23 octobre 1944 : premier train d’évacuation des civils de la poche de Saint-Nazaire.

introduction

J’ai publié sur ce blog ce billet le 23 octobre 2017 mais ces jours-ci nous commémorons le 80ème anniversaire de la libération, donc je le remets de jour cer il est ma mémoire de cet instant que j’ai vécu, de cette libération de ma famille extraite de la poche de Saint-Nazaire.

Nous les empochés de la poche de Saint Nazaire

Nous étions 120 000 civils (130 000 selon les sources) « empochés » dans la poche de Saint-Nazaire !
En septembre 1944, je suis dans le premier train d’évacuation que les Américains ont négocié avec les Allemands.
Je suis partie de Guérande avec plus de 196 autres civils, dont je vous mets la liste, et sans doute y étiez vous aussi ? Votre mémoire sera la bienvenue, vous pouvez mettre un commentaire au dessous de ce billet (cliquez sur le titre pour y avoir éccès)
Je n’ai pas le droit de vous mettre les dates de naissance et j’ai donc seulement le droit de vous communiquer l’âge moyen : 23 ans. Ce qui signifie beaucoup d’enfants, et même de bébés, car parmi les évacués 7 personnes de plus 60 ans.

Contrairement à ce que prétendent certaines sources, ce ne sont pas que des femmes et des enfants, car de Guérande il est parti ce jour-là autant d’hommes que de femmes ! J’en ai la preuve à travers la liste dactylographiée vue aux Archives de la ville de Guérande.

Dans ma mémoire, je ne vois que des bras tendus par les fenêtres, et le film de l’INA qui suit, vous montre ces bras tendus. Il faut préciser qu’à l’époque les fenêtres des trains étaient ouvrables. Mais ce que ne montre pas le film INA ce sont les milliers d’embrassades qui suivirent ces bras tendus. Notre joie n’avait pas de limites ! Tout le monde s’embrassait ! Tel est mon souvenir !

Pour mémoire, voici depuis les bombardements de Nantes mon long parcours :

Nantes sous les bombes alliées – Une histoire oubliée de la France en guerre Et là, sous Youtube, vous avez tous les films sur le sujet proche.

Poche de Saint-Nazaire par Michel Alexandre Gautier

https://fr.wikipedia.org/wiki/Poche_de_Saint-Nazaire Qui prétend par erreur que nous sommes femmes et enfants évacués.

http://www.ina.fr/histoire-et-conflits/seconde-guerre-mondiale/video/AFE86002955/arrivee-du-premier-convoi-d-evacues-francais-de-saint-nazaire.fr.html

Voici la liste des évacués de Guérande le 23 octobre 1944, et mon analyse, car contrairement à ce qu’on raconte, ce ne sont pas que des femmes et des enfants, et il y a autant d’hommes et même un bon nombre en âge de travailler.

Et tous ne sont pas des évacués, car les Allemands ont demandé au maire de faire sortir certains Guérandais de la poche en voici un exemple dont j’ai biffé le nom.

Si vous avez des réponses à mes questions, merci de me faire signe :
Comment avons-nous été conduits de Guérande à la gare du Pouliguen prendre ce train ???
Comment avons-nous été conduits au Lycée Clémenceau, depuis la gare de Chantenay ???

Beaucoup de prénoms rares en Brie au 16ème siècle, dont Manacus

Manacus Vermeil est laboureur à Sourdun et signe avec son prénom devant son nom, aussi on peut revoir dans cette signature ce curieux prénom. Je n’ai trouvé nulle part ce prénom, et vous ?
S’il est chez le notaire Jacques Delanoe c’est qu’il doit se déclarer détempteur d’une maison, car lors des ventes à rente perpétuelle, lors du décès de l’acquéreur ou du vendeur, il fallait que le suivant vienne chez le notaire se déclarer en possession de ce bien et surtout qu’il s’engage à payer et continuer la rente… Cet acte est passe le 4 février 1598 à Provins AD77-1057E414 Jacques Delanoe notaire.

Nicolas Langlois laboureur à Augere (77) acquiert 10 arpents, 1598

Introduction

Nicolas Langlois sait signer mais le registre de Jacques Delanoe notaire à Provins a mal vieilli et le bas de page est très effacé, pourtant c’est la signature de Nicolas Langlois tout en bas et bien effacée, et il ne faut pas tenir compte de l’autre signature Langlois, lisible, car il s’agit de Georges Langlois un clerc du notaire qui signe sur tous les actes.

la seigneurie d’Augerie aliàs Augere, Angere, Angerie ?

Je ne parviens pas à identifier ce lieu, qui m’intéresse car mon ancêtre Valentin Langlois y vit aussi à la même époque, et il est dit avoir un frère prénommé Nicolas, c’est dire tout l’intérêt que je porte à l’identification de ce lieu. J’avais cru un moment à la commune actuelle d’Augers-en-Brie, mais rien avant 1720 et j’ai donc des doutes. MERCI A TOUTE PERSONNE CONNAISSANT LA BRIE DE M’AIDER A IDENTIFIER CETTE SEIGNEURIE, qui est très lisiblement écrite ci-dessous, surtout sur la 2ème page où vous allez même voir un point sur un i. (j’ai souligné en rouge au milieu de la page)

Acquet de 10 arpents à Augere

AD77-1057E424 Jacques Delanoe notaire à Provins – 1598.01.09 vue 8 – fut présente en sa personne honneste femme Marguerite Moussier veuve en secondes nopces de deffunt Jehan Billotte vivant marchand demeurant à Provins tant en son nom que comme tutrice légitime de Perrette Billotte fille mineure d’ans d’elle et dudit deffunt Jehan Billotte par les parents de laquelle elle promet faire auctoriser se présent contrat de vendition toutefois et quantes que requist sera à peine etc laquelle esdits noms susdits recognut avoir vendu ceddé quicté transporté et délaissé et par ces présentes vend cèdde quicte transporte et délaisse promis et promet garantir de tous troubles et empeschements qelconques tant en son propre et privé nom que comme tutrice et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division ne discussion renonçant aux droits Velleien…, à Nicolas Langlois laboureur demeurant à Augere présent achepteur pour lui ses hoirs c’est à savoir la moitié par indivis de 10 à 11 arpents de terres labourables en plusieurs pieces situées et assises au finage dudit Augere et es environs que … (f°2) à tiltre de moisson de ladite venderesse esdits noms et partie par indivis avec luy comme ayant acquis ladite moitié d’icelle venderesse et à ladite Perrette appartenant de propre et advenus par ladite succession dudit deffunt Billotte son père, en censive de la seigneurie d’Augere et chargé de 4 deniers tz par arpent sans autres charges, quites du passé jusques à huy, pour desdits héritages jouir par ledit achapteur et ses hoirs dès maintenant à toujours ; ceste vente faite moyennant le prix et somme de 33 esuz ung tiers franc à ladite venderesse qui les a eu et receu dudit achapteur … lesdits deniers ladite veuve a dit estre pour employer à la nourriture et entretien de ladite mineure ..