Louis de Champagné, au nom de son épouse Françoise d’Armaillé, paye 5 années de rente due à la chapelle desservie en l’église Saint Nicolas de Craon, 1625

et le moins qu’on puisse dire est que la rente est élevée, puisque pour 5 années de retard il compose à 800 livres.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le samedi 27 septembre 1625 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers furent présents et personnellement establis Louys de Champagné escuier sieur de Commer demeurant au lieu seigneurial de la Lizière paroisse de st Martin du Boys, tant en son nom que pour et au nom et soy faisant fort de damoiselle Françoise d’Armaillé son espouse à laquelle il promet faire ratiffier fair ratiffier et avoir agréable ces présentes elle venue à son âge et en fournir et bailler au cy après nommé lettres de ratiffication et obligation bonnes et vallables à peine de toutes pertes despens dommages et intérests ces présentes néanmoins demeurant en leur force et vertu, d’une part
et noble homme Marin Lefebvre cy devant chappellain de la chapelle de la Blanche Barbee ? desservie en l’église de st Nicolas de Craon, demeurant en sa maison de la Blanchaye paroisse de la Trinité de ceset vilel d’autre part
lesquels ont recogneu et confessé avoir sur l’exécution de la sentence donnée entre eulx au siège présidial de ceste ville le 19 de ce mois fait et accordé entre eulx ce qui s’ensuit, c’est à savoir que pour tous les arrérages de la rente de 43 boisseaux de blé seigle mesure de Craon depuis l’Angevine 1620 jusques au terme d’Angevine dernière passée iceluy terme compris, deue chacuns ans à ladite chapelle sur et à cause et pour raison du lieu et mestairie du Bas Boron (sic) à ladite d’Armaillé appartenant paroisse de st Clément de Craon, frais et despens esquels ledit de Champaigné est condemné par ladite sentence les parties en ont convenu composé et accordé à la somme de 800 livres
laquelle somme iceluy Lefebvre a relaissée audit de Champaigné esdits noms ce requérant au moyen de ce qu’il ly a vendu créé et constitué et par ces présente vend crée et constitue la somme de 50 livres tz de rente hypothécaire rendable et payable et laquelle ledit seigneur esdits noms promet rendre payer et continuer audit Lefebvre en ceste ville en sa maison franche et quicte par chacun an au 27 septembre premier payement commençant d’huy en un an prochainement venant et à continuer
laquelle rente iceluy seigneur esdits noms a assise et assignée et par ces présentes assigne et assiet sur tous et chacuns ses biens meubles et immeubles présents et advenir et sur chacune pièce seul spécialement sans que la généralité et la spécialité puisse desroger nuire et préjudicier l’une l’autre en aulcune sorte et manière quelqu’il soit avecq puissance audit Lefebvre d’en demander et faire faire particulière assiette en tel lieu qu’il luy plaira et toutefois et quantes que bon luy semblera suivant la coustume
rachaptable ladite rente toutefois et quantes par ledit sieur de Champaigné en payant et reffondant audit sieur Lefebvre ses hoirs et ayans cause pareille some de 800 livres en ung seul et entier payement le tout sans nomination d’hypothèque
et au moyen et inthimation baillée à la requeste dudit sieur Lefebvre audit sieur de Champaigné par Pineau sergent pour la liquidation tant des arréraiges que despens demeure nulle et de nul effet promettant iceluy Lefebvre que Me Hierosme Lefebvre à présent titulaire de ladite chapelle ne contreviendra à ces présentes et en fournir ratiffication audit sieur de Champaigné dedans trois mois prochainement venant en ceste ville maison de nous notaire
et par ces mesmes présentes iceluy sieur de Champaigné esditsnoms a promis payer et continuer à l’advenir ladite rente de 43 boisseaux de bled seigle mesure de Craon audit Me Hierosme Lefebvre et à ses successeurs chapelains de ladite chapelle audit lieu du Bas Boron pendant et sy long temps qu’il sera seigneur et detempteur de tout ou partie dudit lieu
ce qui a esté stipulé et accepté par lesdites parties, auquel accord transaction et tout ce que dessus tenir faire accomplir de part et d’autre despens dommages et intérests en cas de deffault obligent icelles parties etc mesmes ledit sieur de Champaign esdits noms et qualités et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division etc renonçant au bénéfice de division discussion et d’ordre etc foy jugement et condemnation etc
fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de Me Jehan Granger et François Chauviere praticiens demeurants Angers tesmoins

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

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10 réponses sur “Louis de Champagné, au nom de son épouse Françoise d’Armaillé, paye 5 années de rente due à la chapelle desservie en l’église Saint Nicolas de Craon, 1625

  1. Les accents étant souvent omis, Champagneb = Champagné=Champaigné??

      Note d’Odile :

    Oui, l’accent est rarement mis dans les actes de l’époque, et je me demande même comment fait-on pour dire qu’on a l’une des familles et pas l’autre.
    Vous me donnez une idée, à savoir aller revoir l’original pour voir ce point.
    Mais je ferme boutique pour ce soit, je suis du matin seulement.
    Odile

  2. Bonjour Madame,

    J’ai découvert votre site il y a peu de temps et je souhaitais tout d’abord vous féliciter pour tout votre travail, toutes vos recherches et trouvailles que vous partagez sur votre blog. C’est une mine précieuses d’informations!

    Je profite de cet article sur la famille de Champagné pour vous poser une petite question à propos de cette famille.

    Je m’intéresse aux lieux et familles du Saumurois et je fais actuellement des recherches sur un petit manoir appelé « la Motte Ferchaud », dans le village de Coulon, commune d’Antoigné. (au sud de Montreuil Bellay).
    Je pensais initialement qu’il n’avait aucun lien avec la seigneurie de la Motte Ferchaud au Lion d’Angers, avant de lire votre généalogie de la famille de Champagné 🙁http://www.odile-halbert.com/Famille/DeChampagne.pdf) dans laquelle vous écrivez:

    p.4 à propos de la succession de René Audebault (01/12/1520): « Par ce partage il lui (Louis de Champagné) échut entre autres biens (…) et l’Hotel de Coulons en la paroisse d’Antoigné, chatellenie de Montreuil-Bellay.

    p.5 concernant François de Champagné: « fit don le 21 décembre 1575 à Marie de la Roussière sa femme de la terre et seigneurie de Coulons. »

    Je ne retrouve pas de mention de cette seigneurie dans les titres des enfants du couple de Champagné / de la Roussière, notamment pas chez Louis de Champagné, principal héritier. Aurait-elle été vendue?

    Je retrouve la trace de cette seigneurie dans un acte du 11/02/1689, qui concerne Pierre Couronneau, avocat au parlement de Saumur, qui est désigné comme « sieur de la Motte Ferchaud ».

    Il est probable que le manoir est pris le nom de « Motte Ferchaud » par l’intermédiaire des « de Champagné ». Qu’en pensez-vous?
    Et auriez-vous des informations concernant le devenir de la seigneurie de Coulon entre 1575 et 1689?

    Merci d’avance pour l’aide que vous pourriez m’apporter.
    Cordialement

      Note d’Odile :

    Je vois bien à Antoigné une Impasse de la Motte Ferchaud dans l’annuaire des Telecom en ligne
    Je vois bien à Antoigné un lieu « les Mottes », mais pas de Motte Ferchaud, sur la carte IGN actuelle (sur le site GEOPORTAIL.
    Je ne vois également aucune Motte Ferchaud sur la carte dite Cassini (même site que ci-dessus)
    Seul le dictionnaire de C. Port y fait allusion, donc le nom de lieu à Antoigné, s’il a existé, a eu une brève existence au cours des siècles.
    Pourriez vous d’abord indiquer dans quelles sources vous avez l’indication de l’existence de ce lieu, et vous pouvez m’adresser la preuve que vous détenez à l’adresse du webmaster@odile-halbert.com, car je juge toujours sur preuves.
    Je suis très méthodique dans mes approches avec preuves, et c’est la seule manière de travailler que je connaisse comme fiable, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je ne suis pas sur les bases de données, etc… car il y circule trop de n’importe quoi, et je viens encore ces jours-ci d’y découvrir une énormité…
    Bien à vous
    Odile

    1. Madame, bonjour,

      J’ai vécu de grands moments de bonheur avec mes parents au château de la Motte Ferchaud de Coulon jusqu’en 1983. Auparavant la propriété a appartenu à Françoise Augustine BUTON (1897-1983) et précédemment à la Famille du professeur Victor Ballu (1829 né à Doué-décédé en 1907).
      Je recherche depuis très longtemps des informations sur l’origine du château et j’ai été très intéressé par vos échanges.
      Je peux simplement vous dire qu’existaient dans la salle à manger de la maison :
      – un tableau peint représentant Pierre de Lossendière (avocat au barreau de Saumur) datant du début du XVIIè. J’ai remis ce tableau il y a quelques mois à l’actuel propriétaire, dont je pourrais vous donner les coordonnées.
      – une plaque de fonte au bas du mur de la grande cheminée gravée en 1656.
      Je dispose bien sur de photos de la propriété.
      Les documents notariés depuis la famille BALLU sont entreposés à l’étude de Maître Fouctaut puis Babut à Brézé.
      Si vous me le permettez, je suivrai avec une grande curiosité vos travaux.
      Cordialement
      François

  3. Merci de votre réponse rapide.
    Je vous ai envoyé mes sources et preuves à l’adresse mail indiquée.
    Nous pourrons en parler par mail ou via votre blog.
    Cordialement

      Réponse d’Odile :

    OK
    Merci pour l’envoi de votre document.
    Effectivement, les cartes IGN et Cassini ne répertorient pas tous les noms de lieux.
    De mon côté je veux bien réfléchir avec vous un peu, car il me semble avoir compris que vous avez commencé l’origine de propriété de nos jours jusqu’en 1689. Est-ce que je me trompe ?

    Voici une réponse qui me vient à l’esprit, mais je peux vous en donner d’autres.
    Vous m’avez écrit :

    « Acte du 20/08/1695 passé devant maître Louis Maugeis, Notaire Royal à Montreuil Bellay, concernant la succession de Pierre Couronneau, Sr de la Motte Ferchaud (le même que celui cité précédemment), aux descendants Huguet. Je trouve mention de cet acte dans le Dictionnaire généalogique des Familles de l’Anjou (fascicule 31, au nom Couronneau) mais malgré mes recherches, je ne l’ai pas retrouvé. »

    Je ne suis pas surprise de votre déception, car ces généalogies sont souvent établies à partir de travaux écrits au 19 ème siècle par des feudistes, dont la plupart avaient probablement, ou non d’ailleurs, consulté les minutes mais oublié de les conserver pour la postérité.
    Donc, dans la plupart des cas, les minutes citées par cette publication n’ont pas été vérifiées de nos jours, et quand on sait (j’en ai plusieurs preuves pour certaines familles) que ces feudistes travaillaient pour faire plaisir aux familles, on peut rester plus que songeur !!!

    Puis-je répondre à chacune de vos questions ici. Cela me ferait plaisir, car mon blog a besoin de commentaires pour continuer à afficher une consultation respectable vis à vis des moteurs de recherche afin qu’ils poursuivent encore mon référencement. Et je me bats continuellement pour que mon travail, qui le mérite, soit toujours connu des moteurs.

    Bien à vous
    Odile

  4. En effet, j’ai commencé l’origine de propriété de ce manoir. Comme je vous le disais, je suis remonté jusqu’à un Joseph Brion de la Boiselotière, propriétaire de la Motte Ferchaud en 1746 (d’après le dictionnaire de C. Port). Je ne retrouve pas ce manoir chez ses parents ni chez ses aïeuls.

    C’est gentil d’accepter de m’aider dans mes recherches en essayant de trouver des réponses à mes questions. Bien entendu, vous pouvez répondre à mes questions sur votre blog, afin que votre travail soit reconnu (il faut rendre à César ce que appartient à César).

    Merci de votre première réponse concernant les feudistes.

    Je suis intéressé par toute autre information ou qui pourrait se rapporter aux propriétaires de ce manoir, notamment du XVIIe au XVIIIe siècle (voir avant).
    D’après mes recherches, cela pourrait concerner les familles Huguet, Couronneau, de Champagné, Audebault et sûrement d’autres.

    Merci d’avance.

      Note d’Odile :

    Je vois bien dans C. Port, qu’il a écrit que la Motte-Ferchaud appartenait en 1746 à Joseph Brion de la Boiselière.
    Hélas, mon expérience de l’usage de cet ouvrage tend à démontrer que sur le plan des propriétaires, C. Port avait une curieuse méthode, et n’est pas fiable à 100 %
    Pour être certain que les Brion on possédé ce lieu, il faudrait posséder une minute notariale soit de vente soit de succession des Brion au propriétaire suivant.

  5. Effectivement, la manière la plus sûre de savoir si les Brion étaient propriétaires du Manoir serait de trouver un acte de notaire. Je n’en ai pas encore trouvé, faute de temps.

    J’ai lu avec attention votre article concernant le procès de Louis de Champagné en 1547 pour des droits de fermage dans son fief de la Peronnière, commune d’Antoigné.
    Cela confirme bien qu’il avait des terres dans cette région. Je n’ai pas retrouvé ledit lieu de la Peronnière sur les cartes anciennes (Cassini) mais il ne doit pas être très éloigné de Coulon et de Méron (où habitait le défunt fermier). Il est aussi intéressant de noter qu’il existe à Coulon, une « rue de la Périnière ». Fait-elle référence à l’ancienne terre de la Peronnière?

    Merci pour la transcription et la publication de cet acte fort intéressant.

    Une dernière question, pouvez vous, s’il vous plait, me donner les sources dans lesquelles vous avez trouver le partage de la succession de René Audebault (01/12/1520) et de celle de François de Champagné (21 décembre 1575) que vous citez dans votre fiche généalogique des de Champagné.
    Merci d’avance.

      Réponse d’Odile :

    Pour la Perronnière, je vous ai mis une réponse sous l’acte qui en traite

    Ce que vous appelez « ma fiche généalogique des de Champagné », comporte d’abord en page 1 un plan, que je vous remercie de consulter, car il s’agit d’un document de travail sur une famille peu vérifiée et peu étudiée.
    Donc, sur mon plan page 1, vous voyez d’abord l’ETAT DE MES RECHERCHES ET PREUVES Sur ces pages vous avez ce que j’ai trouvé par preuves.
    puis, vous avez à titre d’élément de travail ou piste ce que disent les autres mais que je n’ai pas pu vérifier faute de trouver où sont les actes mentionnés.
    Et sur ces pages, j’indique clairement qui a publié auparavant ce que j’ai mis entre guillements.
    J’ajoute que la généalogie publiée ensuite par Bernard Mayaud, a repris d’Hozier et La Chesnaye Desbois, mais que ceci ne m’impressionne aucunement et que ces 3 publications restent pour moi à l’état d’aimables publications totalement invérifiables dans l’état actuel des choses.
    Mes documents ne sont pas des généalogies mais des éléménts de travail pour mes recherches, et la chimiste que je fus, jointe à la documentaliste et traductrice que je fus, maîtrise la recherche.
    Il faut distinguer ce qui est prouvé, des pistes à vérifier.
    Tel est l’état de mon document.

    Et j’ajoute, qu’à ma connaissance, personne n’a rien pu vérifier d’autre sur les de Champagné, branche de la Motte Ferchault, et que ce que j’ai pu vérifier.
    Odile

    PS Selon Bernard Mayaud, qui a dû vérifier les noms de lieux, ou tout au moins tenté, Renée Audebault était possessionnée aussi hors Anjou.

  6. Bonjour,

    je suis une descendante des propriétaires du manoir de la Motte-Ferchaud à Antoigné (qui est différent du Château de la Motte-Ferchaud au Lion d’Angers).
    Je m’y suis encore rendue cet été. Un de mes cousins, généalogiste, a reconstitué l’histoire du manoir. Je suis à votre disposition pour échanger à ce sujet.
    Cordialement.

      Réponse d’Odile :

    Je ne suis pas personnellement concernée, car je descends uniquement de de Champagné liés à ceux de la Motte Ferchaud au Lion d’Angers, et l’histoire du manoir d’Antoigné est postérieure aux miens.
    Je n’ai pas compris si c’est en tant que propriétaire du manoir que vous souhaitiez correspondre ?
    Car selon moi, seul le travail des Monuments Historiques est à prendre en compte, et une partie des fichiers est sur leur site, mais leurs dossiers consultables à Angers chez eux sont plus volumineux que ce qui est sur Internet.
    Je ne souhaite donc pas doubles les Monuments Historiques car cela ne me semble pas le propos de mon blog, qui se contente d’apporter au contraire des actes non encore déchiffrés que je déchiffre quotidiennement.

  7. Bonjour,
    Je suis intéressé par vos travaux de recherche depuis longtemps et je crois vous l’avoir déjà dit. Lorsque je puise des renseignements chez vous, j’en signale les sources.
    En ce moment, j’étudie le journal de Valuche de Candé et j’essaie de compléter par des renseignements que lui-même n’a pas forcément eu en main.
    Je suis maintenant en 1648, et le 5 juillet (p.63v) ont été bénies les 2 cloches de Gené dont la grosse nommée Anne a pour marraine Anne de Champaigne (Champagné ou Champaigné, Valluche ne met jamais d’accent), fille de monsieur de la Motte-Ferchault (ou Ferchaud sur Cassini).
    Je n’arrive pas à établir sa filiation car elle ne transparaît pas dans vos écrits. Auriez-vous quelques traces dans vos recherches d’autant que vous nous signalez que vous êtes une descendante des de Champagné liés aux de la Motte Ferchaud. Je pense que vous êtes mieux placés que moi.
    Je sais que vous êtes très sollicitée et je vous remercie à l’avance de toute l’aide que vous m’apporterez.
    Bien cordialement
    Michel

    1. Bonjour
      Vous n’avez pas à copier mes données pour enrichir Geneanet, même en me citant, car en mettant mes données sur ce site, vous enrichissez tous les sites qui vendent, et disposent des données de Geneanet dont le seul but est d’enrichir les autres.
      Pire, que vous ayez le toupet de m’en demander plus est totalement encore plus malhonnête.
      Odile

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