Provision d’office de notaire royal

Elles sont conservées aux Archives Nationales à Paris : depuis 1641, lacunes importantes au début.

Patrick Huguet me demande « Ma branche directe est composée d’une longue liste de Notaires Royaux, imperiaux… De 1180 environ à 1470 tous à Moissat 63 et Billom 63. Je voudrais remonter plus haut, j’ai interrogé les AD du 63 qui vont rechercher mais me laisse peu d’espoir, la chambre des notaires de 63, le château de RAVEL ou Philippe le Bel à sevit… Pour l’instant sans succes. Existe il d’autre piste soit au niveau national ou local ? »
Merci de me signaler l’oubli de ces provisions dans ma page sur les Notaires. Je viens de réparer cette lacune, grâce à vous.
Les fonds cependant ne couvrent pas les périodes qui vous intéressent. Il semblerait que le Puy-de-Dôme soit riche en archives pour permettre de remonter en 1180 des notaires !
Pour l’Anjou que je maîtrise, rien ne permet de remonter au-delà des années 1520 environ, quand on y parvient, et au bout de très longues années de labeur et aussi parfois de chance.
Mes travaux personnels s’arrêtent toujours lorsque les preuves, c’est-à-dire les documents d’archives originaux, se tarissent. Vous ne voyez donc aucun de mes ascendants remonter au-delà de 1500 environ, et encore, lorque j’y parviens. J’ai pourtant la chance de pouvoir consulter les archives notariales du 16e siècle, en partie conservées à Angers, alors qu’à Nantes où je demeure, elles commencent seulement un siècle plus tard !
Les notaires Angevins sont sans filiation continue, à quelques rares exceptions près, et encore de père à fils, fort rarement jusqu’à petit-fils. Les notaires, comme tous les notables, visaient le plus souvent pour leur fils une ascencion sociale, et le notariat n’est qu’un étape de cette ascencion : beaucoup d’offices sont plus importants.