Dispense de consanguinité, Ampoigné (53), 1749

entre Christophe Coane et Marguerite Chalumeau

Décidément, les dispenses me surprendront toujours, car loin de se ressembler, elles cachent souvent des trésors fort différents :
ici nous avons une note qui suit le procès verbal, car le curé qui l’a dressé a découvert que la vérité était différente.
l’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série G

Voici la retranscription intégrale de l’acte : Le 26 août 1749 en vertu de la commission à nous adressée par monsieur le vicaire général de monseigneur l’évêque d’Angers en datte du vingtiesme du présent mois signé J. Haudubois de la Chalinière, et plus bas par monseigneur Gervais, pour informer de l’empêchement qui se trouve au mariage qu’ont dessein de contracter Christophle Coanne et Françoise Chalumeau tous deux de la paroisse d’Ampoigné, des raisons qu’ils ont de demander dispense dudit empêchement, de l’âge desdites parties, et du bien précisément qu’elles peuvent avoir, ont comparu devant nous commissaire soussigné lesdites parties, scavoir ledit Christophe Coane, âgé de 33 ans et ladite Françoise Chalumeau âgée de 22 ans, accompagnez de Renée Coane sœur de l’époux âgée de 26 ans de la paroisse de Laigné, de Marguerite Taunay âgée de 45 ans de la paroisse d’Ampoigné, de Mathieu Chalumeau père de l’épouse âgé d’environ 60 ans, Mathieu Chalumeau frère de l’épouse âgé de 20 ans tous deux de la paroisse d’Ampoigné, qui ont dit bien connoistre lesdites parties, et serment pris séparément des uns et des autres de nous déclarer la vérité sur les faits dont ils seront enquis, sur le raport qu’ils nous ont faits et les éclaircissements qu’ils nous ont donné nous avons dressé l’arbre généalogique qui suit

  • N. Taunay – 1er degré – Marguerite Taunay qui avoir épouse François Tessé
  • Jean Taunay – 2e degré – René Tessé fils de François Tessé et de Marguerite Taunay
  • Renée Taunay – 3e degré – Perrine Tessé fille de René Tessé
    Christophe Coane fils de Renée Taunay, fille de Jean Taunay qui était fils
  • de N. Taunay – 4e degré – Françoise Chalumeau qui veut épouse Christophe Coane, est fille de Mathueu Chalumeau et Perrine Tessé
  • Ainsi nous avons trouvé qu’il y a un empêchement de consanguinité du quatre au quatrième degré entre ledit Christophe Coane et ladite Françoise Chalumeau
    A l’égard des causes ou raisons qu’ils sont pour demander la dispense dudit empêchement, ils nous ont déclaré que ledit Coanne trouve son avantage de son côté en ce qu’étant voisin de ladite Chalumeau, il connoist son humeur et son travail, qu’ils se sont pris d’amitié depuis longtemps, que ladite Chalumeau trouve le sien à épouse ledit Coane en ce que son père qui est avancé en âge et hors d’état de faire valoir un lait, se retirera avec son gendre qui sera pour luy un soulagement dans sa vieillesse, et qu’un ban de leur mariage a déjà été publié sans qu’ils seussent qu’il y eut aucun empêchement entre eux, et comme leur bien qui ne consiste qu’en qelques meubles ne se monte qu’à la somme de 3 ou 400 livres tout au plus, ledit Coane n’ayant que pour 200 livres et ladite Chalumeau aux environs de 160, ils se trouvent hors d’état d’envoyer en cour de Rome pour obtenir la dispense dudit empêchement, ce qui nous a été certifié par lesdits témoins ci-dessus nommez, et qui nous ont déclaré ne scavoir signer de ce enquis, fait à St Quentin lesdits jour et an que dessus. Signé Dutertre doyen de Craon, curé de St Quentin

    Au verso, le prêtre a ajouté 5 jours après : Depuis le procès verbal fait et arrêté des autres parties, j’ai découvert que les raisons alléguées pour demander dispense sont fausses ; ledit Christophe Coanne a fait publier un ban sachant bien être parent de sa prétandue ; d’ailleurs Mathieu Chalumeau ne doit aller demeurer avec son gendre puisqu’il a pris son lieu pour la Toussaint prochaine, ainsi les parties ne peuvent alléguer d’autres raisons, sinon que ledit Christophle Coane fait la fortune de Françoise Chalumeau ayant environ 1 500 livres en meubles et autres effets quoy qu’il ait déclaré dans le procès verbal n’en avoir que pour 200 livres, voylà la raison de la fille ; l’autre raison du garçon est qu’il a fait cy-devant recherche de plusieurs filles qui l’on relaissé, attentu que sa famille est diffamée. Fait le premier septembre 1749. Dutertre doyen de Craon, curé de St Quentin

    Donc il a déclaré avoir 200 livres alors qu’il en avait 1 500 ! C’est vraiement une grande différence !
    Comme on pouvait donc s’en douter, le serment pris n’empêchait pas de mentir ! Certes, on ne peut pas dire que tout le monde mentait, mais il convient de prendre avec précautions les montants financiers, probablement sous-estimés, et les raisons, qui risquent de masquer une part de vérité.
    Je suppose qu’entre temps ils se sont mariés vite fait ? et que cette note est sans effet.

    Contrat de mariage de Fleurant Boux et Madelaine Fleuriau, Angers, Saumur, 1617

    Contrats de mariage retranscrits et analysés sur ce blog.

    Les Boux ne me sont rien, mais le nom est connu à Nantes, aussi, voici les Boux de Saumur

    Ce contrat comporte un point intéressant, à savoir la part de la dot de la future qui entrera dans la communauté. Il représente ici 50 % de la dot, alors que généralement cela tourne aux alentours de 20 à 25%. J’ai songé à des pratiques financières marquées par le protestantisme qui a beaucoup imprégné Saumur, et les protestants avaient des pratiques financières très démarquées des catholiques.
    L’acte notarié qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E6

    Voici la retranscription intégrale de l’acte : Le 16 juillet 1617 comme traitant et accordant le mariage estre faict et accomply entre
    honorable homme Fleurant Boux sieur du Bourneuf fils de deffunctz honorables personnes Guillaume Boux et Perrine Chapelle demeurant à Saulmur d’une part, (Fleurant pour Florent)
    et honneste fille Magdelaine Floriau fille de deffunct honorable homme Françoys Floriau et de honorable femme Michelle Noulleaux encore vivant d’aultre, (Floriau ou Fleuriau car le notaire utilise les 2 orthographes)
    et auparavant aulcunes bénédictions nuptiales avoir esté faicte entre les partyes elles se sont assemblées à huy pour passer escript dudit traitté de mariage et pactions matrimonialles pour ce est il que en la cour du roy notre sire Angers par davant nous René Garnier notaire d’icelle ont esté présents personnellement establys ledit Boux demeurant en la ville de Saulmur paroisse de Notre Dame de Nantille d’une part, et ladite Magdeleine Floriau et ladite Noulleaux sa mère d’aultre soubzmettant les partyes respectivement mesmes ladite Noulleaux tant en son nom que comme mère et tutrice de ladite Magdeleine et en chacun desdits noms seule et pour le tout sans division confessent avoir accordé ce que s’ensuit qui est que
    ledit Boux de l’advis de ses parents et amis cy-après nommés et autres, et ladite Magdelaine Floriau de l’advis et consentement de sadite mère et de honorables hommes Adam Floriau Silvestre Mabit ses frères et autres ses parents et amis cy-après nommez, ont promis et promettent se prandre à mary et femme et s’espouzer l’ung l’aultre en face de Ste église catholicque apostolicque et romaine touttefois et quantes que l’ung en sera saymond et requis par l’aultre tout empeschement cessant, (voici des données filiatives intéressantes)
    en faveur duquel mariage lequel aultrement n’eust esté faict ladite Noulleaux esdits noms promet donner et bailler à sadite fille en advancement de droit successif de la succession à elle escheue par la mort et trépas dudit deffunct Floriau son père que de la succession future de ladite Noulleaux la somme de 3 000 livres tournois dedans le jour des espouzailles des futurs espoux (c’est la dot d’un avocat ou bon bourgeois de l’époque, mais sans plus)
    de laquelle somme en demeurera et entrera la somme de 1 500 livres en la communauté des futurs conjoinctz (ce qui donne 50 % de la dot dans la communauté, et c’est rarissime, généralement c’est plus proche de 20 à 25 %)
    et le surplus montant pareille somme de 1 500 livres sera et demeurera de nature d’immeuble propre paternel et maternel de ladite Magdelaine Floriau et comme telle ledit Boux promet et demeure tenu l’employer et convertir en acquest et achapt d’héritage bon et vallable 3 lieues autour de ceste ville ou de la ville de Saulmur qui sera censé comme dict est le propre bien patrimoine et matrimoine de ladite future espouze sans que ladite somme ne l’action pour l’avoir et demander puisse entrer en la communauté desdits futurs espoux ains à déffault d’acquest ladite Floriau la pourra reprendre sur le plus des biens de la communauté hors part d’icelle sy tant y sera et où il n’y en auroit à suffire pour ledit raplacement, ledit Boux a dès à présent constitué et assigné à ladite Floriau future espouze rente de ladite somme à raison de l’ordonnance sur tous et chacuns ses biens présents et advenir qu’il ou ses héritiers seront tenuz d’admortir ung an après la dissolution dudit mariage
    et oultre ladite somme de 3 000 livres ladite Noulleaux promet abiller sadite fille d’habitz nuptiaux selon sa qualité et luy bailler trousseau honneste le tout suivant sa qualité,
    et au moyen desdits advancements cy-dessus lesdits futurs conjoincts ont renonczé et renonczent au proffit de ladite Noulleaux à luy demander compte de la gestion de la tutelle naturelle par elle exercée de ladite Magdelaine Noulleaux depuys le deszès de sondit père ny des fruits tant des propres du deffunct son père que des acquets desquels propres et acquestz tant de la première que segonde communauté dudit deffunct Floriau ladite Noulleaux jouira à l’advenir sa vye durant et n’en poura estre recherchée ne inquiéttée de quelque sorte que ce soit, (ce point est intéressant. Il faut reconnaître qu’entre le douaire et la part de chacun, il n’était pas simple de faire les comptes. Je suppose qu’ici c’est une somme arrangée à l’amiable, mais la mère de la mariée fait préciser qu’elle ne sera plus importunée pour en donner plus. J’y vois la marque de nombreuses mères importunées par leur gendre, et je me souviens que nous en avons vu un exemple ici)
    et aussy est accordé et convenu entre les partyes que communaulté de biens commencera et s’acquèrera dès le jour de la bénédiction nuptiale et consommation dudit mariage (effectivement, la communauté de biens ne s’acquiert pas toujours dès la consommation du mariage, et si vous lisez attentivement tous les contrats, vous obervez parfois qu’elle ne s’acquiert qu’un an voire 2 ans après, j’ingore quel était l’intérêt pour les parties de ce report)
    et néanlmoins est accordé que des deniers que ledit Boux a dit avoir par devers luy il luy en demeurera la somme de 1 000 livres qui n’entrera en ladite communauté ains les mettra en acquest d’héritages qui sera censé son propre
    et oultre en faveur dudit mariage se sont donnez et donnent tous et chacuns leurs meubles et choses censées et réputées pour meubles qu’ils auront lors de la dissolution de ladite communaulté, pour en jouir et disposer par le survivant d’eulx à perpétuité lequel don et communaulté ladite Floriau poura néanlmoings répudyer sy bon luy semble (la donation mutuelle n’est pas le cas général. En outre, elle est souvent faite ultérieurement et non dans le contrat de mariage lui-même)
    et à ladit futur espoux assigné et assigne à ladite Fleuriau douaire coustumier cas de douaire advenant
    dont et de tout ce que desssus les parties sont demeurées d’accord auxquels accords est traicté de mariage tenir garder et garantir obligent les parties respectivement l’ung vers l’aultre leurs hoirs etc renonczant etc
    fait et passé Angers maison de ladite Noulleaux présents honorable femme Magdeleine Nouleaux tante de la future espouze, ledit Adam Fleuriau frère paternel, Silvestre mabit frère maternel de ladite future espouze, marchands demeurant à Angers, Jacques Piollin cousin de ladite future espouze, honorable homme Me René Pechard licencié ès loix advocat Angers aussi cousin de la future espouze et honorables hommes Michel Guiot mary de Fleurance Boux sœur dudit futur espoux, et Pierre Boux sieur des Aulbeux cousin germain dudit futur espoux demeurant à Saulmur tesmoings à ce requis et appelés (voici encore des proches parents, et leur signature ci-dessous)

    Cette image est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Je la mets ici à titre d’outil d’identification des signatures, car autrefois on ne changeait pas de signature.

    Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet (blog, forum ou site, car alors vous supprimez des clics sur mon travail en faisant cliquer sur l’autre support, et pour être référencé sur Internet il faut des clics sur ma création) seul le lien ci-dessous est autorisé car il ne courcircuite pas mes clics.

    Dispense d’affinité, La Selle-Craonnaise, 1734 entre Jean Ferron de Fontaine-Couverte, et Jeanne Guion de La Selle-Craonnaise

    Merci à celles qui ont tenté de retrouver le mariage de la précédente dispense.
    Même si le mariage est encore un mystère, il est certain qu’ils se sont surement mariés quelque part, car c’était une dispense avec bulle de Rome, donc avec des frais, et on voit mal des frais en vain.

    La dispense suivant est extraite des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série G. – Voici la retranscription intégrale de l’acte : Le 4 septembre 1734 en vertu de la commission à nous adressée par Monsieur l’abbé Legouvello vicaire général de monseigneur l’évêque d’Angers en datte du 14 de ce mois d’août 1734 signée R. Legouvello pour informer de l’empêchement qui se trouve au mariage qu’ont dessein de contracter
    Jean Ferron de la paroisse de Fontaine Couverte
    et Jeanne Guion de la paroisse de La Selle Cranoise,
    des raisons qu’ils ont de demander dispense dudit empêchement
    de l’âge desdites parties,
    du bien précisément qu’elles peuvent avoir,

    ont comparu devant nous commissaire soussigné lesdites parties scavoir ledit
    Jean Ferron âgé de trante huit ans et ladite Jeanne Guion âgée de 45 ans, Michel Boisseau, Radegonde Lepron, Renée Guion mère dudit Jean Ferron, Mathurin Ferron, François Ferron leurs parents, qui ont dit bien connoistre lesdites parties

    et serment pris séparément des uns et des autres, de nous déclarer la vérité sur les faits et éclaircissements qu’ils nous ont donné nous avons trouvé qu’il y a entre lesdites parties un empeschement d’affinité du troisième degré au troisième

    et à l’égard des raisons qu’ils ont pour demander la dispense dudit empeschement, ils nous ont déclaré s’estre mis en promesse de mariage et mesme avoir publier une fois leurs bans de mariage sans avoir connaissance dudit empêchement,

    la segonde raison qu’ils se conviennent parfairement à cause de leur âge, et comme ils n’ont aucun fond et que tout leur bien ne consiste qu’en meubles et marchandises, ne peut aller qu’à environ 550 livres, ledit Jean Ferron n’ayant que 200 livres et ladite Jeanne Guion 350 livres ils se trouvent hors d’état d’envoyer en cour de Rome pour obtenir la dispense dudit empêchement ce qui nous a été certifié par lesdits témoins cy-dessus dénommez qui ont dit ne signer de ce enquis,
    fait à Ballots lesdits jour et an que dessus. Signé Delorme curé de Ballots

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    Contrat de mariage d’André Pean et Michelle Dutemple, Angers, 1576

    Contrats de mariage retranscrits et analysés sur ce blog.

    de Château-Renault (37), avec exercice de paléographie.
    Ce jour j’ai mis 2 billets consacrés à la lettre P en paléographie. L’autre billet, qui est à voir d’abord, donne la théorie de la cursive gothique au 16e siècle jusqu’au début 17e siècle. Allez le voir avant d’attaquer ce billet.

  • L’acte qui suit est certes encore un contrat de mariage, mais il s’avère que ces contrats sont décidément fort divers dans leurs clauses.
    Ici, communauté du tout, il est vrai sans biens immeubles apparemment.
    Une curieuse donation à la future en forme de troc, et il se pourrait que c’est parce qu’elle part vivre à Château-Renault, donc n’emporte pas ses meubles avec elle et va s’installer dans ceux du futur. Donc, elle cèdde ce qu’elle a sur place. Je ne peux comprendre cet acte autrement.
    Il est vrai que Château-Renault est en Touraine, donc une autre province que l’Anjou, ce qui explique encore que la future cèdde ses meubles sur place.
  • l’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5.
  • Mais, l’acte qui suit a la particularité d’être écrit avec le P en forme de X, aussi, je vous ai mis ce jour les premières lignes de cet acte en exercice de paléographie, tout en faisant aussi ce jour un billet de paléographie traitant de la lettre P en paléographie.
  • Je vous suggère de regarder attentivement l’image qui suit, et de chercher les P, par exemple celui de Michelle DUTEMPLE, qui y figure, et surtout ne lisez la retranscription qu’après, sinon vous ne progresserez jamais :

  • Vous avez trouvé Michelle DUTEMPLE ! Bravo, vous avez gagné le droit de lire la suite. Sinon recommencez, vous n’avez pas gagné le droit de lire la suite ! Il y a même aussi le nom de son papa, qui était aussi un DUTEMPLE, alors cherchez encore.

    et j’espère que vous avez aussi tout compris. Si oui, passez à ma retranscription pour vous corriger, mais attention elle n’est pas ligne par ligne : je fais mes alineas en fonction de la compréhension des paragraphes que je soupçonne, puisqu’autrefois on ne connaissait ni paragraphes ni ponctuation, et je vous mache un peu le travail en créant ces alinéas, qui aident à la compréhension.

    Voici la retranscription intégrale de l’acte : Le 12 août 1576, comme ainsi soit que en parlant traitant et accordant le mariage futur estre fait consommé et accomply entre
    honneste personne André Pean merchant demeurant à Château-Regnauld pays de Thourayne filz de deffunct Me Guillaume Pean vivant advocat audit Chasteauregnauld et de Christoflette Aulbert sa mère encores vivante d’une part,
    et honneste fille Michelle Dutempls fille de deffunct honneste personne Françoys Dutemple vivant merchant demeurant en ceste ville d’Angers et Jehanne Delalande encores vivante ses père et mère et depuis convollée en secondes nopces avec Jehan Chamillaud aussi demeurant audit Angers d’autre (part),
    auparavant aulcune bénédiction nuptialle faite lezsdits futus conjointz ont faict les accords pactions et conventions matrimonyalles telles et en la forme et manière que s’ensuit
    savoir est que en la court du roy notre sire et notre seigneur fils de France et frère unicque du roy duc d’Anjou Angers endroict par devant nous Denys Fauveau notaire d’icelle
    personnellement estably André Pean demeurant audit lieu de Chasteau Regnauld d’une part et ladite Michelle Dutemple fille et ladite Delalande aussi demeurant en cette ville d’autre, soubzmettant les partyes respectivement confessent avoit fait et par ce présentes font par entre eulx les accords pactions et conventions matrimonyalles desdits futurs conjoints comme s’ensuit
    c’est à savoir que ledit André Pean à l’autorité et consentement de honneste homme Jehan Lasurais sieur des Haières Julien Chaumineau sieur de Bergettes et Noel Pelletreau ses oncle beau-frère tant de leurs privés noms que comme se faisant forts de Christoflette Aubert à laquelle ils ont promis faire ratiffier et avoir ces présentes pour agréables à peine de tous intérests, a promis et par ces présentes promet et demeure tenu prendre a femme et espouze ladite Michelle Dutemple et pareillement ladite Michelle Dutemple du consentement de ladite Delalande sa mère et vénérable et discret Me Françoys Nycoleau chapelain de notre Dame de la Visitation son curateur à ce présent, a promis prendre à mary et espoux ledit Pean, pourveu que nostre mère sainte église ne trouve cause légitime pour l’empescher et icelluy mariage célébrer dès que et quant l’ung en sera requis par l’autre,
    en faveur duquel mariage qui autrement n’eust esté faict ledit Nycoleau curateur susdit deument estably et soubzmis soubz ladite court a promis auxdits futurs conjoints à ce présents stipulants et acceptants la somme de douze cens livres tournois dedans le jour desdites espousailles desdits futurs conjoints, (je suis sure de ma lecture, et le résultat est pour le moins curieux à comprendre. Déjà, avec la phrase que j’ai graissée « qui autrement n’eut été fait » on peut comprendre qu’il s’agit d’un mariage intéressé, car on pourrait croire que sans cet apport le futur n’était pas interressé par ce mariage !)
    au moyen que lesdits futurs conjoints ont ceddé et par ces présentes cèddent délaissent et transportent audit Nycoleau présent et acceptant tous et chacun les meubles et choses censées et réputtées pour meubles ferme et louaiges de maisons eschues et qui escheront au jour et feste de Toussaints prochainement venant à ladite Michelle de la mort et trespas dudit deffunct Françoys Dutemple son père pour en faire et disposer par ledit Nycoleau ainsi qu’il verra et tout ainsi que eussent peu et pouroient faire lesdits futurs conjointz et les ont subrogés et subrogent en leurs noms raisons et actions, (j’ai eu du mal à comprendre cette affaire, puisqu’en fait de donner 1 200 livres, ce Nycoleau prend en échange les meubles de la future. J’en ai conclu que le futur conjoint a déjà assez de meubles, et qu’ils n’ont pas besoin des meubles de la future, quoique sous le terme meubles on mettait autrefois beaucoup de choses, y compris les animaux qui étaient des meubles vifs. Une chose est certaine, on ne voit aucun bien immeuble d’un côté comme de l’autre)
    est convenu et accordé entre lesdites parties que entre eux dès espousailles des futurs conjointz communauté aura lieu entre eulx de tous et chacuns leurs meubles tout ainsi … (ce qui signifie bien qu’il n’y a aucun bien immeuble)
    et cas qu’il n’y eust enfant nés et provenus de leur chair en ca cas ledit Pean a donné douaite à lacite Michelle Dutemple sa femme espouse stipullante et acceptante sur tous et chacuns ses biens meubles et choses censées et réputtées pour meubles sans qu’elle soit tenue en aulcunes debtes de la communauté dont et de tout ce que dessus lesdites parties sont demeurées à ung et d’accord …
    fait et passé audit Angers ès pésence des dessusdits, vénérable et discret Me Michel Girauld docteur en théologie curé de la cure de St Michel du Tertre audit Angers, honnestes personnes Françoys Grezil Pierre Lebeau marchands à Angers, Jehan Panetier greffier du grenier à sel dudit Angers, Michel Lebeau garde du sel passant en la ville d’Angers demeurants audit Angers tesmoins et aultres et a ladite Michelle Dutemple déclaré ne savoir signer. Signé de tous. (il y en a qui regarent passer des trains, d’autres du sel ! Il est vrai que le sel remontait partout par voie d’eau, et était étroitement surveillé du fait de la gabelle. Voyez mes pages sur ce sujet.)

    J’ai bien des Dutemple dans mon ascendance, mais c’est à Clisson. Ce patronyme aurait pour origine du Temple, et à Clisson c’est le cas, à la Madeleine du Temple, et sa chapelle des Templiers est toujours là.

    Et, connaissez vous mon site de paléographie, qui contient une mine d’exercices pratiques qui vous aideront à progresser.

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    Dispense de consanguinité, Craon et La Selle-Craonnaise (53), 1693 entre René Hunault et Perrine Leseure

    par les Sinoir. Fulmination de dispense après bulle du pape Innocent XII

    La présente dispense est extraite des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série G. Il s’agit de fulminer un bulle du pape, donc cela signifie qu’ils ont dû passer par Rome, et souvenez vous de la règle des 2 000 livres de revenu total entre les 2 futurs. Donc, bien que cette somme ne soit nullement mentionnée dans l’acte qui suit, il s’agit bien d’une fortume au moins égale à 2 000 livres.

    FULMINATION. s.f. Terme de Droit Canon. Action par laquelle on publié quelque chose avec certaines formalités. La fulmination des Bulles. La fulmination d’une Sentence Ecclésiastique. La fulmination d’un Monitoire. (Dictionnaire de L’Académie française, 4th Edition, 1762). En fait, les bulles étaient en latin, et il était indispensable d’en faire une traduction puis la publication de son contenu.

    Voici la retranscription intégrale, fautes y comprises : Par devant nous Jean Dupont prestre docteur en théologie vice gérent à l’officialité d’Anjou juge ordinaire commissaire député en ceste partie par Innocent douze pape à présent séant ont compareus
    René Hunault marchant tissier en touelle (toile) demeurant à St Clémant de Craon
    et Perrine Leseure fille demeurante paroisse de La Selle Craonoise
    lesquels nous ont exibé et présenté une bulle de dispense par eux obtenue de sa Sainteté pour pouvoir contracter mariage ensemble nonobstant l’empeschemant de consenguinité qui est entre eux sur la cause de la petitesse des lieux où ils sont nés et où ils demeurent, nous priant et réquérant humblement voulloir enterriner et fulminer ladite bulle sellon sa forme et teneur
    à quoi obtempérant avons desdits impétrans prins le serment requis et acoustumez, ensuite iceux interrogez sur les faits résultants de ladite bulle de dispense à la forme et manière qui s’ensuit

      Enquis ledit impétrant de ses noms surnoms âge qualitez et demeure

    A dit qu’il s’appelle René Hunault tissier en touelle demeurant paroisse St Clement de Craon âgé de 25 ans

      S’il a donné charge d’obtenir la bulle de dispense qu’il nous a présentée

    A dit que ouy et qu’il en requerre l’enterrinement

      Si l’exposé en ladite bulle est véritable tant à l’égard de la petitesse des lieux d’où luy et l’impétrante sont sortis et où ils demeurent à cause de laquelle petitesse des lieux ils ne puissent pas trouver des personnes sortales à leurs conditions pour se marier qui ne soient pas parents, que pour le quatriesme degré de consenguinité duquel ils disent estre parents

    A dit que luy impétrant et ladite Perrine n’ont peu trouver de personnes sortables à leurs conditions avec qui ils puissent contracter mariage qu’ils ne soient parents à cause de la petitesse de leurs paroisses

      D’où procède le degré de consanguinité

    A dit qu’il provient de ce que luy impétrant est arrière fils de Jean Sinoir et que Perrine Leseurre est arrière fille de Jacquette Sinoir, lequel Jean Sinoir et Jacquette Sinoir estoient frère et sœur

      S’il n’a point forcé, contraint ny enlevé ladite Perrine impétrante pour la faire condescendre et le voulloir épousser (oui, oui, il a mis 2 s)

    A dit que non et qu’elle est plainement consentente

      S’il n’a point entre eux autre empeschement canonique ou civil

    A dit que non

      S’il fait profession de la religion catholique apostolique et romaine

    A dit que ouy
    Lecture faite de son présent interrogatoire a déclaré iceluy contenir vérité et a signé

      Enquise pareillement ladite impétrante de ses noms surnoms âge qualité et demeure

    A dit qu’elle s’appelle Perrine Leseurre demeurant en la paroisse de La Selle Crannoisse âgée de 29 ans et qu’elle est fille

      Si elle a donné charge d’obtenir la bulle de dispense q’uelle nous a présentée

    A dit que ouy, et qu’elle en requaire l’enterrinement

      Si les causes exposées en ladite dispense dont nous venons de faire mention sont véritables

    A dit que ouy

      D’où procède le degré de consanguinité qui est entre eux

    A dit qu’elle imprétante est arrière fille de Jacquette Sinoir et que ledit René Hunault impétrant est arrière fils de Jean Sinoir lequel Jean Sinoir et Jacquette Sinoir sont frère et sœur

      Si elle n’a point esté contrainte forcée ny enlevée par ledit impétrant pour la faire consentir audit mariage

    A dit que non et que c’est de son bon gré et vollontairment qu’elle le veut épousser

      S’il n’y a point entre eux autre empeschement canonique ou civil

    A dit que non

      Si elle fait profession de la religion catholique apostolique et romaine

    A dit que ouy
    Lecture faite de son présent interrogatoire a déclaré qu’il contient vérité et a signé

    Est aussy compareu Me Jacques Adam curé de St Clément de Craon âgé de 53 ans, lequel serment presté de dire la vérité, après que luy avons fait lecture du contenu de ladite bulle de dispense a dit qu’il coignoit parfaitement lesdits impétrants, qu’ils sont parents au quatriesme degré conformément à la généalogie par eux déclarée qu’ils sont sortis des lieux où ils demeurent actuellement qu’ils ne seroient trouvez à cause de la petitesse des lieux des personnes sortables à leurs conditions pour se marier qu’ils ne soient parents ou alliés.
    Lecture faire de sa déposition a déclaré icelle contenir vérité et a adjouté que tous les autres articles des précédentes dépositions sont véritables et a signé.

    Est aussy comparu Gabriel Guyon laboureur demeurant dite paroisse St Clément de Craon âgé de 22 ans duquel serment prins après que luy avons fait lecture du contenu de ladite bulle de dispense a dit qu’il coignoist parfaitement lesdits impétrents qu’ils sont parents au quatriesme degré conformément à la généalogie par eux déclarée, qu’ils demeurent actuellement en les lieux et paroisses de St Clément et La Selle Cranoise, et qu’ils ne seroient trouver à cause de la petitesse desdits lieux personnes sortables à leurs conditions pour contracter mariage qu’ils ne soient parents ou alliez,
    lecture faire de sa déposition a déclaré icelle contenir vérité et déclaré dabondant que tous les autres articles des précédentes dépositions contiennent vérité et a déclaré ne savoir signer

    Soit communiqué à Monsieur le vénérable promoteur à Angers le 5 mai 1693. Signé Dupont Vu la bulle de notre saint père le pape Inocent douzième obtenue en l’année 1692 par René Hunault et Perrine Leseure de la paroisse de St Clément de Craon et de celle de La Selle Cranoise portant dispense du quatriesme degré de consanguinité avec les causes y contenues, ensemble le procès verbal fait par monsieur l’official d’Anjou commissaire de notre St Père le pape en ceste partie en date de ce jour 5 may il n’empesche la fulmination de ladite bulle, donné Angers par nous promoteur ledit 5 mai 1693. Signé Moreau prieur de Hermentine

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    Contrat de mariage, Joseph de Martigné et Marie de Quatre-Barbes, 1657

    ce contrat a la particularité d’être écrit par le futur et non par le notaire, et le notaire vient à la fin en témoin seulement pour faire authentique. Enfin, outre le rôle de pot de fleur, il a eut droit de conserver l’acte dans ses archives pour l’authenticité ! C’est grâce à lui que j’ai donc trouvé l’acte aux Archives Départementales du Maine et Loire, série 5E5. L’acte ne me concerne pas, mais je suis curieuse de tout ce qui concerne le Haut-Anjou.
    Un peu comme le roi écrivant « Nous voulons », le futur s’exprime de même… « Nous Joseph de Martigné » à la première personne du pluriel.
    Le futur connaît fort bien les droits et les tournures de phrase juridiques. Le notaire a sans doute soufflé, sans avoir le droit de rédiger, c’est amusant, il s’agit surement d’un personnage autoritaire que ce Jospeh !
    La dot n’est pas élevée : pas plus qu’un avocat que j’oserais qualifier de moyen (on dit bien à l’INSEE les classes moyennes)
    Pire, sitôt le relativement faible montant de la dot, on annonce qu’elle sera payée sur 10 ans ! Cette pratique n’a pas court en Anjou dans les autres contrats de mariage, même si je reconnais qu’elle a court en Normandie, du moins dans le coin de La Ferté-Macé que j’ai étudié, avec même des retards de paiement hallucinants.
    Mais passé le moment de stupéfaction, on apprend qu’en fait le couple sera logé, nourri et fourni d’un laquet, une femme de chambre et 2 chevaux pendant les fameux 10 ans. Donc ous voici rassurés, : un château c’est grand, cela je m’en suis toujours aperçue, d’autant que lorsqu’on rendre ensuite dans son appartement, on se sent soudain ratatiné lorsqu’on n’en a vur un !

    Voici la retranscription de l’acte, écrit de la main de Joseph de Martigné, qui s’exprime en son nom à la première personne du pluriel : Le 12 octobre 1657,
    nous Joseph de Martigné chevalier seigneur dudit lieu demeurant en la paroisse de St Denis d’Anjou d’une part,
    Louis de Quatre-Barbes aussy chevalier seigneur des Bordeaux damoiselle Renée de Sibel ma femme de moy authorisée pour l’effet des présentes et damoiselle Marie de Quatre-Barbes nostre fille demeurant à Chartes en la paroisse de Morannes d’autre part,
    avons suivant et en conséquence du jugement de monsieur la vicaire général de l’officialité d’Angers ce jour d’huy donné entre nous fait les accords pactions et conventions qui suivent c’est à scavoir que nous Joseph de Martigné et Marie de Quatre-Barbes reconnaissons nous estre cy-devant promis mariage et promettons encore l’un à l’autre de le célébrer et le solemniser toutesfois et quantes que l’un de nous en sera requis par l’autre, (j’avoue avoir hésité sur l’intervention qu’aurait pu faire le vicaire général, mais nous avons vu que c’était à son niveau qu’on traitait les dispenses et il y a sans doute eu une telle demande auparavant, et la phrase signifierait alors qu’ils ont eu le feu vert du vicaire général)
    et nous Louis de Quatre-Barbes et Renée de Sibel chacun de nous solidairement avec renonciation au bénéfice de division avons en faveur dudit mariage pour l’emparagement de nostre fille à elle donné et par ces présentes donnons la somme de 3 000 livres non raportable, paiable dans 10 ans prochains à 10 paiements égaux, le premier montant 300 livres commençant un an après les espouzailles et ainsy à continuer d’an en an jusques au parfait paiement de ladite somme sans aucuns intérestz, (c’est encore pire qu’en première lecture, car le premier paiement annuel n’arrive qu’un an après le mariage !)
    pendant lesquelles dix années ou jusques à ce que lesdits futurs espoux veulent aller demeurer hors nostre maison, nous promettons les loger et nourrir avec un serviteur ou lacquet et une fille de chambre et 2 chevaux, réservant la faculté à ladite future espouze nostre fille de revenir à nos successions futures raportant seulement ce qu’elle aura touché de ladite somme de 3 000 livres, (je ne vois pas de cuisinière, et je suppose que la nourriture annoncée s’entend à la table des parents.)
    laquelle somme restant receue demeurera son propre paternel et maternel et aux siens en ses estocs et lignée, sans que l’action pour l’avoir et demander puisse tomber en la communauté,
    et à l’égard de moy Martigné, tout ce qui m’éschera demeurera aussy mon propre paternel et maternel fors les meubles et autres choses censés et réputez pour meubles qui entreront en nostre communauté, sur lesquels propres j’acquitterai toutes mes debtes sans quelles puissent entrer en noste communauté ny pour les principaux ny pour les interestz qui en sont deubz et qui en courront de ce jour,
    et plus nous convenons et demeurons d’accord que madite future espouze et ses enfants pourront renoncer à nostre communauté toutesfois et quantes et ce faisant reprendront franchement et quitement de toutes debtes ses habitz bagues joyaux et généralement tout ce qu’elle aura porté et luy sera escheu des successions directes ou collatéralles ensemble ce qui luy auroit esté donné, desquelles debtes moy de Martigné et les miens nous les acquiterons encore qu’elle y fust personnellement obligée,
    qu’en cas de vendition de nos propres pendant ledit mariage nous en seront respectivement récompensez sur les biens de nostre communauté, et s’ils n’estoient suffisants moy de Martigné je récompenserai madite future espouze sur mesdits propres, le tout par hypothèque de ce jour,
    et promets à madite future espouze qu’elle aura douaire coustumier cas d’iceluy advenant outre son logement et habitation telle que femme noble est fondée suivant cette coutume, (le droit coutumier fait souvent une différence entre les nobles et les autres, et manifestement le logement est un plus ici, et j’y vois même sous-entendu qu’il doit être selon sa condition)
    ce que nous avons respectivement convenu et accordé soubz nos seings en double, et promis iceux reconnaistre,
    par devant nous notaire tesmoing pour estre plus authentique (voici le notaire, qui apparaît enfin : il a eu le droit d’assister et aura le droit de classer pour faire authentique)

    Cette carte postale est issue de collections privées qui sont publiées sur mon site, la plus belle page sur ce sujet étant celle de Saint-Denis-d’Anjou.
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