Journal d’Etienne Toisonnier, Angers 1683-1714 (1702)

Numérisation par frappe du manuscrit : Odile Halbert, mars 2008. Reproduction interdite.
Légende : en gras les remarques, en italique les compléments – Avec les notes de Marc Saché, Trente années de vie provinciale d’après le Journal de Toisonnier, Angers : Ed. de L’Ouest, 1930

  • Le 2 janvier 1702 se fit l’ouverture du grand jubilé par une procession générale de l’église cathédrale en celle de St Aubin où Mr Lepelletier évêque d’Angers célébra la messe pontificalement sous le pontificat du pape Clément XI. Il doit durer deux mois et finir par une procession générale comme la 1ère ; il a été en même temps ordonné pour la campagne. En même temps s’est fait la mission fondée par feu Mr Subleau pour 30 capucins qui ont prêché et confessé pendant le cours du jubilé.
  • Le 14 (janvier 1702) mourut la femme de Mr Denys Guilbault avocat, avant veuve du sieur Audiau bourgeois ; il y a des enfants des deux mariages.
  • Le 15 (janvier 1702) mourut Mr Dupont avocat ; il fut enterré le lendemain dans l’église Sainte-Croix
  • Le 23 (janvier 1702) Mr de la Galaizière Boylesve épousa la fille de feu Mr Chotard de la Grellerie et de la demoiselle Tessier
  • Le 31 (janvier 1702) Mr Gouin avocat fils de feu Mr Jean Gouin, aussi avocat, épousa la fille du Sr Lusson fermier et de Anne Hullin, en l’église de la Trinité.
  • Le 8 février 1702 Mr Falloux élu en l’élection de cette ville épousa la fille de Mr Boisard de Marolle gentilhomme servant chez le roy et de la défunte dame Lefebvre de la Guyverderie
  • Dans ce même temps mourut la femme du Sr de Lépinière Boisard ; elle s’appelait du Planty Frain, fille de feu Mr du Planty Frain assesseur en l’élection et de la dame Boisard.
  • Le 13 (février 1702) Mr de Pantigné Rousseau, fils de Mr de Pantigné Rousseau, conseiller honoraire au présidial et de la défunte dame Butin, se fit installer dans la charge de conseiller audit présidial, cy-devant remplie par Mr Hameau du Marais
  • Le 30 mars 1702 mourut madame Eveillard veuve de feu Mr Eveillard président à la prévôté ; elle fut enterrée en l’église de St Michel du Tertre ; elle s’appelait de la Roche Avril ; elle a laissé trois garçons et une fille ; le premier est chantre de St Pierre, le 2e conseiller au Parlement de Bretagne, et le 3e est officier d’armée ; la fille a épousé Mr Gilles de la Bérardière.
  • Le 5 avril (1702) mourut Mr Blanchet de la Martinière, avocat ; son fils aîné est conseiller au siège de la prévôté vérificateur des défauts ; sa fille a épousé Mr Huslin de la Poissonnerie escuyer.
  • Le 18 (avril 1702) mourut mademoiselle Paunetier fille, âgée de 60 ans ; elle avait beaucoup de dévotion et de mérite, bienfaisante aux pauvres.
  • Le 26 (avril 1702) mourut Mr Macé, prêtre, docteur en théologie et chanoine de St Maimbeuf, âgé de 57 ans. Il avait beaucoup de mérite.
  • Le 1er mai 1702 Mr Toublanc de la Richelière docteur aggrégé en l’université des droits de cette ville et le sieur Bouchard marchand droguiste furent élus échevins à la place du Sr Mabit bourgeois et du Sr Buret marchand
  • Le 2 (mai 1702) mourut Delle Françoise Guillot, fille, âgée de 62 ans, sœur de ma femme ; elle était d’une grande simplicité.
  • Le 4 (mai 1702) mourut Mr de Grée Poulain, Sr de Vaujoie, mari de la fille de Mr de Changé Nicolon, assesseur en l’hôtel de ville, dont il a laissé deux enfants.
  • Le 5 (mai 1702) mourut la femme du Sr Favrie, préposé pour le recouvrement des finances et taxes imposées sur les officiers ; elle était fille de Mr Cochon avocat ; elle a laissé deux enfants.
  • Dans ce même temps mourut le Sr Denys Malville, greffier au présidial.
  • Le 22 (mai 1702) mourut Mr de Pantigné Rousseau, conseiller honoraire au présidial. Il avait épousé la fille du feu Sr Butin, greffier au criminel, duquel mariage sont issus un fils conseiller au présidial, un fils chanoine en l’église d’Angers et une fille mariée avec Mr de la Porte conseiller au présidial. Il y a encore d’autres enfants.
  • Le 29 (mai 1702) Mr Charlot des Loges, fils de Mr Charlot, escuyer, sieur des Loges et de la dame Deschamps, fut insitallé dans la charge de président au présidial cy-devant remplie dignement par Mr Gohier.
  • Le 30 (mai 1702) la fille de Mr Bruneau, avocat, et de la Delle Trochon, épousa le fils du feu Sr Destriché, bourgeois, et de la Delle Chaillant.
  • Le même jour, le sieur Boussac, épousa la Delle Dupont, fille du Sr Dupont, monnayeur, et de la Delle Baillif
  • Le 4 juin 1702 mourut la veuve de feu Mr Boylesve de la Galaisière ; son fils aîné est curé de Liré en Bretagne (sic), un cadet a épousé la Delle Chotard de la Grelleraye et une fille est veuve de feu Mr de Pincé Brulon.
  • Dans ce même temps mourut le sieur René Raffray, l’un des administrateurs de l’hôpital général de cette ville, où il était attaché depuis 20 ans avec beaucoup de zèle et d’affection, et cy-devant notaire royal en cette ville. Il n’a point laissé de postérité ; sa femme s’appelle de Fresne.
  • Le 10 (juin 1702) Mr René Pasqueraye, fils de Mr René Pasqueraye, avocat, plaida sa première cause contre moi, où je plaidais avec beaucoup de succès grâce à Dieu.
  • Le 12 (juin 1702) mourut la femme de Mr de Loubes de l’Ambroise écuyer ; elle s’appelait Moreau, fille de feu Mr Moreau notaire et de la dame Nouleau.
  • Le même jour mourut la femme du sieur du Perry Romain bourgeois ; elle s’appelait Duport.
  • Le 13 (juin 1702) mourut Mr Boucault de la Houssaie, doyen des conseillers au présidial.
  • Le 26 (juin 1702) Mr Volaige de Vaugirault conseiller au présidial épousa la fille de Mr Gandon, cy-devant lieutenant des eaux et forêts et de la Delle Chatelain.
  • Le 27 (juin1702) Mr Ayrault, avocat et fils de feu Mr Ayrault, sénéchal de Vihiers et de la Delle … épousa la fille du Sr Buret marchand, à présent juge consul et de la dame …
  • Dans ce même temps, le Sr Grézil des Ambillons, fils du Sr Grézil et de la Delle Nail, épousa la fille du sieur Marchais et de la Delle Saget.
  • Le 4 juillet 1702 mourut la femme du feu sieur Garciau, commis greffier au présidial ; elle s’appelait Jeanne Gaufestre ; elle a laissé plusieurs enfants ; son fils aîné greffier aux appellations, a épousé la fille du feu Sr Dupré Me chirurgien à Château-Gontier, une fille mariée avec le Sr Paytrineau cy-devant marchand de soie.
  • Le 11 (juillet 1702) Mr de la Béraudière de Maumusson, escuyer, épousa la fille de Mr Davy du Mottay et de la Delle Chotard.
  • Le 17 (juillet 1702) Mr Boguais de la Boessière, asseseur en l’élection de cette ville, fils de défunt Hector Boguais, marchand, et de Delle Sébastienne Guillot, épousa la fille du feu sieur de la Tousche Pasqueraye, bourgeois, et de la Delle Verdier.
  • Le 18 (juillet 1702) mourut la femme de feu Mr du Hardaz, avocat ; elle s’appelait Grudé ; elle a laissé deux filles, la première a épousé Mr André Gontard, avocat, et la cadette Mr Benoist Pasqueraye aussy avocat.
  • Le 19 août 1702 Mr Baudry, fils de Mr Baudry, bourgeois, et de la défunte Delle Bault, fut installé en la charge de conseiller au présidial cy-devant remplie par Me Maussion.
  • Le même jour mourut la femme du feu Sr Pasqueraye Me chirurgien en cette ville ; de son mariage sont issus Mr Pasqueraye avocat et la femme du Sr Esnault droguiste ; elle s’appelait Martin.
  • Le 24 (août 1702) mourut la femme du feu Mr Bault de Baumont ; elle a laissé deux garçons ; l’aîné a épousé la fille du feu Sr de la Marre Duport et de la Delle Grudé ; elle s’appelait Guilbault de la Boulaizière.
  • Le 29 (août 1702) Mr de Pantigné Rousseau, conseiller au présidial, fils de feu Mr de Pantigné Rousseau, aussy conseiller, et de la défunte dame Butin, épousa la fille du Sr Béguyer et de la défunte Delle Thibaudeau.
  • Le 30 (aôut 1702) mourut Mr Antoine Gasté cy-devant avocat au siège présidial et procureur du roy de l’hôtel commun de cette ville ; sa vie a été bien tracassée et il est mort de chagrin.
  • Le 9 septembre 1702 mourut la dame Rousseau de Millieu âgée de 30 ans ; elle s’appelait de Villemorge ; elle a laissé des enfants.
  • Dans ce même temps la fille de feu Mr d’Orvaulx de la Beuvrière et de la dame Letourneux épousa Mr de Bossard.
  • Le 16 (septembre 1702) mourut Mr Bernard, avocat ; il n’a point laissé de postérité ; sa femme s’appelle Bertelot.
  • Le 19 (septembre 1702) Mr de la Barre Bernard, fils de Mr Bernard, conseiller honoraire au présidial et de la dame Bodeau de la Beunoche, épousa la fille de feu Mr Hernault de Montiron, conseiller audit présidial et de la dame Pinard.
  • Au mois d’octobre 1702 mourut la femme du feu sieur Trioche de la Bétonnière ; il y a plusieurs enfants de leur mariage ; elle s’appelait Renard
  • Le 4 novembre 1702 mourut la femme du sieur Buscher, notaire royal ; elle s’appelait de la Haye ; de leur mariage est issue une fille mariée avec le sieur Quelier de Marcé, lieutenant de Mr le prévost.
  • Le 8 (novembre 1702) mourut à Beaupreau Mr François Raymbault de la Foucherie, maire de cette ville, élu le 1er mai dernier. Il en avait rempli les fonctions pendant plusieurs années en qualité de maire perpétuel, ayant traité de la charge érigée en titre mais ayant été remboursé, il a été continué pour 4 ans afin de s’acquérir la noblesse. Il a ordonné par son testament que son corps soit enterré dans l’église de Notre Dame de Beaupreau afinde ménager à la ville les grands frais qu’il aurait convenu faire si son corps avait été apporté en cette ville, comme il arriva en 1628 à l’occasion de l’enterrement de Mr du Martray Barbot avocat décédé maire, qui coûta à la ville plus de 8 000 livres. Le cœur de Mr de la Foucherie fut apporté en cette ville et mis dans le mur du chœur de l’église de St Michel du Tertre. La vigile, toutes les cloches de la ville sonnèrent à 7 heures du soir, à la réserve de celles de l’église cathédrale au refus du chapitre. Mr Lepelletier évêque d’Angers fit la cérémonie ; toutes les compagnies y assistèrent ; un prêtre de l’Oratoire fit son oraison funêbre ; toutes les communautés y vinrent chanter le marin un subvenite ; l’église était tendue en noir avec les armoiries de la vielle et du défunt ; il y avait des bandes de velours sur le drap noir ; le cœur était sous un dais avec des cierges blancs et noirs en grande quantité ; cette cérémonie a coûté 100 pistoles à la ville. Mr de la Foucherie avait un cœur plein de douceur et de charité et a été regretté de tout le monde ; il avait été longtemps à Rome banquier, où il avait amassé de gros biens. Il vint en cette ville où il épousa sa nièce Delle Jacquine Couraut fille des défunts Sr Couraut de Pretiat bourgeois, et de la Delle Raymbault, en conséquence de dispence de deux papes. (Note de Marc Saché : François Raimbault, sieur de la Foucherie, baptisé le 5 juillet 1641, avocat au présidial, banquier en cour de Rome, fut le premier maire perpétuel d’Angers nommé en vertu de l’édit d’août 1692 et installé le 20 avril 1693. Il avait acheté l’office 50 000 livres aux gages de 2 000 livres par an, plus 10 543 livres pour le paiement des droits royaux, les frais de provision et d’installation que la ville lui remboursa. Il fut prorogé dans ses fonctions lorsqu’en 1702 la mairie fut redevenue élective. Il fut élu le 1er mai de cette année même. Sa pierre tombale fut retrouvée en 1863 et son épitaphe fixe la date de son décès au 7 novembre 1702. Fils de Michel R. de la Foucherie, avocat au Parlement, il avait épousé, le 13 octobre 1692, sa nièce, Jacqueline, fille de n. h. Antoine Courau de Pressiat, sieur de la Roussière, et de Jeanne Raimbaud, sa propre sœur. Nous possédons deux jetons différents de ses mairats, l’un de 1696, l’autre de 1700 – Voir Registre du Présidial, p. 159 ; C. Port, Dictionnaire, t. III, p. 220 ; A. de Soland, Bulletin historique et monumental, années 1859-1860 pp. 76, 177 ; Adr. Planchenault, Jetons Angevins, p. 289 ; Gontard de Launay, Recherches sur les familles de maires d’Angers, t4 ; état civil de St Michel du Tertre)
  • Le 13 (novembre 1702) le sieur Vilson, fils d’un couvreur d’ardoise à Durtal, épousa la fille de défunt Mr Gasté, écuyer, avocat au présidial, et cy-devant procureur du roy de l’hôtel de ville et de la demoiselle Noirault ; on dit qu’il est riche des bienfaits d’une dame de qualité de Paris.
  • Le 15 (novembre 1702) Mr Cupif avocat fils de feu Mr Cupif, aussi avocat, et de la Delle Dootel, épousa la fille du feu Sr Urbain de Beauvais et de la Delle Lechamp.
  • Le même jour mourut le sieur Coquilleau de la Blestrie ; il avait épousé la Delle Davy, dont sont issus plusieurs enfants.
  • Le 21 (novembre 1702) Mr de Boumois Berthelot, fils de Mr de Boumois Berthelot, auditeur des comptes à Nantes, et de la feue dame Poisson, épousa la fille de Mr Lebloy, docteur régent ès droits en l’université de cette ville et de la feue Delle Gontard.
  • Le 22 (novembre 1702) mourut Mr du Boulay Chevaye gentilhomme ordinaire chez le roy, à sa maison de campagne près la ville de Beaufort ; il avait épousé la fille de feu Mr Poisson premier apothicaire du roy.
  • Le 24 (novembre 1702) mourut Mr Gilles Guilbault avocat âgé de 78 ans ; il a laissé plusieurs enfants entr’autres Mr Claude Guilbault aussy avocat.
  • Le même jour mourut le sieur Portier notaire royal.
  • Le 27 (novembre 1702) mourut la femme de feu Mr Gaultier de Chanzé, conseiller au présidial ; elle s’appelait Françoise Renou. De leur mariage est issu Mr Gaultier doyen de St Martin, Mr Gaultier de Landebry conseiller de l’hôtel de ville, et une fille décédée femme de Mr Boylesve de Goismard conseiller au présidial.
  • Le 16 décembre 1702 mourut la femme de Mr Baudry l’aîné, conseiller au présidial, âgée de 25 ans ; elle a laissé trois enfants ; elle était fille de feu Mr Paulmier avocat et de la Delle Ménard.
  • Le 13 prédécent mourut Mr François Babin, avocat au présidial, âgé de 89 ans, doyen de Mrs les avocats ; son fils aîné est chancelier de l’université et Me école ; il a laissé un autre fils prêtre et plusieurs autres enfants.
  • Le 16 (décembre 1702) mourut Mr Avril de Pignerolle Me de l’académie, âgé de 50 ans
  • Cette année, les grains ont été assez en abondance ; ily a eu peu de vin et peu de fruits.
  • Numérisation par frappe du manuscrit : Odile Halbert, mars 2008. Reproduction interdite.
    Légende : en gras les remarques, en italique les compléments – Avec les notes de Marc Saché, Trente années de vie provinciale d’après le Journal de Toisonnier, Angers : Ed. de L’Ouest, 1930
    Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog et non aller en discuter dans mon dos sur un forum ou autre blog.

    80 réponses sur “Journal d’Etienne Toisonnier, Angers 1683-1714 (1702)

    1. Jean François Marin BOISARD, Poète né le 05/06/1744 à CAEN Parroisse St Jean est mon ancêtre; Fils de Jean Boisard et de Marguerite Basin; j’ai son extrait de naissance la date de sa mort Rue des Carmes à CAEN.
      Je n’ai rien trouvé sur un éventuel mariage avec enfants??? Au service de la Normandie en 1768; et ensuite secrétaire à Versailles chez le comte de Provence. Les ovrages sur ses fables sont aussi en bibliothèque de CAEN.
      Je serai très interréssé par toutes informations sur le déroulement de sa vie . Cordialement Jean BOISARD

    2. Madame,
      Le hasard des recherches généalogiques m’amène de Haute-Marne à Angers. En effet j’ai un ancêtre, Louis René de Malleville, capitaine ambulant dans les fermes du Roy, qui a épousé une Magdelaine Mussey en 1718 à Torcenay. Il était alors veuf d’une Louise Herminier et il est indiqué qu’il était fils de Denis Mal(le)ville, greffier au présidial d’Angers, et de Perrine Sallais. Sur les archives en ligne du Maine et Loire je recherche, pour l’instant sans succès, les ascendants de ce couple Malleville-Sallais. Existe-t-il des documents qui parlent de cette famille Malleville (que je pensais trouver en Normandie). Le Denis Malville mentionné dans votre document est-il mon ancêtre ?
      Peut-être pourrez-vous me donner un petit de coup de pouce.
      Merci, Madame, de m’avoir lu et merci par avance des renseignements que vous pourriez m’apporter.

      Yves Guillaumot

      Note d’Odile
      Bonjour Monsieur,
      Les familles Sallais et Malville n’ont pas été publiées par Bernard Mayaud.
      Il a existé un notaire royal à Angers du nom de Sallais début 17e siècle, et si vous tappez Sallais dans la case de recherche de mon blog vous avez le mariage d’une de ces filles.

      Vous pouvez contacter l’ADFA qui est payante, pour savoir s’ils ont l’intention de les faire.
      Pour ma part, je suis gratuite, mais n’ai pas le temps de faire des recherches pour des tiers. Désolée, et bon courage.

      L’inventaire des titres de famille des Archives du Maine-et-Loire donnent 2 pièces sous la cote E3264, Malville 1649-1709 : Marché d’apprentissage de Philippe Malville chez Pierre Eveillon, marchand ferron ; – acquêt par Louis Malville d’un pré en Juvardeil
      et en E3911 des documents Sallais
      Sachant que le contrat d’apprentissage m’intéresse pour ce type de métier, je vais le prendre lundi prochain. Néanmoins, ceci tend à montrer que la famille Malville vit en Anjou. Vous pouvez aussi faire les bases payantes sur Internet car je pense que BIGENET doit répondre.

    3. Pour info.? Une famille Malville à la Roche Foulques de Soucelles vers 1650, (voir baptême de Louis Malville, le 24 octobre 1654,à la Roche Foulques de Soucelles, fils de Denis Malville, sergent royal, et de Jeanne Minot ( vue 20). AM Soucelles.

      Note d’Odile
      Ceci est une piste intéressante, car le prénom Denis n’est pas si fréquent en Anjou !

    4. Je ne prends connaissance de ces notes que ce 23 mai.
      Je vous remercie bien vivement des pistes que vous m’indiquez.

      Note d’Odile : ceci me rappelle que je n’ai pas terminé la frappe de ce manuscrit. Je vais m’y mettre, c’est promis.

    5. A l’attention de Mr Yves Guillaumot
      La famille Malville,semble originaire de Briollay.
      Le 19 décembre 1686 à Briollay,inhumation de François,fils de Mr Malville et de Perrine Sallais,de la paroisse de St Maurille d’Angers
      (AM de Briollay-1669-1699 ( vue 164 )

    6. A l’attention de « Marie »

      Merci, Madame, pour cette réponse que je ne trouve qu’aujourd’hui. J’avais réussi depuis, en regardant avec assiduité beaucoup des registres sur internet, à retrouver mes ancêtres côté Malleville et Sallais (ils sont bien à Briollay).
      La mère de ce Denis Malleville, qui a épousé une Sallais, est une Tessé (sur certains actes de la famille je trouve aussi « de Tessé »). Cette Julienne Tessé est l’épouse en premières noces d’un autre Denis Malleville (dont on trouve la descendance à La Roche Foulques comme vous me l’aviez indiqué).
      En ce moment je bloque sur cette famille Tessé : par déduction, j’ai trouvé que les parents de Julienne sont Jean Tessé sieur de Marest?, marchand, et Marie Geslin (je n’ai trouvé leur mention qu’au X de leur fils Jean Tessé fils qui semble avoir une position assez élevée puisqu’on le dit plus tard « conseiller et secrétaire du roi, contrôleur général de ? (je ne comprends pas le mot) pour l’Anjou et le Poitou » ; un autre frère, François est chirurgien et marié à une Daigrement fille d’apothicaire, il est inhumé aux Cordeliers). Pour l’instant je ne trouve quasiment rien sur ces Tessé à Angers, sans doute sont-ils de communes avoisinantes. Pas grand chose non plus sur la famille Geslin.
      Pour ce qui est des ancêtres de Perrine Sallais épouse Malleville, ses grands-parents sont Jan Courtet, marchand (un acte dit aussi, il me semble, « notaire royal ») et Perrine Chapillays, mais je ne trouve pas non plus d’où ils viennent (je vois les mariages de leurs filles à Angers mais avant cela rien). Je fais des tableaux généalogiques avec les signatures de mes ancêtres et j’aimerais avoir celle de Jan Courtet décédé avant les X de ses enfants.
      Les parents paternels de Perrine Sallais sont René Sallais, greffier au présidial, et Etiennette Courtet. Les parents de René sont Pierre Sallays, notaire en la cour de St-Laurent-des-Mortiers (est-ce le St-Laurent qui est en Mayenne ?) et Perrine Jouin.
      Je vais encore chercher, mais il faut bien que je me dise que j’arrive aux limites des registres paroissiaux et que c’est à Angers qu’il faudra que je continue si cela m’est un jour possible.
      Pardon de raconter tout cela car cela ne vous sert sans doute à rien et je suis honteux de ne vous aider en rien.
      Mais si cela intéresse quelqu’un je pourrai indiquer ici les dates des actes concernant les personnes que je viens de nommer. Apparemment peu de personnes font des recherches sur elles (j’écris peu mais je devrais écrire aucune car je n’ai rien vu sur Internet mis à part les mentions de Mme Halbert qui a fait un travail de titan, travail que je serais bien incapable de faire faute de connaissances suffisantes. Bravo !).

      Merci encore de votre message.

      Yves Guillaumot

    7. Voici ce que j’ai pû recueillir de cette famille Malleville.
      Pierre Malleville+janvier 1622 X ? Macée ?dont
      Denys l’aisné Malleville bap le 15 juin 1589 à Briollay(vue 66 ) x le 22 novembre 1617 à Briollay (vue 167 ) (SF) avec Geneviève Riou,dont
      Denys Malleville,bap le 12 mai 1624 à Briollay (vue 55 ),dit sergent royal,huissier,notaire de la chastellenie de La Roche-Foulques,X avant 1650,avec Julienne Tessé,sa sépulture a lieu le 15 juillet 1693,dans l’église de Soucelles,dont

      Anne Malleville bapt le 20 septembre 1650 dans la chapelle de La Roche- Foulques(vue 11 ) X à Pierre Guyard (ancêtres à la 10 G ) pas trouvé le mariage,donc sans preuve certaine !
      Je n’ai rien de plus sur les Tessé.
      Des tombes Malleville,subsistent encore dans le petit cimetière,qui jouxte la jolie chapelle du 12 siècle,qui a défié le temps !

    8. Compléments sur cette famille Malleville de Briollay.
      Denys Malleville l’aisné o le 15 juin 1589 ( vue 66 ) à Briollay X à Geneviève Riou le 22 novembre 1618 et non 1617 à Briollay ( S F ) (vue 167 )
      Il se remarie à Tiercé le 19 mai 1644, avec Michelle Félard,veuve Laurent Sauleau ( vue 52 )
      Son fils Denys Malleville o le 12 mai 1624 à Briollay (vue 55 ) X à Julienne Tessé,avant 1650,se remarie le 5 février 1654 à St Sylvain avec Jehanne Minot.
      Merci Monsieur pour les compléments Tessé dont je ne sais rien.

    9. Merci, Madame, pour avoir pris la peine d’écrire tous ces renseignements… que j’ai déjà. Je me dis que, peut-être un jour, je ferai une petite étude sur cette famille Malleville, aussi je fais des copies d’écran de tous les actes que je trouve. J’aimerais aussi m’intéresser à la famille Tessé. Mais j’ai 50 ans et il faut que j’attende l’âge de la retraite… (Merci pour l’indication des tombes : j’irai les photographier.)

      Bon succès pour vos futures recherches.

    10. E.3264.(Carton.)- 2 pièces,papier.
      1649-1709.-MALVILLE.
      -Marché pour l’apprentissage de Philippe Malville chez Pierre Eveillon,marchand ferron;-acquêt par Louis Malville d’un pré en Juvardeil.
      E.4011.( Carton.)25 pièces,parchemin;30 pièces,papier.
      1317- XVIIIe siècle.- TESSE (de).
      -Testament d’Hugues de Tessé,portant divers legs à l’église de Martigné,où il désire être enterré;-contrats de mariage:entre Huet de Tessé et Marie de Matheflon;- entre Jean de La Roche et Marie de Tessé;-entre Charles de Tessé et Guillemette de Guéaquin;-vente par Jeanne de Champagne,veuve de Charles de Tessé,de la seigneurie de La Fromentinière en la paroisse de Chazé- Henry;-contrat de mariage entre Jean de Tessé,sieur de Mené,et Françoise Quillet;-testament de René de Tessé,prêtre;- contrats de mariage :entre Claude de Tessé,sieur de Saint-Loup et Charlotte Percault;- entre Jean de Tessé,sieur du Mergot,et Catherine Quentin;-testament de ladite Catherine Quentin;-notes et extraits généalogiques par le feudiste Audouys;etc.

      La série E 3264 Famille Malville,déja signalée le 11 mars 2009 par Mme O Halbert !

    11. LE MANOIR DE MERGOT à Miré.
      Il n’est pas impossible que la seigneurie de Mergot ait primitivement appartenu,et donné son nom,à l’antique famille de Mergot,par la suite fixée sur la terre de Montergon au bord de la forêt de Longuenée,mais ce n’est que depuis le XVe siècle-époque de reconstruction du logis-que nous pouvons en suivre l’histoire,liée à celle de la famille de Tessé qui allait s’y maintenir jusq’au milieu du XVIIe siècle. Nous rencontrons d’abord,en 1471,un Bertrand de Tessé,escuyer,seigneur de Mergot,puis,au début du siècle suivant,un René,son fils ou son petit fils.Celui-ci,en application des lettres patentes de François 1er,de 1539,fera,le 31 mars 1540,déclaration devant le lieutenant général de la sénéchaussée d’Anjou des « choses héritaux tenues en fief et arrière-fief de ladite sénéchaussée »;nous y apprenons que Mergot,arrière-fief,était tenu à foi et hommage de la seigneurie du Port et qu’en dépendaient,formant tout le patimoine du sieur de Tessé,les trois métairies du Grippay à Miré,de la Haye-Neuve à Saint- Denis d’Anjou et de la Roe à Marigné,le tout évalué à un revenu de 200 livres,Un logis et trois fermes:c’est assez bien la fortune moyenne d’un gentilhomme campagnard angevin de ces temps,lui assurant une médiocre aisance;l’on ne peut imaginer qu’avec ses 200 livres Mergot ait jamais connu un luxe de satrape,mais il est vrai aussi que les impôts étaient alors infiniment moins lourds qu’en notre heureuse époque !
      Ce René de Tessé eut pour successeur son fils,Robert,cité en 1553,lui même père de François qui,de Jeanne de Chauvigné,aura deux fils et deux filles nés à Mergot:Jean,baptisé à Miré le 25 avril 1577; René,le 29 août 1579;Sapienne,le 27 septembre 1582;Françoise enfin,le 15 janvier 1584.
      L’ainé épousera à Châteauneuf,le 18 février 1608,Catherine Quentin,fille de Jean Quentin,sieur de la Taranchère,logis situé en plein bourg de Châteauneuf,et de Rose Bouju; le contrat de mariage a été conservé et précise que l’oncle de la mariée,Guillaume Magdelon Bouju,gouverneur des villes et château de Negrepelisse en Quercy,dotait sa nièce de 10.000 livres;cette somme,assez considérable pour l’époque,n’est sans doute pas étrangère aux quelques embellissements apportés par le jeune ménage à la vieille maison seigneuriale,la construction en particulier des pavillons de la fuie et de la chapelle.Une inscription charmante en rappelle la création:
      « L’an du jubilé mil cinq cent vingt-cinq.
      Fut bâti et fondé ce présent lieu très sainct.
      Par noble chevalier,pieux et fort dévot.
      Jean de Tessé seigneur de Mergot.
      Pareillement aussy par noble demoiselle.
      Catherine de Quentin,son épouse fidèle.
      Qui tous deux mais d’un coeur ont faict ce lieu bâtir… »
      Le ménage n’aura malheureusement pas d’enfants: Jean de Tessé mourra dans les années 1635,et sa veuve,retirée dans sa maison de la Taranchère,s’éteindra le 1er avril 1645,demandant à être inhumée avec ses père et mère en l’église Saint-André de Châteauneuf:elle laissait pour héritières les trois filles de sa soeur,Claude,Charlotte et Perrine de Champagné,respectivement mariées à David de Sorhouette,seigneur de Pommerieux,Charles de Villiers et Guillaume de Sorhouette,seigneur du Bois de Soulaire.
      Le manoir passera alors en mains étrangères;dès le début du siècle suivant,il nest plus que l’habitation d’un marchand qui afferme le domaine.Bientôt ce ne sera plus qu’une ferme,comme beaucoup de ces logis,jugés mal pratiques et démodés et qu’il faudra attendre notre époque pour redécouvrir.
      (Vieux Logis en Anjou.André Sarazin.)

    12. A l’attention de « Marie » (et bien sûr Madame Halbert si elle le souhaite)

      Madame,

      Parfois la grippe a du bon car devant en supporter une depuis quelques jours je me suis remis à plancher sur ma généalogie angevine.
      Samedi je me suis donc mis à taper à nouveau « tessé » sur mon ordinateur et je suis tombé sur un site « Château-Gontier » réalisé par… Madame Halbert. Dans son texte, elle y reproduit le texte de l’abbé Angot sur ladite ville, et on y trouve la mention de « Jean-René de Tessé fils de Jean de Tessé, sieur de Mergat, et de Catherine Genoil ». Moi je lisais dans les actes, et je lis encore plutôt « Marest » ou « Marestier », j’en parlerai plus loin. Je recherche donc Mergat sur Internet et lis le site consacré à cette demeure. Je me dis que peut-être les propriétaires pourront m’indiquer, premièrement si je fais bien de penser que je peux rattacher mon couple « Jean Tessé, sieur de Mar….. – Marie Geslin » à cette demeure, et deuxièmement, leur demander, comme ils parlent d’une ancienne famille : « Savez-vous si ces Tessé et les Tessé-Froulay ont des origines communes ? » Ce matin, je commence à leur écrire un petit topo pour leur donner une filiation sommaire à partir de mon couple Tessé-Geslin. Puis ayant une idée je ne sais plus à propos de quoi, je fais une nouvelle recherche sur internet et… retombe sur notre correspondance épisodique et, avec bonheur, y trouve un complément d’informations d’un grand intérêt… mais qui me plonge dans le plus grand embarras puisque « mon » Jean Tessé n’est pas l’époux de Catherine Quentin mais de Marie Geslin.
      Alors qu’en pensez ?
      – Est-ce que « mon » Jean Tessé ne pourrait pas être plutôt le fils de René né en 1579 et sur lequel rien n’est dit ? Cela paraît un peu juste dans le temps mais pas impossible je pense s’il s’est marié très jeune.
      – Est-ce que c’est bien Mergat ? Ne serait-ce pas une autre sieurie puisque, si pour le début du mot il n’y a aucun doute, pour la fin j’ai bien du mal à lire un « gat » ou un « gatte » ? J’ose demander : « Est-ce que l’abbé Angot aurait pu se tromper en lisant un peu vite l’acte de naissance de Jean René, ci-dessus mentionné, et ayant déjà en mémoire ces Tessé de Mergat ? »
      Au cas vous auriez le temps et la gentillesse de les consulter pour me donner votre avis, je vous indique où l’on peut retrouver les actes où l’on peut lire ce mot :
      – X Jean de Tessé et Catherine Genoil à Ste-Croix d’Angers le 7 janvier 1644 (Angers Ste-Croix BMS 1601-1667 vue n° 164)
      – Acte de naissance de Jean-René fils de ce couple à Ste-Croix d’Angers le 3 septembre 1655 (BMS 1601-1667 vue n° 70).
      – X François Tessé et Marguerite Daigremont à Angers St-Maurille le 19 mai 1644 (M 1633-1646 vue n° 99).

      A ces mariages Marie Geslin est dite défunte mais Jean Tessé, lui, est apparemment en vie mais il n’est jamais présent aux actes, je ne sais pourquoi.
      Là je vais éplucher plus attentivement les actes à St-Maurille entre 1635 et 1650. Ces Tessé sont dits, au moment des deux mariages ci-dessus, de St-Maurille mais ils n’apparaissent apparemment jamais dans les actes et doivent être là depuis peu. Cela me fait penser à la date de 1635 autour de laquelle « votre » Jean de Tessé serait mort.

      Merci de toutes ces informations que vous prenez la peine de m’envoyer. En plus, en allant voir les registres de Châteauneuf-sur-Sarthe, j’y ai découvert, en février 1651, un mariage que j’avais déjà mais célébré aussi en juin à Angers La Trinité. Celui de juin n’a pas du tout l’air d’une simple retranscription… Bizarre.

      Il est juste temps que je vous dise, à vous et à Madame Halbert : « Bonne année ! »

      Suit la note généalogique que j’allais envoyer à Mergat :

      Jean Tessé, sieur de Mergot ( ?), marchand, marié à Marie Geslin, d’où :

      I) Jean Tessé, sieur de Mergot ( ?), écuyer, conseiller et secrétaire du roi, contrôleur général des ? ? d’Anjou et Poitou, exempt de garde du roi, né à ?, le ?, décédé à ?, le ?, marié à Angers (Sainte-Croix), le 7 janvier 1644, avec Catherine Genoil (fille de Jean Genoil, marchand apothicaire, et de Renée Goussault). D’où au moins l’ enfant suivant :
      A) Jean René Tessé, né à Angers (Sainte-Croix), le 3 septembre 1655. Apparemment prêtre (notamment à Château-Gonthier en 1688-89).
      Note : Il y aussi, comme parrain d’un enfant du couple Malleville-Sallays baptisé à Angers (St-Maurille) le 23 octobre 1677, un « noble homme Jean René de Tessé sr du Houssay ». Est-ce le même avant qu’il ne soit prêtre ?

      II) François Tessé, maître chirurgien, né à ?, le ?, décédé le 4 novembre 1678 et inhumé aux Cordeliers « dans la chapelle nre Dame de Pitié dans la fosse de feu Mad. sa femme qui est au milieu de la ditte chapelle proche les tombes de Mr. de Ballade », marié à Angers (St-Maurille) le 19 mai 1644, à Marguerite Daigremont (fille de René Daigremont, sieur de la …. ? marchand me apothicaire, et d’Estiennette Fourmond). D’où au moins les enfants suivants :
      A) François Tessé, baptisé à Angers (St-Maurille), le 23 février 1645.
      B) Jean Tessé, baptisé à Angers (St-Maurille), le 17 juillet 1646.
      C) Jacques Tessé, baptisé à Angers (St-Maurille), le 16 juin 1647.
      D) François Tessé, baptisé à Angers (St-Maurille), le 28 octobre 1649. (Peut-être est-ce lui qui a été inhumé en mars 1695 aux Cordeliers en la chapelle Notre-Dame de Pitié « vis-à-vis des tombaux de messieurs de Craon » ?)
      E) Charles Tessé, baptisé à Angers (St-Maurille), le 15 octobre 1650.
      F) Marie Tessé, baptisée à Angers (St-Maurille), le 30 janvier 1653.

      III) Julienne Tessé (mon ancêtre), née à ?, le ?, décédée à ?, le ? (avant février 1654), mariée à ?, le ?, à Denis Malleville, notaire de la châtellenie de la Roche-Fouque en Soucelles, huissier, baptisé à Briollay le 12 mai 1624 et inhumé Soucelles (église de la Roche-Fouque) le 15 juillet 1693. Il avait épousé en secondes noces Jeanne Minot à Saint-Sylvain-d’Anjou, le 5 février 1654.
      Denis Malleville et Julienne Tessé ont eu au moins les enfants suivants :
      A) Denis Malleville, greffier puis greffier en chef au présidial d’Angers, né à ? (sans doute Soucelles), le ?, décédé à ?, le ?, mariée à Angers (St-Michel-du-Tertre) le 18 juillet 1672, à Perrine Sallays (fille de René Sallays, sieur du Pastis, greffier au présidial, et d’Estiennette Courtet).
      B) Anne Malleville, baptisée à Soucelles, le 20 septembre 1650.
      C) René Malleville, né à ?, le ?, marié à Briollay, le 16 novembre 1662, à Jeanne Trillot.

      Malheureusement, pour les Tessé, les actes de mariage ou de décès ne donnent pas d’indication d’âge.

      – Dans les registres d’Angers vers 1670-80 j’ai vu aussi, comme parrain, un « de Tessé » gouverneur de Maulévrier. Mais je n’ai pas pris soin de le noter sur le moment.
      – AD Sarthe, inventaire sommaire série H t1 (1-1000), mention de Jean de Tessé, sieur de Mergot et de la Haute-Espronnière (1615).
      – Un Jean de Tessé « escuyer sieur de la Ferrinière ( ?) lieutenant pour le roy au gouvernement du Pont de Cé », signe comme témoin au mariage à St-Martin d’Angers le 9 février 1660 d’un couple Thibaudeau-Jaquet.

        Note d’Odile :

      le retrovirus qui traîne sur Nantes m’a laissée KO depuis vendredi midi, et ce malgré ma vaccination !
      Je vais donc prendre un certain temps pour répondre, mais d’ores et déjà une remarque importante me vient à l’esprit car j’ai lu que vous déploriez l’absence de la mention d’âge, mais je dois ici rappeler que l’église catholique interdisait la commémoration de la date de la naissance que nous, nous fêtons désormais, et je vous prie de lire attentivement mon billet sur ce point, en cliquant ce lien

    13. Si j’ai bien compris votre problème, vous avez des doutes sur le nom de la terre de votre Tessé.

      Sur mon site il est écrit, ce que l’abbé Angot a écrit, à savoir Tessé de Mergotte, et je n’ai pas compris où mon site a pu écrire Mergat.
      Il existe plusieurs pages sur mon sites relatives à Château-Gontier, tant c’était volumineux. Voici le lien vers la page qui parle de vos Tessé, et je vous assure que je n’y ai effectué ce matin aucune modification.
      http://www.odile-halbert.com/Paroisse/53Craon/Chateau-Gontier_Hist.htm

      La famille Tessé a possédé du 15ème au 17ème siècle la terre de Mergot en Miré, selon le Dictionnaire du Maine et Loire de Célestin Port, 1876, tome 2 page 662
      Cet auteur omet de citer l’orthographe MARGOT, comme il le fait parfois pour d’autres noms de lieux, citant les orthographes au fil du temps dans les textes.
      Mais je trouve MARGOT et non MERGOT dans le cadastre napoléonien, lequel est en ligne sur le site des Archives départementales du Maine et Loire, et en voici la vue que j’ai ici extraite.

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      L’orthographe des noms de lieux a souvent été déformé au fil des siècles, et même méconnaissable parfois de nos jours. J’avais autrefois étudié dans les anciens chartriers de Pouancé les noms de lieux du Pouancé. Ces travaux au passage m’ont été piqués il y a quelques années par un érudit local, qui brille à son nom, sans me citer, dans les associations locales.
      J’avais alors découvert des déformations impressionnantes de noms de lieux, ainsi OGERUS BARBUS fut le premier a posséder un lieu auquel il donna son nom LA BARBE d »ORGERE, lequel lieu est méconnaissable de nos jours LA BORDAGERE etc…

      En conclusion je vous suggère vivement de retenir l’orthographe MERGOT en mettant quelque part une note permettant de vous souvenir que Margot a aussi existé quelques temps sans doute.

    14. LE MANOIR DE MERGOT à Miré.
      On construisait beaucoup en Anjou au lendemain de de la guerre de Cent Ans.Sans doute, les longs affrontements des partis rivaux qui se disputaient le pays,les passages aussi des bandes anglaises avaient-ils laissé un champ de ruines dans le plat pays des campagnes,mais également en cette fin du Moyen-Age qu’est le XVe siècle une mentalité nouvelle se dessinait,qu’accompagnait une vision nouvelle de l’habitation,voulue plus souriante,plus aimable à occuper:Le roi René donnait l’exemple en édifiant ses charmants logis campagnards.
      Le manoir de Mergot est de ceux qui furent alors rebâtis à leur modèle;c’est un fort bâtiment rectangulaire dont la haute toiture à deux pentes s’appuie sur des pignons aigus à rondelles qu’empruntent les conduits des cheminées.La facade,ouverte sur une vaste cour,s’orne de la traditionnelle tour octogonale-ici d’aspect très massif-d’une très belle lucarne gothique et d’une petite porte enfin,qui a la particularité de donner accès direct à la grande salle,alors qu’elle est habituellement ouverte au pied de la tourelle;cette porte était initialement surmontée de pinacles
      et d’une accolade à fleurons,mais le XVIIe siècle y implanta un grand cartouche armorié sans trop se soucier de l’harmonie générale.En outre,un long bâtiment d’exploitation vint prendre appui sur la moitié droite de la façade,la rendant à demi-aveugle.
      Deux pavillons carrés,surmontés de toits en pavillon,l’un servant de chapelle-dédiée à Notre-Dame et Saint Sébastien-l’autre servant de fuie à pigeons,vinrent en 1625 marquer les angles avancés de la cour;des douves vives fermaient alors complètement le quadrilatère.
      ‘Vieux logis en Anjou ».André Sarazin.)

    15. -MANOIR DE MARGOT-
      Fondé à la fin du XIVème siècle ou au tout début du XVème par Macé de Tessé qui y réside dès 1408,MERGOT(devenu MARGOT par tradition orale) est un ancien fief de Miré,qui y rendait foi et hommage au Seigneur du Port-Joulain.
      Ce manoir féodal,brûlé par les Anglais,comme la plupart des châteaux et abbayes de notre région à la fin de la guerre de Cent ans,a été reconstruit selon les plans habituels des logis campagnards de l’époque du Roi René,avec sa tourelle d’escalier octogonale,son grand toit pentu bordé de rondelis en tuffeau,ses fenêtres à meneaux,sa belle lucarne à fronton.
      Cette importante bâtisse est demeurée jusqu’au milieu du XVIIème siècle dans la même famille,dont le plus illustre représentant sera,par la suite,René III de Froullay,Comte de Tessé,Lieutenant Général des Provinces du Maine,du Perche et du Pays de Laval et qui sera élevé par Louis XIV,dont il était un proche,à la dignité de Maréchal de France en 1703.C’est ainsi que Margot sera progressivement agrandi et enjolivé: tout d’abord, par l’adjonction d’un petit bâtiment Renaissance en prolongement du logis(on y remarque une charmante petite lucarne ornée de motifs floraux),ensuite par la création de deux pavillons carrés:la chapelle,fondée en 1625 et dédiée à Notre-Dame et à saint-Sébastien,et la fuye,sur laquelle on retrouve certains éléments défensifs très anciens.
      Au XVIIIème siècle,les Ursulines d’Angers,propriétaires de Margot ainsi que de la plupart des logis environnants,prolongèrent la partie Renaissance par une construction typique de l’époque,ornée de chiens assis,caractéristiques du Haut-Anjou.
      Au XIXème siècle,après la Révolution qui avait vu Margot et ses terres vendus comme bien national,la plupart des percements(portes et fenêtres)ont été refaits en encadrement en briques. C’est aussi à cette époque et jusqu’au tout début du XXème siècle,que de nombreux bâtiments parasites ont été édifiés de façon à transformer Margot en ferme modèle(étable,porcherie,poulaillers divers,hangars avec wagonnets sur rails pour transporter le fourrage des bêtes etc…)
      L’exploitation agricole s’est achevée il y a maintenant près de 25 ans.Les nouveaux propriétaires,qui connaissaient bien les lieux pour s’y être réfugiés à la Libération,s’évertuent,non sans mal,à remettre en valeur cet ensemble particulièrement attachant.
      Le manoir de Margot est ouvert,chaque année,au public:du 1er au 27 juillet et du 18 au 31 août pour 2008 (de 13 heures à 19 heures et à l’occasion des journées du Patrimoine.)
      (Sources Google-Voir photo du manoir.)

    16. Je pense que la déformation de Mergot en Margot est dû à l’accent, qui autrefois était toujours particulier à chaque région, voire chaque village, et très prononcé, chose que nous avons de nos jours totalement oublié, en particulier du fait de la radio et la télévision qui ont gommé les différences, enfin en très grande partie.

      Voici vos actes, et je ne descends pas des Tessé, mais des Daigremont. Un de mes lecteurs descend de la même branche que vous.



      Le 19 mai 1644 ont esté espousés honorable homme François Tessé Me chirurgien fils d’honorable homme Jean Tessé marchand et de deffunte Marie Geslin ses père et mère d’une part et honorable fille Marguerite Daigremont fille d’honorable homme René Daigremont marchand Me apothicaire en ceste ville et d’Estiennette Fourmond tous deux de ceste paroisse ont esté présents noble homme Jean Tessé secrétaire du roy et honorable homme Charles Bourget sieur du Couldray



      Le jeudi 7 janvier 1644 a esté célébré en l’église de ste Croix d’Angers par nous curé le mariage entr noble homme Jan Tessé conseiller et secrétaire du roy controlleur des bénéfices fils d’honorable homme Jan Tessé sieur du Marest et defunte Marie Geslin son espouse de la paroisse st Maurille et par davant ce St Jan Baptiste d’une part et honneste fille Catherine Genoil fille d’honorable homme Jan Genoil Me apoticaire et d’honnest femme Renée Goussault son espouse de ceste paroisse d’atre part, les promesses duquel mariage auroient esté receues par ? curé audit (blanc) et publiées en ladite église par trois festes et dimanches sans opposition ainsi qu’il nous a aparu par le certificat de Mr le curé de ladite église en date du 3 de ce mois, fait en présense de François Tessé frère dudit Jean ayant charge dudit sieur du Marest et duquel il a promis fournir ratiffication dans quinze jours et encore en présence et du consentement desdits Genoil et Goussault, honorables personnes René Hary Me apoticaire et Renée Genoil son espouse, damoiselle Anne de la Voue … Janne la Gruse femme d’honorable Jacques Pauvert marchand … tous de ceste paroisse fors lesdits … de Tessé et de la Voue

      Cliquez les vues pour agrandir
      Le vendredi 3 septembre 1655 a esté baptisé par moy curé Jan René né ce jour fils de Jan Tessé escuyer sieur du Marays exempt des gardes du roy et de damoiselle Catherine Genoil son espouse a esté parrain Me René Symon notaire royal demeurant en la paroisse St Jan Baptiste marraine damoiselle Marie Filoche fille de defunt honorable homme Maturin Filoche marchand Me apoticaire paroisse st Pierre

      Le nom de lieu MARAIS aliàs MAREST est fréquent.

    17. E.2606.(Carton.)-1 pièce,parchemin;6 pièces,papier.
      1639-1711.-GENOIL.
      -Cession par François de Chérité à Jean Genoil,apothicaire à Angers,d’une rente de 55 livres 11 sous 9 deniers;-inventaire et partage de la succession de Perrine Blanchard,veuve de Genoil de La Torillaye.
      (Série E.Titres de famille.AD du Maine et loire.)

    18. Merci pour les précieux renseignements sur ces Tessé,qui sont miens,par le couple Denys Malville X Julienne Tessé.(ancêtres à la 11 G)
      Julienne Tessé est marraine à La Roche-Foulques de Soucelles le 17 8 1650 d’Antoine Chasserie ( vue 10 )

    19. Merci à Madame Halbert, à « Marie » et à « Oh » pour toutes ces indications. Je vois que « Oh » lit aussi « sieur du Marest » et non « sieur de Mergot ».
      Pardon « Oh » de vous avoir troublé avec « Mergat » car ce n’était qu’une erreur de frappe de ma part.
      Mon incertitude reste la même : peut-on considérer que ces Tessé « sieurs du Marest » sont les même que ceux de Mergot ?
      Avec mes sentiments les meilleurs.

        Note d’OH aliàs Odile aliàs webmaster :

      Il ne faut pas vous troubler parce qu’il y des sieurs du Marest et des sieurs du Mergot, car dans une famille, les terres étaient nombreuses, et on donnait aux fils et même aux gendres par voie de contrat de mariage, des terres le plus souvent de simples métairies ou closeries dont ils portaient le nom, si ce n’est que souvent la terre était déjà vendue qu’ils continuaient à porter le titre, et même aussi lors des successions, celui qui portait le titre n’a pas forcément la terre dont il porte le nom, mais un autre etc… Bref, les titres sont chose complexe, mais par contre l’histoire des biens, telle qu’on peut en reconstituer des bribes grâce à tous les actes que je mets ici, permet de retracer leurs propriétaires de manière fiable. Mon travail est immense, et Dieu me prête vie encore !

    20. Merci Madame.
      Je trouve déjà une réponse alors que je revenais vers le site car il y a quelques minutes je me suis dit : « Mais ce OH ce sont les initiales de Madame Halbert, comme tu es c… ! »
      Je vais continuer mes recherches aux archives. J’ai vu qu’il y a jusqu’à la fin du mois une exposition qui paraît très intéressante aux AD d’Angers. C’est l’occasion d’aller là-bas.
      Avec mes vifs remerciements.

        Note d’OH

      Je fus chimiste, et l’ion HO s’écrivait à cette époque OH, le voici :

    21. Concernant la famille Malville Soucelles.
      Le 28 février 1695 à Soucelles baptême de Christofle,fils de Me Louis Malville,notaire Royal et d’honorable femme Marguerite de La Chaume,son épouse,né du jour d’hier a été baptisé à la chapelle de La Rochefoulque .
      Par:Me Christofle de La Chaume avocat au parlement,paroissien de St Julien d’Angers.
      Mar: honorable femme Jeanne Malville,épouse d’honorable homme Pierre Bardoul,marchand de cette paroisse. (vue 123 )
      (AD du Maine et Loire Soucelles 1677-1699.)

      Le 14 décembre 1703,baptême dans la chapelle de La Rochefoulque de Marie-Jeanne,fille de Me Louis Malville,notaire Royal et procureur fiscal du fief et seigneurie de Soucelles et de h f Marguerite de La Chaume,son épouse,laquelle a été nommée par H garçon Denis Malville et h f Jeanne Bardoul. ( vue 64 )
      ( AD du Maine et loire Soucelles 1700-1719.)

    22. Le 9 décembre 1653 à St Sylvain d’Anjou, Baptême de Marguerite,fille de Mathurin Delahaye et de… ? Gaignard.
      Par: HH François Tessé,Me chirurgien,Angers,paroisse St Maurille.
      Mar: Damoiselle,Marie du Moulinet,aussi de St Maurille.
      signent. (vue 8 )
      (Supplément à la Série E.)

    23. Jean de Tessé,escuyer,sieur de La Ferrière,gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy,et demeurant gouverneur de Maulévrier,demeurant audit lieu,est parrain le 25 4 1670 à St Michel du Tertre,au baptême de Jean-René Thibaudeau,fils de Pierre Thibaudeau,notaire royal,Angers et de Françoise Jacquet,sa femme.
      La marraine ,est Renée Genoil,femme de HH René Hary,Me Apothicaire,Angers paroisse Ste Croix.
      St Michel du Tertre.(vue 121).

    24. Familles Mme Halbert.
      La signature « Tessé »,figurant sur l’acte de mariage Robert Daigremont X 1661-Renée Fortin.ainsi que sur l’acte de mariage Marie Daigremont x 1658-Pierre Tremblier,me semble identique à celle du parrainage Thibaudeau-Jacquet ,St Michel du Tertre (vue 121) ?.

    25. -LE FIEF DU PLESSIS (PLESSIS -CHARNACE) SOUCELLES.
      -Après Drouet de Charnacé,époux de Bienvenue de La Forêt et Perrot de Charnacé,époux de Jeannette Chorehin (1383),Jean de Charnacé recueille le Plessis qu’il baille en partie à son frère.Les relations entre le seigneur et son voisin Foulques de Soucelles ne sont pas toujours bonnes;des compétitions de droits les diviseront en 1399.Jean épouse successivement Raoulette de Montalais et Jeannette Barbotin.Il meurt le 9 janvier 1434 à Berengeraye;son corps sera inhumé dans l’église de Loiré.Son fils Pierre,le premier du nom,époux de Blandine Pantin et disparu avant lui,avait été enterré à Soucelles.C’est à l’ainé de ses trois autres enfants,Pierre II,qu’échoit la terre du Plessis.
      Le nouveau seigneur est marié depuis le 4 mai 1432 à Catherine de Tessé,il aime guerroyer et sert dans les armées de Charles VII contre les Anglais,fait prisonnier,on le relâche contre rançon.Nous lui connaissons un aveu daté du 10 mai 1456.A sa mort,le 14 mai 1464,la chapelle St Julien(2) de Champigné recut sa dépouille; sur son tombeau étaient gravés ces vers:
      « Cy dessoubs gist un chevalier d’honneur.
      « Messire Pierre de Charnacé,nommé.
      « Qui du dit lieu de Gastines (1) seigneur.
      « Fut en son temps en tout bien renommé.
      « En l’an de grâce mille quatre cent soixante.
      « Et quatre au mois de may.
      « Le jour quatorzième.Dieu son salut consente.
      (2) Cette chapelle,lieu habituel de sépulture des Charnacé,de la branche ainée,fut pillée et démolie pendant la révolution)
      (1) Gastines:Paroisse de Contigné)
      (SOUCELLES.Baronnie d’Anjou.Louis Maucourt.)

    26. -Jeanne de Champagne,veuve de Charles de Tessé,sieur de Mené,propriétaire des terres de Fresnay,en Auvers-Le-Hamon et de Chantemesle en Beaumont-Pied-de-Boeuf,lequel Charles de Tessé,était fils de Guillaume de Tessé,seigneur de Saint-Loup (1525).
      (Abbaye de Bellebranche à St Brice (Mayenne)
      Remembrances H 673-Registre-in-folio,318 feuillets papier et 3 feuillets parchemin ).

    27. E.2293.(Carton.)-7 pièces,papier.
      1682-1756.-DROUIN.
      -Contrat de mariage de Noël Drouin,notaire,avec Marguerite Tessé;-prestation de serment de Pierre Mont,curateur à la succession répudiée de Symphorien Drouin,chapelain de Villevêque;-actes de mariage de Clément Drouin et de Marie Huet et de baptême de Clément,Etienne et Marie Drouin,leurs enfants.
      (Série E.Titres de famille.AD du Maine et Loire.C.Port.)

    28. -Famille de Tessé.

      -Extrait baptistaire du Maréchal de Tessé.
      -Il fut baptisé par Charles-Philippe Delaistre,prieur de Vernie.
      -Son parrain fut Geoffroy Berger,pauvre garçon.
      -Sa marraine,Anne Marie Pommier,pauvre fille.

      -E.221-Liasse,4 pièces parchemin,21 pièces papier.
      (Familles nobles de la province du Haut-Maine,sous l’ancien régime)

    29. François Tessé Me chirurgien, fils de feu le sieur Tessé,aussi chirurgien et de Marguerite Daigremont est présent en tant que cousin germain dudit époux, au mariage de François Daigremont avec Gabrielle Lenfantin à Angers St Martin le 8 10 1691 (vue 104-105 )
      (voir Famille Daigremont Mme O Halbert.)

        Note d’Odile :

      Merci
      je vais voir cela pour ma famille DAIGREMONT qui est dans ma fiche famille DELESTANG sur le lien actif en cliquant sur ces mots

    30. – Mans-Jean-René de Froullai,comte de Tessé,né en 1651,époux de Marie-Françoise Aubert d’Aunai,qui eut de lui sept enfants,sans compter ceux qui peuvent être morts en bas âge.
      1 – René-Mans de Froullai,d’abord marquis,puis comte de Tessé,né le 11 11 1681,entra dans les Mousquetaires en 1697 et fit la campagne de Flandre avec son père.
      2 -René-Louis de Froullai,marquis de Tessé,d’abord chanoine comte de Lyon et abbé de Savigné,ordre de Saint-Benoît,le 10 mai 1704,quitta l’état ecclésiastique et se maria en Suisse,en 1711 avec Anne de Castan,il fut successivement capitaine des Gardes et premier gentilhomme de la chambre du duc de Bourbon.
      3 -René-François,chevalier de Tessé,entra dans les ordres de Malte,et mourut en 1734.
      4 -Marie-Françoise de Tessé,mariée en 1ère noçes à Guillaume Fouquet,marquis de La Varenne,et en secondes à Jean-François de Briqueville,comte de La Luzerne.
      5 -Gabrielle de Tessé,paroît,n’avoir contracté aucune alliance.
      6 -Henriette-Marthe de Tessé mariée le 15 2 1698 à Jean-Baptiste Colbert,comte de Maulévrier.
      7 – Françoise-Gabrielle de Tessé,successivement Abbesse de Vignats et de La Trinité de Caen.
      (Mémoires du Maréchal de Tessé.)

    31. Louis Malville époux Marguerite de La Chaume,est fils de Denis Malville (,veuf Julienne Tessé)et de Jeanne Minot,(Remariage le 5 2 1654 à St Sylvain)
      -Le 24 may 1694,ont reçu dans la chapelle de La Roche-Foulques,la bénédiction nuptiale ,après la proclamation des 3 bans de leur futur mariage,fait en l’église de St Julien d’Angers et celle de Soucelles.
      Me Louis Malville,notaire royal,sieur de La Brichetière,fils de déf Denis Malville,aussy avant notaire et de honorable femme Jeanne Minot,et Demoiselle Marguerite La Chaume,fille de Me Christophe de La Chaume,avocat au parlement et de déf Delle Louise Charon,en présence de HF,Jeanne Minot,mère de l’époux et de Me Denis Malville,greffier au siège présidial,d’Angers,frère dudit époux et de Denis Malville praticien,avocat aspirant,neveu dudit époux et de Me Christophe de La Chaume,père de l’épouse,et de Louis de La Chaume,et de Delle Marie Charon,et Nicolle Minau,tante de ladite épouse,femme de Me Louis Charon notaire royal à Angers,par moi curé de Briollay,soussigné par la permission de Mr le curé de Soucelles.
      Soussignés,Malville ,Marguerite de La Chaume,Malville, Jeanne Minot,de La Chaume,Marie Dupont,,Perrine Salles,de La Chaume,D Malville,Pierre de La Chaume,François Malville,M Malville, M Minault,Marie Charon,Renée Malville,Perrine Malville,F Sallais,Jacquine Margariteau,Françoise Duronnelle ?,Marie-Anne Bessonneau,J. Yver,S .Roussier,Mr Le Commandeux,Chauveau,R.Margariteau. AM-BMS -1677-1699.(vue 113)

    32. Des Tessé dont je ne sais s’ils ont un rapport avec les nôtres :

      Extrait de la Revue historique et archéologique du Maine tome 57 année 1905

      LES FIEFS D’ASNIÈRES

      Nous avons considéré dans la première partie de ce
      travail, la collectivité des habitants d’Asnières : nous avons
      essayé de faire revivre des temps presque préhistoriques,
      de montrer le développement de la commune, d’étudier ses
      vicissitudes au milieu des guerres du moyen-âge, ses luttes
      intérieures, et, dans les diverses administrations, le fonction-
      nement des différents rouages, appliqué au « général des
      habitants ».

      Dans cette seconde partie, nous nous proposons de passer
      en revue chacun des différents fiefs, qui se sont trouvés
      assis sur le territoire d’Asnières, sans oublier les principales
      terres censives, qui peuvent présenter un intérêt, d’en
      rechercher les origines, les différents possesseurs, en
      signalant leurs alliances, et, de les suivre enfin parmi les
      nombreuses mutations qu’entraînent forcément les ventes,
      les partages, et les déclarations d’héritage.

      Comme la première partie, cette seconde sera assurément
      très-incomplète ; nous n’avons nullement la prétention de
      dire le dernier mot sur une matière aussi compliquée. Si
      même, nous n’avions pleine confiance dans l’indulgence du
      lecteur, nous ne pourrions nous décider à lui livrer notre
      travail. Il n’est pas en effet de mois oii nous ne trouvions,
      soit dans les archive» publiques, soit dans les archives
      privées, soit dans les publications nouvelles, soit même
      dans les conversations, une nouvelle pierre pour notre

      — 142 —

      modeste édifice. Mais alors, s’il fallait attendre à tout avoir,
      à tout savoir, que resterait-il à faire, sinon à entasser notes
      sur notes, sans jamais leur faire voir le jour?

      Qui ne sut se borner, ne sut jamais écrire,

      a dit Boileau. En donnant à ce vers un sens que l’auteur
      n’a pas cherché, bornons-nous donc pour le moment à la
      moisson que nous avons glanée çà et là, sans attendre ce
      qui pourrait ne pas venir, ou venir trop tard. Aussi, tout en
      faisant appel à la complaisance de nos collègues, pour
      compléter ou éclaircir ce que nous avons trouvé^ osons leur
      présenter les résultats de nos recherches.

      LA COUR D’ASNIÈRES

      A tout seigneur, tout honneur ! Il est naturel que nous
      commencions par ce bâtiment de la Cour, qui, appartenant
      jadis aux Chanoines, barons d’Asnières, seigneurs hauts
      justiciers, était le centre du fief (1), et le siège de la justice,
      à défaut de donjon féodal.

      (1) Depuis longtemps, les aveux aux chanoines du Mans, à cause de la
      baroniiie d’Asnières, ne se rendaient plus à la Cour. Le centre du fief
      était quelquefois à la grange dimeresse, comme dans l’aveu de demoi-
      selle Germaine de Rians, veuve de David de Maridor, le 12 août 1606,

      « s’est transportée au lieu seigneurial et grange dixmeresse de la

      dite seigneurye d’Asnières auquel la dite de Rians se serait enquise

      et aurait demande si MM^^ du Chapitre de la chatellenye d’Asnières,

      étaient en la dite grange et lieu seigneuiial », puis ce fut plus tard

      à la maison des Arcis, ainsi que nous le voyons dans l’aveu de Louis de
      Sarnson du 17 août 1700. « Messire Louis de Samson, chevalier, seigneur

      s’est transporté au lieu seigneurial des Arcis dépendant de la

      baromiie du dit Asnières où l’on a accoustumé de faire les foys et
      hommages deus à la dite haronnie …. » (Archives de la cathédrale, B. 09.)
      C’était plus décent ! D’autre part, nous savons que c’était aux Arcis que
      logeait le fermier-général de tous les biens du chapitre à Asnières. Le
      choix de cette maison se trouvait donc ainsi expliqué.

      — 143 —

      En refaire la description ou la topographie serait bien
      inutile, puisque nous l’avons déjà faite. Le bâtiment n’a pas
      changé ; et, tel il était au XIIP siècle, telle nous voyons
      encore sa silhouette imposante se profiler sur les verts
      coteaux qui le dominent; tels, ses pignons aigus se. dresser
      au-dessus des modestes maisons qui l’entourent.

      Les Chanoines l’ont-ils vendu, donné ou échangé? Leur
      a-t-il été pris ? Comment enfin ce domaine est-il tombé en
      des mains laïques? A quelle époque eut lieu ce changement?
      dans quelles circonstances heureuses, douloureuses ou
      impérieuses?… Mystère, que résoudra certainement quelque
      jour un chercheur heureux de retrouver, dans une ligne
      d »un vieux parchemin délaissé, l’anneau qui nous fait défaut
      actuellement, pour relier les Chanoines de Monsieur Saint-
      Julien du Mans, avec Jehan Pierres, le possesseur de ce
      domaine en 140i (l).

      Il est cité, en effet, comme voisin dans une déclaration
      censive rendue le 3 février de cette année par Guillaume de
      la Tuffière, pour « son hahergement » (2). Il eut entre autres
      enfants Marguerite de Pierres, citée dans une déclaration
      féodale de 1445, et encore dans une déclaration censive du
      1er février 1492 (3), rendue par son petit-fils, Pierre de Tessé,

      « autre pièce de vigne qui fut demoiselle Marguerite

      de Pierres » Ce fut elle qui apporta, par son mariage

      avec Pierre de Tessé, le domaine de la Cour d’Asnières
      dans cette famille. Nous ne saurions préciser à quel moment
      eut lieu l’alliance ; ce fut, en tout cas, avant 1459, car dans
      l’aveu rendu le 29 mars de cette année, aux Chanoines de
      Saint-Julien, par Jehan de Monllin – Vieulx, pour son
      domaine de Moulin-Vieux, Pierre de Tessé est cité comme
      vassal, à cause de Marguerite de Pierres, sa femme «… pour

      (1) Voir pour la généalogie de la famille de Pierres, les « Chroniques
      Craonnaises », par M. de Bodard de la Jacopière : page 548.
      (•2) Archives de la cathédrale, B. 74.
      (3) Ibidem.

      — 144 —

      » troys hommées de pré ou environ, joignant d’un cousté
      » aux terres de la Brizardière, et d’aultre cousté à la rivière
      » de Vaigre, abouttant d’ung bout au chemyn tendant
      » d’Asnières à la Brizardière, par le moullin fouleret …. »

      Cette famille, qu’il ne faut pas confondre avec celle des
      Froulay de Tessé, célèbre aussi dans le Maine, portait pour
      armes : de sable, à la fasce d’argent, fretléde sable, accom-
      imgné de trois molettes d’éperon d’argent, 2 et i (1). Elle
      avait certainement, antérieurement au mariage susdit, des
      terres en Asnières, ainsi que le prouve la déclaration de
      Patrice de Tessé, faite le 30 avril 1460, « …. à cause de
      » demy quartier de bois taillis, joignant des deux coustés
      » aux terres de Guillaume Pinard, abouttant des deux bouts

      » au chemyn tendant de la Bujeottière aux Groies un

      » mazeril et deux courtils aux deux bouts, joignant au grand
      » chemyn qui conduit d’Avoyse à Asnières…. la tierce
      » partye d’un jardin…. onze sellions de terre abouttant
      » d’ung bout au chemyn tendant du dit Fontenay au dit

      » Asnières, d’aultre bout une planche de boys près la

      » Vaigre, etc.. » Tous ces biens divers montrent que nous
      n’avons pas affaire à un nouvel arrivé. C’était bien probable-
      ment soit un frère, soit un oncle de Pierre.

      Mais nous trouvons aussi les de Tessé, seigneurs de Saint-
      Loup, de 1412 à 1607 (2). Avant que la féodalité de Cham-
      pagne-Hommet fût réunie à celle de Juigné, ce dernier fief
      relevait de Saint-J^oup, où était autrefois un château depuis
      longtemps détruit, dont la mouvance appartenait à la châ-
      tellenie de Champagne-Hommet ; le siège en était au Grand-
      Deneré. Cette assertion nous est prouvée par les aveux de
      Colas Le Clerc de 141’2, de Jehan Le Clerc du 22 août 1443
      à Charles de Tessé, écuyer, seigneur de Saint-Loup « …. à

      (1) Bibliothèque nationale, Cabinet des titres. Pièces originales.

      (2) Archives de la Sarthe. Inventaire sommaire des archives de Juigné.
      Art. Juigné et Saint-Loup.

      ARMOIRIES DES SEIGNEURS DE LA COUR D’ASNIÈRES

      I. De Tessé.

      II. De Beaubigné.

      III. De Torchard.

      IV. De la Haie.

      V. De Limesle.

      VI. De Boisjourdan.

      VII. De Bastard.

      VIII. D’Andigné.

      IX. De Lorière.

      — 147 —

      cause et pour raison de sa terre et appartenances de

      Jaigné » (i), de Colas Le Clerc du 3 août 1492, à

      Guillaume de Tessé, etc.

      Cette branche des Tessé était sans doute la branche
      aînée des Tessé d’Asnières.

      Enfin, une autre branche des Tessé possédait dans la
      commune de Cossé-le-Vivien , une métairie appelée le
      Grand-Bois, dont Guillaume avait hérité le 22 mai 1429,
      par avancement d’hoirie, du chef de sa mère, a noble per-
      sonne Jeanne Moyne, veuve de messire Guillaume de Tessé,
      jadis chevalier ». Le contrat fut passé devant la cour de
      Durtal (2). Cette métairie, avait été apportée dans la famille
      de Tessé, en 1346, par Marie de Mathefelon, fille de Thibault
      et de Macée de la Ferrière : elle avait servi de dot pour son
      mariage avec Huet de Tessé (3).

      Cet exposé nous montre à quelle ancienne et puissante
      famille appartenait alors la Cour d’Asnières, combien était
      haute et noble leur origine, et puissantes leurs alliances.

      En 1469, nous trouvons notre Pierre de Tessé, comme
      homme d’armes dans la compagnie d’ordonnance de Georges
      de ia Trémoille, d’après la montre de cette compagnie
      passée à Bassac, Lussac et en Limousin (4).

      Il maria sa fille, Girarde, le 21 mars 1481, à Etienne de
      Torchart (5), écuyer, sieur de la Girardière. Le contrat fut
      passé devant Roullée, notaire de la Court du Chapitre du
      Mans, ce qui n’a pas lieu de surprendre, puisque les cha-
      noines étaient seigneurs du fief dominant (6).

      (l)Arch. de la Sarthe. Inventaire sommaire des archives de Juigné.
      Art. Juigné et Saint-Loup.
      {2) Bibliothèque nationale. Cabinet des titres. Dossier Torchart.
      (d) Dictionnaire de la Maijeaiie, par l’abbé Angot, III, p. 288.

      (4) Bibliothèque nationale, Cabinet des titres : montres.

      (5) Bibl. nat., Cabinet des titres. Dossier Torchart.

      (b) Ces lignes étaient déjà imprimées quand a paru dans la Province du
      Maine (tome XIII, p. 61), une généalogie moderne d’une branche de la
      famille de Torchart, par M. R. de Linière, (Fiefs de la Fontaine Saint-

      — 148 –

      La famille de Torchart, d’après M. l’abbé Angot(l), aurait
      une origine ang evine, et devrait son élévation et sa fortune
      à Etienne de Torchart, souvent cité comme procureur géné-
      ral de Marie de Bretagne, femme de Louis d’Anjou, roi de
      Sicile, en 1398 et 1401. Macé de Torchart, son successeur,
      traitait, en qualité de procureur des paroissiens de Bon-
      champs, avec les garnisons de Graon et de Montjean. Un
      rameau des Torchart habitait Grenoux, près de Laval ; un
      autre près de Cholet, puis enfin le nôtre qui portait le titre
      de sieur de la Girardière ou Giraudière : ce fief était situé
      paroisse de la Jubaudière, également en Anjou. Cette famille
      blasonnait : iVor à cinq bandes de gueules, et au franc
      quartier d’argent chargé d’un ‘porc-épic de sable.

      Girarde semble avoir eu pour frères, Jehan, dont la jeu-
      nesse fut troublée par différents démêlés avec dameThémis,
      Pierre, dont il sera question plus loin, et peut-être Henry,
      dont l’existence nous est révélée dans l’aveu de 1502, rendu
      pour Moulin-Vieux, par Jehan de Valloger, où il est cité
      comme vassal.

      Archer dans la compagnie du duc d’Avaugour, Jean de
      Tessé, revenu à Asnières, y continuait certains écarts de
      conduite, que le tumulte et la licence des camps pouvaient
      cacher au loin, mais qui étaient un sujet de grand scandale
      dans notre paisible village. La lettre de rémission (2), que
      le roi Charles VIII accorda à l’un de ses complices (oh !
      bien involontaire), va nous raconter d’une façon piquante ce
      drame, dont Tessé comprit si bien l’importance, qu’il se
      hâta de mettre la frontière entre lui et les gens de la justice

      Martin). Nous n’entreprendrons pas de relier ces doux branches, qui, à
      notre avis, sont de la même souche : ceci sortirait de notre cadre ; mais
      nous y renvoyons le lecteur que ce travail intéresserait.

      (1) Dictionnaire de la Mauenne, III, p. 78’2.

      (2) Archives nationales. Trésor des chartes. Reg. JJ. 222. f » 3 r »; pièce
      n » 13. Communique par M. le chanoine Lcdru.

      — 149 —

      du Roi. Ces sortes de récits, à cause de leur naïveté, de-
      mandent à être reproduits dans leur langage du temps.

      Mars, 1490. « Charles…. etc., faisons savoir…. nous avoir
      » receue humble supplication de Mathurin Chevalier, povre
      » jeune compagnon couturier, demeurant ou pays du Mans,
      » aagé de x.xvij ans ou environ, contenant que le jour et feste
      » Saint Hillaire, dernièrement passé, ledit suppliant estant
      » en la mestairie du seigneur d’Asnières ou pays du Maine,
      » en laquelle il se tient avec ses frères, besongnant de son
      » dit raestier de couturier, ung nommé Jehan de Tessé, fds
      » dudit seigneur d’Asnières, archer de nos ordonnances soubs
      » la garde et compaignie du sieur Davaugourt, le pria envi-
      » ron l’heure de mynuit, de lui aller tenir compaignie là où
      » il voulait aller. Lequel suppliant ne l’osa reffuser, parce
      » qu’il estoit fils du seigneur de ladicte mestairie où il cstoit
      » demeurant, et lui accorda aller avec lui. Et après que lui
      » eut accordé, allèrent soupper ensemble, et quant ils eurent
      » souppé, allèrent aux champs, pour veoir s’ils pourroient
      » prendre des perdris. Et, en y allant, arrivèrent en une
      » taverne, où ils burent, et après qu’ils eurent beu, ledit
      » de Tessé s’en alla à l’huys d’une jeune femme mariée, qui
      » étoit mal famée, et qui avoit promesse audit de Tessé, par
      » le moyen dudit suppliant, davoir sa compaignie. Et incon-
      )) tinent que icelui de Tessé fut à l’huys de ladite femme, dist
      » audit suppliant qu’il convenoit escouter, s’il y avoit aucun
      » couché avec elle, ce que icelui de Tessé fist ; et après
      » qu’il eust escouté , oyt et entendit que ung nommé
      » Christoffle Dufresne y estoit couché ; et, ce foit, ledit de
      » Tessé s’en retourna vers ledit suppliant, qui alloit vers lui
      » savoir qu’il faisoit. Auquel suppliant, ledit Tessé dist qu’il
      » y avoit ung nommé Christophe Dufresne couché avec la
      » dite femme, et qu’il convenoit qu’il allasse quérir son ser-
      » viteur, lequel suppliant, non pensant en aucun mal, fut
      » content et l’ala quérir, et l’amena audit de Tessé, son

      — 150 —

      » maistre : el, eulx trois ensemble, allèrent devant la maison
      » cle ladite femme, et ainsi qu’il est illec, ledit de Tessé dit
      » à son serviteur et à icelui suppliant, qu’ils gardassent
      » bien, qu’il ne sortit personne de la dite maison, en jurant
      y> qu’il auroit ledit Dufresne , et mesmement dist audit
      » suppliant, qu’il se tinst à une fenestre, qui estoit en ladite
      » maison, ce que icelui suppliant ne voulut faire, parce
      » qu’il ne savoit sa volonté, et voyant ledit de Tessé que
      » icelui suppliant ne vouloit garder ladite fenestre, appella
      » son serviteur et luy dist qu’il se tint à l’huys où il estoit.
      » Et incontinent entra ledit de Tessé par ladite fenestre
      » en icelle maison, et alors icellui suppliant, voulant évyter
      » bruit et noyse, s’en alla et abandonna ledit de Tessé, et se
      » mist en ladite mestairie, où il et sesdits frères se tenoient,
      » qui est près ladite maison d’icelle femme, pour soy cou-
      » cher parce qu’il estoit tard. Et oyt que ledit de Tessé dist
      )) telles paroles ou semblables : Par le sang-D…, il sortira
      » dehors le paillart ); et ladite femme respondit : « Hélas !
      » monseigneur, comment sortira-t-il? Il est mort. »

      » Et tantost après et que icelui suppliant fut couché, oyt
      » que ledit de Tessé disoit que on lui sellast ses chevaulx.
      » Et incontinent fust ledit suppliant adverty que ledit de
      » Tessé avoit tué ledit Dufresne. Au moyen de quoy, icelui
      » suppliant, doubtant que on lui voulsist aucune chose de-
      » mander pour ledit cas, combien que d’iceluy il n’en soit
      » consentant ne coulpable, et n’y ait donné aucun conseil,
      «confort et ayde; toutefois soubs umbre de ce qu’il avoit
      » esté près ladite maison avec ledit de Tessé, il double que
      » on le voulsist charger dudit cas et procéder à rencontre
      » de lui extraordinairement par un emprisonnement ou aul-
      » trement, s’est absenté du pays auquel ne aller en nostre
      » Pvoyaume il n’oseroit seurement converser ne demeurer.
      » Combien que en tous autres cas, il se soit tousjours bien
      » et honnêtement conduit, sans jamais avoir esté reprins,
      » actainct ne convaincu d’aucun autre vilain cas, blâme ou

      — ^51 —

      » reproche, il nous plaise nostre grâce, pardon et miséri-

      » corde lui impartir. Pourquoy etc voulant miséri-

      » corde Audit suppliant en l’honneur de la Passion de

      » Nostre Sauveur et Piédempteur Jésus-Christ, avons quicté…
      » et donnons…. au sénéchal du Maine et à tous…. Donné à
      » Nantes, au mois de mars l’an de grâce mil quatre cent
      » quatre-vingt-dix, avant Pâques, de nostre règne, le hui-
      )) tiesme. Pourveu que ledit suppliant sera tenu faire a pié
      » le voyage de N. D. de Cléry, dedans troys moys et en
      )) apporter une certiffication au juge. Donné comme dessus.
      » Delesze. Ainsi signé par le Roy, à la relacion du conseil :
      » Delesze ; visa, contenter Bourdin. »

      Vouloir faire des réflexions sur ce jugement plein de
      saveur, serait en atténuer l’intérêt. Traits de mœurs,
      peinture de caractères, prudente retraite du « povre
      compaignon » quand il prévoit qu’il va y avoir des coups
      à recevoir, tout s’y trouve. Remarquons seulement plus
      spécialement cette pénitence quasi religieuse imposée par
      Charles VIII : c’est un jour projeté sur l’esprit et les
      habitudes de ce temps ! Le pauvre Mathurin Chevalier
      n’eut qu’à prendre au plus vite son bâton de voyage.
      La route était longue (1), et les chemins peu sûrs : le
      délai de trois mois ne parait pas exagéré.

      Pierre de Tessé, son frère, fut marié deux fois : il épousa
      d’abord Marie de Maulay, ainsi que nous l’apprend l’acte de
      partage passé en 1507 entre ses enfants ; à cette date, le
      dernier était encore mineur, ce qui le fait naître au plus tôt
      en 1487. Mais en 1492, Pierre est remarié avec Roberte
      Roland. C’est donc entre ces deux dates qu’il faut placer le
      décès de la demoiselle de Maulay. Sa seconde femme nous
      est connue par un bail emphythéotique consenti en 1492 (2)

      (1) N.-D. de Cléry, que Louis XI eut en particulière dévotion, se trouve
      dans le département actuel du Loiret ; c’est un lieu fort célèbre de pèleri-
      nage.

      (2) Archives de Moulin-Vieux.

      — 152 —

      par elle et son mari, à Vincent Forget, d’Auvers-le-Hamon,
      et à son épouse. La location porte sur différentes pièces de
      terre près de la Fraudière ; le contrat est passé moyennant….
      « quatre livres tournois, quatre chapons, et quatre boues-

      » seaux d’avoine, le tout d’annuelle et perpétuelle rente

      » payable en leur maison (aux de Tessé) d’Asnières »

      En cette même année, -1^92, Pierre de Tessé rend une
      déclaration censive (1) aux doyen et chapitre du Mans, à
      cause de leur seigneurie d’Asnières. Cette pièce que nous
      croyons devoir reproduire dans ses parties essentielles, va
      nous donner un relevé approximatif des biens que possédait
      cette famille dans notre commune.

      « lo' » février 1492 (v. s.). — Autre déclaration censive
      » rendue au fief de la baronnie d’Asnières par Pierre de Tessé,
      » écuyer, à cause d’une maison, cour, aitrage, murailles,
      » jardins et issues, située au bourg d’Asnières, avec une pièce
      » de terre appelée la MuUière, en ung tenant, contenant
      » le tout sept journaux de terre, joignant d’ung côté ….
      » un clos de vigne appelle le Bourg, contenant six quartiers

      » autre clos de vigne, appelé la vigne de la Fuye,

      » autre pièce de vigne …. deux quartiers de vigne, que le
      » rendant tient de la frairie d’Asnières, …. autre quartier

      » une pièce de pré près de Moulin- Vieux quatre

      » journaux de terre près la Salle deux journaux sur le

      » chemin de la Salle à la Detterie autre pièce de terre

      » près la rivière de Vaigre près la Salle près la

      » Roche

      « Les murailles, aitrages et terres de la Hâlerle, contenant

      » deux journaux, avec deux quartiers et demi de vigne

      » autre pièce sur le chemin de Fontenay à Sablé, etc.

      » Les maisons des Bijeottières, aitrages, courtils, vergers,
      » jardins, terres, bois, contenant quatre journaux et deux

      (1) Archives de la cathédrale, B. 74.

      — 153 —

      » journaux et demy de bois, joignant pièce de terre sur

      » le chemin d’Asnières à Dobert etc.

      » La maison, aitrages, xevgers et iarà’mfi de Sainl-Gi lies,
      » …. quarante journaux de terre, appelés les Nourys, de

      » devant Chàteau-Rénier douze journaux de terres et

      » bois cottoyant le chemin de la fontaine de Saint-Gilles à la
      » Moinerie quarante journaux de landes …. etc., etc.

      >) La maison avec la grange, aitrages, jardins, vergers du

      )) lieu de la Tuffiëre, contenant six journaux de terre

      » pièce de terre et bois de quinze journaux près la

      » Brizardière pièce de terre pré à quatre hommes

      » faulcheurs …. etc.

      » Cinq sols dus par Guillaume Guyon.

      » Dix-huit sols d’autre rente dus par Mathurin Burgattier.

      » Dix-neuf sols d’autre rente dus par Jehan Pillemoine.

      » Cinq sols et cinq chiefs de poulailles dus au dit rendant
      » par Nicolas et Guillaume Guyon,

      » Quatre sols de pareille rente dus par Guillaume Harcuet.

      » Déclare le dit rendant avoir droit de pesche dans la
      » rivière de Vaigre avec toutes espèces de filets et oiseaux,
      » droit de pacage et pâturage pour toutes ses bètes dans les
      » landes de Saint-Gilles, et dans toutes celles de la terre
      » d’Asnières, doit encore tous droits de coutume ».

      Enfin, nous retrouvons, vers la fin de sa vie, encore Pierre
      de Tessé cité comme va.ssal de la Brizardière, pour le pré
      du Sellier, dans l’aveu rendu par Jehan Rabinart aux
      Chanoines, le 17 avril 1493 (1) ; puis, connue seigneur de la
      Cour d’Asnières, dans l’aveu de la Caillene de 1499 (2).

      Il dut décéder peu de temps après cette date, puisque le
      16 avril 1501 (v. s.) (3), Pierre Ollivier, prêtre, comme
      procureur de Jehan de Te.ssé, fils de Pierre, faisait au

      (1) Archives de la cathédrale, B. 69.

      (2) Archives de la Sarliio. li. (i7.

      (3) Ibid.

      LVII. 11

      — 154 –

      Chapitre de la cathédrale la déclaration de ses biens. Jehan,
      d’après cette pièce, ne paraît avoir recueilli qu’une part, la
      plus grosse, il est vrai, dans l’héritage paternel. Il .s’intitule
      seigneur de Saint-Ciilles, et déclare habiter dans ses maisons
      du bourg d’Asnières, il énumère à peu près toutes les terres
      précédemment citées, la Multière, la Halerie, la Bigeottière,
      la Tuffière, nous apprend que les terres qui joignaient la
      Salle et la Roche, sur le chemin d’Asnières à Verdelles,
      s’appelaient le « fief Gibarl » et perçoit les mêmes rentes
      que son père.

      Il est à remarquer que, dans le bourg même, une maison
      portait le nom de Saint-Gilles. Les de Tessé d’ailleurs
      prenaient volontiers le qualificatif de seigneurs d’Asnières,
      quoique réellement ce fa.ssent les chanoines (1). Ce fait
      viendrait à l’appui de l’opinon que nous avons émise, sans
      preuve matérielle, dans la première partie, à savoir, que le
      bâtiment de la Cour était bien le siège de la seigneurie
      d’Asnières, édifié par les chanoines. Ceux-ci partis de cette
      demeure, leurs successeurs se parent sans motifs réels des
      mêmes titres !

      Jean avait des frères. Le 24 août -1507, en effet, eut lieu
      une transaction en forme de partage, faite à Angers, entre
      « vénérable et discrète personne, messire Yves de Tessé,
      curé de Challain, au nom et comme tuteur donné par
      justice, à Pierre de Tessé, son frère mineur, d’une part, et
      noble homme Jehan de Tessé, écuyer, seigneur d’Asnières,
      fiis aîné, principal héritier de noble feu Pierre de Tessé,
      écuyer, seigneur d’Asnières, et Marie de Maulay, sa femme,
      au sujet de la succession de leurs père et mère » (2).

      Dans ces partages, Pierre de Tessé semble avoir eu la
      cour d’Asnières, puisque dans l’aveu de la Caillerie de 1511,
      il est mentionné avec ce titre.

      (1) Archives de la Sartlie. Inventaire sommaire des archives de Juigné.
      Art. Asnicres.

      (2) BibUolhèque nationale, Cabinet des titres. Dossier Boisjom-dan.

      — 155 —

      Jean, au contraire, soit que nous l’apprenions par des
      voisins, dont les terres sont con ligues, comme ce Jehan
      Herreau, qui rend en ISH) une déclaration pour la pièce de
      TEguillet, proche le grand cimetière, soit qu’il produise
      lui-même des pièces analogues aux Chanoines, ses
      suzerains, comme eu 1514, 1520, 1521, 1526, nous semble
      avoir obtenu tout le restant des biens de son Père, mais
      principalement le lieu de Saint-Gilles, dont il s’intitule
      constamment seigneur (1). Son frère Pierre, dont on ne
      connaît pas la femme, (si même il fut marié), ne laissa pas
      de postérité. En 1540, en etîet, Jehan de Tessé rend à
      nouveau une déclaration complète au Chapitre du Mans,
      « pour la Cour d’Asnières^ les terres de la Hâlerie, les
      maisons des Bigeottières, maisons, estraiges, vergers de
      Saint-Gilles, maisons, avecques la grange, estraiges^ jardins,
      vergers du lieu de la Tuffière, etc …. », tous les biens en
      somme que nous avons déjà vus possédés par son père.
      Dans ce document, où il prend encore son ancien titre de
      seigneur de Saint-Gilles, il parait cependant avoir aussi
      recueilli ce qui fai.sait l’apanage de son frère Pieire, dont la
      mort avait ainsi servi à replacer la totalité des biens sur la
      même tête.

      En 1514, Jean maria sa fille Jehanne à René de Baubigné,
      écuyer, seigneur de Chasnay, près Gréz-en-Bouère : René
      était fils (2) d’Etienne et de Françoise de Yilliers : le contrat
      fut passé devant la cour de la Flèche.

      La maison de Baubigné portait : cVargeni à trois chevrons
      de gueules^ bordé de sable (3) ; elle semble originaire des
      environs de Château-Gontier, oi^i existe encore le château de
      Baubigné, en la commune de Fromentières (4). M. l’abbé

      (1) Archives de la cathédrale, B. 74, paf:sim.

      (2) Bibliothèque nationale, Cabinet des titres. Dossier Baubigné.

      (3) Ibid.

      (4) Cette habitation appartient actuellement à M. Benoist-Jeoffroy, qui
      l’a fait réparer, et l’a ornée dans le style du XYI » siècle, avec le goût irré-
      prochable qu »ùn lui connaît, et qu’il rnet en toutes choses.

      — 156 —

      Angot (i) cite parmi les possesseurs de ce manoir, Lucas de
      Baubigné, [‘lo3, et plusieurs autres de ce nom jusqu’au XV«.
      Une branche cadette (2) habitait le fief de Chasnay, ainsi
      que nous le voyons par un aveu de d-452 pour la terre et
      seigneurie de Chasnay par J. de Baubigné, seigneur de
      Chasnay à Jeanne de Laval, dame de Bouère (3).

      Quant à la famille de Villiers, elle avait possédé à la fin
      du siècle précédent le Grand- Vivier, en Chantenay, par son
      alliance avec les de Marcillé, la seigneurie de la Roche-
      Saint-Bault, en Chevillé , mais surtout la chàtellenye de
      Champagne-Hommet , qui en faisait la maison la plus
      puissante sans conteste de cette partie du Maine. Cette
      possession nous est certifiée par les aveux rendus, principa-
      lement ceux du 49 juillet 1 451 (4).

      Il est bien à présumer que Françoise de Villiers, la mère
      de l’heureux époux de Jehanne de Tessé, appartenait à cette
      illustre famille. Lille avait eu pour père Jacques de Villiers ,
      seigneur de Villiers et de Lauberdière, et pour mère Jeanne,
      dame de Chenans (5).

      L’abbé Angot nous apprend que René fut le personnage
      le plus marquant de sa branche. Au plus fort des troubles
      religieux, en 1569 et 1570, il était gouverneur de Château-
      Gontier. Son passage dans cette haute situation serait
      curieux et intéressant à étudier : le temps et la possibilité
      nous ont fait défaut jusqu’à présent. Il y aurait peut-être
      une corrélation entre le gouverneur de Château-Gontier,
      possesseur pendant les guerres de religion de la Cour
      d’Asnières, et l’appellation populaire de Temple, que rien,
      dans le pays, ne justifie.

      (1) Diclionnaire de la Mayenne, I, p. 170.
      {2) Ibidem.

      (3) Carré d’Hozier. — Baubigné.

      (4) Archives de la Sarllie. Inventaire des titres de Juigné. Article
      Cliampagne et Juigné.

      (5) r.ibl. nat., Cabinet des titres, dossier Baubigné.

      — 157 –

      René de Baubigné portait aussi le titre de seigneur de la
      Ferronnière ou Perronnière, et, en cette qualité, présentait
      à la chapelle de la Malonnière, en Saint-Just de Château-
      Gontier.

      Quant à son beau-père, Jehan de Tessé, nous le trouvons
      encore une dernière fois mentionné en 15ii par Jehan
      Rocher, qui rend une déclaration pour sa maison du bourg
      d’Asnières, et dont les terres sont voisines de celles de
      Jehan et de Jehanne, sa fdle, dame de Baubigné. Puis le
      silence se fait sur son nom ; ce fut donc vraisemblablement
      peu de temps après cette date qu’il faut placer son décès.
      Cette supposition est d’autant plus probable, qu’en 1549,
      dans l’aveu rendu pour la Brizardière, le 18 novembre (1), par
      Antoine Rabinard aux chanoines, René de Baubigné est cité
      plusieurs fois comme vassal à cause de sa femme, pour
      plusieurs pièces de terre, dont le pré du Cellier, que nous
      avons déjà rencontré, et d’autres prairies, situées auprès
      des Moulins-Neufs. Tous ces biens faisaient précédemment
      partie du domaine de la famille de Tessé ; nous en tirons
      donc la conclusion naturelle que les Tessé d’Asnières étaient
      éteints, et que la dame de Baubigné en avait hérita.

      Nous ne savons pas exactement à quelle époque précise
      elle-même décéda. En 1569, son mari nous est signalé comme
      veuf : mais Jehanne, le 10 octobre 1555 (2), avait rédigé son
      testament dans la maison seigneuriale de Chasnay, devant
      René Bourrée, notaire de la cour royale de Saint-Laurent-
      dcs-Mortiers, et du consentement de .son mari. Ce fut donc
      entre ces deux limites qu’il faut placer la date de son
      trépas. Quant à René de Baubigné, il mourut avant 1585,
      puisque, dans l’aveu rendu pour Moulin-Vieux le 7 août, de
      cette année, par François de Gibot, le premier va.ssal cité
      est, non pas René, mais noble Pierre de Baubigné, et tou-

      (1) .\rchives de la catliédrale, B. 69.

      (2) Bibl. nat., Cabinet des litres. Dossier Baubigné.

      158

      jours pour les mêmes prairies sur le bord de la rivière (1).

      Pierre, sans aucun doute par conséquent fils du précédent,
      est (lualifié dans cette pièce, seigneur d’Asnières. Dès le
      2 juillet 1589, c’est-à-dire, moins do quatre ans après, ce
      litre est porté par son frère, François, dans son contrat de
      mariage. Nous avons donc de sérieuses raisons de croire
      que Pierre mourut sans alliance dans cet intervalle.

      En cette année, en eftet, et à cette date, devant Gillot,
      notaire de la couit du Mans, était signé le contrat de Fran-
      çois de Baubigné, écuyer, seigneur d’Asnières, fils de René,
      écuyer, seigneur de Chasnaye et d’Asnières, et de demoiselle
      Jehanne de Tessé, avec demoiselle Marguerite de Torchart,
      fille de Jehan, seigneur de la Girardière, et d’Antoinette de
      Burdelot (2).

      C’était ainsi une seconde alliance pour ainsi dire, qui
      unissait les deux familles. Jehan de Torchart, le père de la
      jeune mariée, était gentilhomme ordinaire de la chambre du
      , Roy (3) ; il était fils d’Etienne de Torchart, sieur de la
      Girardière, qui avait épousé le 14 décembre 15’29 Marie
      de Montour, fille de Robert de Monteur, écuyer, et de
      Marie d’Hardyau (4). Etienne lui-même avait pour mère
      Renée de Vaugirault, fille ainée de Jean de Vaugirault,
      écuyer, sieur de Chères et de la Guérinière, et de demoiselle
      Jeanne Gaignard, qui s’était unie en 1506, avec Jean de
      Torchard, sieur de la Varye, dont nous avons vu le père,
      qualifié aussi sieur de la Girardière^ épouser en 1481 Girarde
      de Tessé d’Asnières.

      Marguerite devint veuve de fort bonne heure ; dès 1597,
      son mari était mort, puisque le 15 décembre de cette année,
      elle signe la déclaration suivante : « S’ensuyt la déclaration

      (1) Arcliives de la catliédralo. B. (J9.

      (2) Bibl. nat.. Cabinet des litres. D(<ssier Baubiffné.

      (3) Diclioiiiiaire de la Mayeiuic, par l’abbé Angot, U\, p. 783.
      (i) Bibl. nat., Cabinet des titres. Dossier Boisjourdan.

      — 159 –

      » des choses héritaulx, que je, Marguerite de Torchart,
      » veuve de deffunct François de Bauhigné, tiens et advoue
      » tenir de vous, vénérables et discrètes personnes, messieurs
      » les Doyen et Chappitre du Mans, comme tutrice naturelle
      » et ayant la garde noble des enfans myneurs issus d’elle et
      » du dict deffunct , à cause de vos fiefs et seigneuries
      » d’Asnières, c’est assavoir mes maisons, courts, estraiges…

      » du bourg d’Asnières esquelles je demeure (1) ».

      Rien n’est modifié dans l’énuméralion des biens ; ce sont
      toujours les mêmes pièces de terre.

      Pendant le cours de ce siècle, avaient eu lieu de nom-
      breuses modifications intérieures dans le bâtiment de la
      Cour. Nous ne saurions les attribuer à l’un plutôt qu’à
      l’autre ; il est probable que chaque propriétaire y apporta
      sa contribution, en modifiant les pièces et les étages au gré de
      sa commodité. Les cheminées, les tambours avec panneaux
      sculptés, sont là, pour attester l’œuvre des générations.

      La dame de Baubigné ne conserva pas toutefois longtemps
      son voile de veuve : elle convola en deuxièmes noces
      dès 1604 avec Loys de la Haie, seigneur de Montgazon, fils
      de Pierre de la Haie (2). Le contrat fut passé à Sablé devant
      Me Godebert ; il y est dit que Marguerite demeurait toujours
      à la maison seigneuriale d’Asnières.

      La famille de la Haie, d’origine angevine (3), se serait
      établie dans le Maine vers 1450, par le mariage de Jehan de
      la Haie avec Jeanne Sévaud : elle aurait alors formé les
      branches de la vieille et de la jeune Sévaudière, de Pvaiseux,
      et de Bellebranche. La déclaration faite en 1GG7 par Gilbert
      de la Haie, à l’occasion des « Recherches sur les usurpa-
      tions de noblesse » atteste cette origine commune : à cette
      époque, la branche de Raiseux était la branche aînée, et

      Cl) Archives de la cathédrale, B. 74

      (2) Archives de Badcvillain.

      (3) Diclionnaire de la Mayenne, par l’ahbé Angot, II, p. 378.

      160

      portait : d’argent à trois barres de sable. Pierre de la Haie
      avait acheté le 9 avril 1585, de Gabriel Liger, sieur de
      l’Eraudière, en Saint-Germain-le-Fouilloux, la terre noble
      de Montgazon, dans la commune de Bouère, et en portait le
      titre (1) ; nous avons vu qu’il transmit cette qualité à son
      fils, qui la porte dans son contrat de mariage.

      Mais ici encore, nous ferons remarquer que cette union a
      dû être préparée par les rapports qui ne pouvaient manquer
      de subsister entre les familles. En remontant en elïet au
      2 mars 1410, moins de deux siècles en arrière, nous voyons
      une alliance entre Jean Sévaud, et une première Marguerite
      de Baubigné, iille du seigneur de Chasnaye (2) ; or, ce fut,
      selon toute vraisemblance, la fille de Jean Sévaud qui
      s’unit à la famille de la Haie, dans la personne de Pierre.
      Les jeunes époux d’Asnières avaient donc déjà dans leurs
      ascendants une parenté commune.

      De son premier mariage avec François de Baubigné,
      Marguerite de Torchard avait eu des enfants, dont une fille,
      nommée Antoinette. Celle-ci épousa, le 10 octobre 1610,
      François de Boisjourdan, seigneur de Bouère. Armes : d’or,
      au semis de fleurs de lijs sans nombre^ chargé de trois
      losanges de gueules, 9 et 1.

      François, baptisé à Bouère le 25 août 1580^ s’était marié
      une première fois le 13 février 160i, à demoiselle Marie
      Mégret de Maumusson en Bretagne. 11 appartenait à une
      illustre famille, dont l’histoire et la généalogie sortiraient
      complètement du cadre de cette étude. Les généalogistes
      lui donnent une origine qui remonte aux croisades, avec la
      devise : « A Jordane decus avoruui » (3j. La terre de famille,
      située à un kilomètre à l’ouest de Bouère, est mentionnée
      depuis 1456. François suivit le métier des armes, et servit

      (1) Dictionnaire de la Mayenne, par Tabbé .’\ngot, III, 88

      (2) Ibidem, III, 7Ii.

      (3) Ibidem. I. p. 800.

      — 161 –

      sous le maréchal de Bois-Dauphin. Le 27 août 1619, il figure
      comme vassal à cause d’Antoinette de Baubigné, sa femme,
      fille de François de Baubigné, seigneur de la Cour d’Asnières,
      dans l’aveu que rend Louise de Maridort, veuve de Michel de

      Gibot, au sujet de Moulin-Vieux, « au nom et comme

      mère et tutrice naturelle des enfans mvneurs d’ans, issus
      du deffunct et de moy, ayant accepté pour lesdits enfans
      l’hérédité de leur père par bénéfice d’inventaire » (i).

      Ils paraissent avoir fait d’importantes réparations à la
      Cour, ainsi que des distributions nouvelles d’appartements :
      sur une grande cheminée du rez-de-chaussée se trouve un
      écusson portant la date de 1607 ; ce n’est cependant ni celui
      des Bois-Jourdan, ni celui des Baubigné, autant qu’il est
      possible de le reconnaître.

      François et Antoinette curent plusieurs enfants entre
      lesquels ils firent un partage de leurs biens en i6’24 : Fran-
      çois mourut entre 1634 et 1640 (‘2).

      Entre autres héritiers, nous connaissons Marguerite, qui
      épousa Pierre de Bastard, et qui, partagée des biens d’Asniè-
      res, les apporta ainsi dans sa nouvelle famille. Pierre,
      né vers 1601, fut élevé chez les Jésuites, dans le nouveau
      collège de La Flèche, que venait de fonder Henri IV. Il
      portait le litre d’écuyer, et qualification de seigneur de la
      Salle et de Dobert. Armes : parti iVazur à la demi fleur de
      hjs d’or, et d’or, ù la demi aigle d’empire de gueitles, au
      lambel de trois pendants d’argent en chef.

      La famille de Bastard, établie dans le Maine depuis la fin
      du XV » siècle, possédait, en outre du château de Dobert, en
      Avoise, le manoir de la Tannerie, le fief de la Roullonnière,
      en Asnières, et avait, en plus, un de ses membres curé de
      notre paroisse. Marguerite de Bois-Jourdan était dite : dame

      (1) Archives de la cathédrale, B. 69.

      (2) Diclio)inaire de la yicvjenne. par l’abbé Angot. I, p. 396.

      162

      de la Cour d’Asnières, de Villeclair, de la Sicardière et de
      la Bijeottière (1).

      Le mariage eut lieu au château de Bois-Jourdan, et le
      contrat signé le 17 janvier 1628. La proximité de Dobert fit
      que le manoir de la Cour fut délaissé, et resta inhabité ; ce
      fut le commencement de la décadence. Marguerite, devenue
      veuve avant le 7 juillet 1659, rendit le 3 novembre 1671 une
      déclaration censive pour ses maisons du bourg d’Asnières.
      En 1675, au rôle des nobles du Maine, sujets au ban et à
      l’arrière-ban, nous trouvons « Marguerite de Bois-
      Jourdan, veuve de Pierre de Bastard, écuyer, seigneur de
      la Salle, Dobert, demeurant en la maison seigneuriale de
      Dobert, paroisse d’. voise, laquelle possède pour son douaire,
      la terre et fief de Dobert, valant avec les annexes 680 livres,
      plus la terre de la Cour d’Asnières de 350 livres de revenus…»,
      La taxe pour elle fut portée à 100 livres. Le 27 mars
      1688, tout à fait à la fin de sa vie, elle rend une nçuvelle
      déclaration , où nous retrouvons toujours avec la Cour,
      la Bijeottière, le Grand et le Petit- Saint – Gilles, etc. (2).
      Dans cette même année, et à la même date, nous relevons
      encore le nom de Marguerite de Bois-Jourdan, veuve de
      Pierre de Bastard, comme vassale de Moulin-Vieux, dans
      l’aveu rendu au nom de René-Luc de Gibot par son procu-
      reur, Antoine Liberge. Elle mourut au château de Dobert
      le 13 septembre, et fut inhumée le lendemain dans l’église
      d’Asnières (3). Dernière et touchante volonté, qui la faisait
      reposer à jamais dans cette église, près de laquelle elle
      avait passé son enfance !

      De .son union avec Pierre de Bastard, elle avait eu au
      moins quatre enfants :

      Louis de Bastard, écuyer, seigneur de Fontenay.

      (1) Généalogie de la famille de Bastard.

      (2) Archives do la cathédrale, B. 74.

      (3) Archives municipales dWsnières, année 1688.

    33. Merci ,pour ces notes « Tessé »,bien intéressantes.
      (Ne pas confondre avec la famille Froulay de Tessé.)

      Les Torchard (de) de « La Girauldière » ‘(alias Girardière)
      E.4051.(Carton.)-3 pièces parchemin;3 pièces,papier.
      XVIIIe siècle.-TORCHARD (de).
      -Contrat de mariage de Jean Torchard et de Jeanne Leroux;-présentations:par Etienne de Torchard de sa chapelle seigneuriale de La Girauldière;-par Hardie de Torchard,de la chapelle Saint-Jacques,desservie en l’église de Cunauld;-par François de Torchard,de sa chapelle seigneuriale du Châtelet;-testament de Jeanne de Villeneuve,veuve de Jean de Torchard;-notes et extaits généalogiques par le feudiste Audouys.
      (Série E.Titres de famille.AD du Maine et Loire.C.Port.)

      Voir famille de VILLIERS.(blog Mme OH du 4 11 2010.)un Pierre de Villiers gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi.

      Voir famille de MONTOURS ( blog Mme OH du 3 8 2012.)

      A noter ,qu’un Jean de Tessé,escuyer,sieur de La Ferrière,gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi,et demeurant gouverneur de Maulévrier,demeurant audit lieu,est parrain le 25 4 1670 à St Michel du Tertre,de Jean René Thibaudeau,fils de Pierre Thibaudeau et de Françoise Jacquet,la marraine est Renée Genoil,femme de HH René Hary Me apothicaire,Angers paroisse Ste Croix.(vue 121.)

    34. Les Malleville-Tessé,étaient présents au mariage de Martin Drouchau ,fils de Martin Drouchau et de Andrée Dubois,avec Mathurine Marquis,fille de Pierre Marquis et de Françoise Boysard,le 24 11 1664 à Corzé.
      Sont présents:,Martin Droucheau,père de l’époux.
      Pierre Marquis ,père de l’épouse.
      René et Mathurin les Drouchaux.
      René Bournan.
      René Launay.
      Loïs Besnard.
      Et plusieurs autres parents de part et d’autre.
      Une signature Malleville,qui semble être celle de Denys Malleville,époux de Julienne Tessé.
      Une signature Tessé.?
      (AM de Corzé MS-1619-1668- vue 70)

    35. A noter que Julienne Tessé,est décédée avant 1654.
      et que Denys Malleville se remarie le 5 2 1654 à St Sylvain,avec Jehanne Minot,fille de déf Louis Minot et de Avertine Marquis,de la paroisse de Corzé
      (.AM de St Sylvain–vue 78)

    36. -Concernant la famille Malleville.

      -Sépulture le 20 8 1678 au Plessis-Grammoire de François Malleville agé de 28 mois env,fils de Denis Malleville,greffier au Présidial d’Angers et de Perrine Sallais,en présence de ladite Sallais (signe) de Louis Banchereau et plusieurs autres.
      (AM Plessis-Grammoire (vue 113)

      -Le 21 12 1679 au Plessis-Grammoire Bap de Denys,fils de HH Pierre Guyard,et de HF Anne Malleville.
      Par:HH Louis Banchereau,chirurgien demeurant audit Plessis-Grammoire.
      Mar: Perrine Sallais,femme de Denys Malleville,greffier au Présidial d’Angers.
      (AM Plessis-Grammoire (vue 122)

    37. concernant la famille Malleville (de),
      peut-être serait-il fructueux de regarder au Bailleul (72), à cause du fief de Malevil/Maleville/Malleville/Malville
      dans les séries suivantes des archives de la Sarthe, entre autres:
      H 591
      H 734
      G 777
      H 537
      B 1214
      bon nombre de documents concernant les paroisses d’Anjou réunies à la Sarthe se trouvant là.

        Note d’Odile :

      Merci au nom de ceux qui s’interresseront à ces familles.
      Odile

    38. Merci pour ces derniers renseignements.

      Dans un inventaire dressé par les AD de la Sarthe (supplément Familles), je lis : « 1 E 0905 – Fiefs réunis à Sablé ou en relevant – Miré (M. et Loire) 1560 ».

      Peut-être peux-t-on y trouver quelque chose sur les Tessé ?

      Cordialement.

    39. -Dans son commentaire du 12 mars 2013, »LES FIEFS d’ASNIERES » Mr Y Guillaumot dit »Des Tessé,dont on ne sait s’ils ont rapport avec les nôtres ».

      -Voir famille TESSE (de),commentaire du 6 4 2011,blog Mme Halbert.
      « Contrats de mariage entre Huet de Tessé et Marie de Matheflon.contrats de mariage,entre Claude de Tessé,sieur de Saint-Loup,et Charlotte Percault.-entre Jean de Tessé,sieur de Mergot,et Catherine Quentin.
      -(E.4011.(Carton.)25 pièces,parchemin;30 pièces,papier
      -1317-XVIII e siècle TESSE (de)
      (Série E.Titres de Famille.AD du Maine et Loire.C.Port.)

    40. -Lors du mariage de Denis Malleville x Perrine Sallais,le 18 7 1672 à Angers St Michel du Tertre (vue 204),sont présents:
      -Denys Malville,père,Estiennette Courtet,mère,Claude Malville,corroyeur,demeurant paroisse St Pierre,François Tessé Me chirurgien,demeurant paroisse St Maurille,oncles de l’époux,René Lepage,oncle de ladite épouse,Nicolas Fortin,son curateur, Vénérable et discret Mathurin Dupin,curé de Sorges,son cousin .
      -Mathurin Dupin,curé de Sorges,est parrain le 5 7 1663 à Trélazé de Renée Rillon,fille de François Rillon,et de Martine Dupin,(ancêtres à la 10 G )
      (AM de Trélazé 16061668 ( vue 207)

    41. A l’attention de Mr Y. Guillaumot.
      Complément à la famille Malville.

      -Le 19 1 1672 à Pellouailles,mariage de HG,Claude Malville,fils de déf Claude Malville et de Macée Destriché,paroissiens de St Michel du Tertre,avec HF Anthoinette Gilbert,fille de déf Julien Gilbert et de Jeanne Gilbert,paroissiens de Villevêque,en présence de Me Jacques Leloyer,curé prestre dudit Villevêque et dudit Pellouailles,son annexe.
      -Prés:Du côté de du marié,HH Pierre Aubry,marchand,paroissien d’Etriché,son beau frère,Mr Denys Malville,huissier royal,son cousin germain,de la paroisse de Soucelles,Mr Denys Malville,fils dudit sieur Malville,greffier au Présidial d’Angers,paroisse St Maurille.
      Du côté de la mariée,Mr Jacques Gilbert,notaire royal paroissien de Villevêque,son frère,Mr François Camus,greffier audit Présidial,d’Angers paroissien de St Pierre,HH,Vincent Taugourdeau,marchand,paroissien de La Chapelle-Bohalle et d’HH,Claude Le Sourd,Me chirurgien,paroissien du Plessis-Grammoire,beaux frères de ladite mariée.
      (AM de Pellouailles Les Vignes ( vues 29-30)

    42. -Sans doute une erreur de prénom et qu’il convient de lire Mr Charles Le Sourd Me chirurgien et non Claude…
      (AM -BMS-Pellouailles-Les-Vignes (vues 29-30)

    43. Concernant la famille TESSE.
      -Ysabeau Deslans,femme de Bertrand de Tessé,chevalier,morte en 1434,son tombeau dans l’église de Jarzé en Anjou.
      (voir dessin,image.)
      http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6905015v/f1.highres

      -Famille de Tessé.
      http://books.google.fr/books?id=W-I-AAAAcAAJ&pg=RA1-PA122&lpg=RA1-PA122&dq=isabeau+deslans&source=bl&ots=YSQVZFR-kI&sig=WWVmxGeFnEvC5NAfjiEdepJvavQ&hl=fr&sa=X&ei=Bl3UUZyqHMi47Aazp4CYBQ&redir_esc=y#v=onepage&q=isabeau%20deslans&f=false
      (Bibliothèque historique de France.)

    44. -Dame Ysabeau,gisant,mains jointes,parée de sa coiffe à « cornes » médiévale,la tête reposant sur un « carreau »,vêtue d’une longue robe et « surcot ».
      A ses pieds,se tient un lévrier,symbole de fidélité.

    45. Françoise de Tessé,de la famille des de Tessé,seigneurs de St Loup,près Sablé et de Margot en la paroisse de Miré,épouse Eustache Jarry,escuyer,sieur de Maupertuis,en la paroisse de Juigné,Gouverneur du Château de Sablé
      -Il était fils,de Pierre Jarry et de Renée Le Doisne.,qui ont laissé plusieurs enfants entr’autres.
      -Madelon Jarry,escuyer sieur de Vrigné,duquel La Croix du Maine dans sa bibliothèque à fait mention très avantageuse.
      _Et Eustache Jarry,escuyer ,sieur deMaupertuis en la paroisse de Juigné,près Sablé,gouverneur du château de Sablé,époux de Françoise de Tessé.

      (Remarques sur la vie de Guillaume Ménage.)

      -Famille Jarry,voir « Les héritiers Chasseboeuf de Jean Besnard,se croient seuls héritiers »Billet du 6 10 2010 Blog Mme Halbert.

    46. Difficulté de lecture !
      Le 16 6 1648 à Sainte Croix Baptême de Jeanne de Tessé,fille de NH,Jean de Tessé,contrôleur des bénéfices d’Anjou,et de Dame Catherine Genoil
      Par:Simon Provost ?,escuyer,sieur de Vieillecourt,valet de chambre de Monseigneur,le maréchal Mr…..?,gouverneur pour le Roi,et la province d’Anjou,ville et château d’Angers,estant….paroisse de St Michel de La Palud.
      Mar:HF Renée Genoil,femme de HH René Hary,marchand apothicaire,demeurant en cette paroisse.( vue 27) BMS Ste Croix -1601-1667.)
      (signent.)
      Merci de vos lumières,en ce qui concerne le parrain,que j’ai du mal à cerner !.
      Bonne journée,bien ensoleillée.

    47. Marguerite Pierres,mariéé à Guillaume de Tessé,seigneur d’Asnières et de Longlée,au Pays du Maine,d’ou sortit René de Tessé marié à Demoiselle Marie de Meaulne,fille de Pierre de Meaulne et de Jeanne de La Rongère,fille de Fouquet de La Rongère et de Colette de Goubiz.
      (Famille Pierres (originaire de Grande-Bretagne)-Google.)

    48. -Le 28 4 1692 au Plessis- Grammoire,se marie HG Michel Du Plessis,sieur de La Roche,fils de Germain Du Plessis et de ? Girard….
      en présence de Denys Malville,Denys ? Lullé ?,Jean ? Girard.,avec HF Andrée Le Sourd,fille de déf Charles Le Sourd maître chirurgien et de Anne Gilbert.
      Présents Charles Le Sourd,marchand,son frère,Me Louis Chantelou,notaire royal,Jean Lestrie,son cousin,Me Louis Dedynan et autres.
      Signatures Chantelou,J Souvestre,Malville Lesourd J Girard,Dedynan,Grémont, Lullé ?,Daigremont ?? (vue 96)
      ( AM Plessis-Grammoire.)

      Le 30 3 1716 à Soucelles.
      -Mariage de Julien Rousseau,fils de Mathurin Rousseau et de Jacquine Camus,avec Catherine Du Plessis,fille de Michel Duplessis et d’Andrée Lesourd.
      Présents ledit Rousseau père de l’époux,ledit Du Plessis , Jean ? Rousseau,son frère,HH Me Pierre Détriché,tous de cette paroisse.
      (avec dispense-vue 197)
      (AM Soucelles)

    49. Merci à tous pour les renseignements qui précèdent.

      Je viens de lire « à fond » les registres paroissiaux de Miré et, concernant les Tessé, je trouve le mariage de Charlotte Tessé, le 1er juillet 1636 (vue 162) fille de Jean Tessé et Marie Geslin avec Mathurin Hunault fils de Jean Hunault et Marguerite Pancelot. Cette union a été évoqué par Madame Halbert dans son document sur la famille Pancelot.
      Sur les actes de Miré on trouve régulièrement René Geslin, notaire royal, et Mathurin Geslin, prêtre : je suppose qu’ils sont frères de Marie ou du moins parents proches.
      Pour les Tessé, je n’ai pas trouvé sur ces registres d’éléments qui puissent me mettre sur la piste du père et de la mère de Jean Tessé. (Mais j’ai enfin la signature de Jean qui n’apparaît jamais sur les actes à Angers.)

      Question à Madame Halbert : dans l’ascendance de mes ancêtres Sallays évoqué plus haut, je trouve Jacques Gohory, « connestable du portal de Saint Michel », clerc juré au présidial. Apparemment, c’est lui qui a écrit un armorial sur l’Anjou. Mes recherches sur Internet ne me permettent pas de savoir si une édition de ce document a été réalisée (qui puisse être achetée de nos jours). Le savez-vous ? Merci par avance pour votre réponse.

      Bonne année à tous !

        Note d’Odile :

      Bonjour monsieur
      Je ne connais que l’Armorial de Denais, qui est en usuel aux Archives Départementales du Maine et loire, mais pas réédité et pas repris sur Internet, à ma connaissance, à ce jour.
      Par contre, Denais a fait uniquement un travail de reprise des manuscrits de la Bibliothèque Municipale d’Angers qui possède une jolie collection de manuscrits dont les monstres.
      Je peux vous en mettre car j’en ai retranscrites, mais attendez un peu car je suis aux prises avec un virus
      Odile
      PS d’autres lecteurs pourront sans doute en dire plus sur ce GOHORY

    50. -Les Pancelot de Querré. »hostes à l’auberge où pend l’enseigne du Plat d’Etain »
      -Voir billet du 6 8 2011,blog Mme Halbert.

      -Famille Hunault.
      -Voir billet du 2 6 2012,blog Mme Halbert.

      -Merci pour les actes de fiançailles et de mariage de Charlotte Tessé.
      -Bonne soirée et meilleure santé à vous Madame.

    51. Merci, Madame, de votre réponse.

      Apparemment cet armorial est resté manuscrit. Il y en avait un exemplaire qui a brulé dans l’incendie de la bibliothèque de Tours le 19 juin 1940 et il y en aurait deux exemplaires à la Bibliothèque Nationale. M. Denais le connaissait puisqu’il s’en est servi pour son armorial. M. Gontard de Launay le mentionne aussi dans son ouvrage sur les avocats d’Angers mais en écrivant, par erreur, « Cohory » (travail que vous avez vous-même refondu – vous avez écrit correctement Gohory).
      Ce manuscrit est référencé dans un « catalogue général des manuscrits de la bibliothèque municipale de Tours » : « N° CGM 1167 Nobililaire-armorial de l’Anjou, rédigé et terminé le 1er juillet 1608 par Jacques Gohory, connestable de (la porte Saint-Michel de) la ville d’Angers, avec un supplément et le catalogue des maires de la ville d’Angers, depuis l’érection de cette mairie par le roi Louis XI, en 1474, jusqu’en 1608. Revu, corrigé et mis en ordre alphabétique par M. Lainé, 1817 ; communiqué à M. Lambron de Lignim par M. le comte de Magni, en 1842. Le manuscrit original se trouve à la Bibliothèque royale de Paris. »

      Même si cela ne sert à rien, je suis content de pouvoir sortir un peu de l’oubli cet ouvrage rédigé par un lointain ancêtre (14e génération).

      Bon courage dans vos recherches tout au long de cette prochaine année et merci pour le travail formidable que vous faites (comme par exemple la refonte de l’ouvrage de Gontard de Launay).

    52. -E.2659.(Carton.)-2 pièces,parchemin;1 pièce,papier.
      -1620-1638.-GOHORY.
      -Constitution de rentes par Jean Gastineau,sieur d’Epiré,et Anne Gastineau,sa soeur,au profit de François Gohory,receveur général des fermes du Roi au département d’Anjou.
      (Série E.Titres de famille.AD du Maine et Loire.C.Port.)

    53. E.2581.(Carton.)-15 pièces,parchemin;14 pièces,papier.
      1703-1778.-GASTINEAU.
      -Bail à ferme par Anne Gastineau de la closerie de La Benestrie en la paroisse de Chemellier;-testament de Jacques Gastineau,docteur agrégé en la faculté de droit d’Angers;-procédure pour le partage de la succession de René-Laurent Gastineau,grenetier au Grenier-à-sel de Brissac,entre Anne Gastineau sa tante,Marie Janin,veuve de Jean Gastineau,son père,et René Lettrie;-lettre de madame de Juvigné à l’avocat Gastineau,au sujet de l’estimation contestée de sa toilette,etc.
      (Série E.Titres de famille.AD du Maine et Loire.C.Port.)

    54. -Aiguillonée par Mr Y Guillaumot,(merci)je suis retounée à Miré.

      -Lors des fiançailles de Charlotte Tessé,avec Mathurin Hunault le 19 6 1636 à Miré,Jehan Tessé père de ladite Charlotte est dit notaire royal.( vues 161-162).

      -Le 9 11 1639 à Miré fiançailles de Gabriel Jusqueau,fils de François Jusqueau demeurant à Morannes ?,avec Perrine Tessé,fille de Jehan Tessé demeurant à Miré.(vue 176)

    55. Merci « Madame Marie ». J’ai bien vu ces fiançailles de Perrine fille de Jehan Tessé mais espérais trouver le mariage avant de le mentionner pour avoir confirmation que ce sont bien « nos » Tessé (ils le sont sûrement).

      Voici un autre extrait de livre que j’avais téléchargé il y a quelque temps sur Gallica et qui concerne des Tessé alliés à la famille de Buat. C’est un peu en désordre

      – Notice complète:
      Titre : La Maison Du Buat… au Maine et en Anjou (par l’abbé R. Charles)
      Auteur : Charles, Robert (1847-1887)
      Éditeur : G. Fleury et A. Dangin (Mamers)
      Date d’édition : 1886
      Sujet : Du Buat
      Type : monographie imprimée
      Langue : Français
      Format : Gr. in-8°, VIII-355 p., fig. et tableau
      Format : application/pdf
      Droits : domaine public
      Identifiant : ark:/12148/bpt6k55593361
      Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l’homme, 4-LM3-1931
      Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34210469j
      Provenance : bnf.fr
      « DEUXIÈME FILIATION : DU BUAT DU TEILLAY
      FRANÇOIS DU BUAT, écuyer, seigneur de Cramaillé, fils puîné de Georges du Buat, écuyer, seigneur de Brassé et de la Subrardière, et de Perrine de Boisjoulain, épousa, au commencement de l’année 1545, JEANNE DE TESSÉ (I), d’une famille qui tenait un des premiers rangs dans la noblesse du Maine. René de Tessé, seigneur du Margat, constitua en dot à la future épouse, Jeanne de Tessé, sa soeur, le domaine du Teillay, dans la paroisse de SaintGault. Le contrat de donation fut passé le 1er janvier 1545 (n. st.), au château du Margat (2) en Anjou, en
      (1) Tessé porte : de sable à la fasce d’argent, frettée de sable, accompagnée de trois molettes d’argent, deux et une. Audouys indique de légères différences pour la branche de Tessé du Margat.
      (2) Commune de Contigné, ancien fief et seigneurie avec château relevant du marquisat de Sablé. Port, Dictionnaire de Maine-et-Loire. t. II, p. 593.
      présence de Guillaume du Buat, seigneur de Brassé et de la Subrardière, de Robert de Tessé, seigneur de la Mardelle, de Nicolas de Nouault (1).
      Cette nouvelle branche a pris le nom de du Buat du Teillay, pour se distinguer des deux autres, des du Buat de Barillé et des du Buat de la Subrardière. Elle s’est servie tantôt des armes anciennes de la famille, au chef chargé de cinq losanges, tantôt des. armes chargées seulement de trois quintefeuilles.
      François du Buat et Jeanne de Tessé firent un testament commun le 5 décembre 1571, au terme duquel ils donnèrent deux cents livres à Françoise, leur fille, et choisirent pour exécuteurs testamentaires François de Tessé, seigneur du Margat, et Michel du Buat, sieur des Aulnais. Tous deux survécurent à leur testament ; François mourut en 1581 et sa femme en 1591 (2). Ils eurent deux enfants.
      (1) Audouys et ensuite la Chesnaye des Bois, ont donné à tort la date de 1544. Le mariage se circonscrit dans les trois premiers mois de 1545 (n. st.) d’après la donation de la terre du Teillay, et la prise de possession datée du 1er avril 1545. Archives de la Subrardière, titres du Buat du Teillay, n° 16.
      (2) Arch. dép. de Maine-et-Loire, E, 231. Extrait d’une généalogie de feu madame du Buat d’Andigné (vers 1785). Archives de la Subrardière. « Testament de noble homme François du Buat, et de demoiselle Jeanne de Tessé, par lequel ils donnent à Françoise leur fille, femme et épouse de François de Feillet, seigneur du Domaine des Prés, 200 livres ; plus elle donne (sic) à Jeanne, fille aînée de Françoise et à la dite Françoise ses robes ; nomme leur exécuteur testamentaire, François de Tessé, seigneur du Mergat, et Michel du Buat, seigneur des Aunays. En note Notice Historique et Généalogique 111
      1° ANSELME, qui suit ;
      2° FRANÇOISE, qui épousa par contrat du 18 mars 1570, oble FRANÇOIS DE FEILLET, fils aîné et principal héritier de François de Feillet, seigneur du domaine des Prés en Chailland, et de Magdeleine de la Roussière, en présence de René du Buat, seigneur de la Subrardière, de Marin du Buat, seigneur de la Rivière, de François Le Menant, seigneur de la Cousinière, de Pierre du Buat, seigneur de la Blandinière (1).
      La famille de Feillet resta fidèlement attachée aux principes catholiques, malgré les séductions de la Réforme, qui protégée par les comtes de Laval, attirait à elle un certain nombre d’adhérents. Cette rectitude de conduite était d’autant plus méritoire, que les défaillances se manifestaient aux portes de la maison de Feillet. Dans la paroisse même de Chailland (2), Alain de Pihourt, seigneur de la Pelineraye, inclinait vers les idées nouvelles, tandis que Jean de Goué,
      M. du Buat est décédé en 1581, et la dame de Tessé, son épouse, en 1591. »
      (1) Archives de la Subrardière, titres du Buat du Teillay, n° 19, copie certifiée.
      (2) Certificat de catholicité, donné par Guy d’Aubert, curé de Chailland et constatant : « noble Françoys seigneur du Domaine et François de Feillet son fils, estre assemblement catholiques, vivant selon la dite église catholique et romaine, estre aussi demeurans et résidans en leur maison du Domaine, en la dite paroisse de Chailland. Item certiffie nobles Jean de Goué, sieur de Linay et de Montigné, et Guy de Goué, son fils, vivans selon la religion nouvelle prétendue réformée…. Item certifye Alain de Pihourt se disant noble, seigneur du lieu de la Pelineraye estre l’aspect de la dite Religion nouvelle, prétendue réformée lequel de Pihourt est aujourdhuy absent de sa maison (1577). Archives municipales de la ville du Mans.
      242 La Maison du Buat
      XXXIX.
      CONTRAT DE MARIAGE ENTRE FRANÇOIS DU BUAT, ET JEANNE DE TESSÉ. 1er JANVIER 1545 (n. St.) (1)
      Saichent tous, présens et advenir, que comme en traictant,
      et acordant le mariaige estre faict et acomply entre nobles personnes,
      Franczoys du Buat, escuyer, seigneur de Cramaillé d’une part, et
      damoiselle Jehanne de Tessé, damme du Teillay d’aultre part, et tout
      avant que fiances soinct faictes par main de prebtre, ny bénédiction
      nupcialle soict faicte et aconplye en notre mère saincte église entres
      lesdites parties ; et pour ce est-il que, en notre court de SainctLaurens
      de Mortiers, en droict par davant nous, personnellement
      estably noble homme René de Tessé, seigneur de Margot (2), et frère
      germain de la dite damoiselle Jehanne de Tessé, soubmettant luy, ses
      hers, avecques tous et chacuns ses biens meubles et immeubles,
      présens et advenir, quelz quelz soinct, o povair, ressort, district et
      juridiction de notre dicte court, quant à ces faits, confesse de son bon
      gré, sans nul pour forcement, que, pour et en faveur dudit mariaige
      fesant, et pour les bons et loyaulx services que luy a faictz ladite
      damoiselle, auroit aujourdhuy donné, quicté cédé et transporté, et
      encores par devant nous et par la teneur de ces présentes donne,
      quicte, céde et transporte, dès maintenant à présent et à tousjoursmès,
      perpétuellement, par héritaige aus dessusdits Franczoys et Jehanne,
      pour eulx, leurs heirs, ayans cause, c’est à scavoir : tel droict, non,
      raison, action, part et portion qui luy peult compecter et appartenir ou
      lieu, dommaine et mestairie du Teillay, sans riens y réserver, ledit
      lieu situé en la paroisse de Saint Gault. Et à la charge d’en poyer par
      (1) Archives de la Subrardière, Titres du Buat du Teillay, n° 16. Parchemin.
      (2) Le Margot en Myré, et non le Margat en Contigné, comme nous l’avons dit p. 109.
      les dessusdits, au temps advenir, les cens, rentes, debvoirs et charges que ledit seigneur pourra debvoir à cause dudit lieu, transportant, donnant, quictant, cédant et délaissant dudit seigneur donnateur ausdit Franczois et Jehanne le fons, propriété et seigneurie desdites choses, pour en jouyr par yceulx au temps advenir, comme de leur aultre propre héritaige.
      Et quant et à tout ce que dessus est dit tenir et accomplir, garir, garantir, saulver, délivrer, deffendre, oblige le dit seigneur donnateur luy, ses heirs, avecques tous et chacuns ses biens présens et advenir, que encontre tout ce que dessus estant et divisé ne viendra en aulchune manière, renonciant par davant nous à toutes et chacunes les choses à cest faict contraires, par la foy et serment de son corps. Dont nous l’avons jugé et condampné à sa requeste par le jugement et condampnation de notre dicte court.
      Donné faict et passé audit Margot paroisse de Myré, ès présence de nobles personnes Guillaume du Buat, seigneur de Brassé, Robert de Tessé, seigneur de la Mardelle, messire Nicolas Denouault, et messire Louys Roullet, prebtres, le premier jour du moys de janvier, l’an mil cinq cens quarante et quatre. Et sont signez avec nous en la vraye mynute : G. du Buat, R. de Tessé, N. de Nouault L. Roullet.
      (Signé) : P. CROYER.
      XL.
      INSINUATION DU PRÉCÉDENT CONTRAT PAR LA SÉNÉCHAUSSÉE D’ANJOU. 7 FÉVRIER 1545 (n St.) (1)
      Aujourdhuy en jugement la court et juridiction de la séneschaulcée
      (1) Archives de la Subrardière, Titres du Buat du Teillay, n° 17. Pièce en parchemin, scel brisé. — On lit au dos : Parafé, Ne varictur, Voysin de la Noyraie.
      244 La Maison du Buat
      d’Anjou, à Angiers, tenant, a esté insignué, leu, publié et registre, suyvant l’ordonnance royal, le contrat de mariaige d’entre Françoys du Buat, escuyer, seigneur de Cramaillé, et damoiselle Jehanne de Tessé, dame du Teillay, faict et passé le premier jour du moys de janvier derrenier, soubzla court de Saint Laurens des Mortiers; signé P. Croyer et scellé sur queue double en cyre verd etc…
      Faict donné et expédié au dit Angiers, au pallays royal dudit lieu, par davant nous Guillaume Le Rat, docteur es droitz, conseiller du Roy, nostre syre, lieutenant général de monseigneur le sénéchal d’Anjou, soubz notre scel et signé de seing, le sabmedy septiesme jour de febvrier l’an mil Vc quarante-quatre.
      XLI.
      PRISE DE POSSESSION DU TEILLAY PAR FRANÇOIS DU BUAT ET JEANNE DE TESSÉ, SA FEMME. 1er AVRIL 1545 (1).
      A tous celx qui ces présentes lettres verront, Jehan Roucceau, notaire des seaulx de Sainct Laurens des Mortiers, salut.
      Scavoir faisons, que, aujourdhuy premier jour d’apvril cinq cens quarente quatre, avant Pasques, que moy estant au lieu et dommaine du Grand Taillay, en la paroisse de Saint-Gaud, auquel lieu estoinct noble homme Franczois du Buat, escuyer, sieur de Cramaillé, mari et espoux de damoyselle Jehanne de Tessé, elle présente, lesquelx en la présence de nobles hommes René de Tessé, seigneur de Margot, et Robert de Tessé, seigneur de la Marelle, Franczois de la Morelière, seigneur de la Buhegnerie, Guillaume du Buat, seigneur de Brassé, Jehan de la Morelière et de Jehan Coysmes , il ont prins pocession et saysine réelle et actuelle et corporelle des drappes dudit lieu de
      (1) Archives de la Subrardière, titres du Buat du Teillay n° 18.
      Preuves et Documents 245
      Taillay ou environ, entrant en la maison dudit lieu, et en estaingnyant du feu estant en ladite maison, et en mectant Jehan Rabeau, métayer du dit lieu, et en le mectant hors de ladite maison, et en le remectant en ladite maisson de parelx; et aussi en entrant en ung jardin estant audit lieu, et en rompant, couppant et enportant du boys des arbres estant oudit jardin, elx dissant lesclites chousses leur appartenir, à cause du patrimoingne de ladite Jehanne sa femme. Et auxi, ont prins pocession comme desus du droict dudit lieu que noble homme René de Tessé, seigneur de Margot, leur a baillé, tant en faveur du mariaige faissant dudit du Buat et de ladite de Tessé que aultrement.
      Et de tout ce, il m’en ont demandé atestacion ; ce que leur ay baillé et signé pour leur servir et valloir en lieu et en temps au fins que de raisson. Et tout ce je certifye estre vroy, tesmoing mon seing manuel cy mis, le jour et an que dessus, ès présence des dessusdits.
      Et signez en la minute: R. de Tessé, R. de Tessé, F. de la Morelière, G. du Buat et J. de la Morelière.
      (Signé) ROUSSEAU.
      XLII.
      CONTRAT DE MARIAGE ENTRE ANSELME DU BUAT, FILS AINE DE FRANÇOIS DU BUAT, SEIGNEUR DU TEILLAY, ET DE JEANNE DE TESSÉ, D’UNE PART, ET MARIE DE CHAUVIGNÉ, FILLE DE FEU FRANÇOIS DE CHAUVIGNÉ, SEIGNEUR DE L’ESPRINIÈRE ET DE JEANNE DE MANDON. 16 AVRIL 1573 (1).
      Le seziesme jour d’apvril, l’an mil cinq cens soixante et treze,
      (1) Archives de la Subrardière, titres du Buat du Teillay, n° 23, parchemin, scel perdu.
      246 La Maison du Buat
      comme en traictant, parlant et acordant le mariaige estre faict, consommé et accomply entre noble homme, Anceau du Buat, filx aisné de noble homme François du Buat, et de damoiselle Jehanne de Tessé, son espouze, seigneurs du Teillay, des Aulnais et de la Hamelynière, demeurans et soy tenans au lieu et maison seigneurial dudit lieu du Teillay , paroisse de Sainct Gault d’une part, et damoiselle Marie de Chauvigné, fille de deffunct noble homme François de Chauvigné, luy vyvant seigneur de l’Esprynière, la Hunaudière et de Terretient, et de damoiselle Jehanne de Mandon, son espouze, lequel mariaige aultrement ne se fust faict acordé, consommé et acomply, sinon au moyen des acords qui s’en suivent : Pour ce est-il que, en la court de Craon, par devant nous Guillaume Thevreau, notaire de ladicte court, en droict personnellement honorable homme Pierre Blanchet, seigneur de la Jarriaye, demeurant au bourg de Pommerieux, ou nom et comme stipulant et foy de noble homme Olyvier de la Roë, seigneur de Vaulx, et de damoyselle Jehanne de Chauvigné, son espouse, demeurans et soy tenans en la paroisse de Chaumont pays d’Anjou, et damoiselle Jehanne de Mandon, veufve dudit deffunct François de Chauvigné, père et mère de ladite Marie de Chauvigné, leur fille et soy tenant et demeurant audict lieu de Terretient, paroisse de Charencé, et ladite Marie de Chauvigné d’une part, et lesdictz nobles hommes François du Buat et Jehanne de Tessé, et de luy suffisamment aucthorisée. par davant nous quant ad ce, et ledit Anceau du Buat, leur filz, demeurant et soy tenant audict lieu de Teillay, dicte paroisse de Sainct Gault d’autre part, soubzmectant lesdictes parties eulx et chacun deulx, soûl et pour le tout, sans division de biens ne départie, eulx, leurs heirs, et ayans cause, biens et choses présens et advenir quelz ils soint. Et lesquelz ont renoncé et renoncent par ces présentes audict bénéfice de division et ordre de droict, priorité et postériorité, confessent de leurs bons grez, sans nulle contraincte, avoir aujourd’huy faict, avecques le Preuves et Documents 247
      consentement et advis de noble homme René du Buat, seigneur de la Soubrardière, Cramaillé et du Puysat, et de chacuns de nobles et discrets frère Jacques de la Roë, prieur claustral de l’abbaye de Sainct Carge (sic), d’Angiers, et Robert de la Roe, seigneur de la Tuffière demeurant audit Angiers, et de ladite Jehanne de Chauvigné, femme et espouse dudit seigneur de Vaulx, les accords et conventions dudict mariaige, ainsi que s’ensuyt, lequel aultrement ne se fust faict et acomply.
      C’est à scavoir que ledict Blanchet audict nom, Jehanne de Mandon, veufve de feu François de Chauvigné, ont donné et donnent par ces présentes, promectent rendre poyer et bailler ausdicts Anceau du Buat et.;. ladite Marie de Chauvigné, future espouse, et en faveur dudict mariaige, faict entre eulx noblement et comme gens nobles, la somme de sept mil trois cens livres tournois, scavoir est, la somme deux mil livres tournois dedans le jour Sainct André prochain venant, la somme de huict cens livres tournois dedans le quinziesme jour de may prochain venant, et la somme de trois mil trois cens livres tournois dedanz d’huy en deux ans prochainement venant, et le reste des dits sept mil trois cens livres tournois ladicte Jehanne de Chauvigné , femme et espouse dudit seigneur de Vaulx, a sollue et poyée content, en notre présence, et au veu et sceu de nous ausdits François et Anceau du Buat, qui icelle ont prinse et recette, et s’on sont tenuz pour contens, et en ont quicté et quictent lesdits seigneur de Vaulx, sadite espouse et ladite de Mandon. Pour laquelle somme de sept mil trois cens livres tournois, ledit François du Buat et sadite espouse ont cédé et transporté à ladite Marie de Chauvigné, future espouse, la moytié du lieu mestairie et appartenances du Grand Teillay, et le lieu et appartenances de la Hamelynière, lesquelz lieux et icelle somme de sept mil trois cens livres tournois sont réputez le propre patrymoyne de ladite Marie de Chauvigné; lesquelz lieux lesdictz François et Anceau du Buat pourront rescoure et rémérer, et 248 La Maison du Buat
      rendre icelle somme de sept mil trois cens livres tournois dedans deux ans après le décès Anceau et Marie de Chauvigné ou de l’un d’eulx, au cas qu’ilz n’ayent enffans d’eulx et d’eux procréez de leur chair.
      Et au moyen de ce que dict est, lesdictz Anceau du Buat et ladicte Marie de Chauvigné, future et espoulx, ont renoncé et renoncent par ces présentes à tous droictz de successions desdits feu François de Chauvigné et de ladicte Jehanne de Mandon, qui est encores à eschoire et advenir, père et mère de ladite de Chauvigné, et de tout aultres ses prédécesseurs tant de ligne paternel, maternel, directes ou collatéralles jà eschues ou advenues pour et au proffit desdits Olyvier de la Roë et de Chauvigné son espouse, ce acceptant, stipullant ledict Blanchet pour lesdits Olivier de la Roë et de Chauvigné, son espouse. Et ou cas que ledict Anceau décéderoit auparavant ladite Marie de Chauvigné, ladite de Chauvigné aura son droict de douaire sur les biens desdits Anceau et François les du Buat, suyvant la coustume du pays. Et ont lesdits François du Buat et sadicte espouse, baillé, quicté, ceddé et transporté audict Anceau du Buat, leur filz et en advancement de droit successif le lieu clouserie et apartenances des Aulnaiz, sis en la dite paroisse de Saint Gault, ou la somme de cent livres tournois, que lesdicts François du Buat et sadite espouse ont promis poyer par chacun ans à l’advenir, au terme dé Toussainctz, au choix dudit Anceau du Buat.
      Et lesquelz François et son espouze nouriront et entretiendront lesdits Anceau et son espouse selon leur estat. Et ont lesdits François du Buat et son espouse marié et marient ledict Anceau, leur filz aine, et comme héritier principal. Et lequel Blanchet a promis et promect faire ratiffier et avoir pour agréable ces présentes ausdictz Olyvier de la Roë, sr de Vaulx, et à ladite Jehanne de Chauvigné, son espouse, dedans huyet jours prochainement venant, à la peine de tous intérestz, ces présentes demeurans en leur force et vertu. Et oultre a promis le dit Blanchet oudit nom payer et bailler ausditz futurs espoulx, dedans le Preuves et Documents 249
      jour de leurs espousailles, la somme de deux cens livres tournoys ; laquelle somme est de don de nopces et non raportable, forsque ou cas que ledict Anceau ou ladicte Marie ou l’un deulx décedroynt auparavant lesdicts François du Buat et sadicte espouse. Et ont lesdictz Anceau du Buat et Marie de Chauvigné promis s’entre prendre en mariaige l’un l’aultre, ou cas qu’il ny ait empeschement légitime, et que notre mère saincte église se y acorde. Et dont lesdites parties sont demeurées à ung et d’acord par devant nous ; ausquelles choses susdictes tenir, garder et acomplir bien et deuement, sans jamais y contrevenir en aulcune manière, et les choses ainsi baillées et dessus spécifiées garantir et deffendre par lesdits François du Buat et de Tessé de tous empeschemens et obligations ad ce contrayres obligent lesdites parties, elles, leurs hoirs et ayans cause, biens et choses présens et advenir, quelz qu’ilz soint, renontians pardavant nous à toutes choses ad ce contraires, par espécial audict bénéfice de dyvision, d’ordre et de discution, et lesdits femmes au droict Velléyen et à tous aultres droictz introduicts en faveur des femmes, et à l’authentique « si qua mulier ». En son tenuzpar la foy et serment de leurs [corps] sur ce donné en notre main, jugez et condampnez à leurs requestes.
      Faict et passé audict lieu seigneurial de Terretient, présens honnestes personnes ; Olyvier Verrou, paroissien de ladite paroisse de Chaumont et Jean Joullayn, demeurant audict Saint Sarge, les jours et
      an que dessus.
      Et sont signez en la minutte, F. du Buat, M. de Chauvigné,
      F. du Buat, Jehanne de Mandon, J. de Chauvigné, René du Buat, J. de la Roë, R. de la Roë, P. Blanchet, 0. Verron, G. Joulayn, et
      G. Thevreau, notaire. « 

    56. -Merci Monsieur,pour l’alliance Du Buat.

      -Famille nombreuse pour le couple Jusqueau-Tessé.

      -Le dernier jour de septembre 1640 à Morannes, baptême de Marie,fille de HH Gabriel Jusqueau,marchand tanneur et de HF Perrine Tessé.
      Par: HG,Jehan Tessé,sieur du Maretz.
      Mar:HF Marie Bouet (signent) (vue 69).

      Novembre 1641 à Morannes,baptême de François,fils de Gabriel Jusqueau,et de Perrine Tessé.
      Par: HH François Tessé
      Mar: HF Magdelaine Jusqueau.(vue 82).

      Décembre 1642 à Morannes ,baptême de Jacques,fils de Gabriel Jusqueau et de Perrine Tessé.
      Par:HH Jacques Jusqueau.
      Mar: HFille Jullienne Tessé ?(Notre Jullienne,épouse Denys Malleville ??)(vue 94)

      Avril 1644 à Morannes, baptême de Urban,fils de Gabriel Jusqueau et de Perrine Tessé.
      Par: HH Urban Joubert.(un Urban Joubert tanneur.)
      Mar: …Mésange…(vue 113)

      Juin 1645 à Morannes,baptême de Gabriel,fils de HH Gabriel Jusqueau et de Perrine Tessé.
      Par: H P René Geslin.
      Mar: Demoiselle Marie Baron (signent) (vue 123)

      Août 1646 à Morannes baptême de René,fils d’HP Gabriel Jusqueau et de Perrine Tessé.
      Par: René Crosnier(signe)
      Mar: Marie Martin.(vue 143).

      Novembre 1647 à Morannes baptême de Michel,fils d’HP Gabriel Jusqueau et de Perrine Tessé.
      Par: Discret Me Michel Bouchard,sous diacre.
      Mar: HF Catherine Perdrix ( vue 159).

      Janvier 1649 à Morannes baptême de Jullien,fils de Gabriel Jusqueau et de Perrine Tessé.
      Par: V et D Jullien Monssaint,prestre curé.
      Mar: H F Marie Couer (signe).( vue 174)

      Avril 1650 à Morannes baptême de Perrine,fille de Gabriel Jusquau et de Perrine Tessé.
      Par: Estienne Pothery.
      Mar:Charlotte Jusqueau.(vue 186)

      Janvier 1652 à Morannes baptême de Marie,fille d’HP Gabriel Jusqueau et de Perrine Tessé.
      Par: Discret Me Louys Nourisson,prestre.
      Mar: H Fille Gervaisine Dubar.(vue 206)

      Le 24 9 1653 à Morannes baptême de Gabriel,fils de Gabriel Jusqueau et de Perrine Tessé.
      Par:HH Me Nicolas Brouard le jeune.
      Mar: H Fille Catherine Tessé (vue 225)

      Le 13 11 1654 à Morannes baptême de Perrine,fille de HP Gabriel Jusqueau et de Perrine Tessé.
      Par: Hh Jacques Perdrix,lieutenant de cette seigneurie (sénéchal de Morannes et maître des requêtes ordinaires de la Reine )
      Mar: HF Catherine Guenier (signe)(vue 242)

      Le 21 2 1656 à Morannes baptême de Françoise,fille de HH Gabriel Jusqueau et de Perrine Tessé.
      Par: V et D Nicolas Corbin,prestre curé de céans.
      Mar:HF Marie…(vue 256)

      A noter: Une H Fille Julienne Tessé est marraine à Morannes en 1647 de Gabriel Piau ??(vue 154)

    57. E.2311.(Carton.)-6 pièces,parchemin;15 pièces,papier.
      1465-XVIII e siècle.-DU BUAT.
      -Sentence des commissaires délégués sur le fait des francs-fiefs et nouveaux acquêts d’Anjou,qui déclare Jean Du Buat,noble et de noble extraction et,comme tel,exempt de finances;-contrat de mariage de Jean Lenfant de La Guesnerie avec Marie Du Buat;-de Charles Du Buat de La Soubrardière avec Elisabeth de La Corbière;-dispenses d’affinité pour le mariage d’Elisabeth-Antoinette-Rose-Gabrielle Du Buat avec Jean-Charles-César Daubert;-notes et extraits généalogiques par le feudiste Audouys.
      (Série E Titres de famille.AD du Maine et Loire C.Port.)

      E 1965.(Carton.)-5 pièces,parchemin;3 pièces,papier.
      1470-XVIII e siècle.-CHAUVIGNE (de)
      -Partage des terres de Chauvigné et de Méral,dépendant de la succession de Jean de Chauvigné,entre René,son fils ainé,et Jeanne sa soeur,femme de Guyon de Bouschet;-présentation par Jeanne de Chauvigné de la chapellenie de La Grande- Chapelle en l’église de Méral;-par François de Chauvigné,de la chapelle de Saint-Martin de La Bécassière du manoir de Chauvigné,et de la chapelle de Villabon en la paroisse de La Chapelle-Craonnaise;-par Renée de Chauvigné de la cure de Niafle,près Craon;-note et extraits d’actes authentiques par le feudiste Audouys.
      (Série E.Titres de famille AD du Maine et Loire.C.Port.)

    58. -Au mariage de René Ménard avec Marguerite Boisourdy.le 22 4 1659 à Angers Ste Croix est présent NH Jean Tessé,Gouverneur du château des Ponts de Cé et Demoiselle Catherine Genoil son épouse ,demeurant à St Aubin des Ponts de Cé.
      (Angers Ste Croix BMS 1601-1667.(vue 205).

    59. -Le couple Jean Tessé x Catherine Genoil,demeurant paroisse Ste Croix à Angers en 1656 (vue 485),puis semble t’il paroisse St Aubin des Ponts de Cé ,où est née le 27 8 1657,Marguerite AdélaÏde.
      -Par ?? chancellier de Mg le Duc d’Anjou.
      -Mar: Damoiselle Marguerite de Bautru.
      (AM Les Ponts de Cé BMS-1612-1662 (vue 491.)
      (Très encré.)

    60. -Guillaume Bautru.

      -Je découvre que le lien a été transmis par vous même le 27 12 2013.
      « Contrat de mariage de Louis de Harouys et Simone Bautru,Angers et Nantes 1613. »
      -Veuillez bien vouloir m’excuser de cette répétition.

    61. Je réponds à Marie qui m’a envoyé un message à une adresse électronique personnelle, apparemment par le biais du blog de Madame Halbert.
      Elle m’écrit ceci : « Bonjour Monsieur. Prise de doutes ! Je lis sur votre commentaire du 2 4 2011.Blog OH. La mère de Denis Malleville,qui a épousé une Tessé. « En ce moment ,je bloque sur cette famille Tessé « par déduction »j’ai trouvé que les parents de Julienne,sont Jean Tessé,sieur de Marest,marchand et Marie Geslin. » Peut-être,avez vous suivi sur le blog OH,que Jean-Baptiste Tessé (frère de Julienne ??) escuyer,était, capitaine, lieutenant gouverneur, du chasteau des Ponts de Cé. Les damoiselles Tessé ses filles et leur mère ,sont souvent marraines aux Ponts de Cé. Ma question est, comment pouvons nous déduire, que Julienne est bien fille du couple Jean Tessé X Marie Geslin ? Merci de m’ôter d’un doute ? Bonne journée à vous. Cordialement .
      PS: Fichier joint « Le châsteau des Ponts de Cé ».Peut-être à cette époque ? »

      Je suis bien embêté pour lui répondre car je n’ai sait plus comment j’ai trouvé la filiation. Ce que je puis dire, pour avoir lu du premier au dernier mot un grand nombre de registres paroissiaux (au bout d’un moment on est complètement imprégné et on suit assez bien les familles), c’est que JE N’AI AUCUN DOUTE. Les Tessé sont très présents notamment au mariage de Denis Malleville, fils d’autre Denis et Julienne Tessé, et Perrine Sallais, mes ascendants mariés le 18 juillet 1872 paroisse Saint-Michel-du-Tertre à Angers. Les liens les plus forts étaient apparemment avec l’oncle, François Tessé, chirurgien. Mais on retrouve aussi Denis Malville au mariage de Renée fille de Jan (de) Tessé-Catherine Genoil.
      Bien sûr, nous ne pourrons réellement progresser sur les Tessé et les Geslin qu’en allant fouiller les archives en Maine-et-Loire et dans la Sarthe. Pour moi, ce sera dans quinze ans quand je serai à la retraite…

      En ce qui concerne Jean (je n’ai trouvé qu’une fois Jean-Baptiste) frère de Julienne, je n’ai pas seulement suivi ce qu’on disait de lui sur le blog de Madame Habert, je lis sans faire d’impasse les registres paroissiaux pour en apprendre plus (il m’en reste beaucoup à voir) :
      Jean (de) Tessé est né vers 1610 sans doute à Miré, fils de Jean Tessé, marchand et notaire, et de Marie Geslin. Il est décédé âgé d’environ 83 ans le 14 septembre 1693 et a été inhumé le 15, paroisse Ste-Croix d’Angers ; il est dit « l’ancien des cent gentilhommes de la Maison du Roy et cy devant exempt de ses gardes ». (Angers Ste-Croix BMS 1679 (27 mai)-1767 – Vue 171).
      Voici la liste des actes que j’ai relevé (je fais seulement un copier-coller du titre de mes captures d’écran car je n’ai vraiment pas le temps de vous indiquer chaque numéro de vue dans les archives ; il m’a déjà fallu des semaines et des semaines pour trouver ces quelques documents…) :

      Actes familiaux :
      – 1644 Angers Ste-Croix x Jan fils Jean Tessé-Geslin (x Genoil)
      – 1646 Angers Ste-Croix bapt Janne Marthe fille Jan de Tessé-Genoil (il est contrôleur du bénéfice d’Anjou et Poitou)
      – 1647 Angers Ste-Croix bapt Renée fille Jan de Tessé-Genoil
      – 1648 Angers Ste-Croix bapt Janne fille Tessé-Genoil
      – 1649 Angers Ste-Croix bapt Jan Alexandre fils Tessé-Genoil
      – 1652 Angers St-J-B bapt J B Sylvain fils Jean Tessé-Genoil
      – 1653 Angers St-J-B bapt Mie Mne fille Jean Tessé-Genoil (il est dit écuyer sieur de la Ferrière)
      – 1655 Angers Ste-Croix bapt Jan René fils Jan de Tessé-Genoil (il est dit écuyer sieur du Marays)
      – 1660 Angers Ste-Croix bapt jumeaux Jean Yves et Ge– ? enfants Jn Tessé escuier-Genoil
      – 1666 Angers Ste-Croix bapt Mie-A fille Jn de Tessé gentilhomme en la maison du roi
      – 1678 Angers Ste-Croix x Renée fille Tessé-Genoil (x Piolin) – Jn est dit gentilhomme de la première compagnie de la maison du roi et lieutenant de sa majesté au gouvernement du Pont de Sé – Denis Malville est présent.
      – 1679 Angers Ste-Croix bapt Marie fille Ns Piolin-Renée de Tessé
      – 1683 Angers Ste-Croix bapt Andrée Cath fille Ns Piollin-Tessé
      – 1693 Angers Ste-Croix + Jn Tessé 83 ans environ ancien des 100 gentilhommes de la maison du roi

      Autres actes :
      – 1641 Angers St-Maurice Jn fils Jn Tessé-Geslin parrain (on le sait grâce à la signature)
      – 1644 Angers Ste-Croix Jan de Tessé secrétaire du roy et contrôleur général des bénéfices parrain
      – 1659 Angers Ste-Croix Jn Tessé gouverneur château Pont de Cé pour la première fois
      – 1662 Angers St-Léonard Jean de Tessé exempt gardes du roy parrain
      – 1663 Les Ponts de Cé (St-Aubin) Jean de Thessé escuier sr de la Ferrière
      – 1663 Angers St-Martin Marthe de Thesé (Ste-Croix) marraine
      – 1675 Angers St-Maurice Jn René fils Jn Tessé parrain
      – 1677 Angers St-Germain-en-Laud Jean René de Tessé avocat en parlement parrain
      – 1677 Angers St-Germain-en-Laud Jean René de Tessé avocat suite
      – 1681 Angers St-Maurice n h Jean Tessé témoin à un x
      – 1692 Angers Ste-Croix Jn Tessé gentilhomme veteran maison du roi
      – 1696 Angers Ste-Croix Jean René Tessé prestre habitué en cette église (apparemment le même qui a été avocat en 1677)
      et il en reste à trouver bien sûr, mais ce Jean n’est pas mon ascendant et il n’est donc pas une priorité pour moi.
      Ainsi que l’a indiqué plus haut Marie (5 juillet 2012) on trouve aussi Jean de Tessé gouverneur de Maulévrier en 1670.

      J’ai fait le même « travail » pour François Tessé, chirurgien, frère de Jean et Julienne.

      Pardon de ne pas lever votre doute, même si le mien est levé depuis longtemps !

      Bien cordialement,
      Yves Guillaumot

    62. Bonjour monsieur Guillaumot
      Je suis Odile Halbert.
      Mon blog n’affiche aucune adresse email.
      Certes elles s’affichent sur ma machine seulement.

      Je n’ai jamais envoyé d’adresse email à un tiers, sauf après avoir expressément demander à la personne concernée son accord préalable. Et encores, cette démarche a été très rare et l’expression d’une demande expresse des parties concernées.

      Jamais une telle pratique n’a eu lieu chez moi, donc si votre adresse est parvenue c’est autrement.
      Cordialement
      Odile HALBERT

    63. En effet, Madame, je connais votre parfaite correction à ce sujet.

      J’ai fait une erreur dans mon texte : j’ai écrit « Marie » comme étant la personne qui m’a envoyé un message alors que c’est …

      Bon courage dans votre précieux travail.

      Cordialement,

      Yves Guillaumot

        Note d’Odile :

      Bonjour Monsieur
      Merci pour votre estimable correction, et vos encouragements.
      J’ai, moi-même, supprimé le nom clair de la personne à sa demande expresse.
      Je suis désolée, mais étant moi-même une vieille dame déjà agressée et totalement cambriolée, je vis dans la discrétion, si on peut dire compte-tenu du blog.
      Mais je comprends les anonymats des autres.
      Merci de comprendre les vieilles dames.
      Et je vous souhaite pour votre futur retraite tout plein de plaisir autant que j’en ai eu, et que je me suis efforcée dans la mesure de mes possibilités d’en faire profiter les autres.
      Cordialement
      Odile

      PS j’apprends que Geneanet serait la fuite d’adresse

    64. A l’attention de Mr Guillaumot.
      Ces actes de mariage introuvables !
      Voila qui nous conforte dans le fait que Julienne Tessé épouse Denis Malville,est bien fille de Jean Tessé et de Marie Geslin .
      Lors du mariage de Denis Malville,fils de Denis Malville et de déf Julienne Tessé avec Perrine Sallais,le 18 7 1672 à St Michel du Tertre.François Tessé Me chirurgien est bien dit oncle de l’époux.(vue 204).
      Voir blog Mme O.Halbert.
      Le 19 5 1644 mariage de François Tessé Me chirurgien,fils de Hh,Jean Tessé marchand,et de déf Marie Geslin,avec Marguerite Daigremont.

    65. Madame,
      Après deux ou trois ans « d’absence » (pour cause de recherches sur une autre famille – champenoise celle-là – et l’édition d’un fascicule avec un petit groupe de chercheurs qui a trouvé pas mal d’actes inédits dans les archives), je trouve ce message. Je savais que j’avais lu que François Tessé était oncle de Denis Malleville mais je ne savais plus où… (et que je ne disais pas de bêtises…)
      Merci de l’avoir précisé ici.
      Cordialement,
      Yves Guillaumot

    66. Intuition personnelle.(sans preuve)
      Marie Geslin X Jehan Tessé,pourrait elle être fille de René Geslin N R à Miré X Michelle Provost ?
      Michelle Provost ,fille de Pierre Provost X Marguerite Guinoiseau ??.

    67. Merci, Madame, de votre intuition ; pour ma part, j’aurais plutôt dit Marie Geslin épouse Jehan Tessé sœur de René Geslin, notaire royal, Mathurin Geslin, prêtre, et, peut-être Jehan Geslin aussi notaire royal. Mais c’est peut-être vous qui avez raison.

      Ce que l’on noter, c’est qu’ils ont probablement des ascendants Roger ; en effet :
      – on trouve René Geslin cousin germain de Lucresse Roger veuve de Jehan Jalluet, qui se remarie à Miré en septembre 1622 (vue 89) ; dans le même acte on note Michel Roger, frère de Lucresse.

      – le 28 novembre 1634 (vue 148), dans l’acte de mariage de Perrine Jalluet, fille de Jehan Jalluet et de Lucresse Roger (que je viens de citer), René et Mathurin Geslin sont à nouveau dits « cousins germains » de l’épouse (mais c’est probablement une erreur car cela devrait logiquement être cousins « issus de germain ») ; dans ce même acte, on trouve l’oncle de l’épouse, qui est Estienne Rochery. Ce dernier est très certainement celui que l’on trouve à Saint-Denis d’Anjou marié à Françoise Roger. Ce Rochery, dans son acte de décès à Saint-Denis-d’Anjou (vue 312) daté du 5 août 1644, est dit demeurant à la Pillardière (il existe aujourd’hui encore un joli manoir dans ce village, mais c’était à une autre famille je pense) et « sieur de Landruain ? ». Il a plusieurs enfants avec Françoise Roger, dont Jeanne Rochery qui se marie à Saint-Martin-de-Villenglose, le 30 janvier 1646 (RP 1631-1705, vues 133-134) ; on y reconnaît la signature de René Geslin, et une signature Pierre Geslin que l’on retrouve aussi à Miré, peut-être le fils de René.
      D’autres enfants du couple Jalluet-Roger se marient à Miré :
      – Sans doute Macée Jalluet (fille de Jehan Jalluet, le nom de la mère n’est pas indiqué) mariée avec Marin Anis ? (c’est ce qui est mis dans la marge, mais ce n’est pas sûr que ce soit cela), le 12 janvier 1628 (vue 99)
      – Estienne Jallué, marié avec Marie Doreaux, le 9 mai 1633 (vue 131) ; Jean Tessé, René Geslin et Michel Jalluet signent l’acte.

      Note : RP Miré, vue 133, tout en bas, il me semble lire « Jullianne Geslin » ; une sœur des autres, qui aurait été marraine de notre Julienne Tessé ?

      Cordialement,
      Yves Guillaumot

    68. Bonjour Monsieur.
      Merci de vos précieuses informations.
      Beaucoup de mal à cerner nos Tessé- Geslin .
      Vous avez sans doute raison.
      Je vais retourner sonder Miré.
      Marie.
      PS:Intriguée par une signature Jehan Tessé,présent au mariage de Pierre Tiberge le 25 2 1631 à Miré (vue 118).??.

    69. Merci, Madame, de votre message.
      Le Jehan de Tessé qui signe l’acte de mariage de Pierre Tiberge, est Jehan de Tessé, écuyer, sieur/seigneur de Tessé et de Mergot, époux de Catherine (de) Quentin. On trouve sa signature (ainsi que celle de sa femme) dans divers registres paroissiaux, par exemple :
      ♦ à Grez-Neuville :
      – en mars 1624 (date à vérifier) (RP Grez-Neuville 1570-1785, vue 403)
      ♦ à Chemiré-sur-Sarthe :
      – le 2 janvier 1628 (RP 1612-1712, vue 31)
      – le 27 novembre 1633 (idem, vue 44)
      – le 26 février 1635 (idem, vue 47)

      Notre Jean Tessé époux Geslin est probablement un cousin de l’écuyer, mais je n’ai, pour l’instant, aucun document qui peut le prouver explicitement. Cela fera partie de mes recherches quand je pourrai aller aux archives lors de ma retraite dans cinq ans, en principe…
      Cordialement,
      Yves Guillaumot

    70. Merci Monsieur,pour ces signatures Jehan de Tessé X Catherine Quentin.
      Voir « Vieux logis en Anjou »
      .(André Sarazin)
      « Le manoir de Mergot » à Miré.
      Transmis en son temps sur le blog Mme O Halbert,(que je ne retrouve plus en tapant » Recherche » ?)
      On y lit.

      Une inscription charmante en rappelle la création.

      « L’an du jubilé mil cinq cent vingt -cinq.
      Fut bâti et fondé ce présent lieu très sainct.
      Par noble chevalier,pieux et fort dévot.
      Jean de Tessé seigneur de Mergot.
      Pareillement aussy par noble demoiselle
      Catherine de Quentin son épouse fidèle
      Qui tous deux mais d’un coeur ont faict ce lieu bâtir… »

      Le ménage n’aura malheureusement pas d’enfants.etc…

    71. Note: Au hasard des recherches.
      Le 27 avril 1649 a été fait la sépulture d’un enfant appartenant à Mr de Thesé controlleur des bénéfices et à Damoyselle Genoûil ,ses père et mère,âgé de deux mois,nommé Jean Alexandre.
      Villevêque St Pierre. S .1616-1661 (vue 141)

      1. Madame,
        Tous les deux ou trois ans je viens en pèlerinage sur le site de Madame Halbert et cette fois-ci je trouve la mention de l’acte de décès du fils Tessé-Génoil. Merci beaucoup d’avoir pris la peine de me le signaler.
        J’ai du mal à croire que mon premier message sur ce site date de 2009…
        À chacune de mes rares visites, je suis admiratif du travail de Madame Halbert ; je l’en remercie. Peut-être est-ce à la lecture de son site que j’ai eu envie, bien modestement de commencer à reconstituer des familles en allant, depuis deux ans, photographier des liasses entières de notaires à Troyes dans l’Aube et à Chaumont en Haute-Marne où se trouvent mes ascendants paternels (ce qui n’était pas possible avant car, dès que l’on prenait une photo dans les services d’archives, quelqu’un arrivait rapidement pour vous demander ce que vous alliez en faire, alors que maintenant on vous laisse tout prendre – si j’ai bien compris, un décret est paru permettant cela- ce qui de plus est devenu facile avec les appareils photographiques modernes ; on peut ainsi photographier « au kilomètre » et faire sa réserve pour un an à étudier tranquillement et attentivement). À force, la lecture des actes des 15e et 16e siècles me devient de plus en plus facile, mais je me rends compte que c’est surtout grâce aux connaissances acquises depuis 25 ans sur les noms de lieux et sur les noms de personnes que je peux faire aujourd’hui ce travail, le faire avant n’aurait pas été sérieux me semble-t-il ; les modèles des actes étant à peu près toujours les mêmes, c’est finalement assez facile quand a pris le pli (j’ai été clerc de notaire dans une ancienne vie et je suis surpris de voir comment finalement les choses ne semblent pas avoir beaucoup changé sur certains points en 500 ans…)
        Pour couronner le tout, le site Gallica donne accès à tant de choses inespérées il y a encore cinq ans et que l’on peut confronter avec les actes originaux trouvés dans les Archives. (Cela me fait penser que je n’ai pas encore regardé ce qu’il y a sur les Tessé.)
        Je fais plein de trouvailles contredisant parfois des chercheurs bien connus et reconnus qui ont œuvré surtout au 19e (même avec erreurs, on ne peut toutefois qu’être admiratifs de leurs travaux quand on sait qu’ils n’avaient pas les moyens techniques d’aujourd’hui). Je ne sais comment partager toutes mes trouvailles ; créer un site un peu comme celui-ci ? Peut-être. Je le fais déjà un peu avec trois autres personnes qui sont dans le même esprit que moi ; je me suis ainsi créé un peu une nouvelle famille.
        Après l’Aube et la Haute-Marne, je « m’attaquerai » au Maine-et-Loire, mais ce n’est pas encore pour tout de suite. La vraie retraite ce ne sera que dans un peu plus de deux ans… c’est-à-dire quand je reviendrai en pèlerinage sur ce site…
        Pardon pour ce long message un peu inutile.
        Merci à Madame Halbert et à Marie.
        Yves Guillaumot

    72. Monsieur Guillaumot.

      Etant « avancée en âge »,je serai bien ravie de vous voir « attaquer » l’histoire Tessé.
      J’espère avant deux ans,pour que nous puissions bénéficier de vos trouvailles.
      Merci à vous.
      Marie.

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