11 novembre


I don’t forgot !

Voir sur mon site le Carnet de guerre d’Edouard Guillouard, 3e bataillon du 84e RIT, Somme, Doubs, Lorraine, Alsace – Photos prises par le capitaine Leglaive, tous droits de reproduction réservés

cantine roulante - collection personnelle, reproduction interdite
cantine roulante - collection personnelle, reproduction interdite

Grand’père, tu as fait la guerre 14-18 à cheval, ici la cantine roulante.

les ânes - collection personnelle, reproduction interdite
les ânes - collection personnelle, reproduction interdite

et les ânes

collection personnelle, reproduction interdite
collection personnelle, reproduction interdite

mais tu as connu les premiers trains

Jaudelaincourt - collection personnelle, reproduction interdite
Jaudelaincourt - collection personnelle, reproduction interdite

et leurs gares

cours de défense anti-aérienne
cours de défense anti-aérienne

même les avions, pour tirer dessus

passage des avions
passage des avions

ou les regarder

à larrière, repos en attendant de relever les autres
à l'arrière, repos en attendant de relever les autres

tu as connu l’électricité

sergent télégraphiste - collection personnelle, reproduction interdite
sergent télégraphiste - collection personnelle, reproduction interdite

et tu as connu la communication moderne

Voir sur mon site le Carnet de guerre d’Edouard Guillouard, 3e bataillon du 84e RIT, Somme, Doubs, Lorraine, Alsace – Photos prises par le capitaine Leglaive, tous droits de reproduction réservés

38 réponses sur “11 novembre

  1. Bonsoir,
    Je viens de lire avec attention le carnet de guerre de votre grand-père. Très intéressant ! Je remarque deux erreurs de noms de village, très près de chez moi. Plutôt que « Vilaine sous Amance », il faut lire je pense « Velaine sous Amance » ; à un autre moment, il faut lire « Réménoville », et non Réminoville », peu éloigné de Lunéville. Dans cette contrée aussi, je pense, plutôt que la forêt de « Parrain », lire « Parroy ».
    Les forges « Gouvy » à Dieulouard sont toujours en activité…
    Merci pour ces histoires passionnantes
    Cordialement

      Note d’Odile :
      Merci infiniement. J’avais eu beaucoup de mal à relire les noms de lieux, nombreux, dans le carnet de guerre, et par ailleurs, mon grand’père les écrivait comme il les entendait ou croyait les entendre au fil des jours.
      Je m’empresse de rectivier gâce à vous.
  2. Bonjour Odile. Je me permets de vous écrire pour vous demander un conseil relatif aux recherches notariales. Rien à voir avec l’article en question mais je serais très heureux si vous consentiez à me répondre.

    Je suis en train de résumer les actes notariés transcrits par certains de mes ancêtres de l’Aisne, à la fois pour mon propre profit et celui des AD à qui je laisserai, dans quelques années j’espère, mes travaux. Il se trouve que dans ce secteur beaucoup de mes ancêtres étaient, aux XVIIème et XVIIIème siècles, des lettrés excerçant des professions telles que notaire, arpenteur, huissier, sergent de la prévoté, greffier, etc., et que certains, malgré les ravages de 14-18, ont laissé de nombreux doccuments.
    Mon but: faire une étude pour chacun d’entre eux en m’appuyant sur leurs archives conservées.

    J’ai un peu de mal à identifier avec précision les différents types d’actes notariés. Certes, il est facile d’identifier un acte de vente, un bail ou un contrat de mariage mais j’aimerais savoir s’il existe un manuel ou un site internet recensant le plus précisément possible, et en tenant compte des coutumes locales, les différents types d’actes. Après tout, les notaires devaient certainement posséder un manuel de référence?

    Je vous remercie à l’avance de tenir compte de ma demande. Cela m’aiderait à avancer de manière plus efficace.
    Bravo encore pour votre site, on s’y instruit beaucoup et on y rit tout autant (pour vos portraits de « généalogistes » par exemple). Rassurez-vous, il n’y aura pas d’insultes!!!!

    Pierre Dole

      Note d’Odile :
      Je viens de vous faire une très longue réponse que je viens de perdre au moment de cliquer.
      Je recommence de mémoire.
      Honorée de votre question (je dis cela en riant, à la mémoire d’une mienne tante, qui me stupéfiait lorsque j’étais petite, il y a fort longtemps de cela, car elle décrochait le combiné du téléphone en criant « Allo, à qui ai-je l’honneur de parler !)
      Je ne pense pas être compétente pour pouvoir vous répondre, car mon champ de recherches se limite aux 22 km des archives départementales du Maine et Loire, en me limitant à la période 1500-1650.
      J’ai observé de grandes différences entre les notaires de Loire-Atlantique et ceux de Maine-et-Loire début 17ème siècle et j’ai même fait un billet sur les monitoires, document qu’on rencontre en Loire-Atlantique et jamais en Maine-et-Loire chez les notaires.
      En outre, l’époque qui est mon champ de recherche, est antérieure à l’existence de la banque dans notre région, et ce sont les notaires qui traitent les flux financiers, en particulier les obligations, les prêts. etc…
      Le notariat a en outre était totalement réorganisé par Napoléon, par la loi du 25 ventôse an XI, et l’ancien régime que je connais un peu, n’a donc rien à voir avec ce qui suit cette loi, enfin un peu seulement.
      Par contre, puis-je me permettre d’insister amicalement sur l’importance de la retranscription totale avant de résumer. Puis sur le classement chrono des résumés, car seul ce classement permet de faire défiler le fil d’une vie, et c’est bien les évennement d’une vie que vous tentez d’appréhender.
      J’ai sous les yeux le Dictionnaire de la culture juridique, de Denis Alland et Stéphane Rial, PUF, 2003, qui donne un résumé clair de ces évolutions. Il cite aussi un ouvrage de A. Moreau, Le notaire dans la société française d’hier à demain, Paris, 1999
      Bon courage.
      PS durant la période qui est mon champ d’action, tout le monde voyait le notaire, et parfois souvent, et de nos jours ? je n’ai pas besoin des doigts d’une main me concernant ! cela atteste un immense changement.
  3. Bonjour
    félicitations pour votre travail.
    Question:J’envisage de faire la reconstitution des familles d’Erbeviller sur amezule, Comme nous venons de terminer Sornéville.
    Serait-il possible d’utiliser la photo de l’église se trouvant sur votre site, afin d’alimenter les pages commentaires en avant-propos. Avec vos coordonnées en dessous évidemment
    je vous remercie pour votre réponse.
    CORDIALEMENT
    Gérard Griffaton

      Réponse d’Odile :
      Mon site et mon blog expriment clairement que je n’autorise aucune copie de mes travaux et des mes iconograhies sur autre endroit d’Internet, et que seule la copie privée est autorisée. Vos multiples blogs ne représentent pas des copies privées mais des copies publiques et vous n’êtes donc pas autorisé à copier, même en citant la source.
  4. Merci pour votre travail,

    Je suis lorrain et professeur d’histoire. Je conseille à mes élèves de se rendre sur votre site.
    Nous avons dans la famille suivi les pas de ces soldats puisque nous sommes originaires de Pont-à-Mousson, puis installés à Vaucouleurs et enfin enracinés à Moivrons.
    Ces photos et ce carnet nous rapprochent de ces combattants.

    Encore merci.
    Y. Nicolay.

      Note d’Odile :

    Merci de vos remarques.
    Moi aussi, lorsque j’ai mis en page le carnet de guerre et les photos de mon grand’père, cela m’a fait revivre ces combattants.
    Dites à vos élèves, que lorsque j’ai tappé ce carnet, et qu’au bout d’un an de guerre, j’ai découvert bouleversée la remarque de l’arrivée des bottes et celle de la cape huilée.
    J’y pense d’autant plus souvent que quand il pleut, je ne peux plus porter de parapluie (je n’ai plus d’épaules), mais je ris alors de moi en songeant que dans la tranchée, ils n’avaient pas encore de vêtement et de chaussure contre l’eau et la boue !

  5. Je reçois ce jour de Bertrand GARANDEAU :

    Bonjour

    voici le lien :http://www.odile-halbert.com/Histoire/Guerre14/18_02.htm
    Il s’agit de la photo en haut de page, à gauche (un poilu avec l’église en arrière-plan). Je pense que la photo immédiatement suivante représente le même homme.

    Sur ma photo (et je vous confirme qu’il s’agit bien du même cliché, format 8×10,5 cm) une inscription au dos : Morville sur Seille, avril 1917.

    La photo était collée sur un carton avec de nombreuses autres. Comme je vous l’ai dit, ces photos proviennent des souvenirs du lieutenant Paul Bigard, chef d’une section de mitrailleuses au 84e RIT de Fontenay-le-Comte (c’est le régiment territorial dérivé du 137e RI = affectation des hommes âgés de 35 à 40 ans, ou pères de 4 enfants). Ce type de régiment était affecté en principe sur des secteurs très calmes, ou en soutien des opérations. Je vous signale que le 84e RIT est mentionné sur au-moins 2 monuments à Fontenay-le-Comte. La grande majorité des soldats du 84e RIT étaient vendéens.

    Quant au personnage sur la photo, 2 hypothèses : soit il s’agit du lieutenant Bigard, soit d’un autre personnage (en tout cas c’est probablement un officier au vu de sa tenue) qui serait ami du lieutenant Bigard. Bigard était avocat aux Sables d’Olonne: déja relativement âgé à la mobilisation en 1914, il avait été affecté au 81e RIT de Nantes (d’où il était originaire) comme sergent, puis un mois plus tard muté au 84e RIT comme officier.

    Si vous voulez de la documentation sur le 84e RIT, j’ai.

      Réponse d’Odile :

    Merci beaucoup, et comme vous pouvez le constater sur ma page, je n’avais pas identifié le lieu, donc vous avez le lieu, et je vais faire tourner ma machine pour voir si mon grand père parle de cette commune d’une part, et de Bigard d’autre part.
    à tout de suite
    Odile

    1. Bonjour,

      Tout d’abord un grand merci, Mme Halbert, pour tout votre travail autour du carnet de guerre et des photographies de Fernand Leglaive.

      J’arrive bien tardivement (comme qui dirait après la bataille), en espérant que l’auteur de ce post me lira.
      J’ai entrepris depuis quelque temps un travail de recherche autour du 84e RIT. J’essaie avant tout de retracer le parcours d’un aïeul dont je n’ai trouvé jusqu’à aujourd’hui que très peu de traces, si ce n’est qu’il a passé les trois premières années de la guerre à la 2e Cie du 84e RIT. Plus largement, je recherche tout ce qui concerne le régiment de près ou de loin, avec l’idée de pouvoir croiser le plus de sources possibles.
      En cela, les carnets d’Édouard Guillouard comme les photographies de Fernand Leglaive me sont très précieux : ils permettent d’éclairer aussi bien le parcours de l’unité que le quotidien des soldats.

      Un autre carnet de guerre du 84e RIT était encore disponible parmi les documents numérisés des archives départementales de Vendée il y a peu (celui de Marie-Joseph Pierre Barthélémy Auger), mais il a été retiré du catalogue pour une raison qui m’échappe.

      Par conséquent, si jamais l’un d’entre vous dispose de documents complémentaires sur le 84e RIT, je suis preneur !

      En vous remerciant,

      Pablo

      1. Bonjour
        J’ai aussi la liste des soldats qu’Edouard Guillouard a croisé, mais il me semble que je ne l’ai pas encore mise sur mon blog, et je peux regarder si vous le souhaitez en janvier prochain, car pour le moment je suis à préparer mon Noël
        Odile

        1. Ce serait formidable, merci à vous ! Et c’est évidemment quand vous pouvez, aucune urgence de mon côté.
          J’avoue être surpris qu’une telle liste existe. Vraiment incroyable cet Edouard Guillouard.
          Mon aïeul est Baptiste Guimbretière, des Épesses, 2e classe toute la guerre. Il est resté au 84e RIT du 03/08/1914 au 13/11/1917. Tout est parti d’une canne sculptée conservée dans la famille, portant l’inscription « Bois l’Abbé – 1917 » (sous-secteur à proximité de Morville-sur-Seille, il subsiste encore la casemate du PC).
          Bien à vous, bonnes fêtes,
          Pablo

          1. C’est une liste manuscrite de la main de mon grand père Edouard Guillouard, et je me souviens l’avoir tapée en vue sans doute de la mettre en ligne, donc je la recherche d’ici quelques semaines
            Bien à vous
            Odile

          2. Oui, je me souvenais l’avoir tapé mais pas l’avoir mis en ligne. Alors je n’ai rien de plus et tout est en ligne
            Odile

          3. Je suppose que vous avez sa fiche militaire
            et par ailleurs que vous avez consulté en ligne le site de l’armée qui donne tous les régiments
            Odile

          4. Tout à fait, fiche matricule, dossier d’ancien combattant (aussi aux ADV) qui indique qu’il était à la 2e Cie. J’ai aussi la canne « Bois l’Abbé – mai 1917 », la présence de mon aïeul étant confirmée à ce moment-là par le carnet de guerre de de Marie-Joseph Pierre Barthélémy Auger, sous-officier à la 2e Cie. En revanche, aucune trace dans les JMO du 84e RIT. J’ai aussi pu consulter les contrôles nominatifs des malades traités dans les formations sanitaires (1914-1916) conservés au SAMHA à Limoges, il n’y figure pas.
            J’en suis donc à rechercher des récits personnels, peut-être de sous-officiers de la Cie ou du bataillon qui indiqueraient leurs ordres. Il me reste évidemment les archives de Vincennes, et si je parviens à mettre la main dessus les mémoires du général Antoine de Villaret contenant apparemment les récits des officiers capturés avec lui à la suite des combats de Tournai (24/08/1914). Tout un programme !
            Pablo

  6. Mon grand-père parle d’un départ pour Morville le 19 mai 1917 sur la page :

    http://www.odile-halbert.com/Histoire/Guerre14/17_06.htm

    Il faut donc que je déplace les photos sur mes pages pour remettre celles qui sont avec les ruines et que vous situez à Morville, qu’en pensez vous, sachant, comme je vous l’ai expliqué que le fonds de mon grand père est sans légende au dos des photos, et les photos minuscules. J’avais tenté au mieux au fil de ma frappe de son carnet de guerre de mettre les photos où je pouvais, et comme vous pouvez le constater près de la photo que vous avez aussi, j’avais écrit avec précautions :
    « Village non identifié »

    Par ailleurs, je vous remercie pour vos explications sur le 84eRI car nous avions eu du mal même à comprendre le Képi de mon grand père qui porte 137e RI et comme vous voyez à la fin de mes pages sur son carnet de guerre, il avait 3 enfants, et ma maman, le numéro 3, était née en 1914 après son départ.

    Mon autre grand père a aussi fait la guerre, mais avec 4 enfants au départ au front, et pas dans le même régiment.

  7. La photo que vous avez aussi ne peut pas avoir été prise en avril ou mai 1917 puisque j’y vois de la neige, et vous avez raison le militaire semble le même sur la photo que j’ai mise à droite sur la même page, et qui est aussi sous la neige.
    J’ai toujours supposé que les militaires pris en photo dans les fonds de mon grand père étaient ses compagnons, et il cite souvent avec qui il est tel ou tel jour, mais je ne vois pas de Bigard.

  8. Le JMO du régiment serait la meilleure sourec pour situer les déplacements du régiments.

    Je viens de regarder sur l’historique, qui est assez succint:

    Je cite  » 1917. De janvier à mars, le 84e RIT occupe le secteur de Moivrons et Jeandelincourt; la 2e compagnie a des pertes sensibles. Le régiment s’échelonne le long de la Seille, et, dans une guerre d’embuscade, s’empare de patrouilles ennemies. A partir du 14 juillet, le régiment est employé à des travaux, mais une compagnie de mirailleuses reste en ligne et son chef, le lieutenant Poupeau, est tué (7 septembre 1917). »

    A partir d’avril 1918, le 84e RIT rejoint le secteur de l’Hartmannswillerkopf en Alsace.

    Quant à la neige, je l’avais aussi remarquée….mais est-ce si incroyable en avril dans l’est de la France ? (déjà vu de la neige en mai dans l’ouest, alors….).

    Autre détail: au début de votre blog, vous préentez un portrait de votre aïeul en vareuse et képi du 84e RIT; vous situez cette photo en 1915 => impossible car la vareuse est du type dite « nouvelle » apparue vers 1917, et car les 7 chevrons portés sur la manche indiquent 4 années au front, donc cette photo est obligatoirement postérieure à août 1918.

    Le 84e RIT fut dissous en janvier 1919.

      Note d’Odile :

    Vous êtes précieux, et je vous remercie de vos remarques.
    Je vais tenter de mettre ces remarques à profit dans les pages concernées.
    Pour la vareuse, j’ai bien compris que vous comptiez avec des chevrons les années de guerre, mais j’avoue que j’ai beau regarder, je ne parviens pas à compter correctement les chevrons.
    Je suppose que vous voulez parler de cette vareuse.

  9. Oui, c’est bien celle-là.
    1er chevron = 1 année au front
    à chaque chevron suplémentaire = 6 mois

    la tenue, la forme du képi (rigide) le ceinturon-baudrier, tous ces détails sont très caractéristiques de la fin de la guerre. J’irais jusqu’à dire que cette photo a été probablement été prise en studio à l’occasion de la fin des hostilités, entre novembre 1918 et janvier 1919, date de la démobilisation des hommes du 84e RIT non-d’active.

    On pourrait s’amuser à légender chacune de vos photos: ce serait interessant à faire, d’autant que ce régiment que je connais assez bien fait partie de mes préférés (avec les autres régiments « vendéens ») .

      Réponse d’Odile :

    Merci cela me ferait infirniement plaisir.

  10. Échange très intéressant.
    Je me permets d’ajouter :

    Avril 1917 : le plus froid depuis 1837 – il neige fréquemment et parfois abondamment sur la moitié nord entre le 1er et le 4 avril.

    http://www.meteo-paris.com/chronique/annee/1917

      Réponse d’Odile :

    Oui, merci de votre lien.
    J’ai décidé de tenir compte de la neige sur toutes les photos de mon grand père et je vais tenter de comprendre la neige en avril
    Ce correspondant ayant proposé de me commenter d’autres photos, j’ai pris directement contacte avec lui, mais je tiendrai tout le monde informé lorsque mes pages 14-18 auront pris une tournure plus avancée grâce à sa connaissance du 84e RI

  11. Cette précision météo donnée par Elisabeth est tès interéssante, et nous permet de conclure que la date d’avril 1917 figurant au dos de mon cliché n’est pas incohérente avec les conditions climatiques du moment. Je me souviens d’ailleurs que la fameuse attaque du Chemin des Dames (offensive Nivelle – 16 avril 1917) s’est passée, selon les témoins, dans des conditions climatiques difficiles, ce qui fut particulièrement rude pour les troupes de recrutement indigène (bataillons sénégalais).

    Non seulement j’espère qu’on va pouvoir remettre des légendes sur chacune de ces photos sur le site, mais je vais proposer en off à Odile un projet plus élaboré.

    Enfin, ne pas confondre 84e RIT et 84e RI, qui sont deux régiments ayant existés mais qui n’ont rien à voir.

    Bonne soirée.

    Bertrand

      Note d’Odile :

    Pauvre de moi !
    Incapable de comprendre la différence entre RIT et RI et faisant sans doute l’amalgame !

  12. On racontait dans la famille,q’un cousin ayant fait 7 ans de service militaire,avait participé à la guerre de Crimée (1853-1861 ? ? )
    A son retour de cette longue et rude campagne,sa promise était mariée …

  13. Les hommes servant dans les régiments territoriaux, étaient les militaires mobilisés les plus âgés, et surnommés les « pépères » !

      Note d’Odile :

    Voici ce que donne le CRID dans son « Vocabulaire de 14-18 »

    Territoriale

    Fraction de l’armée composée d’hommes âgés de plus de trente-quatre ans. Ils sont affectés dans des régiments spécifiques (RIT) et généralement à des secteurs tranquilles ou des travaux à l’arrière, même s’il peut arriver qu’ils soient exposés au danger des premières lignes. Les soldats de la territoriale sont dénommés les « territoriaux » et surnommés les « pépères ».
    Renvois : Active, Pépère
    Bibliographie : André Bach, Fusillés pour l’exemple 1914-1915, Paris, Tallandier, 2003, chap. II.
    Citations :
    « Un homme, territorial actuellement, c’est-à-dire plus un gamin, cherche à côté s’il ne reste pas quelque vieux gourbi habitable : « Tu ne voudrais pas que je couche là ? » disait-il en causant au caporal qui cherchait son escouade. » ( Étienne Tanty, Les violettes des tranchées. Lettres d’un poilu qui n’aimait pas la guerre, Paris, France bleu/Italiques, 2002, p.235)
    « A ce moment s’avançait un groupe de territoriaux, cantonniers nocturnes, pelles et pioches pacifiques sur l’épale allant déjà à la première accalmie déblayer, réparer les dégâts du bombardement aux chemins, aux passages qu’à tout prix il fallait maintenir praticables (…) Ce rôle des territoriaux n’était pas sans péril et souvent quelques-uns arrosaient de leur sang la boue qu’ils remuaient ; ils jalonnaient de petites croix ces chemins funèbres. » (Louis Barthas, Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, Paris, La découverte, 1997, pp. 386-387).

  14. Que dire…Bravo ….pour ce travail de mémoire… Moi qui suis passionné par ces événements de 14/18 (Montage video)
    Où beaucoup des mes anêtres ont donnés leurs vie; au prix du sang
    j@ues**
    PS.Que j’aimerai rencontrer des gens comme vous….

  15. Bonjour
    Toutes mes Félécitations pour votre site.
    je suis sur la reconstition des familles d’Erbéviller sur Amezule 54280, un petit village voisin du lieu de ma naissance.
    je souhaiterais utiliser la photo de l’église d’Erbéviller se trouvant sur votre résumé des actions entreprises au jour le jour. Ce pour parler de la guerre 14 dans ce village detruit entierement et évacué dès le mois d’aout 14, comme mon village natal Sornéville à 4 km.
    j’ai déja demandé, je n’ai pas eu de réponse.
    pouvez-vous m’en donner l’autorisation.
    cordialement
    Gérard Griffaton

      Note d’Odile :

    Mon site est effectivement un carnet historique de guerre.
    Les photos que j’ai gentiement mises sont personnelles, et j’en interdis formellement la copie sur un autre site.
    Par contre sur votre site, vous pouvez faire un lien vers ma page en invitant vos lecteurs à s’informer aussi sur mon site.
    Merci de respecter le travail des autres !!!
    Odile Halbert

  16. je lis sur le Carnet de guerre », de votre grand-père ;
    – le 11-08-1914 : arrivée des prisonniers »
    Pouvez-vous, s’l vous plaît Madame, me dire de quels prisonniers, il s’agit ?

      Note d’Odile :

    Bonjour
    et merci de votre question.
    En fait, je compte dès 2014, comme tous les Français, commémorer 14-18, mais à ma manière, en ma basant sur le carnet de guerre de mon grand-père.
    A cet effet, je me suis inscrite sur le forum 14-18 pour demander aux autres ce que je ne peux moi-même comprendre.
    Je vais leur poser la question, et vous tient au courant.
    Odile

  17. Bonjour Madame,
    je découvre votre fabuleux travail au hasard d’une recherche sur les ânes en 14-18.
    Je réalise un reportage à ce sujet. Il est très difficile de trouver des images qui puissent être diffusées librement. Seriez-vous disposée à ce que je vous explique mon projet?
    Cordialement,

    Isabelle Masson-Loodts

    PS: je respecte votre travail pour être la fille du Dr Loodts qui réunit ses recherches sur http://www.1914-1918.be

      Note d’Odile :

    Bonjour Madame
    Je vous remercie de votre question, qui relève effectivement d’un effort de respect de mon travail.
    Cependant, mon site est une publication et la copie, ne fut ce que d’une image, est et restera interdite.

    Par contre, je suis étonnée de votre démarche de recherche.
    En effet cela n’est pas Internet qu’on fait des recherches historiques, car il s’agit ici d’histoire et non de journalisme.
    Les recherches historiques se font dans les fonds d’Archives Publiques, aussi bien Nationales que Départementales, et sur la guerre de 14-18 elles sont abondantes, mais non indexées par les moteurs de recherche sur Internet.
    Vous devez donc faire comme tous les chercheurs et passer vos journées en recherche dans les fonds publics en leur demandant les droits de reproduction.
    Bien à vous
    Odile

  18. je tombe sur votre site un peu par hasard…
    Je suis tout particulièrement interessée par la photo avec la maison trouée par un obus face à Tremblecourt pouvez vous me confirmer si c’est bien une vue prise à Tremblecourt?
    une de mes tantes me l’a communiquée sans trop savoir d’où elle la tenait mais m’affirmant qu’il s’agissait de la maison familiale détruite pendant la guerre
    Je fais actuellement des recherches sur la guerre en Lorraine puisque je viens de retrouver les carnets d’une aieule infirmière en tout début de guerre
    merci d’avance

      Réponse d’Odile :

    Hélas, j’ai bien le carnet de guerre d’une part et les photos d’autre part de mon grand père Edouard Guillouard, mais il n’avait rien noté au dos des photos aucun repère.
    Alors, mon site m’a demandé plus de 3 mois de travail, toutes les photos étendues sur ma table de salle à manger, en tentant d’illustrer au mieux ce qui pourrait coller avec le discours.
    Je ne peux donc rien vous confirmer, par contre, je vais d’ici le mois d’août ouvrir un blog spécialement consacré au carnet de guerre de mon grand père et si vous avez l’occasion d’en rediscuter et réciproquement ce serait volontiers
    donc à bientôt
    Odile
    PS : avez vous été aux Archives pour tenter de situer la maison de votre famille ?

  19. merci beaucoup de votre réponse entre temps j’ai pu obtenir une vue de Tremblecourt prise avant guerre où figure la maison familiale ; non les deux bâtisses se ressemblent mais certains détails permettent de les différencier
    je me dis que moi même je publierais assez volontiers le témoignage de mon AGM
    Auriez vous des photos sur les villages détruits que vous m’autoriseriez à publier? Bien entendu j’indexerais vos sites…
    J’ai pour ma part quelques CPA issues de clichés prises par mon AGP avant la guerre
    Il me faudra certainement retourner aux archives pour consulter le cadastre mais j’habite Montpellier
    Bravo pour le travail que vous avez effectué
    J Coron

  20. Bonjour, je viens de parcourir votre travail autour su carnet de guerre de votre grand-père et j’y reviendrais pour une lecture en détail, lorsque j’aurais fini de retaper les carnets de mon arrière-grand-père ! Vous avez fait un « sacré boulot » et me donne envie de faire la même chose avec les éléments dont je dispose . J’y retrouve des noms de lieux communs mais pas aux même date, ce qu prouve combien les unités se sont relayées, succédés .Il était de 1914 jusqu’à début1916 avec le 230 è RI ( parti de Haute-savoie) en Meurthe et Moselle , puis en 1916-1917 en Champagne avec la 1ère Brigade Russe (comme interprète) En fait je cherche à reconnaître des lieux des photos que mon arrière grand père a laissées, en moins grand nombre que les vôtres, je vais interroger les archives départementales des 2 département concernés , à qui nous avons prêtés les carnets pour une numérisation.
    Encore bravo pour tout ce travail.

      Note d’Odile :

    Bonjour Aline
    Merci de votre commentaire.
    Le Carnet de guerre de mon grand père est en ligne depuis longtemps, et je constate qu’avec l’anniversaire il prend un peu de relief de mémoire.
    J’ai le projet de le proposer sur un blog dédié sur rmon site où je peux mettre plusieurs blogs, donc revenez vers mon site dans quelques semaines.
    En ce moment, je suis en train de tapper les noms des membres de son régiment.
    Bonne courage à vous, et si vous voulez mettre des liens ou même votre carnet de guerre sur mon second blog à venir, n’hasitez pas, car l’union fait la force.
    Odile

  21. Bonjour,

    Mon Arrière Grand Père en était (Pierre Hippolyte TARTAUD). Initialement sur le 90ème RIT, puis le 89ème RIT, il a intégré le 84ème RIT, 1ère Cie en janvier 1916. J’essaye de retrouver des traces, photos et témoignages concernant sa vie sur le front, si jamais vous aviez des éléments sur cette période, je serais très content.

    Mille mercis

      Note d’Odile :

    Bonjour Monsieur
    Merci de votre intérêt pour le carnet de guerre de mon grand père.
    Je possède aussi, toujours de mon grand père, la liste des soldats qu’il a connus, et je mettrai prochainement sur mon blog le tout
    à bientôt
    Ofile

  22. Bonjour,
    Comme vous, en ces années de commémoration de la 1ère GM, j’ai décidé de rendre hommage à mes ancêtres poilus en reconstituant leur parcours militaire. Et mes recherches sur le net m’ont très vite amené à découvrir votre blog, qui a été mon premier contact avec l’histoire du 84ème RIT, le régiment de mon grand-père, soyez-en ici vivement remerciée.
    Ma première surprise a été de découvrir que votre aïeul était nantais. Or, j’avais cru comprendre que le 84ème RIT avait sa zone de recrutement sur le sud Vendée, autour de Fontenay-le-Comte, dont nous sommes originaires. Sans doute les choses n’étaient-elles pas aussi simples que je l’avais imaginé.
    Il se trouve ensuite que mon grand-père était lui aussi, comme le vôtre, au 3ème bataillon du 84ème RIT. Peut-être les deux hommes se sont-ils connus? Mon grand-père s’appelait Germain, le caporal Germain Motard.
    Enfin, je me permets en toute modestie de vous signaler l’adresse de mon blog personnel où j’ai essayé de retrace l’entrée en guerre du 84ème RIT. Le 3ème bataillon a connu son baptême du feu le 24 août à la ferme de Bleue-Vache, à la frontière belge, sous la forme d’un bombardement. Dans votre blog, vous signalez en effet des tirs d’obus. Est-ce que par hasard votre grand-père aurait ajouté d’autres détails dans ses carnets sur ce combat de Tournai qui a été une chaude affaire pour le 84ème RIT ?
    D’avance merci
    Olivier

  23. Bonjour, je viens de faire la découverte du site http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr et j’ai pu retrouvé le manifeste de déces de mon arriere-arrière grand pere soldat au 84eme RIT. j’ai pu avoir la date ainsi que le lieu de sa mort et ainsi je suis tombé sur votre blog tres passionnant. Je vous remercie pour tout le travail que vous avez effectué, j’ai pu apprendre beaucoup de chose.. Il y a meme pour le 31/05/1918 dans le carnet de guerre une anotation « tués et blessés » ce jour.
    Je me perd un peu dans votre site mais voila, je souhaite avant toute chose a vous remercier… J’espere trouver d’autres choses plus interessantes comme des photos etc..

      Note d’Odile :

    Bonjour Mathieu
    C’est grâce à ce site que j’ai pu réaliser les fiches militaires de tous mes proches d’alors, dont Joseph Guillouard mon grand oncle
    Vous avez en fait sur mon site, un site avec des pages HTML faites autrefois, et vous avez un blog depuis plusieurs années sur le même site car j’ai un hébergeur et un .com
    Vous avez les pages du carnet de guerre de mon grand père Edouard Guillouard au 84e R.I. en pages HTML avec ses photos
    Je possède, outre ce cahier, la liste des militaires du 84e R.I. que mon grand-père a rencontré au cours de ses années de 14-18. Je n’ai pas terminé la frappe de ce document, mais si cela vous intéresse, je peux essayer de le terminer, et de le mettre sur mon site courant janvier.
    Qu’en pensez-vous ? Car je suppose qu’on pourrait ensuite mieux identifier sur les photos de mon grand père quelques noms de militaires.
    D’ailleurs votre grand père y est peut être ?
    Merci de garder le contact avec moi.
    Bien à vous
    Odile

  24. Bonjour à tous , je signale que l’on peut partager ses photos de soldats angevins de 14-18 sur le site des AD 49, il faut cliquer sur l’affiche ‘1914 l’Anjou , de la paix à la guerre’ et ensuite l’onglet à droite.
    Leur exposition dans leurs locaux est très intéressante ,de même que le petit film présenté dans lequel je retrouve tout ce que la mémoire familiale m’ en a rapporté .
    Bonne journée , et merci Odile pour la variété des sujets abordés.

  25. Je viens de retrouver des photos sur verre concernant probablement le 84ème RIT de mon père Léon Faineux ,.J’ai trouvé son nom dans le journal de votre grand’père . Une personne habitant la Lorraine m’a dit , récemment, avoir reconnu certain vues du Bois-le-pretre Ces photos sont très nettes, donnent une impression de relief( quasiment 3D). Je n’ai malheureusement trouvé aucune liste de noms dans les boites .Mais j’ai connu quelques personnes de son régiment à Fontenay-le-comte que je peux encore nommer
    Seriez vous intéressée ? Il faudrait dans ce cas trouver une solution pour vous rencontrer , car j’habite le lot-et-Garonne .
    Permettez moi de vous adresser mes félicitations . Nicole Dumont

      Note d’Odile :

    Bonjour Madame
    Merci infiniement, et je suis vivement intéressée.
    Je garde le contact avec vous
    Bien à vous
    Odile

  26. Je viens de parcourir avec une grande émotion le « carnet de guerre  » de votre grand père. J’ai pu voir en effet quelques photos des lieux où mon propre grand-père, Joseph LEMPERIERE soldat au 84ème de ligne de FONTENAY LE COMTE, a été grièvement blessé à JEANDELAINCOURT le 26 janvier 1917. Je possède encore l’éclat d’obus qu’il avait reçu dans le dos lors d’un bombardement de l’artillerie Allemande. Nous sommes allé avec mon Père, aujourd’hui décédé , en 1966 en pèlerinage à Jeandelaincourt . A cette époque, il avait cru reconnaitre ,sur l foi des nombreux récits de mon grand-père, la ferme où celui-ci avait été recueilli après sa blessure. Merci pour cette grande émotion. Et félicitations pour ce joli travail.
    Charles LEMPERIERE

  27. Bonjour Monsieur
    A mon tour d’être émue d’avoir pu pour vous être utile.
    Je possède aussi la liste sur plusieurs pages de ses camarades mais je ne l’ai jamais publiée car, contrairement à l’extrême rigueur militaire du cahier, la liste contient quelques remarques sur certains individus, et je ne souhaite pas communiquer sur ce plan, par respect pour mon grand père d’une part et pour tous ses camarades d’autre part, même si ces commentaires n’ont rien de bien méchant.

    je vais tout de même sortir la liste et la feuiilleter
    Odile

  28. Bonsoir,
    Merci de votre réponse rapide. Seules pourraient m’intéresser des renseignements concernant les circonstances de la blessure de mon grand-père, si d’aventure votre liste pouvait en contenir. Je comprends et j’approuve par ailleurs votre discrétion à ce sujet.
    Je vous remercie par avance de ce que vous pourriez éventuellement me faire connaitre, sans déroger à vos principes parfaitement louables et honorables.
    Dans ce cas , je vous autorise volontiers à utiliser mon adresse mail si, bien sûr, cette utilisation ne vous gêne pas
    Charles LEMPERIERE

Répondre à elisabethm Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *