Transaction sur rapport des avancements de droits successifs, Angers, 1658, enfants de René Avril

L’acte qui suit était paru en novembre 2008 sur mon blog, mais à l’époque je n’indexais pas encore les patronymes, de sorte que lorsque vous cliquiez sur le tag (mot-clef) en bas de l’article vous ne pouviez le trouver. Je viens donc de le réindexer pour plus de lisibilité du blog

L’acte donne les enfants de René Avril et Renée Bourdais, dont le plus jeune, Louis, manifestement marié après le décès de ses parents, réclame l’égalité avec rapport des avancements de droits successifs perçus par les autres dans les partages, ce qui était la coutume, et parfaitement son droit.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici la retranscription de l’acte : Le 22 février 1658 après midy, par devant nous François Crosnier notaire royal à Angers furent présents establis soubzmis honorables personnes Pierre Lebec marchand Me tanneur tant en son nom que comme père et tuteur naturel de ses enfants et de défunte Renée Avril, René Touchaleaume aussi marchand Me tanneur mari de Perrine Avril
(ce qui est ici a été barré dans l’acte : « Phélix Briand mari de Louise Avril, Louis Davy père et tuteur naturel de ses enfants et de défunte Marie Avril »)
noble homme Bertrans Lecourt sieur de la Orayzette mari de Marie Bourgnignon, fille et unique héritière de défunte Michelle Avril, Lucie Feraite veuve de défunt Pierre Avril, aussi tant en son nom que comme mère et tutrice naturelle des enfants mineurs dudit défunt et d’elle, René Avril aussi marchand Me tanneur, tous demeurants en cette ville, Philippe Avril marchand demeurant en la ville Danaise, d’une part,
et Louis Avril marchand Me poislier aussi demeurant en cette ville d’autre part
tous lesdits Avril (« enfants » a été barré) héritiers bénéficiaires de déffunt René Avril leur père, et pures et simples de Renée Bourdais leur mère,
lesquels sur l’instance pendante entre eux au siège de la prévôté de cette ville sur ce que Louis disoit que les héritages et autres choses baillées et données à ses frères et sœurs en advancement de droits successifs et qui sont mentionnés en la transaction en forme de renoncement passée par Métairie cy-devant notaire de cette court le 31 décembre 1638 ont depuis augmenté de prix, et ainsi qu’il estoit raisonnables de les raporter et les joindre à ceux demeurez après le décès de leurs dits père et mère, que avec la maison à luy pareillement baillée en advancement de droit successif qu’il offre raporter suivant la clause aposée en son contrat de mariage passé par Robert Davy notaire de cette court, le 16 novembre 1648, afin de les partager également, et avant que d’y procéder qu’ils eussent à luy raporter et faire raison chacun pour leurs parts des intérests qui lui sont deubz en la moitié de leursdits advancement depuis le décès de ladite Bourdais jusqu’au jour de sondit contrat de mariage,
ou de la part de sesdits cohéritiers estoit dit que la plus grande partie desdites choses n’estoient plus, ayant été vendues et passée en plusieurs mains, et ainsi impossible de pouvoir faire rapport, et que déduisant sur ses prétendus intérests la moitié du prix de son apprentissage et autres choses par luy touchées, il se trouvera être plus que payé,
ont de etous les différents mentionnés par l’advis de leurs conseils et amis pour paix et amour nourrir entre eux transigé et accordé par transaction irrévocable comme s’ensuit
c’est à savoir que pour égaler ledit Louis à la somme de 1 500 livres à laquelle ont pareillement été égalés sondit frère et sœurs par la transaction cy-dessus raportée, et pour le récompenser tant de l’aumentation du prix de leurs héritages que des intérêts qu’il eut pu prétendre en la moitié de sesdits adavancements depuis le décès de ladite Bourdais jusqu’au jour qu’il estoit fondé de la prendre, ont du tout composé et accordé en la somme de 2 000 livres que ledit Louis demeure tenu prendre et recevoir sur les premiers et plus clairs deniers provenant des effets desdits successions qui y demeurent spécialement affectés hupothéqués et obligés
moins la somme de 100 livres qu’il prendra sur les loyers de ladite maison qui luy a été baillée en laquelle est à présent demeurant Nicolas A… etc…
fait et passé audit Angers maison et demeure dudit Louis Avril rue des Poisliers en présence de Me René Touchaleaume nepveu des Avrils (donc le fils du Touchaleaume cité au début de l’acte), receveur et boursier des messieurs du chapitre de St Pierre de cette ville, et Me René Menant

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Contrat de mariage de Louis Avril et Perrine Cerisier, Orléans et Angers 1573

eh oui !
Orléans !
Car Louis Avril a eu une vie de couple et des enfants à Orléans, où sa femme est décédée, et il est arrivé à Angers.
Ce tonnelier a une splendide signature, et je me demande s’il n’est pas d’origine angevine, qui se serait déplacé à Orléans dans le cadre d’un apprentissage ou autre.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 25 juin 1573 (Michel Hardy notaire royal Angers) comme ainsi soit que en traictant et accordant le mariage futur d’entre Louis Avril tonnelier par cy davant demourant en la ville d’Orléans et de présent estant en ceste ville d’Angers d’une part, et Perrine Serisier natifve de la paroisse de Mazé et de présent demourante aussi en ceste dite ville paroisse saint Michel du Tertre d’aultre part, et auparavant l’accomplissement du futur mariage d’entre lesdites partyes ladite Serisier a dit avoir quelques meubles qu’elle désiroit estre inventoriés et employés en ces présentes à ce que les enfants du mariage dudit Avril et de sa deffunte femme ne puissent demander ne prétendre aulcun droit ne portion des meubles de ladite Perrine Serisier encores qu’il y eust communauté de biens acquise entre ledit Avril et elle en etant et pour tant qu’il en pourroit appartenir de ladite communauté dudit Avril ce que ledit Avril a bien voulu et accordé et déclare que les biens de la communauté de sa deffunte femme et de (mangé) en la ville d’Orléans et en avoir par cy davant fait faire inventaire à la conservation des droits desdits mineurs et non avoir aporté ne fait venir aulcuns de la communauté de sadite deffunte femme et de luy en ceste ville d’Angers
laquelle Serisier a dit avoir en meubles à présent ung charlit garnI de couete traversier ung oreiller Item ung charlit de couchette, Item ung bahut, ung coffre de boys de noyer, 6 draps de lit, une douzaine de chemises, une douzaine de couvre-chefs, 2 douzaines de collets, une robe à coudrières ??? de drap noir, 3 cottes dont y en a une presque usée et les 2 autres presque neufves, ung garderobe de sarge et ung de toile, ung chapperon, 2 devantaux, 2 pièces et 2 paires de chausses, 2 paires de manches, pour 100 sols de vaisselle d’estain neufve, ung chandelier garny d’une lampe, ung pot de fer, ung soufflet, tous lesquels meubles cy dessus lesdits Avril et Cerisier ont esté d’accord et confessé setre en la maison où est ladite Cerisier et à elle appartenant,
pour ce est-il que en la cour du roy notre sire et de monseigneur duc d’Anjou à Angers endroit par devant nous personnellement establys lesdits Avril et Sericier soubzmectans etc confessent les choses susdites estre vrayes et avoir promis l’ung à l’autre se prendre en mariage toutefois et quantes l’ung en sera requis par l’autre pourveu qu’il ne s’y trouve aulcun empeschement canonique ne légitime et lesquels meubles susdits pourront toutefois tomber en leur communauté sans ce que en iceulx les enfants mineurs dudit Avril y puissent prétendre aulcun droit sinon le cas advenant de communauté acquise entre les parties après le décès dudit Avril
et de tout ce que dessus lesdites parties sont demeurées à ung et d’accord par davant nous, auxquelles choses susdites tenir etc dommages etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
fait et passé audit Angers en présence de François Vaudelan Me paticier et René Houssaye le jeune demeurant audit Angers tesmoings
et a ladite Sericier déclaré ne savoir signer

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René Fradin cède son office de conseiller à la Chambre des Comptes de Bretagne à Jacques Constantin, Nantes et Angers 1621

l’acte est en fait un quittance du premier versement de 10 000 livres sur les 30 000 livres du prix de l’office, et ce par la mère de Jacques Constantin. Mais le notaire d’Angers a conservé en annexe la copie de la cession originale passée à Nantes, donc je vous la mets après la quittance.
En fait Jacquine Rousseau, la mère de Jacques Contantin, a envoyé 2 amis proches traiter à Nantes l’affaire : Martineau et Avril.

Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le mardi 10 février 1621 avant midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers fut présent et personnellement soubzmis ledit sieur Fradin lequel a eu et receu contant en présence et au vue de nous de ladite damoiselle Jacquine Rousseau dame de la Feraudière à ce présente la somme de 10 000 livres tournois en espèces de pièces de 16 sols au poids et prix de l’ordonnance à valoir et déduire sur la somme de 30 000 livres tz prix du concordat dont copie est de l’autre part et la somme de 60 livres 8 sols pour les intérests de ladite somme de 10 000 livres tz depuis le 11 janvier dernier jusques à huy dont ledit sieur Fradin s’est tenu contant et en a cquité et quite ladite Rousseau et autres desnommés audit concordat sans préjudice du surplus desdites 30 000 livres et des intérests depuis ledit 11 janvier dernier et autres clauses dudit concordat et à ce tenir etc obligent etc renonçant etc
fait et passé audit Angers maison du sieur du ? en présence de noble homme René Leroyer recepveur des traites et René Lemarye et Nicolas Jacob praticiens demeurant Angers

  • le concordat passé à Nantes
  • Le 11 janvier 1621 après midy, par devant la cour de Nantes avecques submission et prorogation de juridiction y jurées o pro… de personnes et biens endroit ont esté présents nobles gens monsieur maistre René Fradin sieur de Malmouche conseiller du roy et maistre ordinaire de ses comptes en Bretagne demeurant en cette ville de Nantes paroisse de Nostre Dame d’une part, et monsieur maistre Charles Martineau aussy conseiller de sa majesté et maistre ordinaire en ladite chambre demeurant en cette dite ville de Nantes dite paroisse de Nostre Dame et noble homme Urban Avril sieur de la Roche demeurant en la ville d’Angers paroisse de Saint Maurille au nom et comme procureurs spéciaux de damoiselle Jacquine Rousseau veufve de deffunt noble homme Robert Constantin vivant sieur de la Feraudière conseiller au siège présidial d’Angers, noble homme monsieur maistre Gabriel Constantin sieur de la Feraudière conseiller du roy en sa cour de Parlement de Bretagne son fils, et noble homme Jacques Constantin sieur de Monriou aussy son fils demeurant en ladite ville d’Angers paroisse de Saint Martin d’aultre part
    lesdits sieurs Martineau et Avril fondés de procuration passée par Serezin notaire royal audit Angers le 3 avril dernier et dont la grosse est demeurée attachée à la présente minute
    entre lesquels ont esté faites et accordées les pactions et conventions qui ensuyvent c’est à savoir que ledit sieur de Malmoucher a ce jour délivré auxdits sieurs Martineau et Avril esdits noms sa procurationà résigner sondit office de conseiller et maistre de ladite chambre des comptes de cedit pays au profit dudit sieur de Monriou pour la somme de 30 000 livres tounois de laquelle somme lesdits sieur Martineau et Avril esdits noms s’obligent de payer audit sieur de Malmouche et jusques au parfait payement la rente de ladite somme à raison du denier seize à commencer le payement et cours de ladite rente de ce jour et jusques audit parfait payement qui luy sera fait au choix et option dudit sieur de Malmouche en bonne monnoie d’argent ayant cours scavoir 10 000 livres en argent et le surplus montant 20 000 livres en bons et vallables contrats de constitution que ladite Rousseau et lesdits sieurs Gabriel et Jacques Constantin garantiront avecques promesse de fournir et faire valoir le tout payable ung mois après que ledit sieur de Monriou aura esté pourvu audit office ce qu’il sera obligé de faire à ses frais d’huy en 3 mios prochainement venant, après lequel temps ledit office demeurera ses périls et fortunes
    au moyen de quoi ledit sieur de Monriou jouira des gaiges dudit office à commencer du premier de ce mois de janvier et encores des épices et aultres émoluements à commencer du 1er mars prochainement venant
    parce que où et au cas que pour recevoir et estre payé desdits gaiges épices ou esmoluements il auroit beoing des quittances dudit sieur de Malmouche ledit sieur luy en fournira à la première demande et requeste
    et à ce faire et fournir et tout ce que dessus se sont lesdites parties en tant que sa part touche à chacuns se sont obligés et obligent les unes vers les aultres sur tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles présents et futurs par exécution et vente d’iceux et comme pour deniers royaux se tenant pour tous sommés et requis
    et feront lesdits sieurs Martineau et Avril esdits noms ratiffier et avoir agréable les présentes à ladite Rouxeau et auxdits sieurs Gabriel et Jacques Constantin dans 3 sepmaines prochainement venant à peine de 3 000 livres laquelle pour ce est et demeure commise entre les parties et payable à celuy ou ceux qui voudront entretenir les conditions du présent concordat par celuy ou ceux qui refuseront de les tenir les requeront ou aultrement ne les acompliront et ce pour tous despens dommages et intérests que lesdites parties ont dès à présent et par ces présentes liquidées à ladite somme et pourront lesdits contrats que l’on garantira en principal et tous accessoires estre retirés par les garantenoirs en payant les sorts principaux et rentes escheues
    et pour l’exécution des présentes ont lesdites parties esleu domicile en cette ville de Nantes scavoir ledit sieur de Malmouche en sa maison et demeurance et lesdits Martineau et Avril esdits noms de procurateurs en la maison et demeurance dudit Pierre Martineau en cette ville pour y estre faits scavoir tous exploits et sommations requis et nécessaires qui vaudront et seront de pareille nature force et vertu que si faits estoient à leurs propres personnes ou domiciles ordinaires sans les pouvoir contredire et disputer ny les ingerences qui sur ce interviendront en manière quelconque renonczant à tous droits et privilèges lettres de commutations et autres choses contre la teneur des présentes pour l’exécution desquelles ils se submettent à ladite cour et y prorogent de juridiction et à l’entière exécution des clauses et conventions cy dessus vers ledit sieur des Malmouche se sont lesdits sieurs Martineau et Avril esdits noms de procureurs desdits sieurs et dame les Constantins et Rouxeau obligés et obligent par vertu de leur dit pouvoir solidairement eux et ung chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens o renonciation au bénéfice de division discussion et d’ordre et encore pour ladite Rouxeau à tous aultres droits faits et introduits en faveur des femmes et pour ce que lesdites parties l’ont ainsy voulu et consenty primis et juré tenir sur tous leurs biens sans y contrevenir à quoy elles ont renoncé et renoncent y ont esté par nous de leur vouloir et consentement o le jugement de notre dite cour de Nantes jugées et condemnées les y jugeons et condemnons fait et consenty audit Nantes au logis de noble homme René Menardeau sieur du Perai conseiller du roi alloué et lieutenant général civil et criminel audit Nantes lesdits jour et an

      pas de signatures, car il s’agit de la copie signée du notaire Romefort

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    Louis Bourdais sieur du Bignon fait les comptes avec son gendre René Avril, Angers 1606

    comptes sur ce qui relève de sa première épouse Perrine Bonnet.
    Curieusement c’est la gendre qui est curateur de 2 filles mineures Urabnne et Michelle, aussi filles du premier lit avec Perrine Bourdais.
    Encore plus curieusement aucun autre enfant du premier lit n’apparaît dans ce compte, et je ne peux conclure si oui ou non il y a en 1606 d’autres enfants du premier lit vivant, alors que j’avais un Louis Bourdais de ce premier lit, qu’il faut sans doute placer ailleurs ? Le mystère reste entier.

    Ces Bourdais du Bignon ne sont pas mes ascendants, mais si je les étudie c’est qu’ils ont une longue tradition du prénom Louis, comme les miens et un milieu social équivalent, et que les emmêler pourrait être facile aux personnes pressées, et qu’il convient donc de bien les distinguer en tous points, et cet acte, outre tous ceux déjà relevés, permet encore une fois de les distinguer et cela est un bon point.

    Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 11 mai 1606 après midy par (devant Pierre Sailler notaire Angers) en la cour du roy notre sire endroit personnellement establiz sire Loys Bourdays le Jeune marchand tanneur sieur du Bignon d’une part, et sire René Apvril aussi marchand tanneur mari de Renée Bourdais fille dudit Bourdais le Jeune et de deffunte Perrine Bonnet vivante sa femme tant en son nom que comme curateur ordonné par justice à Urbanne et Michelle les Bourdays aussi filles dudit Bourdais et de ladite deffunte Bonnet d’autre part tous demeurant en la paroisse de la Trinité
    soubzmectant respectivement confessent avoir fait et font entre eulx le compte final en la forme et manière qui s’ensuit c’est à savoir que ledit Bourdais a compté avec ledit Apvril esdits noms de 200 livres pour 2 années qui eschoieront au jour et feste de Saint Jehan Baptiste prodhain pour le louage de la maison où ledit Bourdais est demeurant à ladite Michelle appartenant située en la rue de la Tannerie de ceste dite ville dite paroisse de la Trinité,
    Item de 300 livres aussi pour deux années qui sont finies et eschues du jour et feste de Toussaint dernière passée pour la ferme des héritages des Saullons de la Basmette, et du moullin à than, suivant le bail à ferme
    et encores de 64 livres 8 sols que ledit Apvril luy avoyt baillés à plusieurs fois
    par l’issue et fin duquel compte tant déduit précompté et rabatu tant d’une part que d’autre a esté trouvé que ledit Bourdays le Jeune s’est trouvé redevable vers ledit Apvril esdits noms en la somme de 210 livres 3 sols laquelle iceluy Bourdays a promis est et demeure tenu bailler et paier audit Apvril esdits noms stipulant et acceptant toutefois et quantes qu’ils plaira audit Apvril et à sa volonté
    tout ce que dessus stipulé et accepré par lesdites parties respectivement, auquel compte obligent et tout le contenu cy dessus tenir et à paier obligent lesdites parties respectivement et ledit Apvril esdits noms etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
    fait et passé à Angers à notre tabler …

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    Contrat de mariage de Pierre Hamelin et Suzanne Avril, Segré 1616

    mais pas de filiation pour le futur, qui pourrait être veuf car il n’y a rien de prévu pour l’installation des futurs, dans la clause où les parents de la future définissent combien demeurera le propre et combien entrera en la communauté de biens. Ce qui signifierait que le futur a déjà des meubles et un chez lui.

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le mardi 25 novembre 1616 avant midy, (devant nous René Serezin notaire royal à Angers) au traité du futur mariage d’entre Pierre Hamelin demeurant à Segré paroisse de la Magdelaine d’une part,
    et Suzanne Avril fille de René avril et de Marye Moresur sa femme demeurant au Plessis au Gramoire d’autre part
    et auparavant aucune bénédiction nuptiale ont esté par davant nous René Serezin notaire royal Angers fait les accords pactions et conventions qui s’ensuivent
    c’est à savoir que ledit Hamelin et ladite Suzanne Avril du vouloir et consentement desdits René avril et Moresur et autres leurs proches parents cy après nommés se sont promis et promettent mariage l’ung à l’autre et iceluy sollemniser en face sainte église catholique apostolique et romaine si tost que l’un en sera requis par l’autre pourveu qu’il ne s’y trouve empeschement légitime
    en faveur duquel mariage ledit Avril et ladite Moresur sa femme deluy autorisée quant à ce ont donné et promis bailler audit Hamelin en advancement de droit successif de ladite Suzanne leur fille dans le jour des espousailles la somme de 600 livres tz
    laquelle somme de 600 livres avec la somme de 120 livres que ladite Suzanne a fait apparoir avoir en deniers de péculle pour ses gaiges demeurera et demeurt censé et réputé le propre patrimoine et matrimoine de ladite Suzanne et lesquelles sommes ledit Hamelin promet et s’oblige les aians receus mettre et convertir en acquest d’héritage censé et réputé les propres immeubles de ladite Suzanne ses hoirs etc sans que ladite somme et acquest qui en sera fait ne l’action pour la demander puisse tomber en la communauté desdits futurs conjoints et à deffault d’acquest rependra ladite future espouse ses hoirs etc la dite somme sur les premiers et plus clairs deniers et meubles de ladite communaulté, et où ils ne seroient suffisant sur les propres dudit Hamelin qui luy constitue et assigne douaire suivant la coustume du pais et duché d’Anjou
    davantaige en faveur dudit mariage a esté accordé que communaulté de biens sera et demeurera acquise entre lesdits futurs conjoints du jour de leur bénédiction nuptiale sans attendre l’an et jour requis par la coustume à laquelle en ce regard ils ont desrogé et renoncé
    et par ces mesmes présentes et en faveur d’iceluy se sont lesdits futurs conjoints fait donation mutuelle l’un à l’autre savoir le premier mourant au survivant d’eux de tout ce qu’ils peuvent donner par la coustume savoir les meubles à perpétuité et en pleine propriété pour ledit survivant ses hoirs etc et les acquests et propres en usufruit seulement le tout au cas toutefois qu’il n’y ait enfant procréé du mariage au temps du décès du premier mourant et pour insignuer et publier ces présentes partout où besoing sera ont constitué le porteur d’icelle leur procureur spécial irrévocable
    ce qu’ils ont respectivement stipulé et accepté et à ce tenir etc et à payer etc et aux dommages etc obligent lesdites parties et mesme lesdits Avril et sa femme eux et chacun d’eux seul et pour le tout sans division etc renonçant aux bénéfices de division discussion et d’ordre de priorité et postériorité foy jugement condamnation etc
    fait et passé audit Angers maison de noble homme René Lepeletier sieur du Grignon recepveur des tailles de l’élection d’Anjou en la maison duquel ladite Suzanne a esté domestique en présence dudit sieur de Grignon noble homme Olivier Cupif sieur de la Beraudière, honorable homme Abel Avril sieur du Coudray Me Jehan Jacquelot sieur de la Chapelle Pierre Joubert sieur de la Vacherie advocats René Minee sieur de la Bessaire Charles Avril ouvrier de la monnaye de ceste ville René Lailler marchand et autres

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    Partages en 2 lots de biens de la communauté d’entre René Joubert et Marguerite Avril sa seconde épouse, Angers 1633

    Il s’agit de l’un de mes ascendants, dont je descends pas son premier mariage, ici Louise Joubert et René Maugars son époux et mon ancêtre.

    Lors de plusieurs mariages et enfants de chaque lit, les successions étaient traités en plusieurs actes, les uns des propres de chacun les autres de chacune des communautés etc… j’ai donc beaucoup d’actes concernant cette succession. En outre, vous allez voir que René Joubert avait une politique d’achats très active.

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 3 mars 1633 (Guillot notaire Angers) Lots et partages des biens immeubles et choses héritaulx de la communauté de deffunts Me René Joubert lesné vivant sieur de la Vacherie advocat Angers et de Marguerite Avril sa dernière femme qui estoient communs et indivis entre leurs enfants et hérédité après sinon raplacement cy devant faits, et appartenant iceulx une moitié aux enfants dudit defunt Joubert et l’autre moitié à l’hérédité de ladite Avril, lesquels lots ont esté faits et divisés par nobles personnes M Nycollas Joubert conseiller du roy et assesseur en la maréchaussée de Château-Gontier, René Maugars sieur de la Grandinière mari de Loyse Joubert, Elisabeth et Jeanne les Jouberts, Me Anthoyne Brillet advocat curateur de la succession bénéficiaire de deffunt Me René Joubert le Jeune vivant curé de st Lambert, lesdits les Jouberts enfants dudit déffunt sieur de la Vacherie de son premier mariage avec deffunte honneste femme Loyse Davy d’une part
    et Me Estienne Romain aussi advocat et Marguerite Joubert sa femme, et Me Estienne Petryneau aussy advocat curateur à la succession de soeur Marie Joubert religieuse professe au couvent des Carmelites, lesdites Marguerite et Marie Jouberts filles d’iceluy deffunt sieur de la Vacherie et de ladite Avril sa dernière femme, es noms et qualités que les parties procèdent pour les actes faits entre eux et sans y déroger pour estre procédé à la choisie desdits lots au sor suivant la coustume

    1er lot
    la maison et appartenances sise en cette ville d’Angers près le Puyts Doux rue du Corrier paroisse de st Michel du Tertre où est décédé ledit deffunct Joubert sans en rien réserver à la charge de payer 60 livres de rente foncière deue sur ladite maison aux sieur et dame Dame de la Rochebardoul et autres cens rentes et debvoirs deuz pour raison d’icelle aux seigneurs de fief
    Item le lieu et closerie de Boyerer située en la paroisse de Blayson, composé de maysons estables et ayreaux et d’une ousche close de fossés contenant 6 boisselées de terre ou environ, de 7 boisselées de terre ou environ sises au Champbretin, de 2 boisselées de terre ou environ joignant le bois Richart, de 3 quartiers de vigne près ledit lieu de Boyeret estant à présent la plus grande partie en ferme avec les autres héritages si aulcuns sont audit lieu de Boyeret et es environs, dépendant du propre patrimoine et matrimoins de deffunt Me Gabriel Richard premier mary de ladite deffuncte Avril et de deffunts Pierre Richards et Françoise Leroy, père et mère dudit Gabriel, le tout cy dessus acquis par lesdits deffunts Joubert et Avril suivant et au désir des contrats passés par Guillot et Roger notaires royaulx en cette ville les 22 septembre et 21 novembre 1609, 5 janvier 1610, et 17 février 1615
    Item un lopin de terre situé au close de la Trée contenant une boisselée de terre ou environ sise audit lieu de Boyeret acquit par contrat passé par devant ledit Guillot le 3 mai 1611
    Item des mazures de maisons ayereau devant icelles et jardrin derrière lesdites masures sises audit lieu de Boyeret acquis de Pierre Dinant et sa femme par contrat passé par devant Chevalier notaire demeurant en la paroisse de St Saturnin le 14 janvier 1620
    Item le lieu et closerie de la Chaslonnière aliàs la Savatière composé d’une maison estables et appartenance et ayreau, d’un petit morceau de jardrin où il y a un noyer qui en despend, d’une boisselée 3/4 de terre située au lieu de la Tirbougère, d’un morceau de terre contenant 2 boisselées et demye ou environ situé au lieu appelé le Chemin Angevin, de 4 ou 5 petits morceaux de vigne en gast situés au close des Sicardières en 4 ou 5 endroits, d’un petit morceau de bois en heure contenant demi quartier ou environ, d’un petit morceau de bois taillis situé près la Croix Blanche, le tout dépendant dudit lieu de la Chaslonnière, et ainsi qu’il a esté acquis par lesdits deffunts Joubert et Avril de Mathurin et Mathurin les Chaslous par contrat passé par ledit Guillot notaire le 23 juillet 1614,
    Item un lopin de terre au lieu appellé Poyvineuse contenant un boisselée et demye ou environ acquise de Marin Marais par contrat passé par Geoffroy Delrigné notaire demeurant à Charcé le 23 mai 1622
    Item un lopin de vigne en gast audit lieu du Poyvineuse contenant 3 quarts de boisselée ou environ acquis de Jehan Saillant par contrat passé par ledit Deligré le 23 mai 1622
    Item un lopin de terre audit lieu de Poyvineuse contenant demye boisselée ou environ acquis de Nicolle Lebreton par contrat passé par ledit Delaigné le 10 juin 1612
    Item une planche de vigne en gast située audit lieu des Sicardières contenant un quart de quartier ou environ acquis de Jehan Marchand par contrat passé par Chauveau notaire en cette ville le 8 juin audit an 1622
    Item une boisselée de terre et un morceau de bois taillis en la paroisse de Blayson acquis de Philipes Mangin par contrat passé par ledit Guillot le 8 septembre 1609
    Item un petit morceau de terre contenant 3/4 de boisselée acquis de Nicolas Richard par contrat passé par ledit Guillot le 7 janvier 1611
    Item 12 ou 13 boisselées de terre proche le lieu de la Rochebotreau paroisse de Charcé acquis de François Farion par contrat passé par ledit Guillot le 17 janvier 1619
    Item les héritages sis esdits lieux de Boyeret et la Chaslonnière mentionnés ès contrats des 5 janvier 1605 et 4 juillet 1606 passés par ledit Guillot
    Item les héritages mentionnés au contrat d’acquest passé par Boucher notaire le 8 novembre 1609
    Item une boisselée et demie de terre ou environ sise à Boyeret avec un lopin de bois taillis sis en la Chesnaye Bretin contenant un quartier acquis de Jacques Delagré par contrat du 20 janvier 1607 passé par ledit Guillot
    Item une boisselée de terre aux SIcardières et demye autre boisselée de terre audit lieu des Sicardières acquis de Pierre Lannier par contrat passé par ledit Delagré le 21 octobre 1622
    Item 18 livres 15 sols de renet hypothécaire deue audit deffunt Joubert pas Jacques Chauvigné et Jehan Leduc de la paroisse de Rochefort sur Loire par contrat et contre lettre passés par devant ledit Guillot notaire le 6 juin 1612 et quittance de l’admortissement de ladite rente faite par ledit deffunt Joubert pour lesdits Chauvigné et Leduc desquels il estoit caution passé par ledit Guillot le 21 août 1620 estant au pied dudit contrat

    2ème lot
    Le grand logis cours appartemences et jardrin sis aux Ponts de Cée paroisse de St Aubin acquis par lesdits deffunts Joubert et Avril
    Item une pièce de terre et un pré au bout appellé l’Hommeau sis en ladite paroisse
    Item une petite maison et court sise derrière le jeu de Paulme de l’Isle fort des Ponts de Cée
    Item 6 livres 5 sols de rente foncière due sur et à cause de la maison de deffunt Me Pierre Falligot sise au devant de la chapelle de la dite Isle Fort du Pont de Cée, tout ainsi que lesdites choses cy dessus comprinses au présent lot ont esté acquises par lesdits deffunts Joubert et Avril par contrat judiciaire fait à la prévosté de cette ville le 9 juillet 1614 et par autres contrats passés par ledit Guillot notaire les 17 avril, 25 juillet, 10 novembre, 15 et 30 décembre 1614, et 19 décembre 1617, non compris ladite maison et rente pré de Lhommeau les trois huitièmes parties en une moitié appartenant aux héritiers de René Avril l’aisné ; aux Beauhaires et aux héritiers de Mathurin Avril.
    Item la moitié par indivis du moulin à eau souzerain de Chauveau estables et yssues en dépendant
    Item 3 quartiers de vigne situés au clos des Creuzettes près le moulin à vent de Joullain le tout en la paroisse de saint Lambert du Lattay acquis par lesdits deffunts Joubert et Avril par contrat judiciaire fait en la sénéchaussée d’Angers le 1er mars 1607
    Item une pièce de terre appellée les Grands Champs sise près le bourg de la Possonnière acquise par ledit deffunt Joubert de Richaudeau et Bourneuf sa femme par contrat passé par ledit Guillot notaire le 25 novembre 1617 et acte de supplément donné en la sénéchaussée de cette ville le 16 décembre audit an registré de Chevrier greffier audit lieu
    Item 46 livres 5 sols de rente foncière faisant partie de 56 livres 15 sols à prendre sur le total de la rente foncière de 160 livres deue par David Gaultier sieur de Nardanne rendable en cette ville de laquelle rente de 46 livres 15 sols lesdits deffunts Joubert et Avril jouissaient tant à raison des acquests faits en la communaulté que de ce qui en appartenoit de propre à ladite Avril comme héritièr de deffuntz Georges Avril et Jehanne Main ses père et mère, revenant pour le propre de ladite Avril à 10 livres 10 sols ainsi que lesdits Romain et Joubert sa femme ont dit et affirmé
    Item ung petit morceau de terre situé au lieu appellé le Bois Breteau paroisse de St Lambert acquis par ledit deffunt Joubert de deffunt Jacques Ferré et Perrine Vimont sa femme par contrat passé par Denis Chastou notaire de Cour de Pierre le 18 octobre 1617

    la choisie
    Le 3 mars 1633 après midy devant nous Guillaume Guillot notaire du roy à Angers fut présent en personne soubmis et obligé Me Nycollas Joubert acesseur en la maréchaussée de Château-Gontier, René Maugars sieur de la Grandinière tant en son nom que pour ladite Loyse Joubert sa femme de laquelle il se fait fort avecq promesse qu’elle ne contreviendra ces présentes ains les entretiendra et la les luy feront ratiffier et fournira ratification vallable à peine de toutes pertes, demeurant au bourg de Cuillé pais de Craonnois, Elisabeth et Jehanne les Jouberts, Me Anthoine Brillet advocat comme curateur à la succession bénéficiaire de deffunt Me René Joubert le jeune vivant curé de st Lambert du Lattay d’une part,
    et Me Estienne Romain aussi advocat et Marguerite Joubert sa femme de luy autorisée quant à ce et Me Estienne Petryneau aussi advocat curateur à la succession de sœur Marie Joubert religieuse professe au couvent des Carmelittes, demeurant en cette ville, d’autre part
    tous nommés en l’intitulation en partages cy devant escript et es noms et qualités qu’ils procèdent par leur acte d’entre eulx lesquels procédant à la choisie desdits lots et partages qu’ils ont fait le plus esquitablement qu’il leur a esté possible après avoir tiré au sort suivant la coustume par deux billets en l’un desquels estoit escript premier lot et l’autre second lot s’est trouvé que à l’hérédité et succession dudit deffunt Me René Joubert lesné sieur de la Vacherie est demeuré et demeure le second lot et à l’hérédité de ladite deffunte Avril le premier desdits lots
    aux charges et debvoirs seigneuriaux féodaulx deuz …

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