Jeanne Bontemps a épousé René Hiret puis Philippe Tessard, mais n’est pas la mère de Tugal Hiret, voici sa succession en 1577

L’acte notarié que je vous mets ci-dessous, qui est partage à la mort de Jeanne Bontemps, est l’une des multiples preuves qui figuraient dans mon ouvrage « L’Allée de la Hée des Hiret » paru en 1999. Je regrette qu’une personne a cru bon de dire sur les bases de données qu’elle l’avait lu et me cite, alors qu’elle ne l’a manifestement pas lu, et a donné l’erreur recopiée par un nombre très important de copieurs. J’ai tenté en vain de contacter cette personne qui manifestement n’est plus active sur la base de données mais ces données erronées perdurent… et pire me citent, alors qu’elle n’a manifestement pas lu mon ouvrage et mes preuves.

Je récapitule les erreurs sur les Hiret du Pouancéen, et j’ai encore 2 types d’erreur sur eux à signaler. Voici mes premiers signalements d’erreurs :
Trop de copies d’erreurs sur Geneanet : exemple de Tugal Hiret époux de Claude de Mauhugeon
Trop d’erreurs sur Geneanet, même dans les relevés : mariage d’Olivier Hiret et Françoise Malevault, Angers 1610
Les copistes, nombreux sur Geneanet, cumulent les erreurs : exemple d’une prétendue filiation de Tugal Hiret, totalement erronée
En résumé : Claude de Mauhugeon n’a pas eu d’enfants, puisque sa succession passe à un collatéral, donc Olivier Hiret n’est en aucun cas son fils. Et certains généanautes, non content d’avoir mis Olivier Hiret fils de Claude de Mauhugeon, donnent également une génération au dessus, et là c’est encore un horreur absolue.
Mon ouvrage « L’Allée de la Hée des Hiret », paru en 1999, qui était le fruit de 10 années de recherches dans les archives notariales et les chartriers, donnait 1000 actes, pas un de moins, dont beaucoup de successions. Le tout infirmait totalement une filiation autrefois publiée par un généalogiste qui rattachait les HIRET DU BAILLEUL aux HIRET DU POUANCEEN sans aucun scrupule. Je démontrais que les Hiret du Bailleul, donc Pierre Hiret et Jeanne Bontemps, ne peuvent en aucun cas avoir un lien quelconque avec ceux du Pouancéen.
Ce jour, je vous mets l’une des preuves, car il y en a plusieurs, qui disent toutes la même chose, selon laquelle Jeanne Bontemps n’est pas la mère de Tugal Hiret.
Elle n’a jamais épousé un Pierre Hiret mais un René Hiret
Puis elle a eu en secondes noces Philippe Tessard.
Elle a eu des enfants de ses 2 époux mais aucun Tugal Hiret et seulement François Hiret sieur de la Margotière et René Hiret sieur de Landeronde sont fils de René Hiret et Jeanne Bontemps.

J’ai eu la curiosité dans les années 1990, au début de mon travail sur les Hiret, de regarder tous les patronymes alliés, et de recouper les actes notariés trouvés.
Voici la succession en 1577 de Jeanne Bontemps veuve de René Hiret licencié es lois, qui s’était remarié en 1550 à Philippe Tessard chirurgien. Elle laisse deux fils de son 1er lit Hiret et Philippe Tessard son veuf, qui, au passage a eu aussi des enfants avec elle. L’acte qui suit est une grosse du notaire Caillé conservée aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, dans les fonds de famille, série E4010. Il est écrit en marge « pour justifier que René Hiret ayeul dudit sieur de Landeronde avait épousé Jeanne Bontemps fille de Macé Bontemps et Mathurine Boucher et que du mariage desdits René Hiret et de ladite Bontemps est issu messire René Hiret ayeul dudit sieur de Landeronde, et encore pour faire voir que les Bouchers sont héritiers dudit défunt sieur de Landeronde » Le défunt sieur de Landeronde est décédé sans hoirs, laissant beaucoup de biens, et on le notaire remonte sa filiation pour y relever tous les collatéraux qui peuvent en être héritiers.
« Le 15 avril 1577 lots et partages des choses héritaulx tenues censivement et en roture, et des acquestz o grâce et constitution de rente délaissés par transaction faite avec missire Philippe Thessard, montant 7 000 livres tz en principal, lesdites choses demeurées du décès et par la succession de deffuncte honorable femme Jehanne Bontemps à Me François et René Hiret enfants de ladite Bontemps et de deffunct Me René Hiret vivant licencié es droits leur père, que ledit Me François Hiret fournist et présente audit Me Hiret pour estre procédé à la choisie d’iceux selon coustume d’Anjou où les parties sont demeurantes et les choses situées, lesdits lotz fournis par ledit messire François Hiret en exécution de certain jugement donné entre les parties en la prévosté et conservation des privilèges roiaulx de l’université d’Angers le 15 avril 1577, sans aultrement par ledit Me François Hiret approuver ledit jugement et protestation d’en appeler en temps et lieu.
1er lot : Une petite maison estable et jardin sis en la rue des Esses de ceste ville d’Angers joignant d’ung costé aulx jardrins des héritiers Goupillau d’aultre coté à la rue des Esses aboutant d’ung bout au jardin des Maudets d’aultre bout au jardin de Me François Raoul sieur de la Guibourgère – Item le lieu et closerie appartenances et dépendances de la Pasquerière sis en la paroisse de Pelouailles comme il se poursuit et comporte tant en maisons pressouer estables celiers ayreaulx jardins terres prés vignes bois que aultres choses qui en dépendent sans rien (f°2) en excepter et tout ainsi que ladite Bontemps soit à tiltre successif de ses prédécesseurs ou à tiltre d’acquest par elle et ledit deffunct Thessard son mary faits en la proximité dudit lieu en jouissoit peu auparavant son décès et comme Guillaume Poullain son closier audit lieu en jouissoit de par elle – Item 2 contrats d’achapt o grâce montans 2 000 livres tz faits par ledit deffunct Thessard dudit René Hiret de certaines choses héritaulx de Malpère passés le 1er par Fourré notaire royal Angers le 9 août 1564 et le second passé par Callier notaire royal audit Angers le 15 août 1565 le contenu desquels contrats demeurera pour le tout à celuy qui aura ce présent lot avec la moitié des intérests fermes ou arrérages d’iceulx contrats depuis la transaction faire avec ledit Thessard ledit 24 février 1573 jusques au jour de la choisie des présents lots, et l’aultre moitié desdits intérests appartiendra à celuy qui aura le second lot sans toutefois approuver que les choses prétendues esdits 2 contrats soient ne appartiennent audit René Hiret – Item ung contrat à grâce et le contenu en iceluy montant la somme de 1 000 livres tz en principal par ledit deffunt Thessard fait du lieu du Lutin par Me Charles (tache) et Gabriel Charlet passé par Callier notaire royal Angers le 29 avril 1569, avec la moitié des intérests ou fermes dudit contrat escheuz depuis ladite transaction passé par Fourré audit an 1573 et ledit 24 février jusques au jour de la choisie des présentes lots et l’aultre moitié desdits intérests appartiendra à celuy qui aura le second lot –2ème lot : (f°3) Ung contrat o grâce et le contenu en iceluy fait par le deffunt Thessard et par luy délaissé auxdits les Hirets du lieu et métairie de la Fellière audit Thessard vendu pour 2 000 livres par noble homme René Bualdry sieur de la Esterie et Me François Bislesve sieur de la Boizardière passé par Me René (illisible) notaire royal Angers le 26 mai 1569 avec la moitié des fermes intérests ou arrérages dudit contrat deubz depuis ladite transaction jusques au jour de ladite choisie l’aultre moitié desdits arrérages appartiendra à celui qui aura le 1er lot – Item la maison et appartenances sise sur la rue de la Poislerie de ceste ville d’Angers en laquelle est de présent demeurant ledit René Hiret, joignant d’ung costé à la grande rue de la Poislerie d’autre costé à la rue par laquelle on va du carroy de la porte Girard au cornet, aboutant des 2 bouts aulx maisons de la veufve Aveline et ses enfans sauf audit Me François Hiret à demander la moitié des louages de ladite maison ensemble de la maison estable et jardin des Esses echeuz et qui escheroit pendant le procès et qui ne sont encores adjugés par ladite sentence. – 60 soulz tz de rente foncière que les hoirs feu Lebonnier doibvent sur une maison sise à la barrière de Brécigné lez ceste dite ville (f°4) – Une petite portion de chambre de maison avec ung petit lopin de jardin et ung aultre petit jardin avec la commodité es rues yssues et ayreaulx joignant la maison des Pinczons et Poiets avec la moitié d’une petit test à bestes qui en déppend, le tout sis en proximité fudit lieu de la Rubeschallière et comme lesdits Jehanne Bontemps et Thessard les ont acquis de Me Guillaume Fourré et au désir du contrat sur ce fait – Ung quartier et demy de vigne ou envison sis au cloux de Lespennière joignant d’ung costé et d’ung bout aux vignes des Goupillaulx – Ung petit cloteau de terre planté en vigne appellé la plante sis près ledit lieu de la Rubeschallière contenant 2 quartiers et demy de vigne ou environ, avec ung cloteau de terre labourable sis au dessus de la terre des Pinsczons, ensemble ung aultre journau sis au dessus des terres desdits Pinczons, les Poiets et les Calliers, lequel journau de terre on appelle le champ des Perriers – 3 petits lopins de taillis sis près ledit lieu de la Ruteschallière et au dessus de l’appartenances desdits Pinczons et Poyets scavoir ung quartier de taillys sis au dessus de la maison des Pinczons joignant des 2 costés aux terres de Phorien Tardif d’ung bout aux terres de la Piharière, d’aultre bout au boys de Phorien Pinczon, une planche et demye de taillis qui joinst d’ung costé au boys de Phorien Pinczon d’aultre costé au boys feu Berault d’ung bout à la terre desdits partageans, d’aultre bout à la terre dudit Tardif, une autre planche de bois joignant d’ung costé à la terre Michel Poyet d’aultre costé au boys dudit Berault d’ung bout à la terre desdits partageans, d’aultre bout à la terre dudit Tardif. (f°5) – 12 livres 10 sols tz de rente foncière que doibt chacuns ans René Gohier apoticaire sur sa maison sise en la rue de la Poislerie en laquelle il est demeurant – Ung journau et demy de terre ou environ planté en bois et bruières joignant d’ung costé au chemin tendant de Naimes ? à Sainct Silvin d’aultre costé aulx terres de la Millardière ung petit chemin ou sentier entre deulx, aboutant des deux bouts aulx terres desdits partageans – Ung contrat et le contenu en iceluy de 80 livres tz de rente par ledit René Hiret créé et constitué audit deffunt Thessard pour la somme de 1 000 livres tz passé par Jacques Callier notaire royal Angers le 17 avril 1567, lequel contrat tant en principal que continuation de rente demeurera pour le tout à celuy qui aura ce présent lot, avec la moitié des intérsts arrérages de ladite rente escheuz depuis ledit 17 février 1573 jusques au jour de la choisie des présents lots, et l’aultre moistié desdits arrérages appartiendra à celuy qui aura le premier lot, o reservation à celuy qui aura ce présent lot de pouvoir poursuivre et demander assiette de ladite rente contre ledit René Hiret au désir du contrat de constitution de rente – Ung contrat de vendition o grâce et le contenu en iceluy montant 1 000 livres tz fait par ledit deffunct Thessard de Me Jehan de la Coussaye passée par Fourré notaire royal Angers le 4 octobre 1570 avec la moitié des intérests ou arrérages dudit contrat à compter du jour de ladite transaction jusques au jour de ladite choisie des présents lots (f°6) l’aultre moistié desdits arrérages appartiendra à celuy qui aura le premier lot – Item 2 journaulx de terre ou environ appellées les Prébendes sis près le pré d’Allemagne lez ceste dite ville le premier d’iceulx joignant des 2 costés ) 2 journaux de terre labourable dépendant des Prébendes de Sainct Martin d’Angers, aboutant d’ung bout au chemin tendant de la Cassematte à Pierre Lize, d’aultre bout à la terre qui fut aulx Fleuriots et feu Poullain, l’aultre journau joignant d’ung costé à la terre de (blanc) d’aultre costé à ung clos de vigne ung fossé entre deux, aboutant d’ung bout au chemin par lequel on va du portal Sainct Aulbin à rue Chevre d’aultre bout au chemin par lequel on va dudit portal au pré d’Allemagne.
Et sont fournis lesdis présents lots sans préjudice d’aultres instances et procès pendant entre les parties et sans y déroger aussi sans préjudice des criées et bannies des biens de deffunt Me Pierre Bontemps, de la succession duquel lesdits partageans se sont avec Me Pierre Becquet curateur de Daniel Tessard portés héritiers par bénéfice d’inventaire, lesquelles criées et bannies vuidées ou à procès composition faite avec les créanciers dudit Bontemps ledit Me François Hiret se charge fournir lots et partages de ladite succession de ce qui se trouvera liquidé et leur appartenir après que de ladite succession leur aura esté baillés lots par ledit Tessard et que sur iceulx y aura eu choisie. – Et pour le regard des droits rescindans et rescidoires qui auxdits partageans pourroient compéter et appartenir contre le partage en forme de transaction faite avec ledit Thessard ledit 24 février 1573 chacune des parties se pourvoira en ce regard ou en composera comme bon luy semblera. – Payeront lesdits partageans chacun pour son regard les cens rentes et (f°7) debvoirs féodaulx et seigneuriaux tant pour le passé que pour l’advenir sans répétition pour les choses de chacun son lot – Seront lesdits lots subjects au garantage l’ung de l’aultre – En ce que dessus n’est comprise la somme de 3 000 livres portée par ladite transaction de laquelle ledit René Hiret a esté acquité vers la veufve et héritiers Me Jehan Paillard, la moitié de laquelle somme montant 1 500 livres et les intérests d’icelle ledit René Hiret a esté condamné payer audit Me François Hiret par jugement donné entre lesdits partageans le 15 avril dernier pour raison de quoi demeurent audit Me François Hiret les actions saulvées et réservées et non comprinses es présents lots, desquels lesdits partageans jouyront chacun de son lot dès le jour de la choisie d’iceulx. – Signiffyés audit René Hyret parlant à sa personne et d’iceulx baillé copie signée dudit Me François Hyret pour estre par luy procédé à la choisie desdits lots et partages si bon luy semble par Me Sébastien Garnier sergent royal en Anjou soubsigné le 30 mai 1577 – Auxquels lots cy dessus escripts et fournis dès le 30 mai 1577 en exécution de la sentence donnée entre les parties le 15 avril audit an, et obéissant à icelle, ledit Me François Hiret y a fait arrest et révocqué tous aultres lors par luy fournis auparavant ladite sentence et y renonce, Fait à Paris le 14 juin 1578 » … (en marge) : Pour justifier que René Hiret trisayeul dud. Sr de Landeronde avait épousé Jeanne Bontemps fille de Macé Bontemps & Mathurine Boucher & que dud. Hiret & lad. Bontemps sont issus René Hiret ayeul du Sr de Landeronde

Les copistes, nombreux sur Geneanet, cumulent les erreurs : exemple d’une prétendue filiation de Tugal Hiret, totalement erronée

Je vous ai déjà mis l’analyse d’erreurs sur Geneanet à l’exemple de celles qui concernent les HIRET du Pouancéen.
Trop de copies d’erreurs sur Geneanet : exemple de Tugal Hiret époux de Claude de Mauhugeon
Trop d’erreurs sur Geneanet, même dans les relevés : mariage d’Olivier Hiret et Françoise Malevault, Angers 1610
Donc, Claude de Mauhugeon n’a pas eu d’enfants, donc Olivier Hiret n’est en aucun cas son fils. Et certains généanautes, non content d’avoir mis Olivier Hiret fils de Claude de Mauhugeon, donnent également une génération au dessus, et là c’est encore un horreur absolue.
Mon ouvrage « L’Allée de la Hée des Hiret », paru en 1999, qui était le fruit de 10 années de recherches dans les archives notariales et les chartriers, donnait 1000 actes, pas un de moins, dont beaucoup de successions. Le tout infirmait totalement une filiation autrefois publiée par un généalogiste qui rattachait les HIRET DU BAILLEUL aux HIRET DU POUANCEEN sans aucun scrupule. Je démontrais que les Hiret du Bailleul, donc Pierre Hiret et Jeanne Bontemps, ne peuvent en aucun cas avoir un lien quelconque avec ceux du Pouancéen.
Nombreux sont les copistes qui font de Tugal Hiret le fils de Pierre Hiret et Jeanne Bontemps, ce qui est une seconde erreur monstrueuse. Et non seulement cette seconde est monstrueuse mais elle elle est présente de multiples fois, car manifestement sur les bases de données, les copistes sont hyper nombreux, et ne connaissent que cette méthode pour faire leur généalogie.
Voici donc les 2 erreurs monstrueuses :

Cette vue date de ce matin, 30 août 2022, et montre que personne ne modifie les erreurs après mes coups de colère et surtout mes preuves que c’est une erreur. Il n’y a même pas de système d’alerte sur les conneries !!!

Contrat de mariage de Joachim de la Chesnaie et Léonore de la Porte, Angers 1589

Cet acte est très déceptif, car il ne donne aucune filiation et aucune notion des patrimoines respectifs des futurs. Cela arrivait parfois de rencontrer des actes aussi pauvres en renseignements, dans lesquels le notaire ne fait que reprendre les droits selon la coutume du pays d’Anjou. Il faut aussi ajouter qu’aucun proche parent n’est présent.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici sa retranscription  :

1. Le sabmedy unzième novembre 1589
2. après midy
3. en la cour du roy nostre sire à Angers endroit par devant nous
4. Mathurin Grudé notaire de ladite cour ont esté présents
5. personnellement establiz noble et puissant Joachim de la Chesnaye
6. sieur de la Lande et de la Masselure demeurant audit lieu de la Lande
7. paroisse de Nyafle pays (barré illisible) d’une part, et noble et puissante
8. dame Léonor de la Porte, veufve de deffunt noble et puissant
9. messire Françoys de Chyvré vivant sieur du Plessis de Chyvré
10. demeurant audit lieu paroisse d’Estriché estant depuis en
11. ceste ville d’Angers d’autre part, soubzmectans
12. lesdites partyes respectivement l’une vers l’autre etc
13. confessent etc avoir fait et par ces présentes
14. font les pactions et conventions matrimoniales cy après
15. c’est à savoir que ledit sieur de la Lande et ladite
16. dame de la Porte se sont promis et promettent prendre
17. en mariage et espouzer en face de l’églize catholique
18. et apostolique lors et quand l’ung sera requis par
19. l’autre pourveu qu’il ne se trouve aulcun empeschement légitime
20. et se sont prins et prennent avecques tous leurs droitz
21. en faveur duquel mariage a esté convenu entre les
22. parties que au cas que les deniers dotaulx de ladite
23. dame fussent receuz ou qu’elle accordast de son douayre
24. les deniers pour l’extinction d’iceluy, audit cas lesdits deniers
25. n’entreront en la future communauté des futurs espoux
26. ains sont et demeureront le propre immeuble de ladite
27. dame et les convertira ledit futur espoux et a promis et
28. promet convertir en acquets d’héritages qui seront censés
29. et réputés le propre de ladite future espouze et
30. a deffault de ce faire ledit futur espoux a constitué
31. et constitue sur tous ses biens rente à ladite future
32. espouze à la raison du denier quinze de luy et ses hoirs
33. seront tenuz admortir dedans 3 ans après la
34. dissolution dudit mariage en rendant le sort principal
35. avecques l’intérest qui en sera escheu sans néanmoings … lesquels deniers
36. ledit futur espoux a engagés et obligés à ladite
37. dame sur tous et chacuns ses biens immeubles et
38. héritages présents et advenir suyvant la coustume de
39. ce pays d’Anjou, et outre a esté convenu et accordé
f°2
1. entre eulx que les debtes actives et passives qu’ils doivent
2. ou leur sont respectivement deues n’entreront en ladite
3. future communauté, ains seront payées et acquitées sur
4. les biens de celuy d’eulx qui les a faites et
5. créées jusqu’au jour de leur mariage lesquelles ledit
6. futur ses hoirs pourront si bon leur semble jusques
7. pendans ladite communauté de biens et outre ne prendront
8. les vestements et joiaulx de ladite dame sans que pour une
9. … tenuz confortées ? aux debtes de ladite communauté
10. et a esté tout ce que dessus
11. respectivement stipulé et accepté par lesdites parties
12. dont et desquelles choses dessus déclarées sont demeurés
13. à ung et d’accord et à icelles et tout ce que dessus
14. est dit tenir etc obligent lesdites parties respectivement
15. l’une vers l’autre etc renonçant etc foy jugement et condemnation
16. etc fait et passé audit Angers maison de Jehan Coupel
17. marchant en présence de honnorable homme Me Nicolas
18. de la Chaussée sieur de la Bretonnièer advocat à Angers
19. honneste homme René de la Planche
20. demeurant au lieu de la Bodinière paroisse de Challain et
21. Louys Planchenault praticien demeurant Angers tesmoings
22. ledit jour et an susdit, lequel Delaplanche a déclaré
23. ne scavoir signer. Constat en gloze : unziesme
24. avecques l’intérest qui en sera escheu constat en r …
25. … ou qu’elle accordast de son douaire
26. les deniers pour l’extinction d’icelle avecqes

Trop de copies d’erreurs sur Geneanet : exemple de Tugal Hiret époux de Claude de Mauhugeon

En 1999, après 10 années de recherches sur les HIRET d’Anjou, à travers les archives notariales et les chartriers, en me rendant une fois par semaine à Angers (j’habite Saint Sébastien sur Loire et non en Anjou), j’avais pu trouver un millier d’actes des 16 ème et début 17ème siècles les concernant. Je les avais analysés en les retranscrivant d’abord exhaustivement, selon ma méthode. Et, grâce à ces preuves fiables, j’avais pu :

  • infirmer les généalogies précédentes, qui liaient les Hiret du Pouancéen à ceux du Bailleul, qui ne peuvent en aucun cas être liés
  • reconstituer certaines lignées du Pouancéen, mais sans qu’on puisse les lier, même si on peut émettre l’hypothèse d’une souche commune inaccessible à travers les archives limitées avant 1520 en Anjou

Et depuis 1999 j’assiste horrifiée à la multiplication des copies d’erreurs sur les bases de données, et je pense qu’elles partent toutes d’une seule erreur d’un généanaute, allègrement copiée depuis par d’innombrables copistes. Aucun n’a lu mon livre, mais il y en a même qui ont le culot de me citer, sans l’avoir lu et sans avoir visité mon blog pourtant connu sur le web.

La généalogie sur ces bases de données est devenue un système totalement dévoyé, dans lequel les copistes sont majoritaires et ne vérifient strictement rien, leur seul plaisir étant de cliquer pour copier et pour se gonfler d’avoir un grand nombre de données.

La généalogie cela n’est pas la copie, c’est la vérification des preuves de chaque donnée, ce que j’ai traité sur mon site il y a 25 ans, en l’appelant GENEAFOLIE, car je voyais, hélas, déjà des dérives.

Voici une immense erreur recopiée de multiples fois sur Geneanet :

CECI EST TOTALEMENT FAUX CAR IMPOSSIBLE ET JE LE DEMONTRAIS DANS MON OUVRAGE 

J’y analysais toutes les successions de ces familles et la branche de Tugal est noble pratiquant le partage noble, l’autre, celle d’Olivier ne pratique pas ce partage. Donc, j’avais la succession de Tugal Hiret et Claude de Mauhugeon, laquelle est une succession noble, et chez les nobles, en l’absence de ligne directe descendante, on remonte dans la fratrie du défunt etc… Or, c’est le frère de Tugal, prénommé Charles qui hérite et vous avez d’innombrables actes de preuves dans mon ouvrage. Jamais, la branche d’Olivier Hiret ne verra une quelconque part de cet héritage, donc elle n’en descends en aucune manière, même si je reconnais qu’ils sont sans doute issus d’une souche commune qu’on ne peut en aucun car remonter. Je suis certaine que Tugal Hiret et Claude de Mauhugeon sont sans hoirs et j’ai donné les preuves dans mon ouvrage, et je suis horrifiée de lire ces filiations erronées, car les copistes de cette erreur sont nombreux sur Geneanet. Le copiste dont je vous ai mis ci-dessus la vue de l’erreur, cite comme source « Vendée Militaire » qui n’est en aucun cas une source car une source doit être une preuve authentique, donc un acte original consultable aux Archives etc… Mais Vendée Militaire n’est qu’un copiste comme les autres…

Je suis horrifiée de tout ce que je vois comme dérives par la copie en généalogie, et je ne regrette surtout pas de m’être écartée de ces bases de données devant la multiplication des copies dès leur début, et je constate que ce mal a terriblement empiré. 

Trop d’erreurs sur Geneanet, même dans les relevés : mariage d’Olivier Hiret et Françoise Malevault, Angers 1610

Je lis tant d’horreurs sur Geneanet que je ne peux rester muette. Ainsi, on trouve ce jour :

Voici l’acte dont on prétend donner le contenu :
Analyse des erreurs monstrueuses données sur Geneanet :
1-il est monstrueux d’écrire le nom de famille OLIVIER HIRET DU DRUL au lieu de Olivier Hiret sieur du Drul, car le nom de famille est HIRET et le titre de sieur n’est en aucun cas un titre quelconque de noblesse et quand vous écrivez OLIVIER HIRET DU DRUL vous imitez par trop la noblesse et surtout ce n’est pas ce qui est écrit dans l’acte et c’est en aucun cas le patronyme. Cette écriture du nom de famille sur Geneanet est un massacre de la généalogie.
2-manifestement la personne qui a fait ce relevé ne maîtrise pas la paléographie car le nom de l’épouse contient beaucoup d’erreurs. Le patronyme est en aucun cas MOTERNAULT mais MALEVAULT et je vous mets ci-dessous la page de l’ouvrage de GONTARD de Launay qui traite des avocats d’Angers et reprend cet avocat qui était le père de Françoise Malevault, et par ailleurs j’ai beaucoup d’actes notariés concernant Françoise Malevault dont entre autres : Olivier Hiret, aidé de son beau-père, emprunte 300 livres, Angers 1611
3-son père est sieur des Portes, lieu qui existe à 4 reprises dans le Maine-et-Loire, et écrire DU PORTER au lieu DES PORTES montre l’absence de connaissances paléographiques, car il y a bien des S à la fin de DES et de PORTES  
4-la sieurie des Portes du père n’est jamais systématiquement transmise à un enfant, et dans l’immense majorité des familles, il y a division des biens et des noms et même appel à n’importe quelle terre possédée ou non, pour donner un quelconque titre de sieur, et j’observe tant de titres de sieurs portés alors que la terre est vendue depuis belle lurette etc… qu’il est totalement monstrueux de donner à la fille à son mariage le nom de la sieurie. Là encore, le fait d’écrire un nom de famille avec celui d’une terre est une manie des nobles ou ceux qui voulaient paraître nobles mais cette manière d’écrire le nom de famille n’a jamais existé dans la bourgeoisie dans les actes d’état civil.
5-même remarque que pour Olivier sieur du Drul vous n’avez pas le droit d’écrire DES PORTES que vous écrivez même DU PORTER, car vous êtes en train de donner un nom de famille totalement erroné car imitant un peu trop la noblesse et donc trompeur.
Je suis triste qu’il existe de tels relevés, très triste. La généalogie était en dérive totale il ya 30 ans, mais depuis les bases de données ont contribué à un désastre de cette dérive… Je suis heureuse d’avoir pris il y a 30 ans la décision de ne pas adhérer à une quelconque base de données, car elles montraient déjà trop d’erreurs, mais je constate horrifiée que depuis c’est pire. Ainsi, en ne mélangeant aucune de mes données avec d’autres, je suis sure de mon travail. J’avais donc bien pris la bonne décision il y a 30 ans.

Succession sans hoirs de Mathurine Hiret et Adrien Leconte le notaire : 1557

Je remets cet acte en ligne car y apparaît Renée Hiret l’épouse de Jean Allaneau chatelain de Pouancé.

Je descends d’Olivier Hiret, mais si je le sais héritier collatéral, je n’ai pas le lien précis, hélas, donc cet acte traîne depuis longtemps dans mes tablettes.
Si parmi vous il y en a qui ont des informations sur ce couple d’Adrien Leconte, le notaire dont nous avons un fonds aux Archives Départementales du Maine et Loire, et Mathurine Hiret, merci de me faire signe.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, AD49-5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

« Le 6 novembre 1557 en notre cour royale d’Angers endroit par devant nous personnellement establiz honorable homme maistre Jehan Alasneau chastelain de Pouencé, mari de Renée Hyret, demeurant audit lieu, Olivier Hyret marchand demeurant en la paroisse de Sainct Aulbin dudit Pouencé, tant en leurs noms privés que comme et soy faisant fors de vénérable et discret maistre Mathurin Hyret official et chanoine de Mortagne au Perche dans l’Orne , Jehanne Hyret veufve de deffunt Nycolas Coconnyer demeurant à Rennes,

Jehanne Laize veufve de deffunt honorable homme Me Guillaume Dumayne, et René Aubron mari de Katherine Laize, et encores ledit Alasneau tant en son privé nom que au nom et comme curateur des enfants mineurs d’ans de deffunts Bertran Laize et Georgine Hiret, tous héritiers de deffunte Mathurine Hiret en son vivant femme de maistre Adrian Leconte en son vivant notaire royal d’une part, et (f°2) Pierre Leconte demeurant en la paroisse de St Pierre du Marché de Loudun , Estienne Davy mari de Jehanne Leconte demeurant en la paroisse de Notre Dame de Veniers près la ville de Loudun, et Nouel Davy marchand demeurant en ceste ville d’Angers au nom et comme soy faisant fort de Nycolas Collet mari de Franczoise Leconte, ladite Françoise Leconte à ce présente aussi héritière dudit deffunt Me Adrian Leconte d’autre part, soubzmetant etc confessent suivant l’accord fait entre les dessusdits le 19 octobre dernier touchant les lots et partages des biens des successions desdits deffunts Adrian Leconte et ladite Hyret, desquels biens lots et partages auroient été baillés et fournis cy-davant par lesdits Alasneau et Olivier Hyret esdits noms auxdits Davy soy faisant fort des dessus dits héritiers dudit Leconte pour venir procéder à la choisie d’iceux suivant ledit (f°3) accord obéissant auquel et procédant à ladite choisie ont les dessusdits Pierre Leconte, Estienne Davy, Nouel Davy audit nom, présente et consente ladite Franczoise Leconte opte pour et choisy le premier des lots à eux présentés par lesdits Alasneau et Hyret esdits noms auquel est la maison de la ville d’Angers et la closerie de Bellavy Champcharles selon et au désir desdits lots, et auxdits Alasneau et Hyret esdits noms et autres leurs cohéritiers demeure le second desdits lots, auquel est la closerie de la Possonière et la métairie de la Papinière en la paroisse du Lyon d’Angers le tout aux charges desdits lotz et encores dabondant a ledit Nouel Davy en son privé nom promis et s’est obligé payer auxdits Alasneau et (f°4) Hyret esdits noms la somme de 180 livres tournois dedans huitaine suivant lesdits lots ; et ont promis sont et demeurent tenus lesdits Alasneau et Hyret faire rattifier et avoir agréable tant ledit accord partage et présente choisye aux dessusdits héritiers de ladite deffunte Mathurine Hyret dont ils se sont fait fort, et pareillement lesdits Davy audit Collet et à ladite Jehanne Leconte et chacun d’eux et en fournir les uns aulx autres dedans Pâques prochainement venant lettres de rattification en forme parlante à peine de tous dommages et intérests ; et encores ledit Alasneau a sesdits myneurs eulx venuz à leur âge et en bailler lettres de rattiffication aux dessus dits (f°5) aussi à peine de tous dommages et intérests ces présentes néantmoins etc ; à laquelle choisie et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc ; fait et passé audit Angers en présence de Me René Ogier licencié es loix, et Jehan Leroy demeurant Angers, et Me Vincent Leconte tesmoins »