Guillaume Du Doussay, curateur de François et Claude de La Noue, attribue à Bonaventure L’Epervier son douaire sur leurs biens, 1549

et ici, il déclare avoir déduit les charges donc que c’est net de toutes charges.

Je vous mets depuis quelque temps plusieurs actes concernant cette famille, qui me rappelle la rue où j’ai autrefois travaillé à Nantes « rue La Noue Bras de Fer », lequel est le petit François, ici mineur.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 9 mars 1549 (avant Pâques, donc le 9 mars 1550 n.s. – devant Huot notaire Angers) en ma cour du roy notre sire à Angers endroit personnellement estably noble homme Guillaume Du Doussay sieur de la Rivière à présent demourant en ceste ville d’Angers au nom et comme tuteur ordonné par justice à nobles personnes François de La Noe et Claude de La Noe sa sœur enfants myneurs d’ans de feu noble et puissant Françoys de La Noe en son vivant seigneur de la Noe et de Chavannes et de dame Bonaventure Lespervier à présent sa veufve quant à bailler et assigner le douaire de ladite dame à elle appartenant sur les biens de sesdits enfants soubzmectant ledit estably audit nom et qualité les biens et choses de sadite curatelle etc ou pouvoir etc confesse que pour bailler et assigner ledit douaire de ladite dame et auparavant l’assiette d’iceluy, pour lequel il luy a par cy davant et dès le 4 ce ce présent mois baillé et délaissé les terres et seigneuries de Chavannes le Bouessière le Boys Greffier et le fyef de D… (illisible) il a fait dilligence à luy possible de soy enquérir de la valleur des biens desdits Françoys et Claude de La Noe et aussi des charges rentes et ypothèques deuz sur iceulx et que lesdites charges rentes et ypothèques ont esté desduyts et décomptés à ladite dame sur lesdits biens desdits mineurs sans faire que ladite dame soyt demeurée tenue payer à l’avenir aucune chose desdits ypothèques pour raison desdites choses à elle baillées pour sondit douaire, laquelle déclaration et confession susdite ladite dame à ce présente a acceptée en tant que mestier seroit
auxquelles choses dessus dites tenir etc oblige ledit estably audit nom et qualité les biens et choses de ladite curatelle meuble et immeuble etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
présents à ce honorable homme et saige Me Guy Lasnier licencié ès loix sieur de l’Effretière et Guillaume Tailun cuisinier de ladite dame demourant à Angers tesmoings

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog.

Une réponse sur “Guillaume Du Doussay, curateur de François et Claude de La Noue, attribue à Bonaventure L’Epervier son douaire sur leurs biens, 1549

  1. E.3339.(Carton.)-2 pièces,parchemin,2 pièces,papier.
    1561-XVIII e siècle.-MELAY (de)
    -Lettres royaux obtenus par Gaucher de Melay,sieur de Serizay,pour l’annulation d’un contrat par lui passé en âge de minorité;-mandat d’arrêt contre Jean de Melay et le sieur de La Bastardière,accusés d’assasinat par Anne de La Noue,dame de Chavannes;-cession par René de Brie à Pierre de Melay et Claude de Brie,du domaine de Mocquesouris,en Saint-Gilles de Chemillé;-note du feudiste Audouys.
    (Série E.Titres de famille.AD de Maine et Loire.C.Port.)

      Note d’Odile :

    Je rencontre toujours dans les minutes que je retranscrit ici, les expressions :
    lettres royaulx
    ordonnances royaulx
    et je ne peux m’empêcher le plus souvent de tapper lettres royales

    j’ai donc été voir en ligne le Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500) http://www.atilf.fr/dmf

    Lettre royale / lettres royaux. « Lettre qui émane de l’autorité royale » : …la traïson et faulseté par lui commise esdites lettres royaux, soubz umbre et par vertu desqueles il avoit exigé et levé icelles sommes d’argent dessus escriptes (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 70). Cedit jour, a esté publiée une lettre royal sur l’impost d’une taille imposée sur les subgès de ce royaume. (BAYE, I, 1400-1410, 131). Ce jour, ont esté presentées à la Court certeinnes lettres royaulx par maniere d’ordonnance passées par le Roy en son Conseil (BAYE, II, 1411-1417, 92). Par aucun temps. Audit an mil IIIIcLXVII, furent obtenues lettres royaulx par Anthoine de Chabannes, conte de Dampmartin, pour faire mettre à neant ung arrest donné contre luy par la court de Parlement, l’an mil IIIIcLXIII. (LE CLERC, Interp. Roye, c.1502, 206).

    Et je constate, sans toutefois avoir compris l’accord, que c’est effectivement partout en France à l’époque qu’on orthographiait ainsi.
    Odile

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