Thomas Stergburg, arquebusier allemand de Munster, se marie à Cholet, 1698

J’ai une page concernant les arquebusiers sur mon site car j’ai plusieurs ancêtres de ce métier, sans pouvoir les remonter.

Par ailleurs, les échanges d’arquebusier entre l’Allemagne et l’Anjou ont été nombreux, car j’avais déjà mis sur ce blog Contrat de mariage de Pierre Bleiberg, arquebusier Allemand de Zülich, à Angers, 1643
Voici ce que j’ai pu trouver sur Internet concernant la suprématie Allemande dans la fabrication des armes à feu (car il y a peu de sources, même en langue Allemane, langue que je parle) :

Histoire de la médecine aux armées, tome 1, de l’Antiquité à la révolution, paris 1982 « Dès les début du XVIème siècle, les bâtons à feu primitifs avaient cédé la place aux arquebuses, dont les premières semblent être apparues en Allemagne, qui garda une suprématie dans leur fabrication.

Le fait que cette mention soit dans une étude de médecine tient au fait que les armes à feu ont totalement changé la nature des blessures, donc la médecine.

Voici un autre Allemand, cette fois à Cholet en 1698 :

« Cholet Notre Dame, le 4 août 1698 après les fiancailles et la publication des bans faite suivant les commandements de l’église de ce diocèse duement controlée au bureau de ce lieu le mesme jour par Hervé et qu’il ne s’est trouvé aucun empeschement canonique, je vicaire de cette paroisse soussigné ai receu le consentement mutuel de mariage de Thomas Stergbourg arquebusier, âgé de 30 ans, originaire de la ville d’Ahause du diocèse de Munster en Westerval province d’Allemagne, fils de Jean Stergbourg marchand et de deffunte Antonie Chal, habitué dans cette paroisse il y a 4 ans, et de Renée Rouault âgée de 23 ans ou environ, fille de Louis Rouault aussi arquebusier et de deffunte Yvonne Olivier de cette paroisse, ensuite de quoi je les ai solennellement conjoints par paroles de présent en mariage et leur ay donné la bénédiction nuptiale selon la forme de notre mère ste église, en présence dudit Rouault père de ladite épouse, de Me Louis Chames sergent cousin germain curateur aux causes de ladite espouse, Me René Bebard, Adrien Delumeau, Antoine Rousseau, René Bernier, Joseph Menanteau tous marchands demeurants en cette paroisse voisins et amis desdits espoux et espouse fors ledit Thomas qui demeure dans la paroisse de Saint Pierre de ce lieu »

Mais, le plus surprenant dans ce dernier acte, c’est qu’il y avait un arquebusier à Chemillé, un à Cholet, et même un autre à Doué-la-Fontaine à la même époque, et que l’arquebusier Audineau, de Cholet, n’assiste même pas au mariage de ce concurrent.

Les Audineau arquebusiers à Cholet et Doué la Fontaine arrivent dans ces 2 villes vers 1693, et je descends d’eux, sans pouvoir les remonter.

Voici la première génération que j’ai pu trouver :

Jean AUDINEAU †Chemillé St Gilles 18 décembre 1701 x /1661 Louise CHEVALIER †Chemillé st Gilles 5 janvier 1707
1-Simon AUDINEAU Arquebusier à Chemillé St Gilles en 1693 témoin au mariage de son frère Jean
2-Jean AUDINEAU °ca 1661 †Cholet Notre Dame 18.3.1741 Md arquebusier x Cholet Notre Dame 17 juin 1693 Marie DARDEL Dont postérité suivra
3-Jacques AUDINEAU x Doué-la-Fontaine 1er février 1693 Marguerite BRAULT °Doué-la-Fontaine 13 juin 1659 †Doué-la-Fontaine 14 août 1710
4-René AUDINEAU Présent en 1707 comme fils de Louise Chevalier x /1693 Louise-Catherine FAULCHON Dont postérité suivra

JE RECHERCHE VERS 1693 LE MARIAGE DE RENE AUDINEAU ET LOUISE CATHERINE FAUCHON

je sais seulement que ces 2 patronymes sont d’Indre et Loire, donc il serait probable qu’ils viennent de ce département.
Merci de vos conseils et réponses éventuelles.

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