Richard Gentot a avancé à Jean Chemiot les pansements et médicaments au chirurgien, Rochefort sur Loire 1615

Non seulement Jean Chemiot n’a pas payé ses médicaments, mais il a été poursuivi en justice pour les payer et condamné, et c’est alors Richard Gentot qui a payé les frais de justice et la condamnation, et maintenant il fait signer à Chemiot une reconnaissance de dette. Pour mémoire Chemiot est tonnelier, donc un artisan et Gentot sergent royal. Voir mon étude de la famille GENTOT  Et pour mémoire, ma génération (je suis née en 1938) a eu l’immense privilège de connaître la sécurité sociale (19 octobre 1945) et nous avons tous oublié que nos ancêtres ne l’avaient pas !!! 

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, E4308 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

« Le 26 janvier 1615[1] en la cour de Rochefort sur Loire endroit etc personnellement établi honneste homme Jehan Chemyot tonnelier demeurant au Breil paroisse de Saint Lambert du Lattay, soubzmettant confesse devoir et par ces présentes promet et demeure tenu rendre payer et bailer à Me Richard Gentot sergent royal demeurant audit Rochefort présent et stipulant la somme de 27 livres qui est pur demeurer quitte ledit Chemyot vers ledit Gentot de 21 livres tz par une part que ledit Gentot aurait payée à la place dudit Chemyot à Me Bernard Jeantult chirurgien pour pansements et médicaments en quoi ledit Chemyot était condamné vers ledit Jeantult par jugement donné au siège présidial d’Angers comme ils ont dit et la somme de 66 sols en quoi ledit Chemyot estoit redevable vers ledit Gentot par cédule et aussi la somme de 54 sols pour les frais du défault par ledit Gentot obtenu et les frais faits en la poursuite dudit jugement …

[1] AD49-E4308

René Gouesse, sieur du Bignon, avait la goutte : Château-Gontier 1697

et il prétexte une crise de goutte pour ne pas signer un document très important pour la comptabilité du grenier à sel de Château-Gontier, duquel il est officier.

Ceci dit, je suis personnellement au régime alimentaire anti-goutte depuis 50 ans, pour lutter contre les crises, mais je n’ai jamais eu les mains m’empêchant de sortir du lit, par contre le pied, oui, un pied de hauteur hallucinante et qu’il est impossible de poser par terre.

Il existait autrefois quelques connaissances, et même des ouvrages, ainsi on trouve sur GALLICA : La goutte, sa nature, son traitement et le rhumatisme goutteux / par Alfred Baring Garrod,… ; traduit de l’anglais par Auguste Ollivier,… ; annoté par J.-M. Charcot,… Garrod, Alfred Baring.  Paris 1867

J’ai plus moderne et absolument indispensable : Manuel de diététique en pratique médicale courante – Albert-François Creff,  éditeur : MASSON – J’ajoute que cet ouvrage est plus que sérieux et donne toutes sortes de régimes, très utiles à beaucoup.

Comme il est rare de trouver dans nos recherches des traces de maladies, je vous mets ici l’info (et ci-après cette page, en prenant la catégorie SANTE puis MALADIES en déroulant le menu déroulant des catégories, vous allez voir les maladies que j’ai déjà abordées) :

Gouesse détenu au lit malade qui a déclaré ne pouvoir signer à cause de la goute dont il est à présent attaqué à la main droite   (extrait d’un acte serie C37 aux AD53)

 

 

 

 

Epidémie dans la prison de Saint-Florent-le-Vieil : 1710

Il s’agit de la gabelle et du grenier à sel, et on constate que les prisonniers concernent toute la région, par contre je trouve qu’ils sont nombreux.

Voir mes pages sur les greniers à sel

† 19 janvier 1710 Philippe Macé décédé dans les prisons du grenier à sel de ce lieu
† 25 janvier 1710 Jacques Bernier mort dans les prisons du grenier à sel de ce lieu
† 26 janvier 1710 Pierre Tessier et Louis Onillon morts dans les prisons du grenier à sel de ce lieu
† 29 janvier 1710 René Allard mots dans les prisons de ce lieu
† 5 février 1710 Simon Hureau faussonier mort dans les prisons du grenier à sel de ce lieu
† 6 février 1710 Simon Juteau mort dans les prisons royaux du grenier à sel
† 22 février 1710 un homme sorti de hier de prison royau de ce lieu est mort sous la galerie de l’église, qu’on dit être de la paroisse de saint Laurent du Motthay
† 3 mars 1710 François Legroy mort dans les prisons royaux du grenier à sel de ce lieu
† 2 mars 1710 Pierre Delaunay mort dans les prisons royaux du grenier à sel de ce lieu
† 6 mars 1710 Anthoine Tuffereau mort dans les prisons royaux du grenier à sel
† 24 mars 1710 René Brevet faussonnier mort dans les prisons royaux du grenier à sel de ce lieu
† 26 mars 1710 Jean Bernier, de la paroisse de Ste Christine, et qui s’est dit de la paroisse de Jallais sur son interrogatoire devant les juges du gernier à sel de ce lieu, et qui est sorti d’hier desdites prisons dudit grenier à sel, et est mort d’hier à la métairie de la Sourdrie en cette paroisse
† 26 mars 1710 Pierre Ruelain mort d’hier dans les prisons royaux du grenier à sel comme faussonnier de la paroisse du Genet
† 1er avril 1710 Mathurin Bigeard mort dans les prisons royaux de ce lieu comme faussonnier
† 18 avril 1710 Jacques Doizy faussonnier mort en les prisons du grenier à sel
† 19 août 1710 Pierre Mulet mort dans les prisons royaux de ce lieu

Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

Les Allemands ont le KONTATKSPERRE qui signifie VERROUILLAGE DES CONTACTS

tandis qu’en France nous avons le confinement qui ne signifie rien de bien clair pour la majorité des Français.

Dans les tours que j’habite sévissent les « Voisins Vigileants » qui en fait de vigileance ignorent totalement le confinement et demandent à tous d’aller dans le hall lire et échanger autrement dit sortir de son appartement, prendre l’ascenceur dégueulasse, et donc ne pas respecter le confinement.

Ils refusent même la communication numérique, et j’ai beau demander qu’on transmette mon email à tous, impossible, ils veulent le contact papier dans le hall, et ce en 2020 (on n’est pas en 1680 !!!)

Ils n’ont pas compris que le confinement c’est ne pas sortir de son appartement !!!

Odile

Pour la dissenterie : remède du curé de Combrée (49) 1602

Prenez des larmes de masticq blanc le poids d’un escu et les broyer et les mettre dans ung jaulne d’oeuf à demy cuyt  et mounié cela et le faites prandre tous les matins, faites cela par 2 ou 3 fois et serez guéri ; usez aussy d’un pain blanc chaud venant du four trampé dans du vin clairet. (registre paroissial des baptêmes de Combrée, collection communale en ligne sur le site des AD49, vue 21)

Bonne lutte contre l’épidémie de gastro !!! enfin, testez autre chose que la recette de ce brave prêtre….

Le mastic était « Résine odorante qui découle de l’arbre appelé lentisque » selon le DMF en ligne (dictionnaire du moyen-âge)

Comme je ne connais pas cet arbre, j’ai été voir le dictionnaire un peu plus récent et il donne exactement la même définition.

Il s’agit du pistachier, toujours utilisé en médecine et en parfumerie, pas pour les mêmes effets !!! J’ignorai que nos ancêtres angevins le connaissaient en 1602 !

 

Muette et mandiante : La Pommeraye 1687

AUTREFOIS


« La Pommeraye le 8 février 1687 fut enterré au petit cimetière le corps d’une pauvre muette mandiante portant l’âge d’environ 50 ans décédée à la métairie de Touchefleurie en cette paroisse le 6 de ce dit mois après minuit, à qui l’on a trouvé en sols n’avoir pièces de 3 sols et demy et deniers la somme de 6 livres 5 sols qui ont esté emploiés pour les frais de sa maladie et de sa sépulture, y furent présents Jean Defoye et Etienne Cornuau métayers audit lieu où elle est décédée, lesquels ont dit ne savoir signer »

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AUJOURD’HUI


jeux paralympiques, Rio de Janeiro 2016