Contrat d’association pour le bail important du moulin de Belaillé, Laval 1691

Le bail annuel de Belaillée est de 1 000 livres en 1691, ce qui atteste un moulin important. D’où la necessité d’y avoir plusieurs meuniers associés. Mais nous découvrons qu’il n’y a qu’un logement, et que 2 des 3 meuniers doivent louer un logement plus loin
Cet acte concerne mon étude de la famille BONHOMMMET x THOMIN, mes ascendants en Mayenne.

Cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne, AD53-3E2/146 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le 13 février 1691 après midy furent présents en leurs personnes Mathurin Lecomte et Julien Thomin meusniers demeurant au moulin du Verger paroisse d’Avenières d’une part ; et Marin Nepveu aussy meulnier demeurant au moulin de Belailée paroisse de la sainte Trinité d’autre part, entre lesquels a esté fait l’acte d’association qui ensuit, c’est à savoir que lesdits Lecomte et Thomin ont associé et par ces présentes associent ledit Nepveu acceptant avec eux pour un tiers au bail à ferme qu’ils ont de monseigneur le duc de la Tremoille des moulins appelés les moulins de Belailée situés dite paroisse de la Trinité, pour le temps de 7 années qu’ils en ont à commencer du premier juillet prochain, et finiront à pareil jour, à la charge par ledit Nepveu et à quoi faire il s’oblige soubs l’hypothèque de tous ses biens et par les mesmes voies qu’ils y sont obligés vers mondit seigneur le duc de la Tremoille de contribuer d’un tiers au paiement de la somme de 1 000 livres qu’ils sont obligés d’en payer de ferme par chacun an et par les demies années entre les mains de Me Hierosme Gaultier sieur de la Ville Audray conseiller de son altesse et receveur de mondit seigneur, et de satisfaire aussi d’un tiers à toutes les autres charges clauses conditions et stipulations raportées audit bail attesté de Me Charles Heaulme notaire royal et de nous notaire en date du jour d’hier duqual avons présentement donné lecture audit Nepveu de mot à autre qu’il a dit bien scavoir et entendre sans qu’il soit besoing d’en faire plus ample explications ;et attendu qu’il n’y a pas auxdits moulins trois logements pour les loger, a esté accordé qu’ils prendront tous trois un logis dans la rue Rivière proche lesdits moulins où ledit Nepveu demeurera ou lesdits Lecomte et Thomin s’ils le souhaitent, et en paieront la ferme tiers à tiers comme aussi que le logis qui sera le plus propre pour avoir de la volaille et pigeons et qu’ils y en mettent elles seront nourries à commun et y auront un tiers chacun ; sera ledit Nepveu tenu de faire ratiffier ces présentes à Marie Vannier dans 8 jours prochains et la faire obliger solidairement avec eux à l’exécution et entretien dudit bail à peine de tous dommages intérests et despens, ces présentes demeurant néanmoins en leur force et vertu ; dont avoins jugé les parties à leur requeste et de leurs consentements – fait et passé audit Laval présents François Chrestien Me boulanger et François Gillot praticien demeurants audit Laval tesmoins qui sont signé avec ledit Lecomte et nous notaire »

Contrat de mariage de Marguerite Tomin et Mathurin Moché : Avénières 1716


Voici l’un des multiples actes qui donnent TOMIN comme patronyme (j’ai beaucoup d’actes que j’ai moi-même étudiés)

Le patronyme de l’épouse de Guillaume Bonhommet est bien TOUMIN aliàs TOMIN et j’ai beaucoup de choses sur ce nom dans mon étude BONHOMMET (à la fin de ma longue étude qui fait actuellement 34 pages), et voici un contrat de mariage d’une TOMIN

Le milieu est là encore meunier comme mon LEBRETON époux BONHOMMET et on voit que le milieu n’a pas la fortune aisée.

Cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne, AD53-3E9/016 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 14 juillet 1697 après midy, par devant nous Louis Lancro notaire royal du Mayne à Avesnières lez Laval, furent présents en leurs personnes Mathurin Moché compagnon meunier fils de deffunts Mathurin et de Catherine Douxamy ses père et mère, demeurant au moulin du Gravier dite paroisse d’Avenières d’une part, et Marguerite Tomin fille de Michel Tomin marchand meunier et Marie Nepveu ses père et mère, demeurante avec eux au moulin de Cheré paroisse de Parné d’autre part, entre lesquels a esté fait les pactions de mariage qui suivent, c’est à scavoir que lesdits Moché et Tomin, procédant tous deux comme majeurs, que de l’advis authoirité et consentement, scavoir ledit Moché de Jean Moché laboreur son frère de père demeurant au lieu du Verger paroisse de Bouchamps, et de Pierre Douxamy aussy laboureur son oncle demeurant à la Charterie paroisse de St Vénérand, et ladite Thomin dudit Louis son père demeurant audit Moulin de Chéré, à ce présents establis et soubmis, ont promis se prendre l’un l’autre en loy de mariage fiancer et épouser en fasse se nôtremère ste église catollique apostollique et romaine aussy tost que l’un par l’autre en sera requis s’il ne s’y trouve empeschement légitime qui puisse mariage dissoudre, soubz les conditions cy après sans lesquelles ledit mariage futur n’auroit esté fait, conclud ny arresté, qui sont que ledit futur entrera audit mariage avec la somme de 100 livres qu’il a en main en argent, provenu de son péculle, et ladite future avec la somme de 60 livres en argent et 40 livres en hardes et linge qu’elle a à son usage, aussy provenu de son péculle… Fait et pasé audit Laval en présence de Julien Tomin marchand meusnier et René Hamon Me boulanger frère et beau-frère de ladite future épouse, et encores de Joseph Dugué contôleur des exploits et Louis Girard – Ledit Jean Moché a dit ne savoir signer »

Compte entre curateurs des enfants de défunt Gilles Bonhommet : Avénières 1655

Je tente de compléter mon étude BONHOMMET et j’ai encore un peu de travail, aussi attendez quelques jours pour aller voir mon étude terminée, car elle devient plus que documentée au fil des jours.

L’acte qui suit, mineur d’apparence, donne pourtant des noms et liens, et je sais que je descends de l’un d’eux, sans avoir pu encore déterminer si mon Jean et le fils de Gilles ou le fils de Jean Bonhommet.

Cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne, AD53-3E2-274 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

« Le 19 mars 1655 après midy, par devant nous Pierre Gaultier notaire et tabellion royal establi et résidant à Laval fut présent en sa personne et deument establi Julien Margotin, marchand tissier en toilles, mari de Perrine Bonhommet tant en ceste qualité que de curateur de Jean et Jacquine les Bonhommet frère et sœur de ladite Perrine, tous enfants et héritiers de defunct Jean Bonhommet vivant curateur des enfants mineurs de defunt Gilles Bonhommet son frère, demeurant au bourg d’Avenières, lequel après submission pertinente, pour ésciter au procès qui estoit sur le point d’estre intenté contre luy esdits noms et de l’advis et consentement de Pierre Cochery aussi marchand tissier, oncle maternel desdits Jean et Jacquine Bonhommet à ce présent, demeurant en la paroisse de St Vénérand, a promis et s’est obligé es noms et qualités cy dessus et en chacun d’ixeux solidairement un seul et pour le tout mesmes par corps, dans le jour et feste de Toussaint prochaine à peine de tous intérests et despens (f°2) à Pierre Janot mari de Renée Bonhommet et Jacques Rousseau mari de Magdelaine Bonhommet, lesdites Bonhonnet filles et héritières de deffuncts Gilles Bonhommet et Magdeleine Baron demeurant au bourg d’Astillé à ce présents et acceptants, la somme de 12 livres pour demeurer par ledit obligé esdites qualités quitte de pareille somme deue aux seigneur et dame de Biraguet pour arréraiges de tentes, et laquelle somme auroit esté emploiée par ledit deffunt Jean Bonhommet en l’acte en forme de compte raporté au pied de l’inventaire des meubles de ladite deffunte Magdeleine Baron veuve dudit feu Gilles Bonhommet passé devant Me Estienne Aubry notaire royal le 19 février 1642, ledit acte de compte du 18 mars 1643, prétendant ledit Jean Bonhommet en avoir fait le paiement à la dite dame de Biraguet et que néantmoins il n’auroit fait en sorte que ledit seigneur de Biraguet estoit sur le point d’en faire demande et ainsy au moien de la quittance obligation et de paiement (f°3) qui sera fait de ladite somme de 12 livres par ledit obligé esdits noms lesdits Janot et Rousseau feront le paiement desdites 12 livres ausdit seigneur de Biraguet en l’acquit dudit obligé, lequel à ce moien demeure quitte vers eux et ledit seigneur de 2 années et demie de 30 sols de rente raportée en ledit acquit passé par ledit Aubry le 4 may 1653 comme ayant lesdits arrérages en ladite somme de 12 livres, et de plus ledit obligé esdites qualités promet paier audit Janot la somme de 6 livres dans ledit terme de Toussaint prochaine pour demeurer quite de pareillesomme obmise à emploier au compte susdit pour une année de la ferme des héritaiges desdits mineurs et laquelle année appartient à ladite Renée Bonhommet et de tout ce que dessus avons (f°4) jugé les parties à leur requeste et de leur consentement, fait et passé en ladite ville de Laval en présence et de l’advis de Guillaume Duboys cousin dedits mineurs, demeurant en ladite paroisse d’Astillé, et de Me Pierre Poulain notaire royal et Jean Chasligne praticien demeurant audit Laval tesmoins. Lesdits Janot et Duboys ont déclaré ne savoir signer. »

Contrat de mariage de Jean Lebreton et Marguerite Poisson : Avenières (53) 1692

Jean Lebreton apporte 200 livres en argent et Marguerite reçoit 30 livrez de meubles mais ni l’un ni l’autre ne signent, seules les proches de Marguerite Poisson signent. Je revois cette famille, car j’en descends, et ce couple qui est bien dit « meunier » aura pour petite fille Juliene Lebreton, mon ancêtre au parapluie dont je vous parlais ces jours-ci, et quand je regarde encore cette descendance du couple Lebreton x Poisson, il y a une ascension sociale rapide inexpliquée, que je tente de revoir, cherchant à expliquer comment une telle ascension a pu être possible.

Cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne, AD53-3E9 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

(AD53-3E9/11 Lancro notaire royal au Maine résidant à Avenières lez Laval) « Le 4 avril 1692 après midy, furent présents en leurs personnes establis et soubzmis Jean Lebreton marchand meusnier fils issu du mariage de deffunt René Lebreton et Renée Buffet d’une part, et Marguerite Poisson fille issue du mariage de deffunt René Poisson et Magdelaine Arnoul d’autre part, demeurants en ladite paroisse d’Avenières, entre lesquelles parties a esté fait les conventions matrimoniales qui ensuit, c’est qu’en regard de tous leurs biens et choses comme majeurs, que en l’advis authorité savoir ledit Lebreton de Julien Thomin aussi marchand meusnier, François Leroy Me boulanger, et Charles Chapin marchand ses beaufrères, et ladite Poisson de ladite Arnoul sa mère, René Poisson et Jean Poisson ses frères, demeurant audit Avenières aussy à ce présents, ont promis se prendre l’un l’autre en loy de mariage fiancer et espouser en fasse (sic) de notre mère ste églize catollique apostollique et romaine aussy tost que l’un par l’autre en sera requis s’il ne s’y trouve empeschement légitime qui puisse mariage dissoudre soubs les conditions cy après sans lesquelles ledit mariage n’auroit esté fait conclud ny arresté, qui sont entreront audit mariage scavoir ledit Lebreton avec la somme de 200 livres qu’il a en argent et ladite Poisson avec celle de 60 livres qu’elle a en meubles et que ledit Lebreton a veus et examinés, tout quoy entrera en leur communaulté future qui s’acquerera entre eux du jour de la bénédiction nuptiale et à laquelle ladite future épouse pourra renoncer toutefois et quantes et reprendre et emporter quitte et franche toutes debtes quoi qu’elle y eust parlé, dont elle sera acquittée par le futur époux en l’hippoteque des présentes, sera ladite future épouse douarière de douaire coustumier lors ce que douaire aura lieu sans qu’il soit besoin d’en faire aucune demande en jugement quoyque la coustume de ce pays soità ce contraire, à laquelle pour ce regard et pour celuy d’entrer en communaulté du jour de la bénédiction nuptiale ils ont renoncé ; dont les avons jugés etc fait et passé audit Avenières en présence de Estienne Marie le jeune tissier et Guy Frais Me vendeur d’étoffes demeurant à Avenières tesmoings

Pauvreté d’un tuilier : l’inventaire après son décès, Avenières (53) 1766 (suite et fin)

Hier nous avons vu les meubles de défunt Joseph Veron laissant Françoise Moride veuve et 3 enfants mineurs. Je vous disais la pauvreté des meubles, linge et habits.
Vous aviez aussi sans doute remarqué une montrée assez rare dans un inventaire après décès, à savoir l’état de réparations des immeubles. Je pense que cela montre que Joseph Veron et François Moride ne sont pas propriétaires des lieux seulement locataires à bail à ferme.
Mais vous avez sans doute remarqué l’importance des marchandises déjà frabriquées ou en cours de fabrication, qui augmentent un peu la valeur des meubles.
Enfin, je vous mets ici les titres, et s’ils donnent peu de renseignements sur les liens familiaux, ils donnent par contre quelques dettes actives et passives, et les dettes actives surtout au nom de Françoise Moride, sans doute apportées en mariage et en dot, sont tout de même un peu conséquentes, de sorte que l’on peut classer ce tuilier presque au même niveau social qu’un métayer.

J’ai mis à jour avec cet inventaire ma page et mon tableau sur les inventaires. Hélas ce tableau ne donne pas de colonne à « livre constante », c’est à dire qui rectifierait l’inflation importante sur un siècle. Cela est sans doute utile, qu’en pensez vous, car c’est un gros travail ?

Acte des Archives de la Mayenne AD53-3E2-228 Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
(f°19) Titres et papiers : extrait de baptesme dudit defunt Joseph Verron, contrat du second mariage de défunte Marie Louise Lemercier sa mère avec Guy Bourdais, contrat de mariage dudit defunt Verron avec ladite Moride sa veuve – (f°20) pièces concernant le lieu et closerie d’Angleterre où se fait à présent l’inventaire et quittances – pièces concernant la propriété de 44 livres 10 sols de la demoiselle veuve Verron, à récompenser sur les deniers de la communauté – autres pièces par lesquelles le sieur Deschamps de la Bellangerie devoit à la demoiselle Françoise Moride veuve Verron 1 500 livres sur la Maillarderie paroisse de Changé dont ils avaient payé 440 livres …
(f°22) avons procédé à l’arrêt du présent inventaire en la forme qu’il est calcul fait du montant, il s’est trouvé au total la somme de 1 327 livres 13 sols y compris les debtes actives et debtes passives à celle de 514 livres 17 sols ; les meubles effets inventoriés aussi bien que les papiers ont esté mis à la garde de ladite demoiselle Moride »

Pauvreté d’un tuilier : l’inventaire après son décès, Avenières (53) 1766

J’ai déjà dépouillé un grand nombre d’inventaires après décès, et de différentes classes sociales. Je n’avais encore jamais vu les meubles ou objets estimés à moins de 5 sols, et je croyais même qu’on arrondissait tout à 5 sols près, mais ici, on a aligné au sol près, c’est incroyablement peu, et ce tuilier n’est pas riche.
Mais, chose extraordinaire, vous allez voir une croix et un miroir. Or, ces objets sont rares dans les inventaires. Je dirais même que le miroir est plus rare que l’argenterie, et son prix est cependant du même ordre que l’argenterie, car très élevé.
Alors, j’attire votre attention sur l’ascendance de sa veuve, née Moride, et manifestement plus aisée que son époux, qui a donc vécu une descente sociale. Car dîtes vous bien que j’en observe dans toutes mes recherches.
Voir mon étude de la famille MORIDE, car c’est une famille que j’ai longuement étudiée étant donné que j’en descends. J’ai été pompée (volée) sur cette famille depuis 30 ans par tous les indélicats qui fleurissent dans les bases de données et pompent chaque jour mon blog et mon site. Il y en a même qui ont été assez cons pour transformer le patronyme en Morice pensant que j’étais une conne. Je n’ai pas d’autre vocabulaire pour exprimer ce que je viens d’écrire.

Acte des Archives de la Mayenne AD53-3E2-228 Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le 16 septembre 1766 sur les 7 h du matin, inventaire des meubles et effets mobiliers titres et papiers, debtes actives et passives dépendant de la communauté d’entre defunt Joseph Verron marchand thuillier et damoiselle Françoise Moride sa veuve, fait au lieu et closerie d’Angleterre où ledit sieur Verron est décédé et où demeurant ladite demoiselle Moride paroisse d’Avenières, à la requeste et présence de ladite demoiselle Moride tant en son privé nom que comme commune en biens avec ledit deffunt, que mère et tutrice d’Anselme, Françoise Anne et Joseph Verron enfants mineurs d’ans de leur mariage, et en présence et du consentement de Gabriel Delais marchand tisserand mari de demoiselle Marie Verron, oncle paternel (f°2) desdits mineurs, et de Jean Marteau marchand cousin paternel demeurants paroisse de saint Vénérand et la Trinité dite ville, lesquels y ont assisté pour la conservation des droits desdits mineurs. Duquel inventaire a été procédé sous la réserve des droits et actions respectifs des parties. Par nous Louis Rozière et Pierre Lemonnier notaires royayx résidents à Laval, en assistance de François Engerville marchand frippier apréciateur et proclamateur ordinaire de meubles demeurant paroisse dela Trinité, dont les parties ont respectivement convenu après nous de luy prit et receu le serment en tel cas requis comme ensuit :
Dans la salle d’entrée : une cramaillère de fer 15 sols
(f°3) Une marmite de fer 1 livre 5 sols
Une cuiller à pot de fer avec une écumoire d’erain 13 sols
Une pelle à feu canée avec une pinse 10 sols
Une petite marmitte avec son couvercle de fer 15 sols
Un gril de fer 5 sols
Une thuille de fonte, un trepied à tourneret ? et une rotissoire à pain 1 livre 10 sols
Un bassin d’erain 10 sols
Ce qu’il y a de potterie de terre et gueslande [pas trouvé le sens] 1 livre
Un moyen chaudron d’erain 2 livres 10 sols
Un grand chaudron d’erain persé avec son trépied de fer 10 livres
(f°4) Un souflet 4 sols
Une lampe de fer blanc 3 sols
Un chandelier de potin et de fer et une mouchette 15 sols
Une petite dedoille ? 15 sols
Un petit drenois ? avec une banselle 2 livres
Une grande huge de chêne 8 livres
Une couchette de chêne avec sa paillasse 3 livres
Une couette de plume de volaille ensouillée d’un vieux couestis 8 livres
Un petit oreiller de plume d’oye ensouillé d’un vieux couetis 2 livres 10 sols
Un lodier de toile 3 livres
(f°5) Une couchette à barreaux pou enfant avec sa paillasse 1 livre 10 sols
Une petite mante de laine blanche 1 livre
Une petite couette de plume d’oye ensouillée de toile avec un petit oreiller ensouillé d’un vieux couetis 15 livres
Un tour de cheminée de toile ?? avec lair de la cheminée ??? 10 sols
Un charlit de chêne, sa paillasse, vergette de fer, pentes et rideaux de toile à carreaux 15 sols
Une mante de laine blanche 4 livres
Une couette, un traverlit, un petit oreiller de plume d’oye ensouillé de couetis pesant 57 livres, estimés 42 livres 15 sols
Une poisle à frire avec une galloire 1 livre 16 sols
(f°6) Une paire de petits landiers avec une broche à rôtir et une autre paire de landiers 2 livres 10 sols
3 livres de vaisselle d’étain à 17 sols la livre soit 12 livres 11 sols
4 grandes vieilles chaises enfoncées de jonc et 3 petites 1 livre 4 sols
Un fallot 8 sols
Un godendart de 5 pieds de long 4 livres
Une hache, 4 coins de fer, un hachereau à un sermeau, une fourche, un petit brocq et un ramar 6 livres
Une pelle à bécher et un rateau de fer 1 livre 15 sols
Un picq 15 sols
11 fourchettes de fer 11 sols
(f°7) Une selle à cheval avec une bride 6 livres
Dans la chambre … : un salloir de terre avec son couvercle 1 livre
Ce qu’uil y a de d’éguits ou bois 1 livre
Dans le sellier : Un salloir de bois avec le reste de lard salé 3 livres
7 fusts de busse et un quart vices 6 livres
2 poulains à l… avec une vieille pelle 1livre 4 sols
Dans l’étable : une linière roulante, une braye aufort, un bracan ?, une faux, une fausille à 2 tranches 4 livres
Un prinart à poche avec son auge 4 livres
(f°8) Dans l’estrage : 3 chartées de bois de chauffage 17 livres 10 sols
Dans la chambre haulte : Une petite table sur un pliant 1 livre
Une demie armoire de châne garnie de 2 tiroirs 15 livres
Dans laquelle armoire sont les hardes et linge à l’usage des enfants
Une croix avec une figure de christ, une figure de vierge, 2 autres figures, 2 reliquères 12 sols
Un miroir de toilette 3 livres

Une paire d’armoire de chêne 38 livres
Dans ladite armoire : 12 vieux draps de 5, 7 et 4 aulnes 30 livres
(°9) 3 vieilles souilles d’oreiller 1 livre 10 sols
9 nappes de grosse toile mi usées 5 livres 8 sols
9 vieilles serviettes de grosse toile 2 livres 10 sols
Un vieux habit de demi drap gris de fort à l’usage dudit deffunt 3 livres
Nous a ladite veuve Verron déclaré qu’elle a employé le surplus des hardes et linge de son mary à l’usage de ses enfants
5 vieilles chemises à l’usage dudit deffunt 5 livres
11 livres de graisse nette 5 livres 10 sols
8 livres de beurre en 2 pots 3 livres 4 sols
(f°10) Une petite poche avec un boisseau de trains de lin 2 livres
3 livres de sel 1 livre 10 sols
Une paire d’armoire de chêne garnie de 2 tiroirs 36 livres
Dans laquelle armoire sont les hardes et linge à l’usage de ladite damoiselle veuve Verron qui n’ont point été compris au présent inventaire attendu qu’elle nous a déclaré qu’il est porté par son contrat de mariage que sont hors part ses habits hardes et linge à son usage, mesme les bagues
Un charlit de chêne, sa paillasse, vergette de fer, pente et rideaux de demi drap vert 24 livres
Une mante de laine blanche 15 livres
Une couette et un traverslit de plume d’oye ensouillés de couetis 41 livres
Un traverslit de plume de volaille ensouillé d’un vieux couetis Normand 2 livres
(f°11) Un lit à lange ?, sa paillasse, fers, pentes et ridaux de demi drap 24 livres
Une mante d’étamine blanche 12 livres
Une couette et un traverslit de plume d’oye ensouillés de couetis 41 livres
Un matelas de laine et crin couvert de toile à carreau 16 livres
Un petit coffre de chêne fermant à ferrure 1 livre 4 sols
Un petit gueridon à cramaillère 18 sols
8 chaises enfoncées de jonc 4 livres 10 sols
4 huisse de fonte de fer et un trépied 1 livre 6 sols
Un fer à presser 4 sols
(f°12) Une grille 6 sols
2 petites parties de coupeaux 15 sols
12 gobelets de terre et 3 d’étain 1 livre 7 sols
502 d’ardoize étant dans la cheminée de la chambre 8 livres
Un travoil 6 sols
Une boite de sapin fermante à clef 5 sols
Un petit cable du prenors ? 6 sols
A l’instant les parties ont fait comparoir devant nous Vincent Aoustin expert ordinaire demeurant aux Selles dite paroisse d’Avenières, duquel le serment pris au tel cas requis a procédé à la montrée des barrières, eschalliers, hayes et fossés dudit lieu par laquelle il nous a déclaré qu’il faut sur ledit (f°13) lieu 3 barrières neufves, un eschallier au dessous à une barrière, et pour un tablier, les haues et fossés, le tout arbitré à 10 livres en prenant le bois sur ledit lieu
Qu’à la porte de la maison il faut un plancheron par le bas estimé 12 sols compris le clou, que la porte du sellier et celle de l’écurie sont à plus de moitié usées fermant à clef que le ratellier de l’étable aux chevaux est à plus de moitié usé, dans l’étable aux vaches il y a une creche et un ratellier qui sont encore enctarde ?? servit, il faut relever la porte par le bas estimée à 12 sols ; il a 3 toits à porcs couverts de chaume à litière sans égout à deux, lesquels il y a des portes et … le tout de peu de valeur, qu’il y a dans lesdits touets 2 auges de peu de valeur, qu’à l’égard des couvertures, la charpente de la maison batiment est composée de 3 chevrons sous latte, quelle latte en est corompu et est de vétusté, que pour réparer les couvertures de bardeau il y fault (f°14) employer 5 cent de bardeau et celle en ardoise 5 cent d’ardoise, de la latte coyau et doubly avec … à thuille sera à refaire à neuf
Ensuite a été procédé à la prisée des bestiaux dudit lieu d’Angleterre : une vache 50 livres – un cohon de nourriture 15 livres – 2 mères oyes et un jar 2 livres – 2 vieux chevaux avec leur équipage de bas, sangle, bride, licols, benastre 60 livres
Ledit Aoustin déclare qu’il fault refaire une toise de massonne au sellier de la Herpinière devant le magazin et qu’il y a 12 pieds en carré de la couverture d’iceluy à refaire à neuf en bardeau et latte et il faudra du clou à proportion
(f°15) Et a ledit Aoustin déclara que sous la présente contient vérité.
Dans le grenier : 20 boisseaux de segle à 38 sols le boisseau soit 38 livres
Un boisseau et une pelle futière 1 livre 10 sols
Dans les halles de la Herpinière marchandises non cuites : 8 milliers de bricque 40 livres
2 milliers de carreau 6 livres
4 cent de petit bloc 2 livres
Dans le cellier ou magazin marchandise cuite : (f°16) 500 thuilles 105 livres
1 000 petits blocs 10 livres
2 500 petits carreaux 15 livres
500 autres carreaux 3 livres
Dans le four : 15 000 thuilles ou carreaux 90 livres
500 blocs bastards ou petits blocs 25 livres
Dans l’écurie d’Angleterre : 530 blots batards communs 36 livres
(f°17) Une cramallère de fer 15 sols
Un chaudron de fer sans anse 15 sols
Une vieille selle 5 sols
Une vieille couchette à barreaux 12 sols