Assises du prieuré de La Jaillette : la Rimonière en Louvaines, 1629

Les assises, c’était autrefois la déclaration de l’impôt foncier au seigneur.
Le seigneur ne possédait pas le fichier croisé de notre fisc actuel (fichier plus que très croisé en 2016 avec toutes les données bancaires de chacun de nous etc… l’état ayant remplacé le seigneur) mais on devait tout de même venir en personne faire sa déclaration

Ici, on doit comprendre que les premiers sont héritiers et/ou acquéreurs des seconds, qui étaient les précédents déclarants.
On comprend aussi qu’ils sont en sorte de fresche, puisque l’impôt est à départager ensuite entre eux (heureusement que le fisc actuel n’impose pas ma tour, à départager ensuite entre nous !!! ouf !!!! on ne serait pas sortis de l’auberge)
Autrefois on s’entendait bien mieux entre voisins.

Pour le nom de lieu :
Je lis pour lieu RIMONIERE
Le lieu n’existe ni sur la carte IGN actuelle, ni sur la carte de Cassini.
Mais il est donné par le Dictionnaire du Maine et Loire de Célestin Port, première édition 1876
MAIS IL NE FAIT QUE CITER LE NOM, sans plus
Donc, le nom a bien existé autrefois, et je me suis demandée si cela ne serait pas devenu la Morinière actuelle ??? ou si le lieu a bel et bien disparu

Cet acte est aux Archives Départementales du la Sarthe, chartrier du prieuré de la Jaillette AD72-H489 f°21 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :


Le 15 octobre 1629, Pierre Jorret, Jean Besnard, Pierre Rigault, Jean et Jeanne les Beguins, Israel Boury, François Romain et autres, au lieu de René Joret, René Rougeul, René Joret et consorts, doibvent audit prieuré au terme d’Angevine 9 sols de debvoir pour leurs terres de la Rimonnière sises en la paroisse de Louvaines

Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

Une réponse sur “Assises du prieuré de La Jaillette : la Rimonière en Louvaines, 1629

  1. Bonjour
    la « terre de la Rimonière » était visiblement une parcelle située dans votre paroisse mais appartenant au prieuré de la Rimonnière, qui était situé dans une autre paroisse: le cas est très fréquent car chacun pouvait donner une parcelle à l’institution religieuse de son choix, parfois très lointaine.
    La carte de Cassini ne cite pas le nom des parcelles. Ce nom a disparu à la Révolution parce que la terre a été considérée comme un bien national et vendu au meilleur offrant (s’il n’avait pas déjà été vendu avant la Révolution par le prieur).
    Bien cordialement

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