines et chapitre de l’église St Pierre de ceste ville à ce présents ès personnes de vénérable et discret Me Bonavenaure Boin et Marin Bougron prêtres chanoines lesquels ont achapté et achaptent pour eux et leurs successeurs doyen chanoines et chapitre de ladite église à l’usage de leur grand bourse, la somme de 12 livres 15 sols 7 deniers d’annuelle et perpétuelle rente hypothécaire rendable et payable franchement et quitement chascuns ans par les quartiers dont le payement de la première quarte eschera d’huy en 3 mois prochains et à continuer et faisant assiette de ladite rente laquelle lesdits vendeurs esdits noms ont du jour d’huy et par ces présentes assise et assigné généralement et spécialement sur tous et chascuns ses biens tant meubles qu’immeubles rentes et revenus présents et futurs et sur une pièce d’héritage seule et pour le tout sans que les général et spécial hypothèque se puissent préjudicier ains confirmer et approuver l’un l’autre o pouvoir express auxdits sieurs acquéreurs d’en faire déclarer plus particulière et spéciale assiette en assiette de rente sur une pièce ou plusieurs des biens et choses dudit vendeur esdits noms solidairement et à luy de l’admortir toutes foys et quantes
ceste présente vendition création et constitution de rente faite pour et moyennant la somme de 230 livres tournois payée et fournie présentement contant au vue de nous notaire et des tesmoings par lesdits sieurs acquéreurs audit vendeur estdits noms qui a receu ladite somme en bonne monnaye courante suivant l’édit du roy dont ils se contente et en quite et lesquels ont déclaré lesdits deniers estre ceuq qu’ils ont receu le 4 de ce moys de Pierre Gabory en l’acquit des héritiers de Michel Blaisteau prêtre Pierre Sarcher et autres obligés au contrat passé par Lefebvre le 25 mars 1578 pour l’admortissement de 6 escuz de rente tellement que audit contrat de création et constitution de rente et tout ce que dessus est dit tenir garder et entretenir et aux dommages obligent ledit vendeur esdits noms et en chacun d’eux sans division etc renonçant etc spécialement au bénéfice de division discussion et ordre de priorité et postériorité dont etc
fait audit Angers audit chapitre en présence de François Vabert et René Verdon praticiens audit Anges tesmoins –
PS : Le 15 juin 1651 par devant nous notaire susdit furent présents establis soubzmis lesdits de St Pierre acquéreurs au contrat cy dessus en personnes de nobles et discrets Me Ambroise Beauruau Bonaventure Bodin et Charles Baulière prestres chanoines en ladite église et députés dudit chapitre lesquels ont receu contant en notre présence de Jacques Pottier marchand demeurant à la Jacoppière paroisse de St Clément de Craon la somme de 230 livres pour le rachapt et admortissement de 12 livres 15 sols 7 deniers de rente et outre les arrérages … et a déclaré faire ledit paiement en conséquence de son contrat d’acquet qu’il a fait de certains héritages par ly achetés de Guillaume Cordion obligé audit contrat cy dessus, par contrat passé par Gastineau notaire royal audit Craon le (blanc) mai dernier …
Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.

Amortissent de rente hypothécaire sur Jean Robert, Noëllet 1749

Ceci est un exercice de paléographie, qui vient s’ajouter aux nombreux exercices disponibles sur mon site.

    Voir ma page qui recense tous les textes disponibles sur mon site pour s’exercer à la paléographie.
    Une partie de ces textes sont aussi accessibles sur le blog dans la catégorie PALEOGRAPHIE



Cliquez pour agrandir

Cet acte est issu d’archives privées aimablement communiquées – Voici ma retranscription : Le tresieme jour de mars mil sept cents quarante neuf après midy
Par devant nous Antoine Menard notaire royal en Anjou résidant à Pouancé paroisse St Aubin soussigné, fut présent Jean Robert marchand hoste demeurant au Bourg de Noeslet, lequel a reconnu avoir eue et reçu du sieur Jullien Jallot marchand tanneur demeurant audit Noeslet présent, la somme de deux cents livres pour l’extinction et amortissement de dix livres de rente hipotéquaire faisant la moitié de celle de vingt livres crée par deffunte damoiselle Françoise Le Monnier mère dudit sieur Jallot au profit dudict Robert par acte passé devane Me Charles Chauveau notaire royal à Candé le vingt cinq feuvrier mil sept cents quarante quatre raporté controllé,
l’autre moitié ayant été amortie par Me Pierre Jean Le Monnier sieur du Bignon bailly de cette ville comme tuteur naturel des enfants issus de son mariage avec déffunte dame Perrine Jallot fille de la ditte damoiselle Le Monnier, par acte reçu de nous le vingt janvier dernier duement controllé
ensemble reçu dix huit livres pour les arrérages échus de tous quoy ledit Robert quitte ladit sieur Jallot
à ce moien la ditte rente bien et duement amortie tant en principal qu’intérest, à cet effet il luy a remis grosse du contrat de créaiton susdatté dont ledit sieur Jallot le décharge
fait et passé en nôtre étude présence du sieur Pierre Jacques Armaron bourgeois et Jacques Peccot marchand demeurant audit Pouancé témoins à ce requis et appelés, et a ledit Robert déclaré ne scavoir signer, la minutte est signé J. Jallot, P. Armaron, J. Peccot et nous notaire susdit, controllé à Pouancé le vingt quatre mars mil sept cents quarante neuf par Desgrées qui a reçu trente six sols. Signé Menard

PS : Mémoire des redevances que nous sommes convenus avec Poirier pour aitre à moitié pour la métairy de la Girardière 1e fera 3 journée de couverture (2 mots illisibles) 2e plantera par an 4 arbrissau 3e le fossé 50 toises ou presqe 5e donnera par an 20 livres de beurre 6e donnera par an 6 poulaite et 6 chapon et la moitié de leffouail 7e randera la moitié du lin broyé 8e (2 mots illisibles) de froment pour le pain d’étrene 9e tuera par le an le cochon 9e élevea 2 ou 3 veaux comme il conviendra, comme la journée de carois ne sera point fixé 11e paier les taxe …

    ces dernières lignes n’ont rien à voir avec la quittance ci-dessus, et je suppose que Julien Jallot a utilisé ce bout de page libre pour prendre ces notes

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.

Rétrocession de rente foncière à Anceau de Chazé, Noëllet 1567

Nous retrouvons encore Anceau de Chazé, ici, il rachète une rente qu’il devait à un tiers. La somme est minime, car le principal se montait à 12 livres seulement, et ce pour un tiers de chambre de maison qu’il avait vendue à rente foncière, et qu’il rachète donc.

    Voir mes travaux personnels sur les de Chazé.

J’ai trouvé l’acte qui suit est aux Archives du Maine-et-Loire, série 2E681 – Voici ma retranscription : (le 23 août 1567 passé par Valleterre notaire de Candé – grosse en parchemin) Sachent tout présents et advenir que en notre court de Candé endroit par davant nous personnellement estably missire Jehan Gohier prêtre demeurant au lieu de la Pannetière paroisse de Nouellet soubzmettant luy ses hoirs ayant cause avecques tous et chacuns ses biens meubles et immeubles présents et advenir quelqu’ils soient (écrit « queuls quils ») confesse de son bon gré sans nul pourforcement avoyr aujourd’huy vendu quicté cédé délaissé et transporté et encores par ces présentes vend quicte cède délaisse et transporte à tous jourmais perpétuellement à nobles personnes Anceau de Chazé et Louyse Reverdy son espouse sieur de la Bataille demeurant au bourg de Nouellet ad ce présents et acceptans qui achaptent pour eulx leurs hoyrs ayant cause la somme de 12 deniers tz de rente annuelle et perpétuelle quelle somme ledit vendeur a par cy davant acquise de Margueritte Marcouault (ou Marconault ?) femme séparée de biens de Marin Lepelletier comme nous a aparu iceluy vendeur par contrat passé entre eulx par Jehan Chevalier notaire dabté le 11 des présents mois et an et laquelle somme de 12 derniers ladite Marcouault avoit droit d’avoyr et prendre par chacuns ans au terme d’Angevine sur lesdits Anceau de Chazé et Louyse Reverdy son espouze à cause et par raison de la tierce partye d’une chambre de maison sise au bourg de Nouellet baillée à tiltre de rente par ladite Marcouault audit de Chazé comme en apert par le contrat de baillée à rente passé par ledit Chevallier notaire pour en jouyr et user doresnavant par lesdits acquéreurs eulx leurs hoirs ayant cause de ladite somme de 12 deniers tz de rente et son espouse à leur plaisyr et vollompté transporte quicte cède et délaisse ledit vendeur auxdits acquéreurs ladite somme de 12 deniers ts de rente avecques tous les droictz et actions d’icelle rente pour en faire par lesdits acquéreurs comme de leur propre chose à eulx bien et deument acquise par tiltre de loyal acquest
et est faicte ceste présente vendition cession et transport pour le prix et somme de 10 livres tz quelle somme à esté ce jourd’huy poyée et baillée contant par lesdits acquéreurs audit vendeur en notre présence et à veu de nous tellement que ledit vendeur s’en est tenu à contant et bien poyé et en a quicté et quicte lesdits acquéreurs leurs hoyrs et ayant cause
à laquelle vendition et tout ce que dessus est dict tenir et accomplyr sans en faillyr ne jamays aller ne venir envers et défendre de tous quelconques empeschements envers touz et contre touz touttefoys que mestier sera oblige ledit vendeur ses hoys ayant cause avecques tous et chacuns ses biens meubles et immeubles présents et advenir quels qu’ils soyent renonczant par devant nous quant à ce et à toute chose qui pouroyent estre à cest fait contraire et y est tenu ledit vendeur par la foy et serment de son corps pris de luy donné en notre main jugé et condampné par le jugement et condamnation de notre dite cour à sa requeste
fait et passé au bourg de Nouellet maison desdits acquéreurs présent noble homme Louys de Chazé et Jullienne Ferré tesmoing ad ce requis et appelés le 23 août 1567
en vin de marché poyé par lesdits acquéreurs du consentement dudit vendeur la somme de 30 solz ta ainsy signez en la minute originale des présentes J. Gohier, L. de Chazé et M. Valleterre notaire soubz signé
Signé Valletere
Note au pied du parchemin – qui est quittance des ventes : Je Katherin Letort naguères fermier de la terre fief et seigneurie de la Roche Norman confesse avoyr eu et receu les ventes du contrat contenu dont je m’en suis contenté fait soubz mon seing le 15 août 1572. Signé Letort

Propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir – Le texte entre les signatures est partie de la note au bas du parchemin portant quittence des ventes

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.

Obligation crée par Pierre Lecercler au profit de Nicolas Lemasson, Angers 1608

Je vous mets la contre-lettre seulement, mais la liasse comprenait aussi l’obligation.
En effet, la contre-lettre est interessante parce qu’elle met hors de cause une femme qui était caution, et je voulais souligner que les veuves devenaient par la mort de leur époux de êtres à part entière capables d’être tutrices et gérer les biens des enfants, de prêter de l’argent, vendre, acheter, et même être caution.

J’ai trouvé l’acte qui suit est aux Archives du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici ma retranscription : Le 11 février 1608 après midy, devant nous Jullien Deille notaire royal Angers fut présent honorable homme Pierre Lesercler sieur de la Chapelière et y demeurant paroisse de Chastelais lequel deument soubzmis soubz ladite court ses hoirs confesse que combien que ce jour d’hui et présentement Marguerite Leroyer veufve feu Jehan Leroyer demeurant en ceste ville paroisse de la Trinité se soit en sa compagnie obligée solidairement vers Me Nicolas Lemaczon sieur de la Severne de la somme de 37 livres 10 sols de rente payable par années moyennant 600 livres mentionnées audit contrat et pour les causes d’iceluy, toutefois la vérité est que ladite Leroyer à ce fait pour faire plaisir seulement audit Lesercler et qui seul doit la dite somme encores qu’elle soit obligée par les obligations rapportées audit contrat

Obligation créé par les Eveillard de Noëllet au profit du chapitre de l’église d’Angers, 1588

Les papiers privés que vous voyez ces temps-ci sur ce blog concernent les Eveillard de Noëllet. Je n’en descends pas, mais ils tournent autour de mes ascendants et à ce titre je pense utile de ma part de les faire à fonds, avec tous les recoupements possibles dans les actes notariés que je découvre.
Voici donc ce jour 3 Eveillard, et leurs signatures, tous proches parents.

J’ai trouvé l’acte qui suit est aux Archives du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici ma retranscription : Le 26 septembre 1588 avant midy en la cour du roy notre sire à Angers (Jehan Bauldry notaire) etc personnellement establiz vénérable et discret Me Jacques Eveillard archidiacre d’Oultre-Loire et chanoine de l’église d’Angers demeurant en la cité d’Angers, honorables hommes Me Pierre Eveillard sieur de la Chevallaye demeurant en la paroisse de Noyllet en Anjou et Sébastien Eveillard fils dudit Pierre, lieutenant des eaux et forests d’Anjou, demeurant audit Angers paroisse de la Trinité,
soubzmettant chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc confessent etc avoir vendu octroyé créé et constitué et par ces présentes vendent etc à vénérables personnes les doyen chanoines et chapitre de l’église d’Angers ès personnes de vénérables et discrets Me Philipbert Leboyne et René Guilloyseau chanoines de ladite église leurs commis et députez et stipulant en ceste partie, lesquels pour et au nom et au profict desdits doyen et chapitre leurs successeurs et ayant cause ont achapté et achaptent la somme de 3 escuz sol de rente annuelle et perpétuelle rendable et payable à toujours mais perpétuellement par lesdits vendeurs et chacun d’eulx leurs hoirs et ayant cause à leurs coustz mises périls et fortunes auxdits doyen et chapitre leurs successeurs et ayant cause par chacuns ans au temps à venir franche et quicte en la cité d’Angers ès mains du boursier et recepveur à l’usaige et recepte de la grand bourse de ladite église aux 26 des mois de décembre mars juing et septembre par quartiers et egaulx paiemens le premier terne et paiement commençant le 26 décembre prochainement venant en continuant et laquelle rente de 3 escuz sol lesdits vendeurs et chacun d’eulx seul et pour le tout ont du jourd’huy constituée assignée et assise et par ces présentes constituent assignent et assient dès maintenant et à présent à toujours mais perpétuellement sur tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles et choses héritaulx rentes et revenuz et de chacun d’eulx leurs hoirs et ayans cause présents et avenir généralement et spécialement et sur chacune pièce seulement et pour le tout o puissance par eulx donnée auxdits doyen et chapitre leurs successeurs et ayans cause d’en faire plus ample assiette sy bon leur semble de proche en proche selon et en ensuyvant la coustume du pais sans que la généralité et la spécialité dérogent ne portent préjudice l’une à l’autre etc
voulu et consenty veulent et consentent lesdits vendeurs qu’au cas que contre eulx ou l’un d’eulx fust intenté procès pour le principal ou arrérages de ladite rente ou partie d’iceulx que ce néantmoings chacun d’eulx seul et pour le tout en puisse estre poursuivy combien qu’il y eust pleu constesté
et est faict ceste présente vendition pour le prix et somme de 37 escuz et demy sol payée baillée comptée et nombrée manuellement contant par lesdits commis et députez pour et au nom et des deniers desdits doyen et chapitre auxdits vendeurs qui l’ont eue prinse et receue en présence et à veue de nous en six vingt quarts d’escu et 45 francs de 10 soulz présentement bone et de poix dont etc en ont quicté etc
à laquelle vendition et tout ce que dessu est dict tenir etc ladite rente payer etc les choses héritaulx etc garantir etc dommaiges etc obligent lesdits vendeurs chacuns d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc à prendre vendre etc renonczans etc et par especial au bénéfice de division d’ordre de discussion etc généralement etc et au droit disant générale renonciation non valoir foy jugement condempnation etc
fait et passe audit Angers en la maison du dit archidiacre devant nous Jehan Bauldry notaire royal audit Angers présents Me André Belligne et Pierre Ceruau habitués en ladite église

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

en marge d el’acte ci-dessus : Le 29 novembre 1630 avant midy devant nous Jacques Chupin notaire royal à Angers …

    le chapitre a receu l’admortissement, soit 42 ans après, ce qui représente plus d’une génération

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.