Avenant au contrat de mariage de François Dauvour et Renée Lenfant, Bouchemaine 1544

le lendemain du contrat de mariage que je vous ai retranscrit ce jour sur ce blog, voici un avenant, que je n’ai pas tout à fait compris, car au final je ne sais plus très bien ce que recevra le futur ou non.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 13 mai 1544, (Huot notaire Angers) en la cour du roy notre sire à Angers personnellement estably noble homme Françoys Dauvour sieur de la Tousche et de Champbourreau soubzmectant confesse que comme il soyt ainsi que le jour d’hyer en traitant et accordant le mariage a estre fait consommé et accomply d’entre ledit Damour et damoyselle Renée Lenffant fille de noble homme Nicollas Lenffant sieur de Louzil et de damoyselle Guyonne Serpillon son espouze dame des Noulliz
et en faveur d’iceluy mariage ledit sieur de Louzil et sadite espouse eussent baillé quité céddé délaissé et transporté perpétuellement par héritaige audit Damour et à ladite damoiselle Renée Lenffant sa future espouse
le lieu domaine mestairye et appartenances de la Hourdrière situé et assis en la paroisse de Melay avecques bestes et autres meubles estant en iceluy lieu sans rien en réserver
que néanmoins ladite cession et transport auroyt esté faite au moyen de ce que ledit Damour auroyt promys poyer et bailler à ladite Serpillon la somme de 700 livres tz autrement n’eussent lesdits Lenfant et sadite femme baillé et transporté ledit lieu de la Houdinière auxdits futurs espoux, lesquelles choses dessus dites ledit damour a déclaré congneu et confessé estre vroyes et suyvant lesdites promesses et convencions dessus dites ainsi qu’il a confessé ledit lieu de la Houdinière (mangé) grande valleur que ne se pourroit monter le droit de partaige de sadite future espouse a promis et promet doibt et demeure tenu ledit Dauvour poyer et bailler auxdits Lenffant et Serpillon à ce présents stipulants et acceptants ladite somme de 700 livres tz laqulle somme ledit Dauvour pourra si bon luy semble convertir et employer et laquelle ledit Lenffant a voulu et consenty veult et consent par cesdites présentes estre par iceluy Dauvour convertys et employés en acquestz et achats d’héritaiges pour et au nom et au proffit de ladite Serpillon sa femme et lequel sera tenu censé et réputé le propre héritage de ladite Serpillon parce que ledit lieu de la Houdinière baillé et transporté auxdits Dauvour et sadite future espouse comme dict est estoyt le propre héritaige de ladite Serpillon ainsi que ledit Lenffant a confessé par devant nous
auxquelles choses dessus dites tenir etc et aux dommages etc obligent lesdites partyes respectivement l’une vers l’autre etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
présents à ce noble et discret maistre Jehan Du Vau prêtre curé de la Jumelière François Lenffant escuyer fils aysné dudit sieur de Louzil, Phelippes Salmon sieur de la Guerche et Françoys de St Georges sieur de Vaubouesseau tesmoings
fait et passé audit lieu de Louzil en la paroisse de Bouchemaine les jour et an susdits

Cet acte est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire, reproduction interdite. Cliquez pour agrandir

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4 réponses sur “Avenant au contrat de mariage de François Dauvour et Renée Lenfant, Bouchemaine 1544

  1. E.3955.(Carton.)-5 pièces,parchemin;3 pièces,papier.
    1391-XVIIIe siècle.- SERPILLON.
    -Testament de Jean Serpillon,sieur de La Giraudière,qui fonde divers services dans les églises de Saint-Léonard de Chemillé,de Montrelais,de Saint-Georges-du-Puy-de -La -Garde;-contrats de mariage de Guillaume Serpillon,sieur des Noulis,et de Jeanne Du Planty;-de Jean Serpillon et de Louise de Maligné;-fondation par Pierre Serpillon et Guillaume Clérembault d’une chapellenie en l’église de Saint-Denis de Doué;-présentation par Louise Serpillon de la chapelle Sainte-Catherine de son château de Maligné;-notes généalogiques du feudiste Audouys.
    (Série E.Titres de famille.A D du Maine et Loire.C.Port.)

  2. André Sarazin dit.
    En 1552,François d’Auvour,seigneur du Vau de Louerre,est un personnage assez mystérieux:son nom est inconnu des armoiriaux,et apparaît tout à coup…Il est seigneur de Chamboureau,à Epiré,quand en 1544,il épouse la fille du seigneur de Louzil,de Bouchemaine;le contrat du mariage est signé au château de la Roche de Serrant,mais le notaire,qui marque soigneusement les noms des parents de la future, »oublie »ceux du fiancé…
    En revanche,un grand seigneur est là,Magdelon de Brie-Serrant,qui approuve le contrat,parle en termes voilés « d’anciens héritages que recevra bientôt le futur »,d’une transaction enfin,autrefois faite entre défunt Péan de Brie son père et ledit François d’Auvour…
    Nous découvrons alors que la famille de Brie possède la seigneurie d’Auvour(l’actuel camp militaire près du Mans)et que sur la cheminée du Vau de Louerre,quoique très effacé,se lit encore le blason Brie-Serrant…
    Le mystère s’éclaire:Péan de Brie n’aurait-il pas donné le nom de son domaine d’Auvour à son bâtard bien aimé,et celui-ci probablement,avait été élevé selon la coutume du temps avec les enfants légitimes et pris par eux en amitié.Magdelon reconstruisait alors à grand frais Serrant et envoya ses maçons à son probable petit frère bâtard…
    Notre François d’Auvour eut un fils,Joseph,cité en 1561,et une fille,Claude,qui épousa un gentilhomme voisin,Jacques Du Vau,seigneur du Bois Noblet;à la fin de sa vie,elle substituera à son nom de Claude d’Auvour celui de Claude de Brie:voici confortées nos présomptions sur la naissance de son père;celles-ci nous ont été définitivement confirmées par une transaction de 1581 dans laquelle Josep d’Auvour,qui lui aussi à repris le nom de Brie,est reconnu par ses cousins de Serrant,non même comme bâtard,mais « issu d’un puîné »(Arch.de M et L.,IB 32 to 170 ).
    Le cas est loin d’être unique,à l’époque,de ces « gentils bâtards »objets de la prédilection de leur père,voire de leurs demi-frères.
    (Gens et Maisons du temps passé André Sarazin )

      Note d’Odile :

    Un grand merci, et je vais vous rechercher l’acte car il est bien possible qu’on puisse lire Dauvour aussi bien que Damour.

  3. Marie, vous êtes formidable, et on voit bien 4 jambes à DAUVOUR et j’ai donc rectifié l’acte ci-dessus grâce à ce qu’en a écrit Mr Sarazin et que vous avez trouvé.
    Singulier en effet comme je l’avais remarqué que tous ces de Brie au mariage de de DAUVOUR aliàs d’Auvour.
    Je pense donc que c’était en fils né hors mariage, et qu’à cette époque c’était BCBG ches les nobles, enfin une partie d’entre eux.

  4. j’ai Jehan Serpillon sosa qui a une fille Berthelonne ° v 1380 suis interressée

      Note d’Odile :

    Je ne remonte pas si haut avec les actes notariés que je trouve et retranscrit ici.

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