- le mariage
civil établit par défaut la communauté
légale
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- La majorité des futurs font
un contrat de mariage, chez les marchands, officiers de
justice, artisants et boutiquiers, et même les laboureurs
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- Seul le mariage
civil est légal
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- Le mariage religieux tient lieu d'état
civil, donc le contrat de mariage commence toujours par
la promesse de mariage catholique la plupart du temps, protestant
parfois.
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- L'impôt
sur les successions, qui n'existait pas autrefois, a tout
changé : les parents ne sont plus libres de faire
ce qu'ils veulent.
- Les modes
de vie ont changé et les parents misent plus sur
les études offrant une situation
- Les transmissions
d'hoirie, autorisées fiscalement
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- Les parents font un avancement d'hoirs
à leur enfant qui se marie, quelque soit le milieu,
et j'ai déjà rencontré un procès
d'une fille de cordonnier de 19 ans contre son père
qui n'avait pas versé d'avancement d'hoirs. Cet avancement
sur les biens de la succession parentale à venir,
aussi vulgairement appellé « dot », n'est
pas obligatoirement le même d'un enfant à l'autre,
et les parents peuvent même déshériter
les uns au profit des autres dès ce moment. Ainsi,
pour favoriser une fille on peut obliger les autres à
entrer au couvent, même chose parmi les fils.
- Le contrat de mariage commence par
l'avancement d'hoirs pour la future, généralement
en argent liquide et/ou obligations et/ou hébergement,
et le trousseau, rarement détaillé en Anjou,
plus souvent en Bretagne. Suit celui du garçon.
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le régime des successions
favorise les enfants au détriment du conjoint survivant |
Le douaire est la portion de biens donnée
à une femme par son mari à l'occasion du mariage,
pour qu'elle en jouisse après son décès
jusqu'à sa mort, après quoi seulement ces biens
adviennent aux enfants |
la totalité des biens du conjoint décédé
passent au survivant s'il n'y a ni enfants, ni père et
mère vivants. |
Le douaire, en l'absence d'enfants, revient au
lignage du mari après le décès de la douairière
sans enfants. |