Lettre ouverte au ministre de la santé. Objet : la merveilleuse et inoubliable assistante médicale en 1963 à Cologne (Allemagne). Die drei Nächste Bitte !

Je vous remets ce jour de grêve des médecins en France, ce que je vous avais écrit en février 2019.

Bonjour monsieur le Ministre
Je suis allée travailler en Allemagne en 1963.
Malade, mes amis me donnent l’adresse de leur médecin.
Arrivée au rendez-vous rapide, on me dirige vers la salle d’attente, non sans me donner un numéro d’ordre, ce qui me déconcerte déjà.
Et là, stupeur !
Pour un seul médecin généraliste, une grande salle d’attente de forme rectangulaire, qui contient bien 25 personnes. Nous sommes 18, tous calmes.
Peu après un haut-parleur diffuse « Die drei Nächste Bitte ! » (les 3 suivants s’il vous plaît)
Interloquée, je me demande même si j’ai bien entendu et si je suis bien réveillée. Pourtant à l’angle, au dessus de la porte d’entrée de la salle d’attente, un écran écrit clignote « 3 Nächste » suivi de numéros.
Et 3 personnes se lèvent calmement et sortent !
Je demeure totalement ahurie. Je me demande même si on passe 3 par 3 !
Où suis-je ?
Un quart d’heure plus tard, à nouveau le haut-parleur et l’écran : « Die drei Nâcheste Bitte ! »
Mon numéro arrivé, je me lève avec les autres.
Nous sommes pris en charge par une assistante médicale, qui fait la paperasserie et nous dirige vers 3 petites salles d’examen, chacun dans l’une.
Chaque salle est bien plus grande que ces cabines de déshabillage que nous connaissons en France pour la radio, et mesure environ 7 à 9 m2.
Un lutrin, sur lequel elle pose le dossier du patient. Du matériel d’auscultation. Des patères pour se déshabiller, ce qu’elle nous demande de faire jusqu’à torse nu. Une chaise.
Tout en patientant sur la chaise, j’observe qu’outre la porte d’entrée du patient, il existe 2 portes latérales.
Et je vais vite découvrir à quoi elles servent.
Le médecin entre par l’une et sortira par l’autre, franchissant ainsi rapidement successivement 3 patients.
J’en sors avec des prescriptions d’analyses et examens complémentaires, et je suis convoquée quelques jours après.
Là, tout est alors devenu individuel, et mon tour venu, je suis reçue dans le bureau du médecin, qui explique les résultats d’analyse, explique ce qu’il va prescrire etc… En peu de minutes, tout est clair.
Puis, je passe par l’assistante qui s’occupera des paperasseries administratives etc…

Jamais je n’ai rencontré en France une telle orgnisation du travail et une telle efficacité au niveau du médecin généraliste. Et d’ailleurs, jamais un aussi bon médecin généraliste !

Pire, l’informatique arrivée, j’ai rarement vu des médecins à 10 doigts sur le clavier, et toujours leurs yeux sur l’écran (et le clavier) pas sur moi, alors que j’ai toujours droit seulement à voir l’arrière de l’écran.

Je suis :
pour l’assistante médicale
pour la télémedecine
pour le robot médical, écran devant le patient, A CONDITION QUE CE NE SOIT PAS GOOGLE ET LES AUTRES INTERNET

S’il vous plaît, madame la ministre, laissez-moi accès à ces nouveautés, je les attends avec impatience, je suis preneuse immédiatement.
Recevez Madame la Ministre mes respectueuses saluations
Odile HALBERT, 80 ans, mordue d’informatique depuis 1983 mais bourrée de misères physiques
Bâtiment les Acacias
19 rue du Genetay
44230 Saint-Sébastien-sur-Loire

Le baptême était autrefois obligatoirement dans les 3 jours suivant la naissance

Après 3 jours, il fallait obtenir un dispense à l’évêché, donc très peu de familles se permettaient de transgresser cette règle. J’ai observé quelques transgressions, suivies de dispenses, parfois dans quelques familles aisées. Jamais chez les autres familles. Ici, j’observe un cas rare de différent entre le prêtre et le père de l’enfant car le prêtre refusait le parrain faute de respect de ce dernier de la procédure habituelle, à savoir les vérifications du prêtre sur son état religieux.  Le parrain et la marraine devaient en effet être garants de la religiosité future de l’enfant, et non comme il s’avère souvent de nos jours, uniquement pour offrir quelques cadeaux…
L’acte qui suit est à Maisdon, que je travaille depuis plus de 4 semaines pour les patronymes Heurtin, Leroy, Metaireau, Bouchaud

° 01.07.1687 BIRON Denis « fils de Denis et Marguerite Cheverier, parrain François Biron, marraine Marguerite Metaireau, présent le père de l’enfant et Menard lesquels ont déclaré ne savoir signer, fait par moi soussigné après que sommation a été faite au père de l’enfant de faire porter à l’église son enfant qu’il aurait gardé plus de 8 jours à cause qu’on n’avait pas voulu recevoir pour parrain un homme qui refusait d’être interrogé »

Un étranger autrefois était celui qui n’appartenait pas à la paroisse, et même au clan familial

Voici l’exemple d’un garçon de Campbon venu faire les vendanges à Maisdon, soit du nord de la Loire-Atlantique au sud du même département, et il est dit « étranger ». Voici ce que donne le Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500) :
Qui n’appartient pas à une communauté donnée
Qui est d’un autre pays
Qui n’est pas du cercle de la famille, des proches

En Normandie on les appelait « horsain »

L’acte qui suit est à Maisdon le 4 octobre 1688 :

04.10.1688 … Pierre « un étranger qui estoit venu pour faire les vendanges en ce pays cy, lequel est décédé chez Me Nicolas Rabut marchand en présence de Pierre Macé, Vincent Martin de la paroisse de Bein, et Julien Lorain de la paroisse de St Sulpice évêché de Rennes, qui ont dit qu’il se nommait Pierre et qu’il était de Cambon. Il est à remarquer qu’il a été confessé par missire Bizeul vicaire de Monnières »

Les Bonami, tanneurs à Nantes Saint Similien, mettaient leurs enfants en nourrice à Maisdon, à 25 km dès la naissance !

Je suis plongée dans les tanneurs, et dans Maisdon, et je vous prépare un relevé exhaustif, voici encore un Nantais mort en nourrice à Maisdon.

05.11.1690 BONAMI Perrine « décédée hier, fille de h. h. René Bonami Me tanneur et Perrine Maugeais sa femme de la paroisse de St Similien, présents ledit père et Mathurin Mesnard père nourricier de l’enfant »

Les enfants autrefois mis en nourrice, et parfois décédés chez la nourrice

Ma maman, née en 1914, fut élévée en nourrice comme son frère et ses soeurs, comme ses grands parents, et comme on le pratiquait depuis longtemps dans ses ancêtres de la lignée Audineau (voir ci-dessous), car boulangers, et la boulangère vendait le pain au lieu d’élever ses enfants. Ma maman fut la première génération depuis de nombreuses générations avant elle, a élever ses 6 enfants, alors qu’elle n’a connu la machine à laver le linge et le réfrigérateur qu’à la fin de sa vie. Et bien entendu elle n’a pas connu les couches jettables, et je me souviens moi-même avoir « participé » en tant qu’aînée, au lavage de nombreuses couches puis aller les étendre dehors pour sécher.
Lors de mes innombrables recherches et dépouillements exhaustifs en Normandie, j’ai lu de très nombreux enfants morts en nourrice, et cela était spécifié clairement dans l’acte de décès. La Normandie y accueillait alors de nombreux petits Parisiens. Mais en Anjou et en Loire-Atlantique, j’ai rencontré moins d’enfants clairement spécifiés décédés en nourrice, car les prêtres notaient probablement moins ces « détails ». Ce jour, relisant pour la Nième fois Gorges, j’en trouve un dans ma lignée, clairement spéficié décédé en nourrice et même avec le nom de la nourrice, enfin pas tout à fait car c’est le nom du mari de la nourrice qui est spéficié.

Mon arrière-grand-père Charles Audineau descend 2 fois des Méchineau :
11-Yves Mechineau †Gétigné 8 octobre 1681 x avant 1670 Michelle Garciau
10-Jean Méchineau x Gétigné 23 janvier 1691 Perrine Forestier
9-Pierre Méchinaud 2x Gorges 13 novembre 1726 Perrine Salmon
8-Pierre Mechineau x Clisson 13 janvier 1761 Renée Forget
7-Françoise Mechinaud 2x Clisson 9 novembre 1808 Pierre Papin
6-Augustine-Elisabeth Papin x Clisson 16 avril 1825 René-Victor Rousselot
5-Augustine Rousselot x Clisson 12 octobre 1851 Charles Audineau
7-Pierre Mechinaud 1x Clisson 4 février 1793 Elisabeth Trilliot
6-Elisabeth Mechinaud x Clisson 8 juin 1817 François Audineau
5-Charles Audineau x Clisson 12 octobre 1851 Augustine Rousselot

4-Charles Audineau x Segré (49) 22 novembre 1881 Aimée Guillot
3-Aimée Audineau x Nantes 1908 Edouard Guillouard
2-mes parents
1-moi

†Gorges 18 juin 1769 « inhumé Augustin fils de Pierre Meschineau et Renée Forget, 5 mois, de Notre Dame de Clisson, décédé hier chez Mathurin Dugast chez lequel il était en nourrice, présents Pierre Forget, René Levesque »

Non seulement on me copie pour le plaisir de me copier et me mettre sur Geneanet, mais on ajoute des fautes

Pour faire du chiffre, c’est à dire afficher qu’on a mis TANT DE DONNÉES (Gros chiffre) sur Geneanet, certains n’hésitent pas à me copier en long et en large, même mes relevés de registres.  Pire, le système WEB compte les visites de pages de chacun, donc ce sont les copistes qui me volent des visiteurs et nuisent à la sauvegarde de mon site et mon travail. C’est du vol pur et dur.
Ainsi je trouve 2 généanautes qui ont mis :

Mes tables ne donnent pas cela du tout, et cette copie comporte une erreur monstrueuse. D’ailleurs, au passage, ces copistes copient sans aller voir l’acte original en ligne. Car j’ai écrit Jeanne LETORT et non Jeanne le FORT donc non seulement ils volent, mais ils altèrent mon travail, car je viens d’aller retélécharger l’original et j’ai bien vérifié que l’acte dit bien LETORT.