Aveu d’Antoine Pelaud à Louis de Rohan, 1426

Suite et fin de l’aveu d’Antoine Pelaud, dont la première partie est publiée hier sur ce blog.

Vous allez découvrir ci-dessous le devoir féodal de la souche dans la cheminée la vigile de Noël, devoir que j’avais déjà trouvé au Feudonnet en Grez-Neuville, d’où son nom, et au Bois-Bernier en Noëllet, d’où le nom de Noëllet. Ainsi donc, puisque je descends des Pelaud, mes ancêtres avaient droit de souche dans la cheminée !

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales de la Mayenne, série 206J47 chartrier de Craon, seigneurie de la Roche-Normand – copie effectuée en 1742 de copie effectuée en 1611 sur l’original – Voici la retranscription exacte : Le 1er août 1426 :

  • fief de Rompu
  • • Item s’ensuit la déclaration de mes terres et féages de Rompu et comme elles se comportent tant en fief que domaine
    • Et premier une pièce de terre labourable contenant 6 boisselées de terre ou environ sise sous Villeneuve joignant d’un costé la terre feu Jean Pitris et d’autre costé au chemin par lequel on va de la Gesdonnière à Combrée abouttant d’un bout au chemin par lequel on va de Minstin à Combrée et d’autre bout au pré Romefort
    • Item un pièce de pré sise près ladite pièce de terre contenant 2 journées et un tiers de journée à homme faucheur de pré ou environ joignant d’un côté aux terres des Touches d’autre costé à la terre des Touches et aux teres dudit Pitris et dudit feu Jehannault abouttant d’un bout au chemin dessus par lequel on va dudit lieu de la Guesdonnière à Villeneuve
    • Item une pièce de terre labourable contenant 7 boisselées ou environ avec une autre pièce de terre au bout d’icelle contenant 8 boisselées de terre ou environ joignant d’un côté et aboutissant d’un bout à la terre du lieu de l’Epinay et d’autre costé au Clos Melot qui sont du nombre de 20 journaux de terre ou environ sis entre la rivière de Verzée d’un bout et terre au Pitris, et d’autre bout aux terres dudit Jehannau et lesdites journées à homme et un tiers de journée à homme faucheur j’ai baillé par échange d’autres choses qui sont cy après déclarées audit Pitris et d’icelles choses cy fait de mon domaine mon fief sur icelles choses cy retenu les charges qui sont cy après déclarées avec mes devoirs
    • Item du surplus desdits 22 journaux de terre qui sont en ait rabatu desdites vingt une boisselée demie boisselée et un tiers de boisselée montant 17 boisselées demie quart de boisselée de terre ou environ un chemin entre deux joignant d’un costé au xlous Mitot et d’autre costé la terre de l’Epinay par un poussau qui va en l’église de l’Epinay qui va au long de ladite plaisse et de partant votre nuesse de Champiré Baraton abouttant d’un bout au fil de la rivière de Verzée et d’autre bout à la terre audit Pitris
    • Item une pièce de terre sise sur les frisches avec une pièce de terre appelée la petite Heraudais contenant 30 journaux de terre ou environ joignant d’un costé à la terre de la Tibaudrie et d’autre costé et d’un bout à la terre dudit lieu de l’Epinay près Clavau.
    • Item une pièce de terre appelée le pré Jacob joignant d’un costé au ruisseau de Garnier et d’autre costé à la terre dudit lieu de l’Epinay aboutant d’un bout à la terre dudit Morel et audit Clavau
    • Item s’ensuit la déclaration des choses que ledit Pitris m’a baillé en récompense des choses dessus dit : Premier une pièce de pré sise au bout du bas du pré de la Pitonnais, les deux pièces contenant les deux parts d’une hommée et deux cordes joignant d’un costé à la terre dudit lieu de l’Epinay et d’autre costé et d’un bout à la terre dudit lieu de l’Epinay abouttant d’autre bot au pré dudit Clavau
    • Item une pièce de terre en pré et courtil en laquelle y a une maison contenant une journée à homme et un tiers faucheur de pré ou environ joignant d’un costé au ruisseau dessus dit, abouttant d’un bout au chemin par lequel l’on va de Minstain audit lieu de la Vacherie
    • Item une pièce de terre en laquelle y a une maison contenant une boisselée de terre ou environ joignant d’un costé à la terre dudit Clavau et d’autre costé et abouttant des deux bout à la terre dudit lieu de l’Epinay
    • Item une pièce de terre en bois sise au long du ruisseau de Garnier contenant 4 boisselées de terre ou environ joignant d’un costé et des deux bouts à la terre dudit lieu de l’Epinay.
    • Item une pièce de terre en bois sise au long dudit ruisseau de Garnier contenant 4 boisselées de terre ou environ joignant d’un costé et abouttant des deux bouts à la terre de Maupertuis avec une autre pièce de terre sise au lieu de la Touche dudit lieu de l’Epinay contenant 9 boisselées de terre ou environ joignant de toutes parts la terre dudit lieu de l’Epinay

    • Item s’ensuit la déclaration des hommages services devoirs rentes de seigle et avoine qui me sont dus à cause de mondit fief de Rompu par chacun an au terme de l’Angevine
    • Et premier les hoirs feu Raoul et Guesdon mes hommes de foy simple pour raison de 7 boisselées de terre et 4 cordes de pré et me doivent chacun un 5 boisseaux de seigle et demi de rente à votre mesure et 15 deniers de service
    • Item les hoirs de la femme de feu Perrot Guesdon hommes de foy simple à cause de 6 journaux de terre et 3 hommées de pré et m’en doivent chacun an 11 boisseaux et demi de rente à ladite mesure et 2 sols 7 deniers de devoir
    • Item les hoirs de feu Jehan Piton hommes de foy simple pour raison de 12 journaux de terre et un tiers de journau à homme faucheur de pré sise à Rompu et 25 journaux à homme bescheur de vigne sises au clous auxdits Guesdon et m’en doivent chacun an 3 sols de devoir 13 boisseaux de seigle à ladite mesure audit jour de l’Angevine
    • Item les hoirs dudit Pierre Piron Pierre Clavau me doivent chacun an 16 deniers de devoir audit terme
    • Item lesdits Piton et Clavau me doivent chacun an 3 sols 8 deniers de devoir audit terme
    • Item Perrot Chopin est mon homme à cause de 6 boisselées de terre sises près Fontenay
    • Item les hoirs feu Thomas Jehannault mes sujets à cause d’un clotteau de terre appelé le Guisquelay et m’en doivent chacun an 8 sols de devoir avec le (blanc) à faner et chager du foin et aussy mettre la souche au feu le jour de Noël en ma maison dudit lieu de l’Epinay

      Voir ma page sur la souche dans la cheminée au Feudonnet
      Voir ma page sur la souche dans la cheminée au Bois-Bernier

    • Item ay droit de prendre la moitié de la dixme des bleds ceux et terres des susdits tant en fief que en domaine et après qu’elle est battue et amassée le curé de Combrée ou ses commis doivent et sont tenus faire battre la tierce partie et d’icelle prendre la tierce partie des grains et l’outre plus du grain avec les pailles me demeure
    • Item ay droit de pesche en ladite rivière de Verzée tout au long de mon fief et dmaine depuis le fils de l’eau et l’autre tiers hommage simple que je vous dois à cause de mondit moulin appellé le moulin Oacre sis en ladite rivière de Verzée avec le refoul de faiz la porte d’iceluy depuis les portes dudit moulin jusqu’à la porte de Gaineron lequel vaut communs ans 10 livres de rente avec les detrois et obéissance de contraindre mes hommes estaigers audit moulin et à cause et pour raison de mondit moulin refoul portes je vous dois suis tenu payer chacun an audit terme de l’Angevine 2 sols de service et 5 sols argent par messieurs vos prédecesseurs de feu Briand Gastinau à qu’il soulloient être dus sur mon dit moulin et esquelles choses dessus déclarées que je tiens de vous auxdites 3 foy et hommage simple tant en fief comme en domaine et avoue droit de justice et les droits qui en dépendent et peuvent dépendre selon la coutume du pays, et aussy droit de connoistre en la cour de mes pleds d’actions personnelles entre mes hommes sujets estraigers toutefoy et quand les cas y eschéent et aviennent tant pour raison desdites choses cy dessus déclarées, je vous doit plaiges gaiges droit certe et obéissance tel comme homme de foy 3 fois simple doit à son seigneur de fief et de foy simple les loyaux tailles et aides et quand elles y aviennent selon la coutume du pays ou autrement sauf à vous déclarer lesdites choses plus par montrée ou autrement deument ce que raison donnera o protestation de moy très noble et très puissant seigneur que est trouvé par aveu ou aveux de mes prédecesseurs baillez à vous ou à messieurs les votres par vos quaternes anciennes ou autrement deument que chose que les cy dessus déclarées tenus de vous ce ces dites trois foy et hommage simple je n’entens en rien m’en desavouer de vous et m’en avoue de vous et aussi s’il est trouvé comme dit est que autres certes servitudes obéissances ou redevances vous en dois que les sus déclarées je ne vous les dénie pas ençois vous en veille obéir et les servir au temps et par la voie et manière que raison donnera moy offrant à vous faire le serment que autres choses ne tien de vous aux dites trois foy et hommage simples que les déclarées cy dessus ne que autres servitudes redevances et obéissances vous en dois que doit venu à ma connaissance et m’en enquis à mon pouvoir, o parfaite diligence laquelle protestation offre de serment je vous fais afin qu’il ne puisse estre dit ne impugner contre moy que je vous aye autrement que duement baillé et que je n’en puisse estre appréhendé par votre court ne ailleurs en amende de meubles ou perte d’héritage en témoins de ce je jous en baille le présent aveu par escript pour fiscal signé de ma main scellé de mes armes si mis, le premier jour d’aoust l’an mil quatre cens vint six, ainsy signé A. Pelaud scellé de cire rouge
    • et au bas est écrit ce qui s’ensuit : Présenté le présent aveu par Jean Biet pour Anthoine Pelault et a fait arrest o les protestations et luy avons baillé pour de l’ouïe lire au prochain plaid fait au plaid du Bois-Joulain tenu par nous Jean Cosson sénéchal le 5 mars 1426 collationné la présente copie a été faite de son original par nous conseiller du roy en sa cour de parlement et commissaires en la chambre ce réquérant Me Martau procureur en cour et procureur de Remondin de la Merrerie écuyer et en l’absence de Me Château aussi procureur en ladite cour et procureur de François Morel écuyer sieur des Landelles contre lequel avons donné défaut ce fait ledit original a été par nous rendu audit Marteau fait en notre hôtel heure de 5 h relevé le 1er août 1611 signé Rubantel – Délivré la présente copie sur l’original trouvé au trésor du château de Combrée et y remis par nous soussigné commis greffier des chatelenies du Plessis de Combrée Noeslet et Bois-Joulain et autres fiefs qui en dépendent le 29 novembre 1742 Signé Seuré

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    9 réponses sur “Aveu d’Antoine Pelaud à Louis de Rohan, 1426

    1. Si je comprends bien ,les Pelaud de St Nicolas de Bourgueil sont des usurpateurs? on trouve des actes d’état civil les concernant ds supplément série E archives 37( 1er acte un baptéme le 25/11/1619 )effectivement aucune mention de collatéraux de Noellet dans tous ces actes Par contre une precieuse indication dans votre dossier Pelault p10 « Ce qui estoit si peu veritable que ledit Pelaud & ladite de Buards ne signerent point audit Contrat,&
      que ce Contrat ne fut signé d’aucuns de leur famille, ny d’aucune personne qualifiee » donc Renée du Buat n’était pas décédée à cette date .16 fevrier 1610
      Note d’Odile :
      vous me rappelez qu’il faut que je poursuive la frappe de ce factum, qui en contient encore 5 fois plus long… et sans doute y verrez vous plus clair sur cette usurpation.
      Pour ce qui est du décès de Renée Du buat, il reste introuvable à ce jour, mais une chose est certaine, elle vivait encore en 1610 et je pense même, mais ceci reste une supposition, que c’est elle qui a pris en charge les enfants de Marguerite Pelaud décédée en 1607, et comme le fait remarquer André East, l’assassinat de Jean de Criquebeuf a lieu un mois après le décès de Marguerite Pelaud, et il en conclut que Claude Simon a été chassé du Chastelier à la mort de son épouse, puisque c’est elle qui en avait le bail.

    2. Pour ce qui est des Pelault de Saint-Nicolas de Bourgeuil, ils ne sont nullement liés aux Pelaud de Bois-Bernier comme le démontre le factum de Mtre Jean Marais. Aucun Pelaud de Bois-Bernier ne fut parrain ou marraine des enfants de Jean Pelaut et de Renée Amirault et aucun des enfants de René Pelaud et de Renée du Buat ni de leurs descendants ne réclama l’héritage de Bernard Pelault.

        Note d’Odile : Merci de cette conclusion claire, qui montre qu’aucun descendant de René Pelaud et Renée Du Buat n’est parti en Touraine. Les Pelault de Bourgueil, roturiers d’origine ont seulement tenté d’emprunter un nom noble, en l’occurence celui du Bois-Bernier.

      Renée du Buat est probablement décédée après son mari. Chose certaine elle était vivante le 15 septembre 1619 car elle fut marraine de Renée Feron à Noëllet.

        Note d’Odile : Merci j’avais oublié cette présence en 1619. Si cela se trouve Olivier Coquereau lui avait laissé la jouissance à ferme du Bois-Bernier car il n’y venait certainement que quelques mois par an.

      Au sujet de Marguerite Pelaud, je voudrais apporter une précision. Je me demande s’il n’y a pas un lien entre le décès de Marguerite Pelaud et l’assassinat de Jean de Criqueboeuf étant donné le court laps de temps entre ces deux évènements. Étant donné que Marguerite Pelaud avait le bail du Chastelier, ce bail devenait caduc à son décès. Une hypothèse serait que Claude Simon n’a pu obtenir le transfert de ce bail et que Jean de Criqueboeuf y était peut être pour quelque chose.

        Note d’Odile : Merci de cette hypothèse. Il est certain qu’après le décès de Marguerite Pelaud, le père et ses enfants ont dû déguerpir, mais compte-tenu de l’âge des enfants, très petits, ils ont été confiés sans doute à leur grand-mère Renée Du Buat.
    3. En principe ,les femmes sont nommées et signent sous leur nom de jeune fille ,c’est une demoiselle Renée Pelaud qui signe en 1619 à Noellet et aussi en 1620 marraine de Renée Grimault,pas de nom d’époux,elle a été marraine en 1614 à St Martin du Limet d’un enfant d’ Anne Pelaud.En 1624 une demoiselle Louise Pelaud sera marraine à Noellet de Louise Geslin.Sans doute deux descendantes de Renée Du Buat ?.C’est même rare de signer des 2 noms à cette époque ,j’ai une ancêtre au debut du XVIII qui fait suivre son nom de naissance de femme de … Ma grand mère angevine faisait de même Elise P femme L et, chez le notaire ou sur les listes électorales actuellement c’est la même chose notre nom c’est le nom de notre père.

        Note d’Odile : C’est exact, une épouse signait toujours autrefois de son nom de jeune fille et aurait été libellée « Renée Du Buat veuve de feu René Pelaud ». En ce qui concerne l’époque actuelle, qui était plus macho, je considère que la loi autorisant les épouses à faire figuer leur nom de jeune fille était déjà plus clair puisque comme vous l’ajoutez sur la liste électorale elle est toujours sous son nom de jeune fille.
        C’est sans doute différent au Canada, où demeure André. Chaque pays a ses règles propres.
    4. Pardonnez-moi, mais est-ce bien dans les registres de St Martin du Limet que vous avez trouvé ce baptême d’un enfant d’ Anne Pelaud ? Je suis allé sur le site des Archives Départementales de la Mayenne pour consulter cet acte et je constate que les registres de cette paroisse de débute qu’en 1633. Cette Anne Pelaud est probablement celle qui épousa Estienne Coursier sieur de la Richardière à Noëllet le 24 janvier 1613.

    5. Désolée : C’est st Saturnin du Limet vue 17 ,c’est effectivement la 2ieme épouse de Etienne Coursier dont la première s’appelait Françoise de Scepeaux(dcd 1611)Anne décedera en 1617 p 25 du registre .Autre découverte: regardez dans les sépultures à Noellet 1634 Louise Pelaud célibataire,l’acte est très rayé, je vous l’envoie Odile?Hypothèse personnelle :si René Pelaud et Renée du Buat n’ont eu que des filles ,l’attitude de C Simon s’explique ,Marguerite étant l’ainée c’est elle qui héritait 2/3 .Donc lors de son décès l’avance sur hoirs jamais concrétisée passait à ses enfants ou à sa soeur?Enfin si il y avait eu un héritier mâle c’était pour lui ,donc C Simon ne serait jamais venu chez son beau père pour hurler..Et puis, arriver dans une maison ou il y avait que des femmes et un homme plus âgé c’est plus facile de les mettre dehors…Qu’en pensez vous?

        Note d’Odile : Je pense que Claude Simon a investi par la force le Bois-Bernier de son beau-père pour échapper à la prise de corps décrétée contre lui. Mais, ceci dit, en cette année 1608, le Bois-Bernier faisait déjà l’objet de saisies et sera vendu par décret en 1610 suite à cette procédure, donc à mon avis il faut oublier toute notion même de l’existence d’un éventuel héritage Pelaud.
        Par contre, Renée Du Buat était séparée de biens, et même si elle ne l’avait pas été, ses biens propres sont protégés, donc, c’est vers elle et vers sa date de décès, si nous la retrouvons qu’il faut se tourner, car s’il restait quelque chose à transmettre aux enfants de René Pelaud et Renée du Buat, ce serait par elle uniquement à mon sens.
    6. René Pelaud et Renée du Buat n’eurent que des filles. Je crois qu’en épousant l’aînée Marguerite Pelaud, au début de 1596, Claude Simonnin avait sûrement en vue la seigneurie de Bois-Bernier. Mais avec le temps et les dettes de René Pelaud ses chances de récupérer cette seigneurie diminuaient. Lorsque Marguerite mourut en 1607, la situation financière de René Pleau était précaire mais pas encore désespérée. Claude Simonin comme d’autres le constatait. D’où sa frustation, l’acte du 14 août 1600 et l’occupation du château de Bois-Bernier.

      La situation financière de René Pelaud ne devint désespérée qu’en 1618. Il fut alors obligé de vendre ses bestiaux. La saisie de Bois-Bernier n’eut lieu qu’en avril 1620.

        Note d’Odile : Ses biens étaient déjà saisis en 1608, et vous allez voir des billets sur ce point, qui sont programmé fin septembre.

      Charles de Montsoreau qui avait grandi à Challain-la-Potherie, connaissait René Pelaud depuis longtemps et il était au courant de sa situation financière et familiale. Il savait que René Pelaud n’avait pas de fils. C’est pourquoi, il poussa son protégé Jean Pellault à se faire passer pour le fils de René Pelaud et à usurper le titre de sieur de Bois-Bernier pour épouser en 1610, Renée Amirault, fille de René Amirault, sieur de Sabusson.

        Note d’Odile : Merci, vue comme cela, je comprends mieux. Mais s’il était au courant de la situation financière, il aurait su que les biens étaient saisis dès 1608.

      La découverte par Elisabeth de la sépulture de Louise Pelaud en 1634 à Noëllet est intéressante. Je n’ai pu tout lire cet acte (il serait intéressant de connaître ce qui a été raturé). Est-ce que l’acte mentionne où Louise est décédée ? Si elle demeurait à Noëllet, est-ce à dire que Renée du Buat et ses filles demeurèrent à Noëllet après 1620 ?

        Note d’Odile : La réponse suit à la fin du mois, elle était programmée. Je suis désolée, mais c’est beaucoup de travail de préparer et gérer les billets, d’autant que ma santé est en pointillé…
    7. Bonjour à tous,
      je vous suis de loin, silencieusement, mais néanmoins de façon très intéressé car cette histoire et ces familles sont passionnantes ! C’est une véritable enquète policière que l’on voit petit à petit se mettre en place, avec de petits indices glanés ici ou là qui permettent petit à petit d’expliquer le déroulement de cette longue affaire.
      Bravo à tous et continuez encore logntemps comme cela

        Note d’Odile : Merci, c’est sympa à vous de témoigner un intérêt pour ces recherches.
    8. Noellet 15/09/1629 sépulture Renée Du Buat veuve deffund Pelault écuyer sieur du Bois Bernier (Requiem in pace …)Elle n’a pas du laisser grand chose étant dans la nécessité dejà en 1600,quelque reliquat de la vente…?Les petites filles ont du être placées en nourrice comme cela se faisait et s’est fait encore récemment .Et leur bonne constitution a fait le reste…
      Note d’Odile : Merci, voici la retranscription :
      Noëllet le 15 septembre 1629 a esté ensepulturé en l’église de céans par moy missire Pierre de Ballodes soubzsigné le corps de deffuncte damoyselle Renée Du Buat veufve de deffunct René Pelault escuier sieur du Boisbernier. Signé Cornu assistant à la sépulture, de Ballodes

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