Marguerite Lefebvre et son fils Raphael Buscher ont emprunté 66 écus, Cherré 1588

et ont eu pour caution Jean Pasqueraie et Etienne Jolivet, donc il leur font ici une contre-lettre. Le fait que Pasqueraie et Jolivet soient caution des Buscher atteste un lien soit familial soit de voisinage amical et/ou solidaire certain.
Ainsi, je sais déjà de preuve certaine, qu’Etienne Jolivet est le beau-frère de Marguerite Lefebvre, car il a épousé sa soeur Marguerite.
Reste donc à savoir si Pasqueraie est de famille ou ami seulement.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle : ATTENTION, l’écriture de LEPELLETIER EST TRES SOUVENT QUASIEMENT INDECHIFFRABLE ET JE METS DES … PARFOIS MAIS JE FAIS L’ESSENTIEL POUR LE SENS DE L’ACTE :

Le 7 novembre 1588 en la cour du roy notre sire à Angers endroit (Lepelletier notaire royal Angers) personnellement establi honneste femme Marguerite Lefebvre veufve de deffunt Rafael Buscher et Raphael Buscher son fils sergent royal demeurant en la paroisse de Cherré soubzmectant etc chacun d’eulx seul et pout le tout sans division de personne ne de biens leurs hoirs confessent que combien que vénérable et discret Jehan Pasqueraye sieur de Cisse et Me Estienne Jolivet greffier de la juridiction consulaire des marchands Angers y demeurant se soyent mis constitués et obligés et ayent ensemblement chacun d’eulx seul et pour le tout tant en leur nom que pour et au nom et se faisans forts lesdits establis de ? Pasqueraye veufve de feu

    je ne suis pas parvenue à déchiffrer le prénom de cette Pasqueraie. Je vous ai surgraissé le passage

Symon Defaye vers les religieux prieur et couvent du moustier et collège saint Nicolas les Angers la somme de 5 escuz deux tiers de rente hypotécaire pour la somme de 66 escuz deux tiers d’ecu sol payée content comme du tout apert par le contrat de ladite vendition et création passé par nous notaire et combien qu’il soit porté et contenu par ledit contrat que lesdits Pasqueraye et Jolivet ayent confessé avoie receu ladite somme de 66 escuz deux tiers et d’icelle tenus pour contents néanlmoins la vérité est que lesdits Pasqueraye et Jolivet ne sont intervenus audit contrat de ladite vendition et création de ladite rente qu’à la prière et requeste desdits establis … et pour leur faire plaisir, et ont lesdits establis mère et fils chacun d’eulx seul et pour le tout eu pris et receu ladite somme et n’en ont lesdits Jolivet et Pasqueraye … rien receu de ladite somme … et partant on iceulx establis chacun d’eulx seul et pout le tout promis et promettent auxdits Pasqueraye et Jolivet présents stipulant et acceptant paier servir et continuer pour le tout et de leurs propres deniers pour l’advenir auxdits de saint Nicolas ladite rente de 4 escuz 10 sols pour partie de ladite rente par les quartiers et termes portés par ledit contrat et de fournir de leurs propres deniers … quitance de l’amortissement dedans 4 ans prochainement venant d eladite somme de 12 livres 10 sols de ladite rente dedans ledit temps et en tirer et mettre hors lesdits Pasqueraye et Jolliver et leur en bailler et fournir acquit quitance descharge vallable dudit principal et arrérages de ladite rente et les en garantir acquiter libérer descharger et rendre quites et indempnes le dit Jean Pasqueraye et Jollivet ce qu’ils ont stipulé et accepté et à ce tenir etc obligent lesdits establis eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc renonçant etc et par especial on lesdits establis renoncé au bénéfice de division, discussion d’ordre etc et ladite Lefebvre au droit velleien et à l’epistre du divi adriani à l’autentique si qua mulier et à tous autres droits faits et introduits en faveur des femmes que luy avons donné à entendre estre tels que femme ne peult s’obliger ne pour autrui intercéder mesmes pour son mari ni elle le faisoit elle en seroit relevée sinon que par express et de don propre vouloir elle y est renoncé, foy jugement condemnation, fait et passé audit Angers après midi présents Maurice Leprince et Pierre Salle demeurant Angers tesmoins, ladite Lefebvre a dit ne savoir signer

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog.

4 réponses sur “Marguerite Lefebvre et son fils Raphael Buscher ont emprunté 66 écus, Cherré 1588

  1. Bonjour Odile,
    Ce Jean Pasqueraye ne pourrait-il pas avoir un lien avec Symphorienne Pasqueraye donnée comme 1ère épouse de Raphaël Buscher par Bernard Mayaud?
    Si j’ai bien compris,vous avez donc découvert que Raphael avait un fils appelé lui-aussi Raphael, frère de Jacques et François. Jolie trouvaille! Ce qui est étonnant c’est que dans les documents ultérieurs il n’est jamais question de lui..Ce Lepelletier a vraiment une écriture épouvantable, votre mérite n’en est que plus grand.

      Note d’Odile :

    Bonjour Philippe
    On peut supposer que ce Raphaël a disparu avant le début des registres de Cherré, qui ne commencent qu’en 1624, alors que l’acte notarié ci-dessus est de 1588, date à laquelle ce Raphaël est adulte déjà.
    Si vous me survivez, vous trouveez peut-être un jour un acte qui indique une autre trace de ce Raphaël après 1588
    Cordialement
    Odile

  2. Bonjour

    Une Pasqueray vve d’un Simon Deffay

    Sans doute une piste de recherche pour moi, qui descend d’un Simon Deffai marié sur Cherré et dont les frères et soeurs sont baptisés sur Cherré entre 1608 et 1622. Leur père Jean Deffai est né vers 1580

    Concernant l’écriture des actes Lepelletier, je trouve bizarre que l’écriture n’est pas uniforme du début à la fin de l’acte. On peut croire que plusieurs notaires participent à la rédaction d’un acte. Si c’est la même personne, elle « bacle » ou ne s’applique pas du tout à la fin des actes (voir dés le début quelques fois)

    Bon 1er Mai
    Pluvieux par chez nous
    Stéphane

      Note d’Odile :

    Bonjour Stéphane
    Avez-vous une idée du métier de vos Deffay ?
    Pour l’écriture de Lepelletier, je suis de votre avis, le début est lisible puis cela devient des raccourcis épouvantables des mots et aucune formation des lettres, comme préssé d’en finir.
    Un notaire était toujours seul dans son étude en tant que notaire ayant acheté sa charge au roi, par contre il avait toujours avec lui un ou même le plus souvent à Angers, grande ville, deux clercs ou praticiens, qui étaient en fait des apprentis notaires si je peux ainsi vous résumer leur fonction. Donc ils apprenaient leur futur métier de notaire pour le cas où leur famille aurait les moyens d’acheter au roi la charge de notaire royale.
    Ici, pluvieux aussi.
    Bonne journée tout de même
    Odile

  3. Bonsoir

    non aucune idée de leur métier, Jeanne deffay fille de Simon, mes ancêtres à épousée un Jean Simon Mtre Maçon, je présume que la famille Deffay était également dans le Bâtiment.
    Si j’en juge par les mariage de Jean et Simon Deffay qui ont épousé les 2 soeurs Charlery de Contigné (registre commençant en 1668), il y avait un Olivier Gillier dans la famille Gilllier, lors des 2 mariages le même jour (sans doute à la suite du dc de Jacquine Gillier la même année), celui ci signe au 2 mariages.

    Cdt
    Stéphane

  4. Bonjour,

    Pour la famille Defaye j’ai un acte de vente daté du 19 avril 1561 de Cherré entre Jean Leproust époux de Mathutine Defaye à Jean Defaye et sa soeur Barbe . Aussi Pierre Defaye est cité.

    Je peux vous procurer cet acte de vente de terres.

    Bonne journée

      Note d’Odile :

    Bonjour
    J’étais précisément en train de relire cet acte car je voulais revérifier que le prénom non déchiffré (à ce jour) dans le passage ci-dessus ne ressemblait pas à Symphorienne, et il ne ressemble en rien ni à Symphorienne, ni à Phorienne, ni à Forienne.
    Par contre, j’étais en train d’émettre une hypothèse consernant Symphorienne Defaye que Bernard Mayaud cite comme « probable » première épouse de Raphaël Buscher. Je suppose qu’il a vu un acte quelconque la citant comme épouse de Raphaël Buscher, mais s’il n’avait pas connaissance du fils Raphaël Buscher, il ne pouvait tenter de supposer cette Symphorienne Pasqueraye épouse de ce fils aussi prénommé Raphaël.
    Si on continue cette hypothèse, et si on relit l’acte ci dessus, on a donc bien des Pasqueraye qui viennent traiter solidairement avec ce fils Raphaël Buscher fils de Raphaël, et ce point de solidarité familiale pourrait aussi appuyer l’hypothèse car dans les affaires on est le plus souvent lié en famille.

    Enfin pour votre proposition, c’est bien volontiers, mais je viens de regarder le calendrier du mois de Mai et j’en conclue qu’il reste peu de jours ouverts cette année.
    Merci d’avance
    j’accepte de le retranscrire même si c’est du Lepelletier notaire souvent illisible.
    Bonne pluie
    et pire, Metéo France annonce la même pluie pour longtemps encore
    Odile

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