Denis Lecourt sergent du gué à Provins devenu sergent dangereux à Marly, 1570

Introduction

Autrefois il fallait acheter au roi de très nombreux postes. On appelait ce système ingénieux du roi pour faire rentrer l’argent : l’achat des offices. Leur prix variait bien entendu selon l’importance de la fonction : notaire, avocat, juge, sergent etc… et vous avez sur mon blog une catégorie OFFICES (ci-dessous, sous les articles vous avez des fenêtres de recherches) qui vous donne beaucoup d’exemples d’achats ou cessions d’offices divers. Ici il s’agit d’une cession car Denis Lecourt a pris un autre office, certainement plus à son goût et selon une disponibilité qui s’est présentée.

sergent dangereux

Denis Lecourt était sergent du gué à Provins et cède cet office car il a trouvé un office de sergent dangereux à Marly. Manifestement il aime la forêt plus que les rondes de gué à Provins.
J’avoue que lorsque j’ai rencontré cet acte j’ai été un peu stupéfaite car je ne comprenais pas ce que faisait ici le terme dangereux, croyant qu’un sergent était précisément fait pour préserver du danger. Ce n’est pas Littré qui m’a donné la réponse, mais le Dictionnaire du moyen français

Sergent dangereux. « Officier chargé de surveiller les bois soumis au droit de tiers et danger«  : [C’est Renart qui parle] Et je feroi du lou sergant dangereus, que, se il treuve veel, ne brebis, ne pourchel pres du bois, il les cachera dedens, puis les[s] prendra comme forfaiz. (HENRI FERR., Modus et Ratio, Livre deduis T., c.1354-1377, 156). [Cf. note 80 :«Les sergents dangereux veillaient à ce qu’aucune bête n’entrât dans les bois en défens. S’ils y trouvaient des bêtes, ils avaient le droit de « les prendre comme forfaiz », c’est-à-dire de les confisquer. Le sergent de Renart pousse les bêtes à dessein dans les bois en défens pour pouvoir « les prendre comme forfaiz ».»] …il est venu à nostre congnoissance que ceux qui ont gouverné lesdites Eaux et Forests, ont fait ou temps passé plusieurs Sergens dangereux, lesquels ont fait plusieurs griefs et oppressions à nos sujets, dont plusieurs plaintes ont esté faites à Nous (Ordonn. rois Fr. V., t.10, 1413, 132).

Denis Lecourt sergent dangereux

AD77-216E1258 Duret notaire à Provins – 1559.03.22 (avant Pâques dont le 22 mars 1560 n.s.) Denis Lecourt sergent dangereux au baillage de Marly pour le roy notre sire fait ses procureurs maîtres Philemon Maillard (blanc) et leur donne pouvoir de résigner et remettre es noms du roy notre sire ledit office de sergent du gué audit baillage pour et au proffit de Jehan Guarenjou demeurant audit Provins … (vue 472)

Vente de l’office du greffe de la prévôté, Provins 1596

Introduction

Sur mon blog, vous trouvez par moins de 71 ventes d’offices, que j’avais relevés en Anjou. Mais depuis un an que je retranscris les notaires de Provins, je n’en voyais pas et voici enfin un acte de vente d’office à Provins.

Louis de Champagne  seigneur de Léchelle

L’acquéreur du greffe de la prévôté est Louis de Champaigne seigneur de Léchelle dont le nom a été retenu DE CHAMPAGNE et est bien présent dans la Brie, sans que je sache s’il existe des liens avec ceux d’Anjou dont je descends personnellement. 

vente de l’office du greffe de la prévôté, Provins 1596

Le vendeur vit manifestement à Paris où il a une autre charge plus importante que le greffe dont il se sépare. L’acquéreur est noble, et un noble ne déroge pas en acquérant un office. C’était une des rares activités que les nobles pouvaient exercer sans perdre leur noblesse. Le prix de 66 écus un tiers, qui représente à cette date environ le prix d’une petite maison ou la moitié d’une maison, est payé comptant.

AD77-1057E422 Jacques Delanoe notaire à Provins – vue prise par le CGHSM de Melun, avec son aimable autorisation – vous pouvez zoomer ou enregistrer la vue pour la lire plus grande

1596.10.19 vue 296 – fut présent en sa personne noble homme et saige Me Loys Duran sieur de Ronceaulx et Villegagnon conseiller du roy et maistre des requestes ordinaire de son hostel estant de présent à Provins, lequel recognait avoir vendu ceddé quicté transporté délaissé et par ces présentes cèdde quicte transporte délaisse, promis et promet garantir de ses faits promesses et obligations, à Loys de Champaigne escuyer sieur de la Tour Mantrasse à Leschelles et de Leschelles présent achepteur pour luy ses hoirs c’est à savoir tout tel droict que ledit sieur de Ronceaux a et peult avoir et prétendre à cause de l’acquisition qu’il a faite du roy du greffe de la prévosté de Provins, du greffe de la haulte justice dudit lieu de Leschelles pour en jouit par ledit sieur de Leschelles achapteur à pareil tiltre et faculté de rachapt perpétuel que ledit sieur de Ronceaulx a faict ladite acquistition à tousjours et de laquelle acquisition ledit vendeur a promis et sera tenu ayder à l’achapteur quant besoing et requis en sera, ceste vente faicte moyennant le prix et somme de 66 escuz deux tiers argent contant et quite audit vendeur qui pour ce il en a eu et receu et à luy payés comptés et délivrés présent le notaire en quarts d’escu et francs d’argent bons et ayans cours …

L’office de greffier des Foires de Champagne et Brye cédé pour 250 livres mais à rente, et la rente impayée, Provins 1561

Introduction

Les fonds des notaires de Provins en 1558-1561 montrent que la majorité des ventes se font à rente perpétuelle, et le paiement comptant est plus que rare… Donc les notaires sont très occupés par les différents qui s’ensuivent, que ce soient les changements de destinataires par succession ou autre, et les impayés. L’acte qui suit explique un différend à la suite d’une cession d’office mais l’acte a surtout le mérite de nous donner le montant de cette cession, à savoir 250 livres ce qui est à l’époque une somme très élevée, puisque les biens fonciers y compris maison que je vois ne s’élèvent qu’à 10 à 50 livres au maximum.
Mieux, à cette époque peu de ventes se font en termes d’argent, car l’immense majorité des transactions même foncières se font en nature et je vous avoue humblement que j’ai bien du mal à évaluer à quelle somme les rentes en septiers de blé froment correspondent … mais ici, dans la vente de l’office de greffier des Foires de Champagne et Brye on est en argent pas en nature. J’ai lu quelques études historiques sur ces rentes en natures, et elles semblent attester qu’à cette époque on est encore face aux rentes en nature mais c’est leur fin, et en outre les ventes et/ou rentes en argent ne sont alors que dans les milieux aisés. Mais vous l’avez compris, le greffier des Foires de Champagne et Brye est du milieu aisé de Provins.

Différent suite à la vente de l’office de greffier

AD7761056E475 – 1561.01.29 n.s. (1560 on est dans le calendrier Julien et donc en 1561 en grégorien notre calendrier actuel) -p283 vue 302- … noble homme et sage Me Simon Denise licencié ès loix demeurant à Provins au nom et comme procureur et soy faisant fort de noble homme Me Jacques Denise procureur en la cour de parlement à Paris son frère d’une part, et François Peze praticien demeurant audit Provins d’aultre part, disant lesdites partyes que par cy devant par le moyen dudit Me Jacques Denise Me Nicole Moreau lors greffier des Foires de Champagne et Brye au siège de Provins auroit passé procuration pour résigner ledit office de greffier desdites foires au proffit dudit Me François Peze lequel (f°2) office iceluy Moreau auroit délaissé audit Me Jacques Denise moyennant certaine somme de deniers envers lequel Me Jacques ledit Peze auroit en ce faisant constitué la somme de 20 livres tz de rente racheptable de la somme de 250 livres tz des arrérages de laquelle ledit Peze n’auroit aulcune chose payée synon 12 livres tournois et n’auroit iceluy Peze moyen de soy faire pourvoir dudit estat … sur ce recognurent lesdites partyes scavoir est ledit Peze qu’il n’entend soy ayder de la procuration à luy passée par ledit Moreau pour ledit office ny en vertu d’icelle soy faire pourvoir d’iceluy ains s’en est déporté et déporte par ces présentes au proffict dudit Me Jacques Denise ce stipulant et acceptant par ledit Me Simon Denise son frère en quoy faisant iceluy Me Simon Denise audit nom de procureur a quicte et quicte desdits 20 livres tz de rente consentant par cesdites présentes ledit Peze et ses héritages en estre ores et pour l’advenir du tout libres quictes et deschargés et que les les lettres de la vendition et constitution d’icelle luy soient rendues comme cassées …

Dominique Jallet était valet de chambre d’Henri du Plessis de Richelieu décédé, Angers 1619

Je ne parviens pas à comprendre comment on partait valet de chambre, car il semble que c’était une charge donc on achetait la charge ??? En tout cas, Dominique Jallet a perdu son maître mais à manifestement droit à une part de la vente de la vaisselle d’argent de son maître, alors, est-ce au titre d’un salaire dû ?? Je me demande tout cela car j’ai par ailleurs un valet de chambre de monsieur frère du roi, et je me demande toujours comment il avait été à ce poste. Enfin, je vous avais déjà mis sur ce blog quelques actes concernant la vaisselle d’argent d’Henri du Plessis de Richelieu,  qui était décédé sans hoirs en 1619 et était l’un des frères de Richelieu.

Deniers procédant de la vente de la vaisselle d’argent d’Henri Du Plessis de Richelieu, Angers 1619

Procuration de Nicole Du Plessis de Richelieu pour la succession de Henry Du Plessis de Richelieu, Angers 1620

L‘acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte  Le mardi 22 octobre 1619 avant midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers fut présent Dominique Jallet cy devant valet de chambre de messire Henry Du Plessis de Richelieu, lequel a recogneu et confessé avoir eu et receu contant de Me François Lebeuf tuteur de Armand de Maillé écuyer héritier par bénéfice d’inventaire de defunt messire Henry du Plessis de Richelieu par les mains de Me Vincent Langlois à ce présent la somme de 90 livres tz à luy ce jourd’huy distribuée par jugement d’ordre fait par devant monsieur le lieutenant général de cette ville des deniers procédés de la vaisselle d’argent dudit défunt sieur de Richelieu dont et de laquelle somme de 90 livres ledit Jalet s’est tenu contant et en a quicté ledit Lebeuf, Langlois set tous autres, fait et passé Angers à notre tablier présents Me Nicolas Jacob et Pierre Blouin praticiens demeurant Angers tesmoings

Comptes des officiers des greniers à sel de Château-Gontier et de Sablé, 1697

Mon site et mon blog contiennent déjà beaucoup d’actes consernant les greniers à sel, et la charge des officiers du grenier à sel. Le document que je vous mets ce jour est une merveille comptable concernant le prix d’une charge au grenier à sel, c’est à dire 6 000 livres pour l’office de contrôleur au grenier à sel de Château-Gontier. C’est en fait un montage financier où plusieurs bourgeois de Château-Gontier sont partie prenante.  Cet office devait rapporter… Cette comptabilité est précise et pour la rendre indiscutable elle est passée chez pas moins de 2 notaires ensemble. C’est donc un document sérieux ! si ce n’est qu’à la fin vous voyez que René Gouesse prétend avoir la main atteinte de goutte !!! donc de ne pouvoir signer, ce qui m’étonne en tant que goutteuse moi-même.

Acte des Archives de Mayenne C37 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 14 octobre 1697 avant midy, par devant nous René Gilles et Jean Garnier notaires royaux à Château-Gontier y résidant, furent présents en leurs personnes establis et soumis François Dublineau conseiller du roy, président, René Rouvraye conseiller du roy lieutenant, Simon Chaillant sieur de la Bretonnière, René Gouesse sieur du Bignon, Pierre Armenauld sieur de la Loucheraye, Jean Vignon conseiller du roy élus au siège de l’élection dudit Château-Gontier y demeurant, lesquels réglant entre eux du prix de la finance et ce qu’il en a cousté de l’office de conseiller du roy contrôleur au siège du grenier à sel de cette ville de Château-Gontier qui leur appartient à commun et auquel office ledit sieur Dublineau auroit été nommé et reçu, s’est trouvé que suivant la quittance de la finance dudit office du 22 août 1696 montant 4 000 livres, il en a été payé seulement 3 000 livres pour les 2 sols (f°2) pour livre desdites 3 000 livres et au regard des 1 000 livres faisant le surplus desdites 4 000 livres ils sont deubs audit sieur Gouesse et pour raison desquelles 1 000 livres il n’y en a aucuns gages comme faisant partie des 2 000 livres à lui remboursés de ses anciennes finances à cause de son office de contrôleur au siège du grenier à sel de cette ville et chambre de Sablé en dépendant qui avoir été réuni au siège de ladite élection en conséquence de l’édit de sa majesté de l’année 1684 ; et dont desdites 1 000 livres qui ne produisait point de gages ledit sieur Gouesse en cas de supression dudit office de contrôleur au siège dudit grenier à sel dont ledit sieur Dublineau est pourvu les touchera en particulier au cas seulement et non autrement que lesdites 4 000 livres contenues en ladite quittance de finance soient payées et remboursées à l’entier et où il n’y en aurait que lesdites 3 000 livres ou moins de remboursé ledit sieur Gouesse n’y sera fondé que pour un sixième ainsi que chacun des autres officiers ; plus a été (f°3) déboursé pour ledit office de contrôleur 2 592 livres pour les droits manuels des 3 sols par minot de sel suivant la quittance de ladite finance du 20 novembre 1696 à commencer la jouissance du jour de ladite quittance, 259 livres 4 sols pour les 2 sols pour livre de ladite quittance, 151 livres 12 sols pour le cout des premières provisions dudit office de contrôleur au nom dudit sieur Vignon suivant le mémoire, 193 livres 14 sols pour le coust des dernières provisions au nom dudit sieur Dublineau aussi suivant ledit mémoire, et 42 livres 4 sols 6 deniers pour porter des lettres et frais de réception, revenant le fond de ladite charge à 6 538 livres 14 sols 6 deniers, sur quoi desduit 6 200 livres payées scavoir 5 000 livres par ledit sieur Vignon des emprunts des contrats de constitution des 20 juin et 14 juillet 1696 (f°4) passés par Meignan et Lecorneux au profit dudit sieur Dublineau et de Jean Maire sieur de la Touchardière, duquel sieur de la Touchardière ledit sieur Dublineau a les droits, et 200 livres des deniers particuliers dudit sieur Vignon il en reste deub audit sieur Dublineau 338 livres 14 sols 6 deniers parce que les parties ont fixé le prix de ladite charge de contrôleur audit siège du grenier à sel de cette ville à la somme de 6 000 livres ; à ce moyen ledit sieur Dublineau sera remboursé de sesdits 338 livres 14 sols 6 deniers, scavoir par ledit sieur Vignon 38 livres 14 sols 6 deniers à quoi ils ont réglé ce qu’il estoit tenu du retardement des provisions dudit sieur Dublineau outre ses autres desbourses de l’année et autres souls dont on demeure vers luy quitte et lesquelles 38 livres 14 sols 6 deniers ledit sieur Vigbon a payé audit sieur Dublineau comptant qui en demeure vers luy quitte et le restant montant 300 livres iceluy sieur Dublineau (f°5) les recevra sur les premiers gages droits et esmoluments qui proviendront de ladite charge de contrôleur outre quoi ledit sieur Dublineau recevra encore lesdits 200 livres deubz audit sieur Vignon cy dessus sur lesdits émoluments droits et gages, laquelle somme de 200 livres avec celle de 800 livres aussi payée et remboursée présentement comptant par ledit sieur Vrignon audit sieur Dublineau qui l’en quitte ; fait celle de 1 000 livres pour sa part sixième partie dudit office de contrôleur au siège dudit grenier à sel ; et recevra encore ledit sieur Dublineau les intérests qui luy sont deubz des 5 000 livres compris esdits 2 contrats et escheus et courant sur lesdits gages droits et esmoluments, toutefois lesdits intérests dudit sieur Vrignon en ce qu’il en sera tenu jusques à ce jour et ceux dudit sieur Dublineau en ce qu’il est aussi tenu jusques à cedit jour, lesquels intérests n’auront plus courus pour les parts desdits Dublineau et Vrignon, ny pour ceux dudit sieur Gouesse à cause desdits 1 000 livres en ladite finance faisant partie de deux ainsi qu’il est expliqué (f°6) cy-dessus en sorte qu’à l’advenir sur ce qui reviendra desdits gages droits et esmoluments ledit sieur Dublineau se paira et remboursera sur les parts de ce qui en reviendra auxdits sieurs Rouveraye Chailland et Armirauld chacun 20 livres par an jusques au payment et remboursement de chaun 1 000 livres pour leurs sorts principaux et les recevront bon partagé en ce que chacun desdits sieurs officiers y sera fondé, ce fait sans aucunement desroger par les parties aux hypothèques et privilèges desdits contrats de constitution sus datés, et des actes faits en conséquence de ladite charge de conseiller du roy contrôleur retenue par lesdits sieurs establis qui sortiront leur plein et entier effet selon les stipulations y portées, ce qui a esté ainsi convenu stipulé et accepté et à ce tenir etc dommages etc s’obligent lesdites parties respectivement elles etc biens et choses etc dont les avons jugés, fait et passé audit Château-Gontier maison dudit sieur Gouesse, présents Estienne Foureau et Charles Bigot praticiens demeurant audit Château-Gontier témoins à ce requis, fors ledit Gouesse détenu au lit malade qui a déclaré ne pouvoir signer à cause de la goute dont il est à présent attaqué à la main droite

Huissier des Eaux et Forêts : Nantes Saint Jacques Pirmil 1620

Le quartier de Saint Jacques Pirmil Vertais était autrefois habité de nombreux bourgeois aisés, ayant des postes au Présidial, à la Chambre des Comptes, et même en voici un qui a un poste qu’Henri IV avait rénové, en attendant que Colbert renove encore.
Je veux parler des Eaux et Forêts.

Mais comme les forêts sont très loin de Nantes, je suppose que les eaux de la Loire avaient un intérêt ? Mais j’avoue que je suis dubitative. Avez-vous une idée, car la Loire méritait bien qu’on s’en occupe ! D’ailleurs, à ma connaissance, la Loire est toujours un fleuve qui intéresse les scientifiques du monde entier !

Le voici :

Nantes St Jacques Pirmil (ancienne fillette de la paroisse Saint Sébastien d’Aigne : « Le 28 octobre 1620 baptisé Michelle fils de Martin Lemerle huissier des eaux et forests de Bretagne et de honnorable femme Magdeleine Lesire parrain honnorable homme Estienne Lemerle non marié marraine Louyse Guillotin femme de honnorable homme Jan Savary »