Bien que je descende des Bourdais et aussi des Godier, ce couple n’est pas dans mes collatéraux. Manifestement ce René Godier ce serait marié 3 fois, et cette Perrine Bourdais n’est que la 3ème épouse, car l’acte nous apprend qu’il a 2 enfants d’un second lit, et comme ils sont vendeurs avec Perrine Bourdais, cela signifie que le bien vendu a pour origine René Godier et non Perrine Bourdais, et ceci signifie donc que ce René Godier a plus ou moins des origines du côté de Morannes, hélas paroisse difficile à remonter.
Voir mes travaux sur les BOURDAIS
Voir mes travaux sur les GODIER
Vous allez constater dans les signatures que des femmes signent, mais pas Perrine Bourdais. Celles qui signent sont sa belle fille Nicole Godier, et la femme du preneur du bail. Pour cette dernière remarque, il faut constater que ce n’est pas parce qu’on apprend aux femmes à signer en 1659 qu’on est propriétaire de sa maison ! Donc, cette éducation n’est pas réservée aux riches.
Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)
Le 13 juin 1659 après midy, par devant nous François Crosnier notaire royal à Angers furent présents establis soubzmis furent présents establis soubzmis honnorable femme Perrine Bourdaye veufve de defunt honnorable homme René Godier Me chirurgien tant en son privé nom que comme mère et tutrice naturelle des enfants mineurs dudit defunt et d’elle, et honnorables personnes Pierre Godier chirurgien et Nicolle Godier sa soeur enfants du second lit dudit defunt Godier, demeurant en ceste ville paroisse Ste Croix d’une part, et Michel Corvaizie sellier et Guillemine Preau sa femme demeurant en la paroisse de Morannes d’autre part, lesquels ont fait et font entre eux le bail à ferme qui suit, c’est à savois que ladite Bourdaye et lesdits Pierre et Nicole Godier ont baillé par ces présentes audit Corvaizie et sa femme ce acceptant pour le temps et espace de 3 années et 3 cueillettes entières et consécutives qui commenceront à la saint Jean Baptiste prochaine scavoir est une maison située au bourg de Morannes avec un jardin y joignant, un quartier de pré situé dans la prée qui joint le pavé de Cherré, le tout situé en ladite paroisse de Morannes, que lesdits preneurs ont dit bien scavoir et cognaistre, à la charge par eux d’en jouir et user durant ledit temps comme un bon père de famille doit et est tenu faire sans y rien malverser, de tenir et entretenir ladite maison en bonne et suffisante réparation de couverture, terrasse, vitre et carreau, ainsi que le tout luy sera baillé ou fait bailler par lesdits bailleurs au commencement du présent bail, de n’abattre couper ny esmonder aulcuns arbres fruitaux marmantaux ne autres par pied branches ne autrement fors les esmondables en temps et saison convenables et de rendre ledit jardin clos de ses clostures ordinaires. Ledit bail fait (f°2) pour le prix et somme de 20 livres par en auxdits bailleurs en leur maison en cette ville, le premier payement commençant à la saint Jean Baptiste de l’année 1660 et à continuer. Ne pourront lesdits preneurs céder ny transporter le présent bail à autrui sans le consentement desdits bailleurs auxquels ils fourniront copie à leurs frais du présent bail ; ce qui a été consenti, stipulé et accepté etc dommages etc s’obligent lesdites parties respectivement etc biens et choses à prendre vendre etc renonçant etc dont etc ; fait et passé audit Angers en nostre estude présents Me René Moreau et François Pillastre demeurant audit Angers tesmoings, ladite Bourdais a dit ne savoir signer »